Carrelage Métro : Le Guide Complet pour une Pose Parfaite (Même si Vous Débutez)
Ah, le carrelage métro… On le voit partout, et pour une bonne raison : il a ce je-ne-sais-quoi d’intemporel qui transforme une pièce. J’ai eu la chance d’en poser des kilomètres, et j’ai vite compris que son secret ne résidait pas dans les magazines de déco, mais dans la technique. Au début, franchement, j’étais sceptique. Pour moi, c’était juste un truc fonctionnel pour les transports en commun. Et puis, un jour, sur un chantier de rénovation dans un appartement ancien, j’ai eu une révélation. La façon dont ses bords biseautés captaient la lumière a littéralement illuminé une petite cuisine un peu sombre. Magique.
Contenu de la page
- Avant toute chose : la liste de courses et le budget
- Comprendre ce carreau si particulier
- La préparation du mur : 80% du travail, 100% de la réussite
- Le calepinage : le plan de bataille avant l’action
- Allez, on se lance ! Les techniques de pose
- Les joints : la touche finale qui change tout
- Pour finir : associations et sécurité
- Galerie d’inspiration
Aujourd’hui, on va laisser les tendances de côté et parler concret. Je vais vous partager tout ce que j’ai appris sur le terrain, les astuces qui sauvent et les erreurs de débutant à ne surtout pas commettre. L’idée ? Que vous puissiez vous lancer, même avec un peu d’appréhension. C’est parti !

Avant toute chose : la liste de courses et le budget
Rien de pire que de devoir courir au magasin en plein milieu du chantier. Alors, avant de toucher à quoi que ce soit, on fait le point sur le matériel. C’est la première étape vers la sérénité.
Pour les matériaux :
- Les carreaux métro : Calculez votre surface en m² et ajoutez TOUJOURS 10 à 15% en plus. C’est la règle d’or pour couvrir les coupes et la casse éventuelle. Croyez-moi, retourner en acheter et ne pas retrouver le même bain de couleur, c’est un classique… et c’est rageant. Budget : entre 15€ et 50€ le m² selon la qualité et la finition.
- La colle : Pour une petite crédence, une colle en pâte (déjà prête) peut faire l’affaire. Pour une plus grande surface ou une zone humide (douche), je recommande un mortier-colle en poudre (type C2), bien plus performant. Un sac de 25 kg coûte environ 20-25€.
- Le primaire d’accrochage : Indispensable, ne faites pas l’impasse dessus. Comptez 15-20€ pour un pot.
- Le mortier à joint : Blanc, gris, noir… à vous de choisir. Un sac coûte entre 10€ et 20€.
- (Optionnel mais recommandé) Protection à l’eau (SPEC) : Si vous carrelez derrière un évier ou dans une douche, c’est NON NÉGOCIABLE. Environ 30-40€ le kit.
- (Optionnel) Profilés de finition : Pour les angles sortants, c’est la touche pro. En PVC ou alu, quelques euros le mètre.
Pour les outils :

- Un niveau à bulle (ou un niveau laser, le grand luxe !)
- Un mètre ruban et un crayon
- Une spatule crantée (peigne U6, avec des dents de 6 mm, c’est parfait pour ce format de carreau) et une petite truelle
- Une carrelette manuelle (pour les coupes droites) ou une meuleuse avec disque diamant (pour les coupes complexes)
- Une pince de carreleur (pince perroquet) pour les petites découpes
- Un maillet en caoutchouc
- Des croisillons (2 ou 3 mm, c’est l’idéal)
- Une raclette en caoutchouc pour les joints
- Une éponge de carreleur (plus dense qu’une éponge classique)
- Deux seaux et des chiffons propres
- Des gants, des lunettes de protection et un masque FFP3 (surtout pour les découpes !)
Au total, pour une crédence de 3m², hors carrelage, prévoyez un budget outillage et consommables d’environ 100-150€. Un pro, lui, vous facturerait la pose entre 400€ et 700€ selon la complexité.
Comprendre ce carreau si particulier
Un carreau métro, ce n’est pas juste un rectangle. Sa composition et sa forme dictent la manière de le poser.

