Canicule, sécheresse : Ces astuces de grand-mère pour arroser son jardin sans arrivée d’eau
Comment arroser son jardin sans arrivée d’eau ?
En cas de pénurie d’eau, la toute première chose à faire, c’est de repenser ses habitudes d’arrosage. Avez-vous par exemple l’habitude d’arroser en pleine journée ? Non seulement que vous risquez de brûler vos plantes et cultures de potager, mais ceci est loin d’être un geste anti-gaspillage. Sous le soleil, l’évaporation est plus intense, ce qui va démunir vos plantes, face à la canicule et l’assèchement. C’est pour cette raison notamment qu’il est recommandé d’arroser le matin ou le soir, lorsque l’eau sera progressivement et donc plus efficacement absorbée. Puis encore, moins c’est mieux et ceci est particulièrement vrai pour la fréquence d’arrosage. Au lieu d’arroser tous les jours en superficie, abreuvez moins fréquemment (2, 3 fois par semaine) mais abondamment et en profondeur. Ainsi par ailleurs, vous boosterez la résistance et la santé générale de vos plantes qui développeront un système racinaire robuste.
Arrosage ciblé en profondeur
Quel système d’arrosage choisir ?
Il est inutile de dire que le tuyau d’arrosage n’est pas la façon la plus économique d’abreuver son jardin ou potager. Néanmoins, la méthode manuelle d’irrigation par arrosoir demande pas mal de temps et d’efforts. On vous présente donc deux alternatives intéressantes que sont :
L’irrigation goutte-à-goutte
Pour remplacer l’irrigation par jet assez gourmande en eau, on vous conseille la micro-irrigation ou pour ainsi dire – le système d’arrosage goutte-à-goutte. Le principal avantage de celui-ci est lié à la possibilité de contrôler et doser la distribution d’eau. Cela est possible, grâce à un système d’écoulement à débit lent qui se trouve au pied même des végétaux. Les économies d’eau sont donc importantes et l’arrosage bien ciblé et programmé au dernier détail.
Le système goutte-à-goutte pour réaliser des économies
L’arrosage par oyas
Voilà un autre système d’irrigation ancestrale qui pourrait intéresser les propriétaires de petits jardins et potagers. Les oyas sont des jarres de terre cuite anciennes que l’on fait enterrer dans le sol, afin d’abreuver progressivement les plantes au niveau des racines. Cela est notamment possible grâce à la surface microporeuse de ce récipient qui libère l’eau lentement une fois enterré et rempli. Vous avez donc tout intérêt d’en avoir chez vous.
Les oyas – astuce d’arrosage ancestrale
Quels sont les gestes pour économiser l’eau ?
Sinon, à part de réviser vos habitudes d’arrosage, il y a plein de petits gestes et astuces simples pour espacer les arrosages sans que cela affecte la santé de vos plantations. En vous en dit plus dans les lignes qui suivent
Par quoi remplacer l’eau de robinet ?
Pourquoi gaspiller l’eau potable lorsqu’il y en a une belle alternative qui nous tombe du ciel. Effectivement, utiliser de l’eau de pluie n’est pas une pratique récente. Afin d’en profiter, il suffit d’installer un système de récupération des eaux de pluie. Le principe est d’ailleurs très simple. Lorsque la pluie tombe sur la toiture de votre maison, l’eau est canalisée dans les gouttières, lesquelles l’amènent dans un collecteur. Il s’agit le plus souvent d’une cuve qui peut être enterrée ou pas. Si vous vous souciez de la qualité de l’eau, un système de filtrage est également envisageable. Le geste est écolo et anti-gaspillage par excellence !
Utiliser de l’eau de pluie pour lutter contre la sécheresse
Comment retenir l’humidité ?
Une autre astuce assez évidente consiste à trouver une façon de retenir l’eau dans la terre. À ce niveau-là, il y a quelques solutions toutes plus géniales les unes que les autres. La première consiste à trouver et installer du paillage – pour conserver la fraîcheur et l’humidité de la terre, comme pour freiner la propagation des mauvaises herbes. Si les paillis vendus en commerce (toile de paillage, fèves de cacao, paillettes de lin, chanvre, ardoise pilée, etc.) ont l’avantage d’être assez efficaces et résistants, les paillis organiques comme les différents déchets alimentaires, les feuilles mortes et les tontes de gazon par exemple, ont l’avantage d’apporter de la matière organique.
Du paillis de jardin pour retenir l’humidité dans le sol
Quel sol pour faire des économies d’eau ?
Par ailleurs, vous pourriez aussi amender le sol pour améliorer ses capacités de rétention de l’eau, lorsque le substrat est trop argileux et absorbant. Dans ce but, apporter un peu de sable dans la terre et bénéficiez des avantages d’un sol allégé et drainant. Ajouter du compost au terreau est également en mesure d’améliorer la rétention d’eau, pareil au fait de labourer la terre. Le binage régulier, plus concrètement, est fort recommandé si l’on veut aérer la terre rapidement et améliorer sa perméabilité, de façon à espacer les arrosages.
Bien aérer et drainer le sol pour améliorer ses capacités d’absorption et rétention de l’eau
Quelles cultures sans eau ?
Savoir quelles sont les cultures les plus gourmandes en eau et celles qui ne le sont pas est très important pour créer un potager durable. De cette façon, vous pouvez réorienter vos plantations vers des cultures qui requièrent moins d’eau, afin d’éviter les pertes dues à la sécheresse. À savoir, les cultures qui demandent de grosses quantités d’eau pendant l’été sont par exemple les salades, les haricots, les tomates et les courgettes. Par contre, si vous aimeriez créer un potager sans entretien et sans eau, les cultures favorables sont l’ail, l’oignon, les betteraves, les artichauts, la rhubarbe, etc. Côté fleurs, dirigez-vous vers les plantes succulentes et les plantes méditerranéennes, lesquelles sont un exemple parfait de plantes plein soleil sans arrosage.
Cultiver des plantes qui ont besoin de peu d’eau
Sources :