Erreurs à éviter au potager, lorsqu’on est débutant

Le début de printemps et le bon moment de commencer à planifier le travail au potager. Cette première étape est essentielle à la culture réussie, car afin de bien pousser, les plantes du potager doivent être d’abord bien installées et bien entretenues. Quelles sont les erreurs à éviter au potager pour se garantir une belle récolte en tant que débutant ? Informez-vous dès maintenant !

Les astuces pour bien faire son propre potager en tant que débutant

Débuter trop tôt

Lorsqu’on parle de nos débuts au potager, nous sommes tous impatients de commencer les travaux. Or, débuter 2, 3 mois avant que les gelées ne soient passées serait une grosse erreur. Ne négligez pas le fait que les petites graines semées se transforment assez vite en plantes. Si vous laissez vos semis à l’intérieur pour une période bien longue de temps, vous risquez de manquer de place et de lumière suffisante au développement saine de vos cultures. Alors, même s’il vous arrive d’acheter vos semis à l’avance, on vous conseille de patienter avant de semer. Pareil, il vaut mieux attendre pour introduire vous plantes en pleine terre. Les gelées sont ne mesure de ruiner votre projet de potager. Ceci étant dit, faites vos semis en mars et en avril pour une réussite garantie.

Ne pas commencer avant les dernières gelées

Choisir un mauvais emplacement

Pour travailler avec plaisir et réussir à temps toutes vos tâches jardinières, vous devez penser au caractère pratique de votre potager. En pleine période de croissance, les légumes se développent d’une vitesse vertigineuse, ce qui impose une récolte quotidienne. De plus, votre potager et en tout moment exposé aux attaques des ravageurs – insectes, souris, lapins, etc. Veillez alors à ce que le jardin ne soit pas très éloigné de votre habitat. Pareil, la proximité d’une source d’eau et l’exposition ensoleillée sont d’une importance cruciale. La plupart des légumes ont besoin d’environ six heures d’ensoleillement par jour. Sinon, vos plantes seraient faibles et votre récolte modeste et sans saveur. Enfin, pensez aussi à l’irrigation et à ce que l’alimentation en eau soit un facilement assurée.

Ne pas prêter attention au sol

Un potager de bonne santé se reconnaît aussi par la qualité du sol. L’essentiel est que ce dernier présente le bon équilibre entre acidité et alcalinité. Puis, il y a aussi les macronutriments – azote, phosphore et potassium – dont la disponibilité est toute aussi importante. Les micronutriments et les divers micro-organismes doivent enfin aussi participer à cette diversité. Ceci dit, ne paniquez pas si vous repérez des vers de terre – c’est bon pour la terre. Au risque d’entamer vos plantations sur un sol pauvre, l’on vous conseille de faire les analyses nécessaires de sa qualité avant de vous y lancer.

On vous recommande encore d’éviter de travailler le sol, lorsqu’il est détrempé. Attendez plutôt jusqu’à ce que le sol soit bien sec. Le travail d’un sol humidifié entraîne un compactage qui peut résulter sur une mauvaise croissance des racines et un affaiblissement des plantes.

La composition du sol importe !

Planter en grosses quantités

Planer plus qu’on peut manger est une erreur de débutant assez courante. Cultiver son propre potager n’est aussi facile qu’on ne le pense. Il est beaucoup plus gratifiant d’entretenir un petit potager que de s’efforcer de cultiver un grand espace. Pareil, ne faites pas l’erreur de cultiver une très grande variété de plantes. Notez que certaines cultures, comme les tomates par exemple, demandent beaucoup plus d’efforts que les pommes de terre par exemple. Commencez alors par la culture des légumes les plus présents dans votre assiette. Ce n’est qu’après avoir appris à les cultiver correctement que vous pouvez élargir votre répertoire.

Attention aux quantités !

Négliger l’espacement entre les cultures

Au bon début, le potager nouvellement planté, présente pas mal de terre nue. Tandis que les graines de légumes comme la laitue, les carottes et les betteraves peuvent être plantées en rangs serrés et puis éclaircies, d’autres, comme les poivrons, les tomates ou les haricots, prennent beaucoup plus de place à leur maturité. Lorsque ces derniers sont plantés en rangs serrés, on fait d’habitude face à des problèmes de circulation de l’air et une baisse des rendements. Au cas où vous décidez de planter des citrouilles, des concombres ou des courges par exemple, veillez de laisser suffisamment de place entre elles, car ce sont les cultures qui prennent le plus de place.

Négliger l’espacement entre les cultures 

Oublier de désherber

L’un des plus gros ennemis des cultures au potager sont les mauvaises herbes qui s’emparent de l’humidité et la nourriture réservées à vos plantations. Néanmoins, il y a des graines de mauvaises herbes qui peuvent demeurer dormants dans le sol pendant plusieurs années avant de se réveiller et d’autres qui peuvent se multiplier à l’infinité. Pour cette raison, il est essentiel de s’en débarrasser bien avant qu’elles n’aient infesté votre potager. Pour remédier au problème, l’on vous conseille d’étaler une couche de paillis après avoir planté vos cultures, histoire de créer une barrière aux mauvaises herbes. Pourtant, si quelque intrus réussit à passer à travers, retirez-le à la main. De toute façon, évitez l’utilisation de désherbants chimiques.

Débarrassez-vous des mauvaises herbes à temps !

Arroser trop ou trop peu

L’arrosage régulier est essentiel pour obtenir une belle récolte saine et abondante. La plupart des cultures se portent assez bien lorsqu’elles reçoivent environ un centimètre d’humidité par semaine. Si le tuyau d’arrosage est l’outil le plus employé pour combler le manque d’eau en période de sécheresse, le système d’irrigation au goutte-à-goutte est encore plus pratique et utile. Les plantes assoiffées présentent des signes de souffrance évidents, tels qu’un flétrissement ou bien un jaunissement des feuilles et des légumes rabougris ou déformés. Par ailleurs, les plantes qui reçoivent un excès d’eau ne souffriront pas au cas où un bon drainage est garanti. Sauf peut-être les melons et les tomates qui risquent de se fissurer. Lorsqu’une humidité importante s’accumule néanmoins, les cultures peuvent jaunir et dépérir. Afin de prévenir un tel tournant, pensez à ajouter de la matière organique au sol.

N’oubliez pas d’arroser régulièrement