Comment doubler la récolte au potager en 7 gestes simples
Les plantes que l’on fait pousser au potager à partir de graines, on aime comme si elles étaient nos propres enfants. C’est pour cette raison qu’il est tout à fait naturel de s’en soucier et de vouloir double la récolte au potager. Mais est-ce possible et comment faire pour maximiser le rendement ? Il suffit d’adopter les simples gestes que vous trouverez ci-dessous…
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Nourrir le sol en profondeur
Lorsque le sol est profond et riche en nutriments, les plantes ont l’opportunité de développer un système racinaire solide et de pousser robustes. La façon la plus simple de nourrir le sol, consiste à y apporter de la matière organique sous forme de compost, du fumier ou même du feuillage d’automne. Celui-ci est excellent pour pailler et nourrir à sa décomposition. Le compost sera bientôt obligatoire dans les ménages français, donc les déchets a alimentaires recyclées deviendraient peu à peu l’amendement naturel le plus facile à accéder.
En ce qui concerne la meilleure période pour ajouter de la matière organique, notez que c’est l’automne. Ainsi, le sol aurait tout l’hiver à sa disposition pour incorporer l’amendement et pour se nourrir en profondeur. Au printemps, lorsque les plantes se repiquent en pleine terre, considérez un second apport de nutriments pour booster la croissance et la récolte. Prenez soin de disperser de la matière organique autour le pied des plantes sur une couche de quelques centimètres. En plus de nourrir les plantes, celle-ci agirait comme du paillage naturel, en limitant la pousse des mauvaises herbes et en retenant la fraîcheur dans la terre. Par ailleurs, pensez encore à nourrir vos plantes d’engrais organiques spéciaux. Plus vos végétaux sont robustes, mieux ils résisteraient aux maladies et aux nuisibles.
L’importance de bien nourrir le sol
Choisir les bonnes variétés de plantes
Si l’on peut intervenir pour changer la composition du sol, ceci n’est pas le cas du climat local. Pour cette raison, il est bien essentiel d’assortir les cultures et leurs variétés aux conditions locales. Sinon, l’on risque d’obtenir une récolte menue, voire nulle. Tandis que les tomates par exemple ont besoin de beaucoup de soleil et de chaleur, le même ne vaut pas pour les choux qui supportent assez bien le froid. Il existe pourtant, des variétés de cultures qui sont spécialement sélectionnées et adaptées à des climats plus ou moins divergents. D’habitude, les variétés précoces sont excellentes pour les régions à saison de croissance courte. Par contre, les variétés tolérantes à la chaleur sont excellentes pour les régions ensoleillées. Par ailleurs, vous pouvez opter pour des cultures à haut rendement, telles que les tomates, les laitues et les oignons. Ces sont les légumes qui requièrent le moins de travail et d’espace par rapport à la quantité de récolte produite.
Choisissez les bonnes variétés de légumes, adaptées au climat local
Planter autrement
Lorsque l’on parle de potager, ce que la plupart de vous s’imagine peut-être est une grande parcelle de terre, avec des cultures plantées sur des rangs. Or ce n’est pas l’unique, ni encore moins la meilleure façon d’organiser son potager. Pas mal de personnes disposent de leurs propres potagers de balcons ou de terrasse, où les légumes sont cultivées en conteneurs, jardiniers ou sur des murs végétaux. C’est une façon très astucieuse pour doubler la récolte et de la déplacer en fonction de la météo annoncée, sans risque pour ravages. Autrement, vous pouvez aussi cultiver vos plantes en carrés potagers. Une telle organisation permet de resserrer l’espace à cultiver, d’optimiser le passage et de réduire l’espace perdu. En plus, tant que l’amendement est concentré sur une zone limitée et les apports de nutriments ciblés et plus efficaces.
Le potager surélevé pour profiter au maximum de l’espace
Pratiquer la rotation des cultures
Le fait de pratiquer la rotation des cultures est particulièrement important pour profiter d’une belle récolte. En faisant varier les cultures plantées sur une parcelle de terre, l’on peut éviter des problèmes, tels la propagation de maladies et d’insectes et l’épuisement de nutriments dans le sol. C’est-à-dire, si l’on prend soin de planter une culture gourmande dans une terre qui a précédemment accueilli une culture peu exigeante, la récolte sera meilleure. Cela, puisque le terrain a pris le temps de se ressourcer et refaire le plein de nutriments.
Une rotation des cultures pour maximiser la récolte au potager
Faire les bonnes associations de cultures
Par ailleurs, il ne faut surtout pas oublier de prêter une attention à la façon d’associer les cultures au potager. Parmi les trios de légumes le plus souvent plantés ensemble, il y a notamment le maïs, les haricots et les courges. L’idée est que les trois profitent mutuellement de leur voisinage. Tandis que le maïs sert de support aux haricots, les courges gardent les racines au frais, grâce à leur feuillage. Par ailleurs, les haricots sont des légumineuses, reconnues pour leur particularité de fixer l’azote dans le sol, ce qui aide le maïs et les courges de pousser grands et vigoureux.
Bien associer les végétaux, de façon qu’ils profitent les uns des autres
Récupérer l’eau de pluie
L’eau de pluie est la meilleure solution pour irriguer son potager. D’une part bien sûr, puisque sa collecte est gratuite et écologique. D’autre part, puisque l’eau de pluie est beaucoup plus douce que celle de l’eau du robinet. Son pH étant alors préféré par les végétaux, leur croissance et rendement s’en voient améliorés. Donc, si vous n’avez jamais envisagé la récupération de l’eau de pluie, il est grand temps de vous munir d’un tonneau ou autre récupérateur. D’ailleurs, étant donné les sécheresses récentes, cette collecte est aussi une façon de lutter contre ce phénomène climatologique global.
Collecter l’eau de pluie pour la douceur de son pH
Faire la veille des maladies et des insectes
Les maladies et les nuisibles sont les deux intervenants au potager, lesquels peuvent causer les plus gros dommages à la récolte. C’est pour cette raison qu’il faut rester toujours aux aguets et identifier les premiers signes de ravages. Parfois, si l’on tarde à intervenir, nous risquons toute la récolte. Les mesures de prévention douces, comme les traitements naturels contre ces deux genres de « peste » au potager, sont recommandés. Une fois que vous repérez des signes de maladies, enlevez aussitôt les parties ou les sujets atteints, au risque de propagation sur le reste de la récolte.
Lutter à temps contre les maladies et les ravageurs au jardin