Force et Équilibre Après 60 Ans : Le Guide Pratique (et sans bla-bla)
Découvrez les secrets de Brigitte Macron pour une silhouette impeccable à 69 ans et comment les appliquer à votre quotidien.

À 69 ans, Brigitte Macron incarne l'élégance et la vitalité. Son parcours inspire et prouve qu'il n'est jamais trop tard pour prendre soin de soi. En partageant ses astuces, elle nous montre que la clé d'une silhouette sculptée réside dans une routine d'exercices et une alimentation équilibrée. Qui ne rêverait pas d'un corps tonique à cet âge ?
Dans mon cabinet, je vois défiler des femmes de plus de 60 ans qui ont une envie simple et, franchement, admirable : continuer à vivre leur vie à fond. Oubliez les photos de magazines ! Leur but, c’est de pouvoir jouer par terre avec leurs petits-enfants, de porter les courses sans grimacer, ou de partir en voyage sans cette petite boule au ventre.
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L’apparence, une silhouette plus ferme… ça, c’est juste le bonus sympa qui vient avec. Le vrai objectif, c’est la santé, l’autonomie.
On nous bombarde d’articles sur les « secrets » des stars pour rester jeunes. Laissez-moi vous dire une chose, après des années sur le terrain : il n’y a pas de secret. Il y a une méthode, de la science, et surtout, de la régularité. Notre corps est une machine incroyable, mais il faut accepter de faire la vidange et de vérifier les niveaux, surtout quand on avance en âge.

Cet article, ce n’est pas une liste de conseils jetés en vrac. C’est un partage d’expérience. On va parler concret : pourquoi faire tel exercice, comment bien le faire, et quoi manger pour que ça serve à quelque chose. Le but ? Que vous ayez toutes les cartes en main pour construire votre propre routine, en toute sécurité.
Comprendre la mécanique du corps : pourquoi ça change après 60 ans ?
Avant d’agir, il faut comprendre. Le corps d’une femme de 65 ans ne réagit plus comme celui d’une femme de 35. Et ce n’est pas grave ! C’est juste un nouveau mode d’emploi à apprendre. Ignorer ces changements est la meilleure façon d’aller dans le mur. Travailler AVEC eux, c’est la clé.
La sarcopénie : l’ennemi silencieux qu’il faut connaître
Le mot fait un peu peur, mais le concept est simple : c’est la perte naturelle de masse musculaire avec l’âge. Ça commence tout doucement bien avant, mais ça s’accélère après 60 ans. On peut perdre une part non négligeable de ses muscles chaque décennie si on ne fait rien. Et ça, ce n’est pas qu’une question d’esthétique.

Moins de muscle, c’est un métabolisme qui tourne au ralenti (le muscle brûle des calories, même au repos !), donc une prise de poids facilitée. Mais plus important encore, c’est une perte de force qui augmente le risque de chutes et rend les gestes du quotidien plus difficiles. Le renforcement musculaire n’est donc plus une option, c’est une nécessité.
La densité osseuse : un capital à protéger activement
On parle beaucoup d’ostéoporose, et à juste titre. Les os peuvent devenir plus fragiles. On pense tout de suite au calcium et à la vitamine D, et c’est essentiel. Mais on oublie souvent le troisième pilier : la contrainte mécanique. Pour faire simple, un os se renforce quand on lui applique une petite pression.
Quand vos muscles travaillent, ils tirent sur les os. Cette traction, c’est comme un signal qui dit à votre squelette : « Hé, on a besoin de toi, reste solide ! ». La marche, et surtout le travail avec de petites charges, sont les meilleurs messages que vous puissiez envoyer à vos os.

L’équilibre et la proprioception (le GPS interne)
La proprioception, c’est la capacité de votre corps à savoir où il se situe dans l’espace sans regarder. C’est ce qui vous permet de boire votre café en lisant le journal. Avec le temps, ce « GPS » peut devenir moins précis, augmentant le risque de se prendre les pieds dans le tapis. La bonne nouvelle ? L’équilibre, ça se travaille et ça s’améliore à n’importe quel âge !
Les 3 piliers d’un entraînement intelligent et complet
Un programme qui marche, c’est un programme équilibré. Oubliez l’idée de faire uniquement une heure de vélo par jour. C’est bien, mais c’est comme si vous ne mangiez que des carottes. Il faut varier pour avoir tous les bénéfices. Voici comment on peut structurer les choses.
Pilier n°1 : Le renforcement musculaire (votre priorité !)
C’est votre meilleure arme contre la sarcopénie et pour des os solides. L’objectif n’est pas de ressembler à un bodybuilder, mais de stimuler vos muscles intelligemment.

