Repeindre son carrelage au sol ? Le guide complet pour un résultat qui bluffe (et qui dure !)
Vous n’en pouvez plus de ce vieux carrelage dans la cuisine ou le salon ? Je connais ça par cœur. Au fil de ma carrière, j’ai vu des dizaines de clients lassés de leur sol, mais complètement refroidis à l’idée de tout casser. Et on les comprend : c’est un chantier énorme, plein de poussière, et franchement, ça coûte un bras.
Contenu de la page
- Avant de commencer : votre carrelage est-il un bon candidat ?
- La liste de courses pour un chantier de 15-20 m²
- La préparation : 80% du boulot, 100% de la réussite
- Le choix des armes : Peinture tout-en-un ou système de pro ?
- L’application : patience et couches fines
- SOS chantier : que faire si…
- Le plus dur : la patience après le dernier coup de rouleau
- Galerie d’inspiration
Alors, la peinture apparaît comme la solution magique. Et ça peut l’être ! Mais à une seule condition : faire les choses dans les règles de l’art. Sinon, c’est la déception garantie en quelques mois à peine. Croyez-moi, j’ai souvent joué les pompiers de service pour rattraper des catastrophes : de la peinture qui s’écaille dès qu’on déplace une chaise, des traces de pas qui s’incrustent, des joints qui virent au noir… Le coupable est presque toujours le même : une préparation bâclée et des produits bas de gamme.

Aujourd’hui, je vous partage ma méthode de pro. Celle qui demande un peu d’huile de coude, oui, mais qui vous assure un sol dont vous serez fier pendant des années.
Avant de commencer : votre carrelage est-il un bon candidat ?
Honnêtement, tous les carrelages ne se prêtent pas au jeu. Tenter de peindre une surface inadaptée, c’est jeter son temps et son argent par les fenêtres.
Les bons élèves : La plupart des carrelages intérieurs en bon état sont de la partie. Le grand classique, le grès cérame émaillé, est parfait. La faïence murale aussi, bien sûr. Les anciens carreaux de ciment ou les tomettes peuvent également être relookés, même s’ils demandent une petite attention particulière car ils sont poreux. On y reviendra.
Astuce de pro pour savoir si votre carrelage est poreux : le test de la goutte d’eau ! Versez une petite goutte d’eau sur un carreau bien nettoyé. Si elle reste en surface, comme une perle, votre carrelage est « fermé » (non poreux). Si elle est absorbée et que le carreau fonce, il est poreux.

Les cas où je dis NON :
- Les carrelages en extérieur : Oubliez. Entre le gel, la pluie et les UV, aucune peinture grand public ne tiendra la distance. Les chocs de température feront craquer le film de peinture, c’est inévitable.
- Le sol d’une douche à l’italienne : L’eau qui stagne est l’ennemi public n°1. Même les meilleures résines finiront par cloquer. Pour les murs de la douche, c’est jouable avec des systèmes très spécifiques, mais pour le receveur au sol, je le déconseille vivement.
- Les pierres naturelles très polies : Un marbre ou un granit brillant est si dense et si lisse que garantir une accroche sur le long terme relève du miracle.
L’inspection : mettez-vous à genoux !
Avant même de penser à la couleur, une petite inspection s’impose. Mettez-vous à quatre pattes et auscultez votre sol. Tapotez chaque carreau avec le manche d’un tournevis. Si ça sonne creux, le carreau se décolle. Il faudra le resceller avant toute chose. Une fissure ? Réparez-la avec un mastic époxy bi-composant. Des joints qui s’effritent ? Grattez les parties friables et refaites-les. Peindre sur une base saine, c’est 50% du succès.