Sa nature : le plus souvent de la faïence
Bon à savoir : la plupart du temps, c’est de la faïence. Concrètement, ça veut dire que son dos (le biscuit) est poreux, il absorbe un peu l’eau. La surface, elle, est émaillée et imperméable. La conséquence est simple : c’est un carrelage exclusivement mural. N’imaginez même pas le poser au sol, il n’est pas fait pour résister au passage ou aux chocs.
Le fameux biseau, son arme secrète
Ce qui fait tout le charme du métro, ce sont ses bords biseautés. Mais ce n’est pas que pour faire joli ! Ces facettes captent la lumière sous plein d’angles différents et la redistribuent dans la pièce. C’est pour ça qu’une simple crédence blanche peut radicalement changer la luminosité d’une cuisine. Par contre, c’est aussi ce qui rend la pose plus exigeante : un alignement raté, et les lignes de lumière brisées le trahiront immédiatement.

La préparation du mur : 80% du travail, 100% de la réussite
Je le répète sans cesse : un carrelage n’est jamais plus solide que son support. Bâcler cette étape, c’est s’assurer des ennuis plus tard (fissures, décollements…).
Passez une grande règle sur votre mur. Si l’écart dépasse 5 mm (l’épaisseur d’une pièce de 1€), il faut rattraper avec un enduit de lissage. Tenter de compenser avec une grosse couche de colle est l’erreur N°1 du débutant. La colle séchera mal et créera des tensions.
Ensuite, le mur doit être impeccable : propre, sec et sain. On lessive, on rince, on laisse sécher. Si vous posez sur du placo, assurez-vous que le carton n’est pas à nu. Si c’est le cas, une sous-couche spéciale plaques de plâtre est obligatoire, sinon la colle va détremper et arracher le carton.
Enfin, l’étape que tout le monde oublie : le primaire d’accrochage. C’est une assurance vie pour votre carrelage. Sur un mur poreux, il empêche le mur de « boire » l’eau de la colle trop vite. Sur un mur lisse (comme une vieille peinture), il crée une surface d’accroche. Un coup de rouleau, on laisse sécher, et c’est tout.

Le calepinage : le plan de bataille avant l’action
Le calepinage, c’est simplement le plan de pose. L’objectif est d’avoir un rendu harmonieux, et surtout, d’éviter les coupes ridicules dans les angles.
L’erreur fatale est de commencer avec un carreau entier dans un coin. Ne faites JAMAIS ça.
Voici la méthode pro, simplifiée :
- Mesurez la largeur de votre mur et trouvez le centre. Tracez un trait vertical au crayon. C’est votre axe de départ.
- Posez une rangée de carreaux À SEC (sans colle !) au sol, en partant de votre axe. N’oubliez pas de mettre des croisillons entre eux pour simuler les joints.
- Regardez la taille des carreaux aux deux extrémités. Si les coupes sont inférieures à un demi-carreau, le rendu sera moche.
- La solution ? Décalez votre axe de départ d’un demi-carreau et refaites le test. Le but est d’avoir des coupes les plus grandes et les plus égales possible dans les angles. C’est ça, le secret d’une finition pro !
Une fois le départ validé, tracez une ligne horizontale parfaitement de niveau. Ce sera votre base pour la première rangée. Ne vous fiez jamais à votre plan de travail, il est rarement droit !

Allez, on se lance ! Les techniques de pose
C’est le moment ! Pour un novice, comptez un bon week-end complet pour une crédence de 3m², préparation incluse. Ne commencez pas ça un samedi à 18h !
La colle, la bonne consistance
Si vous utilisez une colle en poudre, le secret est dans la consistance. Mélangez-la jusqu’à obtenir une texture qui ressemble à du houmous bien épais. L’astuce : si vous retournez votre spatule, la colle doit tenir dessus sans tomber d’un coup.
L’encollage et la pose
Travaillez par petites zones d’environ 1m². Appliquez la colle sur le mur, puis passez le peigne cranté (la spatule U6) en le tenant à 45°. Les sillons doivent tous être dans le même sens pour que l’air puisse s’échapper.
Posez votre premier carreau en l’appuyant fermement avec un léger mouvement de torsion. On veut écraser les sillons de colle. Hop, on met les croisillons aux angles, on pose le suivant, et on vérifie régulièrement le niveau de la rangée. Un petit coup de maillet en caoutchouc permet de réajuster en douceur.