- À quelle fréquence ? Visez 2 à 3 séances par semaine. Inutile d’en faire plus, le repos est tout aussi important pour que le muscle se reconstruise. Une séance efficace ne doit pas durer des heures, 20 à 30 minutes suffisent amplement !
- Quel matériel ? Pas besoin de transformer votre salon en salle de sport. Une paire d’haltères légers (1 à 3 kg), des bandes de résistance et le poids de votre corps font des merveilles. Une chaise solide sera votre meilleure amie. Bon à savoir : un bon set de bandes élastiques se trouve entre 10€ et 20€ chez Décathlon ou en ligne. Pour une paire d’haltères de 2 kg, comptez environ 15€.
Trois exercices fondamentaux pour démarrer :
1. Le lever de chaise (ou Squat) : C’est LE mouvement essentiel. Placez-vous devant une chaise solide, pieds écartés à la largeur des hanches. Asseyez-vous en contrôlant la descente, puis remontez sans vous aider de vos mains. Gardez le dos droit. Faites 3 séries de 10 à 15 répétitions.

- Trop difficile ? Aidez-vous un tout petit peu avec les mains pour remonter, ou ne descendez pas complètement. L’important est de commencer.
- Trop facile ? Ralentissez la descente (comptez 3 secondes pour vous asseoir) ou tenez un petit poids (une bouteille d’eau, un haltère) contre votre poitrine.
- Mal aux genoux ? Essayez plutôt le « pont fessier » (glute bridge). Allongée sur le dos, genoux pliés, poussez sur vos talons pour décoller le bassin. C’est excellent pour les fessiers sans stresser les genoux.
2. Les pompes au mur : Facile et sans risque. Face à un mur, mains un peu plus larges que les épaules, reculez les pieds. Pliez les coudes pour amener la poitrine vers le mur, puis repoussez. Parfait pour le haut du corps. Visez 3 séries de 10 répétitions.
3. Le tirage avec élastique (Rowing) : Asseyez-vous par terre, jambes tendues. Passez une bande élastique autour de vos pieds. Tirez les coudes vers l’arrière en serrant bien les omoplates. C’est le meilleur exercice pour redresser la posture. Visez 3 séries de 12 à 15 répétitions.

Petit conseil de pro : La qualité du mouvement est plus importante que la quantité. Mieux vaut 8 répétitions parfaites que 15 bâclées. N’hésitez pas à vous filmer avec votre téléphone pour vérifier votre posture. Si vous avez un doute, tapez « Goblet Squat form » sur YouTube pour avoir un bon visuel de la posture du dos. Une sensation de brûlure dans le muscle, c’est bon signe. Une douleur vive dans une articulation, on arrête tout !
Pilier n°2 : L’endurance (pour le cœur et l’énergie)
Le cardio, c’est ce qui entretient votre moteur. Les recommandations officielles parlent de 150 minutes par semaine d’activité modérée. « Modérée », ça veut dire que vous êtes un peu essoufflée mais capable de tenir une conversation. Les meilleures options à faible impact sont :
- La marche rapide : Accessible et efficace. Investissez dans de bonnes chaussures, c’est la seule dépense nécessaire.
- Le vélo (d’appartement ou extérieur) : Génial pour les articulations, car il n’y a pas le poids du corps à supporter.
- La natation ou l’aquagym : C’est souvent mon coup de cœur. Dans l’eau, on se sent léger, les douleurs s’estompent, et la résistance de l’eau fait travailler tout le corps en douceur. D’ailleurs, dans mon expérience, l’aspect social du cours d’aquagym est un énorme boost pour la motivation.

