Collecte des feuilles mortes pour enrichir le compost : maximisez vos ressources gratuitement !

Vous avez entendu parler des propriétés fantastiques des feuilles mortes ? Pourtant, vous n’avez pas encore exploité leur potentiel ? Dans ce cas, ne tardez plus à vous renseigner sur le sujet. Cette matière organique est un allié naturel et gratuit excellent pour votre jardin. Pour vous aider à en profiter, aujourd’hui, on vous explique tout sur la collecte des feuilles mortes pour enrichir le compost.

Guide complet sur la collecte des feuilles mortes pour enrichir le compost

Collecte des feuilles mortes pour enrichir le compost

Évidemment, les feuilles figurent parmi les top matières organiques dont on se sert pour alimenter son compost. Tout comme les tontes du gazon, les branches, les tiges et les fleurs mortes, on peut profiter de leur contenu riche en nutriments. Les atouts d’une telle approche sont nombreux. Parmi les plus importants, on peut noter la réduction du biogaz, l’élimination de la compétition pour l’azote entre le gazon et les feuilles mortes (quand on ne le ramasse pas). À cela s’ajoute aussi la possibilité de faire gratuitement son propre amendement pour le jardin !

Note : Normalement, on peut profiter des propriétés des feuilles de trois façons. En plus de les intégrer au compost, on peut les mélanger directement à la terre ou s’en servir en tant que paillis.

Profiter de ce trésor naturel et gratuit pour garder votre jardin en forme parfaite

Quelles sont les meilleures feuilles pour le compost ?

Bien sûr, la diversité dans la nature joue également son rôle dans le compostage. Ainsi généralement, certaines feuilles sont beaucoup plus convenables pour ce processus que d’autres. Idéalement, on compose les feuilles avec une forte teneur en azote et en calcium. Telles sont par exemple les feuilles des arbres fruitiers, du saule, du frêne etc. Grâce à leur composition appropriée, leur décomposition ne prend habituellement plus d’un an.

Note : Vous pouvez aussi essayer de composter les aiguilles de pin. Néanmoins, vous verrez qu’elles prennent beaucoup plus de temps à se décomposer. Donc, mieux vaut les utiliser en tant que paillage pour hortensia (et d’autres plantes) pour l’hiver.

Vous pouvez intégrer une grande partie des feuilles mortes au compost

Quelles feuilles ne pas mettre au compost ?

Outre ces espèces convenables, il y a certaines qu’il ne faut jamais utiliser pour ces fins. Telles sont surtout les feuilles riches en lignine et celles des végétaux toxiques. Dans la catégorie des feuilles interdites pour compost, on doit citer surtout : celles de le hêtre, du châtaignier, du lierre, du houx, du rhododendron, du noyer noir, de l’eucalyptus et d’autres. Par contre, tenez les feuilles des végétaux malades loin du compost.

Faites cependant attention aux feuilles interdites

Comment effectuer correctement l’opération ?

Collectez les matériaux

Ramasser les feuilles mortes n’est que la première étape de la tâche du jour. En règle générale, pour en faire un compost, on doit préparer un mix de matériaux bruns et verts. Disons quelques mots pour les deux types de matériaux.

• La groupe des éléments bruns inclut les branches, l’herbe séchée, la paille, les feuilles mortes et d’autres. Ils sont tous riches en carbone.
• En revanche, la catégorie des éléments verts comprend l’herbe fraîche et les résidus alimentaires. Ceux-ci sont riches en azote.

Généralement, le tas de compost doit être constitué d’une partie de matériaux verts et d’environ 4 parties d’éléments bruns. Notez cependant que si vous utilisez une trop grande quantité de matériaux bruns, votre tas pourrait s’avérer trop sec et prendre ainsi beaucoup plus de temps à se transformer en compost. En revanche, l’excès de matière verte pourrait rendre le mélange malodorant.

Suivez ces quelques étapes simples pour réussir la tâche du jour

Coupez les matériaux en morceaux

Outre la présence de matière verte et de matière brune, le compost requiert de l’oxygène. Ainsi donc, pour aider la circulation d’air, on vous conseille de superposer les éléments verts et bruns dans le tas. Idéalement, avant de vous lancer dans la fabrication du compost, découpez les matériaux en morceaux. De cette façon, les éléments pourront se décomposer beaucoup plus facilement et rapidement. Cela favorise aussi une meilleure circulation d’air.

Aussi, prenez le soin de retourner régulièrement le tas. On parle d’une intervention environ tous les 7 jours. De temps en temps, vous pouvez incorporer un peu de déchets verts lors des retournages. Par contre, afin d’éviter le dessèchement du tas, vous pouvez envisager d’installer une couverture en plastique.

Maintenez l’humidité

En plus de la bonne circulation d’air, la décomposition saine demande un taux d’humidité adéquat. En gros, on doit garder le tas assez humide de façon qu’il ressemble à une éponge essorée. Si le mélange se dessèche, il serait nécessaire d’ajouter de l’eau pour améliorer l’humidité.

Comment stocker les matériaux bruns supplémentaires ?

Normalement, vous pouvez garder les matériaux bruns supplémentaires dans des sacs. Vous pouvez ensuite les ajouter au fur et à mesure au tas pour maintenir l’équilibre.