La liste de courses pour un chantier de 15-20 m²
Pour que ce ne soit pas abstrait, voici une idée du budget et du matériel à prévoir. Les prix sont des estimations, mais ça vous donne un ordre de grandeur.
- Nettoyant puissant : Un dégraissant à base de soude (type lessive St Marc) est parfait. Budget : environ 5€.
- Matériel de nettoyage : Gants de ménage épais, lunettes de protection, une bonne brosse dure.
- Pour le ponçage : Une ponceuse orbitale (la location coûte environ 25-30€ la journée chez Loxam ou Kiloutou, et ça vous sauvera le dos) avec des disques abrasifs grain 120.
- Le système peinture Pro :
- Primaire d’accrochage spécial supports fermés (époxy) : C’est le produit clé. Comptez entre 60€ et 80€ pour un pot qui couvrira environ 15 m².
- Peinture de sol (polyuréthane bi-composant) : La couche de finition ultra-résistante. Prévoyez entre 70€ et 100€ pour un pot de 2,5 L (assez pour deux couches sur 12-15 m²).
- Où trouver ces produits ? Oubliez le rayon peinture classique. Allez chez les fournisseurs pour professionnels (Tollens, Zolpan, Sikkens Solutions…) qui vendent aussi aux particuliers, ou sur des sites spécialisés en ligne.
- Petit matériel d’application : Ruban de masquage de qualité, un pinceau à réchampir (pour les bords), un rouleau laqueur à poils courts (très important !), un bac à peinture.
Total estimé pour un système pro : entre 160€ et 220€ pour une pièce de taille moyenne. C’est un investissement, mais bien moins cher qu’un nouveau carrelage !

La préparation : 80% du boulot, 100% de la réussite
C’est l’étape la plus physique, la moins glamour, mais c’est LA plus importante. Ne la zappez JAMAIS.
1. Le dégraissage de combat : Votre sol, surtout dans une cuisine, est couvert d’un film gras invisible. Diluez votre nettoyant à la soude dans de l’eau bien chaude et frottez TOUTE la surface avec la brosse dure. Insistez sur les joints, c’est là que la crasse adore se loger.
2. Le rinçage obsessionnel : C’est ici que beaucoup se plantent. Un seul rinçage ne suffit pas. Il faut rincer deux, voire trois fois à l’eau claire, en changeant l’eau à chaque passage. Le moindre résidu de détergent ruinera l’accroche.
Je me souviens d’un client qui m’appelle, paniqué, une semaine après avoir tout peint. Sa peinture cloquait par endroits. En discutant, je comprends qu’il n’a rincé qu’une seule fois. Les cloques apparaissaient… pile aux endroits où il passait le plus souvent la serpillère. Le résidu de produit avait créé une catastrophe. On a dû tout reponcer. Une leçon apprise dans la douleur !

Laissez ensuite sécher complètement, au moins 24 heures. L’humidité dans les joints est votre ennemie.
3. Le ponçage pour l’accroche : On ne cherche pas à décaper, mais à « rayer » la surface brillante du carreau pour que la peinture puisse s’agripper. Avec votre ponceuse et un grain 120, passez partout méthodiquement. Le but est de rendre le carrelage entièrement mat. Quand vous passez la main, ça ne doit plus être lisse et glacé.
4. Le dépoussiérage final : Aspirez tout, méticuleusement. Puis passez un chiffon à peine humide. Le top du top ? Un chiffon d’essuyage adhésif (ou « tack cloth ») qu’on trouve pour quelques euros en magasin auto. Il attrape les dernières poussières invisibles. À partir de là, on ne marche plus sur le sol !
Le choix des armes : Peinture tout-en-un ou système de pro ?
Alors, la grande question. Franchement, ça dépend de la pièce.