Pilier n°3 : L’équilibre et la souplesse (le pilier anti-chute)
Le plus souvent oublié, et pourtant si crucial. Quelques minutes par jour suffisent. Intégrez-le dans votre routine.
Le défi de la semaine : Essayez de vous tenir sur une jambe en vous brossant les dents, matin et soir. Tenez-vous près d’un mur au début. Vous serez surprise de vos progrès !
Pour la souplesse, étirez-vous toujours après l’effort, quand les muscles sont chauds. Pas besoin de viser le grand écart. Maintenez chaque étirement 20 à 30 secondes en respirant. Au lieu de vous perdre, concentrez-vous sur un étirement clé :
- L’étirement du mollet, le minimum vital : Face à un mur, faites un pas en arrière. Gardez le talon de la jambe arrière bien au sol et penchez-vous doucement en avant jusqu’à sentir l’étirement. Tenez 30 secondes. C’est un geste simple qui prévient beaucoup de tensions.
À quoi ressemble une semaine type ?
Ok, mais comment on organise tout ça ? Pas de panique. Voici un exemple de planning simple et réaliste pour commencer :

- Lundi : Renforcement musculaire (20-30 min)
- Mardi : Marche rapide (30-40 min)
- Mercredi : Repos ou étirements doux
- Jeudi : Renforcement musculaire (20-30 min)
- Vendredi : Vélo ou aquagym (45 min)
- Samedi : Marche plaisir (jardinage, balade en nature)
- Dimanche : Repos
Et n’oubliez pas votre petit défi d’équilibre chaque jour !
La nutrition : le carburant de la machine
S’entraîner sans fournir le bon carburant, c’est comme vouloir construire un mur sans briques. L’alimentation après 60 ans doit soutenir l’effort. Oubliez les régimes drastiques, pensez nutriments.
La priorité absolue : les protéines
S’il y a une chose sur laquelle j’insiste, c’est bien ça. Avec l’âge, notre corps devient moins efficace pour utiliser les protéines et fabriquer du muscle. Il faut donc… en manger plus ! L’idée très répandue de manger « léger » le soir avec juste une soupe de légumes est une erreur qui peut accélérer la perte de muscle.

