C’est parti pour la Coupe du monde féminine 2019 !
La huitième Coupe du monde féminine 2019 de football débute ce vendredi 7 juin au Parc des Princes. Une édition qui se présente comme la plus importante de l’histoire du foot féminin, longtemps marginalisé, quelque peu discriminé et qui souffre encore aujourd’hui de la comparaison avec son homologue masculin. Niveau de jeu en hausse et talents nombreux, tels sont les arguments de cette compétition qui se déroulera durant les quatre prochaines semaines, prête à tenir toutes ses promesses et dont le nombre de prétendant au titre n’a jamais été aussi important.
La France accueille la Coupe du monde féminine 2019 du 07 juin et 07 juillet
Lancée pour la première fois en Chine en 1991 sous l’appellation de Championnat du monde de football féminin de la FIFA pour la coupe M&M’s, ce n’est qu’à l’issue de celle-ci que l’instance dirigeante du football international décide d’homologuer officiellement la compétition à son nom, l’autorisant désormais à être considérée comme une véritable « Coupe du monde » de la FIFA.
Coupe du monde féminine 2019 : 24 équipes, 52 matchs, 9 villes, 1 000 000 de spectateurs
Vingt-huit ans plus tard, cette édition française de la Coupe du monde féminine, huitième du nom, s’annonce comme un tournant dans l’histoire et la reconnaissance de la discipline. Premièrement, le nombre de billets vendus dépasse celui de l’édition allemande de la compétition de 2011, avec près d’un million de tickets écoulés. Un chiffre toutefois inférieur à celui de 2015, lorsque plus d’1 350 000 spectateurs avaient rempli les stades canadiens. Le football féminin est cependant largement plus populaire au Canada qu’il n’est en Europe.
Photo officielle de la sélection des 23 joueuses de l’Équipe de France
Si l’affluence record sur un match ne devrait pas dépasser celui de la finale de 1999 aux États-Unis avec ses 90 000 spectateurs, faute de capacité suffisante dans les stades français, dix des cinquante-deux matchs affichent déjà complet. C’est notamment le cas de la rencontre d’ouverture entre la France et la Corée du Sud à Paris, ainsi que des demi-finales et finale qui se tiendront à Lyon, pour lesquelles les sièges ont trouvé preneurs en moins de quarante-huit heures. « C’est un incroyable succès » s’est ainsi réjouit Erwan Le Prévost, le chef du comité d’organisation, faisant parallèlement aussi grimper les droits de retransmissions TV.
Au moins dix des rencontres de la compétition se dérouleront à guichet fermé
Alors que la compétition chinoise de 1991 avait difficilement réussi à réunir douze équipes, cette Coupe du monde féminine 2019 française peut se réjouir d’en compter le double, soit 24 nations représentées et dont un bon quart peuvent prétendre jouer les premiers rôles. L’essor du foot au féminin et les investissements entrepris par les fédérations à travers le monde ont permis une amélioration conséquente du niveau de jeu, en laissant simplement les talents s’exprimer au mieux et dans de meilleures conditions, toutefois bien loin de celles offertes aux sportifs hommes.
La Coupe du monde féminine 2019 de football se déroulera en France du 07 juin au 07 juillet.
9 villes accueilleront les 52 matches joués par 24 équipes : Paris (Parc des Princes), Lyon (Groupama Stadium), Nice (Allianz Riviera), Rennes (Roazhon Park), Montpellier (Stade de la Mosson), Le Havre (Stade Océane), Valenciennes (Stade du Hainaut), Reims (Stade Auguste-Delaune), Grenoble (Stade des Alpes).
- Groupe A : France, Corée du Sud, Norvège, Nigéria
- Groupe B : Allemagne, Chine, Espagne, Afrique du Sud
- Groupe C : Australie, Italie, Brésil, Jamaïque
- Groupe D : Angleterre, Écosse, Argentine, Japon
- Groupe E : Canada, Cameroun, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas
- Groupe F : États-Unis, Thaïlande, Chili, Suède