L’option « tout-en-un » des grandes surfaces : C’est la promesse d’une application directe, sans sous-couche. C’est séduisant, et pour des toilettes ou une buanderie à très faible passage, ça peut le faire. On trouve des pots pour 50-70€. Mais attention, même avec ces produits, je vous supplie de faire la préparation complète (dégraissage + ponçage). Ça décuplera ses chances de survie.
Mon choix, le système professionnel (Primaire + Peinture) : Pour une cuisine, une entrée, un salon… bref, une pièce de vie, c’est non négociable pour moi. C’est la solution la plus durable. Le primaire époxy va fusionner chimiquement avec le carrelage, créant un pont d’accrochage indestructible. Ensuite, la peinture de sol polyuréthane, celle qu’on utilise pour les sols de garage, vient former un film ultra-résistant aux chocs et aux rayures. C’est plus cher et un peu plus technique, mais le résultat est incomparable.
Bon à savoir : un litre de primaire ou de peinture pro couvre en général entre 10 et 12 m² par couche. Lisez bien l’étiquette pour acheter la bonne quantité.

L’application : patience et couches fines
Le secret ? Ne jamais être pressé et ne jamais chercher à tout couvrir en une seule fois.
Étape 1 : Le primaire. Si vous avez un produit bi-composant, mélangez-le précisément (une balance de cuisine est votre amie). Une fois mélangé, vous avez 1 ou 2 heures pour l’appliquer. Dégagez les angles au pinceau, puis appliquez une couche FINE au rouleau laqueur, en croisant les passes (haut/bas puis gauche/droite) pour bien étaler. Laissez sécher le temps indiqué (souvent 12 à 24h).
Étape 2 : La peinture. Même technique. Appliquez une première couche fine. Elle ne sera probablement pas parfaitement couvrante, et C’EST NORMAL. N’essayez pas d’en mettre plus. Attendez le temps de séchage entre les couches (c’est marqué sur le pot, souvent 6 à 12h). Puis appliquez la seconde couche fine, qui apportera l’opacité finale.
Et les joints ? Avec cette méthode, la peinture tient très bien sur des joints sains et bien préparés. Appliquez la peinture au rouleau sur toute la surface, joints compris. La peinture va les recouvrir et les protéger.

Étape 3 (l’assurance vie) : Le vernis. Dans les zones de passage intense (devant l’évier, le couloir d’entrée), appliquer une ou deux couches de vernis de protection polyuréthane est une excellente idée. C’est une couche d’usure transparente qui protégera votre couleur.
SOS chantier : que faire si…
Pas de panique, même aux meilleurs, il arrive des bricoles.
- …j’ai des traces de rouleau ? C’est souvent qu’on a trop appuyé ou que la peinture commence à sécher. Pour la dernière passe, lissez très légèrement, sans appuyer, toujours dans le même sens. Si la trace est là, laissez sécher, poncez très légèrement au grain fin (240) et repassez une couche fine.
- …la peinture fait des bulles ? C’est souvent un problème d’humidité ou de dégraissage imparfait. Malheureusement, il n’y a pas de solution miracle : il faut laisser sécher, poncer la zone affectée jusqu’au carreau, bien nettoyer, et reprendre le processus (primaire + peinture).

Le plus dur : la patience après le dernier coup de rouleau
Je ne le répéterai jamais assez. Votre sol est sec au toucher en quelques heures, mais il est loin d’être dur à cœur !
- Après 48 heures : vous pouvez marcher dessus, mais uniquement en chaussettes.
- Après 7 jours : vous pouvez remettre les meubles légers (chaises, petite table) en les soulevant, pas en les traînant ! Mettez des patins en feutre partout.
- Après 2 à 3 semaines : le durcissement est complet. C’est seulement à ce moment que le sol atteint sa résistance maximale et que vous pouvez remettre les meubles lourds, les tapis, et passer la serpillère.
Pour l’entretien, c’est simple : un détergent doux au pH neutre et une serpillère douce. Fini les éponges qui grattent et les produits agressifs ! Avec ces soins, votre sol peint peut rester impeccable pendant 5 à 10 ans, voire plus. C’est une solution de rénovation bluffante, à condition de lui donner le respect et la préparation qu’elle mérite.

Galerie d’inspiration


Peinture époxy ou polyuréthane ? La première, souvent bi-composant (une base + un durcisseur), offre une résistance chimique et mécanique extrême, parfaite pour un garage ou une cuisine très sollicitée. La seconde, plus souple, est idéale pour les pièces de vie car elle résiste mieux aux rayures et aux UV sans jaunir. La gamme Rénovation Perfection de V33, par exemple, est une excellente option polyuréthane.