Concrètement, ça veut dire quoi ? Les experts recommandent de viser entre 1,2 et 1,4 gramme de protéines par kilo de poids. Pour une femme de 65 kg, ça fait environ 80 à 90 g par jour. Ça peut paraître énorme, mais c’est tout à fait faisable en répartissant bien.
Pour que ce ne soit pas juste un chiffre abstrait, voici à quoi pourrait ressembler une journée type pour atteindre cet objectif :
- Petit-déjeuner : Un pot de skyr ou de yaourt grec (environ 15g de protéines) avec quelques amandes et un fruit.
- Déjeuner : Une belle part de filet de poulet ou de poisson (environ 25g) avec une bonne portion de légumes et une petite portion de quinoa.
- Collation (si besoin) : Une poignée d’amandes ou un œuf dur (6g).
- Dîner : Un grand bol de soupe de lentilles corail (très riches en protéines, environ 15g par bol) avec un ou deux œufs durs dedans, ou une tranche de pain complet avec du houmous.
Le secret, c’est d’avoir une source de protéines à CHAQUE repas. C’est aussi simple que ça.
L’hydratation, c’est non négociable
La sensation de soif diminue avec l’âge, alors il faut boire avant d’avoir soif. L’eau transporte les nutriments, lubrifie les articulations… Bref, elle est indispensable. Gardez une gourde près de vous et buvez tout au long de la journée. Les tisanes non sucrées, ça compte aussi !
Sécurité avant tout : les règles d’or
Ma première responsabilité, c’est votre sécurité. Un programme efficace est un programme sans blessure.
- Le feu vert du médecin : Avant de commencer quoi que ce soit, parlez-en à votre médecin traitant. C’est une étape indispensable pour faire un bilan et s’assurer que tout est en ordre. Ne zappez jamais cette visite.
- Écoutez votre corps : Apprenez à faire la différence entre la bonne et la mauvaise douleur. La courbature (douleur musculaire diffuse 24h après) est normale, c’est le signe que ça a travaillé. La douleur articulaire (vive, aiguë, pendant un mouvement) n’est PAS normale. C’est un feu rouge : on s’arrête.
- Laissez l’ego au vestiaire : La blessure la plus fréquente que je vois vient de l’ego. Vouloir aller trop vite, soulever trop lourd. Votre objectif est la santé sur le long terme, pas la performance d’un jour.
Si vous avez des douleurs chroniques ou que vous n’êtes pas sûre de vous, n’hésitez pas à consulter un kiné ou un coach sportif spécialisé. Quelques séances peuvent suffire à vous mettre sur les bons rails.
Investir sur son bien-être futur
Je pense souvent à une de mes clientes, qui avait passé le cap des 70 ans. Quand elle est arrivée, elle peinait à monter les escaliers jusqu’à son appartement. Son monde était en train de rétrécir. On a travaillé ensemble pendant plusieurs mois, en suivant exactement ces principes. Un jour, elle est arrivée à sa séance, le sourire jusqu’aux oreilles. Elle revenait d’un week-end à Paris où elle avait pu marcher des heures dans les musées, sans douleur. « J’ai retrouvé ma liberté », m’a-t-elle dit.
Et tout est là. Entretenir sa force et son équilibre, ce n’est pas refuser de vieillir. C’est investir activement dans son autonomie, dans sa qualité de vie. Ça demande un peu d’efforts, oui, mais le retour sur investissement est immense. Vous ne sculptez pas juste un corps plus tonique ; vous construisez une vie plus riche et plus libre pour les années à venir.
Inspirations et idées
Bandes élastiques en latex : Ce sont les classiques, comme celles de la marque TheraBand. Elles offrent une résistance très progressive, idéale pour la rééducation. Leur point faible : elles peuvent pincer la peau et s’user avec le temps.
Bandes en tissu : Plus larges et confortables, elles ne roulent pas et ne glissent pas sur les leggings. Leur résistance est souvent plus élevée d’emblée, parfait pour travailler les cuisses et les fessiers.
Notre conseil : commencez avec le latex pour le haut du corps et les mouvements doux, passez au tissu pour un travail plus intense des jambes.
Ne sous-estimez jamais le pouvoir des protéines, surtout après 60 ans. Elles sont les briques qui permettent à vos muscles de se reconstruire après l’effort. Visez un apport à chaque repas : un œuf le matin, du poulet ou des lentilles le midi, un yaourt grec ou un skyr en collation. Pour un coup de pouce, une poudre de whey de qualité ou une alternative végétale (pois, riz) peut être une alliée précieuse.
- Une meilleure stabilité au quotidien.
- Une réduction significative du risque de chute.
- Une confiance en soi retrouvée dans ses déplacements.
Le secret ? L’intégrer sans y penser. Essayez de vous tenir sur une jambe pendant 30 secondes en vous brossant les dents, puis changez de côté. C’est simple, rapide et incroyablement efficace.
Le détail qui change tout : Vos chaussures. Oubliez les vieilles baskets usées. Pour un entraînement en toute sécurité, investissez dans une paire avec un bon maintien et un amorti stable. Des modèles comme les Skechers Arch Fit ou les Hoka Clifton sont plébiscités pour leur confort et leur capacité à sécuriser la cheville, un point non négociable pour prévenir les blessures.
Créez votre petit sanctuaire de bien-être, même dans un coin du salon. L’idée est d’avoir votre matériel visible et prêt à l’emploi pour éliminer toute excuse. Quelques éléments suffisent :
- Un tapis de sol épais et confortable pour protéger vos genoux et votre dos. Les modèles de 10mm en mousse NBR sont un excellent choix.
- Une chaise stable (sans roulettes !) pour les exercices d’assise et de lever, ou comme support d’équilibre.
- Une paire d’haltères légers, entre 1 et 3 kg, pour commencer en douceur.
Le mouvement est un médicament pour créer le changement dans l’état physique, émotionnel et mental d’une personne.
Cette phrase de la coach Carol Welch rappelle que chaque séance est bien plus qu’une série d’exercices. C’est un investissement direct dans votre humeur, votre clarté d’esprit et votre joie de vivre.
- Le réflexe d’avant-séance : Buvez un grand verre d’eau 30 minutes avant de commencer. La performance musculaire diminue de 10% avec seulement 2% de déshydratation.
- Pendant l’effort : Gardez une gourde à portée de main et buvez quelques gorgées toutes les 15 minutes, même sans soif.
- L’astuce anti-ennui : Aromatisez votre eau avec des feuilles de menthe, des rondelles de concombre ou de citron.
Au-delà du corps, c’est l’esprit que vous musclez. L’activité physique libère des endorphines, ces