Selon une étude de la National Association of Realtors, la rénovation des sols peut offrir un retour sur investissement allant jusqu’à 107%. Un coup de peinture bien exécuté est l’une des manières les plus rentables d’y parvenir.
Ce chiffre impressionnant s’explique par l’impact visuel immédiat d’un sol transformé. Il modernise un espace, le rend plus propre et plus lumineux, ce qui influence directement la perception de la valeur d’un bien lors d’une visite.

Puis-je vraiment peindre le carrelage de ma douche ?
Oui, mais avec des précautions maximales ! C’est la zone la plus exigeante. Il vous faudra impérativement une solution conçue pour les milieux humides et les immersions répétées. Optez pour des kits complets comme ceux de Résinence Color, qui incluent une sous-couche spéciale carrelage mural, la peinture couleur, et surtout, une résine de finition haute protection spécial douche. L’étanchéité des joints en silicone doit aussi être impeccable avant de commencer.

Le secret d’un motif au pochoir réussi, sans aucune bavure, tient en quelques outils clés :
- Un pinceau à pochoir (rond, à poils durs et coupés droits) pour tapoter la peinture, pas la brosser.
- Un mini-rouleau en mousse haute densité pour les grandes zones du motif.
- De l’adhésif de masquage repositionnable pour bien fixer le pochoir sans laisser de traces.
- Un simple papier absorbant pour décharger l’excès de peinture de votre pinceau ou rouleau avant l’application.

Point crucial : le dégraissage. Ne le sous-estimez jamais. Un simple coup de serpillière ne suffit pas. Pour éliminer les graisses de cuisine, les résidus de produits ménagers et les cires invisibles, utilisez un nettoyant à base de soude (lessive St Marc) ou de l’acétone. Frottez énergiquement, en particulier sur les joints, puis rincez deux fois à l’eau claire et laissez sécher 24h. C’est 50% de la réussite de votre projet.

- Une surface lisse et uniforme qui ne retient plus la saleté.
- Une protection renforcée contre l’humidité et les taches.
- Un aspect visuel plus moderne et fini.
Le secret ? L’application d’un vernis ou d’une résine de finition. C’est l’étape finale non négociable qui encapsule la peinture, la protège des chocs, des rayures et facilite un nettoyage sans risque.

Osez le sol sombre ! Un carrelage peint en noir satiné, en gris anthracite ou en bleu nuit profond peut sembler audacieux, mais il apporte une élégance et une profondeur incroyables à une pièce. Loin de la rétrécir, il peut au contraire faire ressortir la couleur des murs et la chaleur du mobilier en bois. C’est un choix de caractère qui ancre la décoration et crée une ambiance feutrée et sophistiquée.


Une rayure ou un éclat ? Pas de panique. Gardez toujours un petit reste de votre peinture et de votre vernis de finition. Pour une rayure légère, poncez très délicatement la zone avec un papier de verre grain 240, dépoussiérez, puis appliquez une fine couche de peinture au pinceau d’artiste. Laissez sécher et appliquez le vernis en débordant légèrement. Le tout se fondra après séchage complet.

La sous-couche, vraiment indispensable ? Absolument. Elle n’est pas une simple couche de peinture. C’est un promoteur d’adhérence. Sur une surface aussi lisse et

Et les joints dans tout ça ?
Lors de la préparation, insistez sur leur nettoyage avec une brosse. Ensuite, deux écoles s’affrontent. La plus simple : peindre directement par-dessus. La peinture et le vernis vont les recouvrir et les protéger. Le résultat est moderne et uniforme. L’autre option, pour un look plus traditionnel : peindre les joints d’une couleur différente après la couche de base, à l’aide d’un pinceau fin ou d’un stylo à joints. C’est plus long, mais le rendu peut être spectaculaire.

Un sol peint demande un peu de douceur au quotidien pour conserver son éclat. Voici les règles d’or :
- Oubliez les nettoyants abrasifs, l’eau de Javel ou les produits à base d’ammoniaque.
- Privilégiez un savon neutre (savon noir dilué) et une serpillière microfibre bien essorée.
- Placez des patins en feutre sous les pieds de vos chaises et meubles.
- Évitez de faire glisser des objets lourds ou pointus directement sur le sol.

Le rouleau laqueur : Idéal pour la couche de base et le vernis. Ses poils très courts déposent une fine couche de peinture bien tendue, sans effet

Plus de 80% des échecs de la peinture sur carrelage sont dus à un temps de séchage non respecté.
La peinture peut sembler sèche au toucher en quelques heures, mais elle n’atteint sa dureté et sa résistance maximales (le

L’inspiration est partout. Pour vos pochoirs, pensez aux motifs géométriques des zelliges marocains ou à la poésie florale des azulejos portugais. Ces designs intemporels, souvent en bichromie (bleu et blanc, noir et blanc), apportent une touche d’artisanat et de voyage à votre intérieur. Des sites comme


Erreur de débutant : choisir sa peinture uniquement sur la couleur. Avant de passer en caisse, retournez le pot et lisez l’étiquette. Vérifiez la mention

Cette solution est-elle viable pour une entrée ou un couloir ?
Oui, à condition d’employer les produits les plus performants. Pour les zones de grand passage, ne lésinez pas sur la qualité. Une peinture polyuréthane bi-composant est fortement recommandée, suivie de deux à trois couches d’un vernis de protection haute résistance, comme le Vernis Haute Protection de V33. Il formera un véritable bouclier contre les gravillons sous les chaussures et les frottements répétés.

Envie d’un effet minimaliste et d’une sensation d’espace ? Oubliez les motifs. Une couleur unie, choisie avec soin, suffit à transformer une pièce. Un gris clair ou un beige sable apportera de la lumière et une base neutre facile à décorer. Un vert sauge ou un terracotta créera une ambiance douce et tendance. L’absence de motifs rend l’entretien visuel encore plus simple et donne une impression de surface plus grande et plus calme.

Le secret des pros : l’application croisée. Pour une couvrance parfaite et sans traces, appliquez votre première passe de peinture au rouleau dans un sens (verticalement, par exemple). Laissez sécher selon les indications, puis appliquez la seconde couche dans le sens perpendiculaire (horizontalement). Terminez en lissant délicatement dans le premier sens sans recharger le rouleau. Résultat impeccable garanti.

Au-delà de l’esthétique, pensez à votre air intérieur. Les peintures classiques libèrent des Composés Organiques Volatils (COV) lors du séchage. Pour une chambre ou une pièce de vie, envisagez des peintures écolabellisées (Ecolabel européen, NF Environnement) ou notées A+ pour les émissions dans l’air intérieur. Des marques comme Farrow & Ball ou Little Greene, bien que plus chères, proposent des options à très faible teneur en COV pour un environnement plus sain.

- Une résistance accrue aux chocs et aux rayures.
- Un masquage plus efficace des petites imperfections du carrelage.
- Un nettoyage facilité où la saleté accroche moins.
Le secret ? La finition satinée. Moins fragile et salissante que le mat, et moins sujette aux traces que le brillant, la finition satinée est le compromis parfait pour un sol. Elle réfléchit légèrement la lumière sans éblouir et offre le meilleur rapport durabilité/esthétique.
Le budget pour repeindre un sol de 15m² se situe généralement entre 100€ et 250€. Cette fourchette inclut un dégraissant, une sous-couche si nécessaire, une peinture de bonne qualité (comptez environ 30-50€ le litre pour un rendement de 10-12m²) et un vernis de finition. C’est 5 à 10 fois moins cher que de faire déposer l’ancien carrelage et d’en poser un nouveau par un professionnel.