La gestion des coupes
Pour les coupes droites, la carrelette manuelle est votre amie. On raye le carreau UNE SEULE FOIS, d’un geste assuré, puis on met un petit coup sec sur le manche. Clac, ça casse net. Pour les découpes plus complexes (autour d’une prise), la pince perroquet ou la meuleuse sont nécessaires. Mais attention ! La poussière de céramique est hyper nocive. Le masque FFP3 n’est pas une option, c’est une obligation.
Les joints : la touche finale qui change tout
Attendez au moins 24h que la colle soit bien sèche. Un joint raté peut gâcher tout votre travail, alors on reste concentré !
Quelle couleur de joint choisir ?
- Joint Blanc :
Avantage : Lumineux, look très propre, classique.
Inconvénient : L’enfer à nettoyer derrière les plaques de cuisson, il jaunit avec la graisse. - Joint Gris Perle :
Avantage : Le meilleur compromis. Il vieillit très bien et pardonne les petites taches.
Inconvénient : Un peu moins de caractère. - Joint Noir / Anthracite :
Avantage : Style industriel incroyable, met en valeur chaque carreau.
Inconvénient : La moindre trace de ciment (laitance) se voit. Le nettoyage doit être absolument parfait.
Petit conseil : pour la zone juste derrière la plaque de cuisson, un joint époxy peut être une super option. C’est plus cher (environ 40-50€) et un peu plus technique à poser, mais il est 100% étanche et anti-taches. C’est la tranquillité assurée.

L’application et le nettoyage : l’étape délicate
Appliquez le mortier à joint généreusement avec la raclette en caoutchouc, en diagonale pour bien remplir les creux. Quand le joint commence à durcir (après 15-30 min, quand il ne colle plus au doigt), c’est le moment de nettoyer. Utilisez une éponge de carreleur très peu humide et rincez-la sans arrêt. Si vous mettez trop d’eau, vous allez creuser les joints. Si vous attendez trop, vous allez frotter pendant des heures !
Le lendemain, un léger voile blanc (la laitance) apparaîtra. Un simple chiffon sec suffit généralement à l’enlever.
Pour finir : associations et sécurité
Le carrelage métro blanc avec un plan de travail en bois, c’est un classique qui fonctionne à tous les coups. Pour un look plus moderne, associez-le à des éléments noirs : robinetterie, poignées, luminaires… c’est très graphique.
Attention, dans un angle sortant, les bords biseautés créent un jour peu esthétique. La solution pro, ce sont les baguettes de finition. Une baguette en alu brossé ou en PVC blanc donne un fini impeccable et protège les arêtes.

Et bien sûr, la sécurité avant tout. On coupe le courant au disjoncteur avant de toucher aux prises, et on se protège de la poussière. Ce n’est pas pour faire joli, c’est pour votre santé.
Voilà, poser du carrelage métro, ce n’est pas sorcier. C’est une méthode, de la patience, et de la rigueur. Prenez le temps de bien faire chaque étape, et vous aurez une satisfaction que vous admirerez tous les jours pendant des années. Et ça, ça n’a pas de prix.
Galerie d’inspiration



Le saviez-vous ? Le carreau Métro est né à Paris en 1900. L’architecte Hector Guimard, maître de l’Art Nouveau, l’a choisi pour habiller les stations du métropolitain. Ses bords biseautés n’étaient pas qu’esthétiques : ils permettaient de réfléchir au mieux la lumière blafarde des premières ampoules électriques. Un héritage qui illumine encore nos intérieurs.


- Joint blanc : le classique intemporel. Il fusionne avec le carreau pour un mur uniforme et lumineux, idéal dans les petites pièces.
- Joint gris : le choix de l’élégance discrète. Il souligne subtilement le motif sans créer un contraste trop dur. Parfait pour un style scandinave ou contemporain.
- Joint noir : le parti-pris graphique. Il fait ressortir chaque carreau et donne un look industriel très affirmé. Spectaculaire !



Pose décalée, droite ou en chevron ?
Le carrelage Métro offre une liberté créative surprenante. La pose la plus courante est en décalage, comme un mur de briques. Pour un look plus moderne et épuré, optez pour une pose droite, où les joints sont alignés verticalement et horizontalement. Les plus audacieux tenteront la pose en chevrons (à 45°) ou en L, un motif qui dynamise l’espace mais demande des coupes plus techniques.


Selon une étude de l’Observatoire de l’Habitat, la rénovation d’une cuisine ou d’une salle de bain peut augmenter la valeur d’un bien immobilier de 5 à 15%.
Investir dans une crédence bien réalisée n’est donc pas seulement un plaisir pour les yeux, c’est aussi un véritable atout pour votre patrimoine. Le soin apporté aux finitions, comme des joints parfaits, fait toute la différence aux yeux d’un acheteur potentiel.



L’erreur fatale du débutant : négliger la première ligne. Votre premier rang de carreaux doit être PAR-FAI-TEMENT de niveau. Ne vous fiez pas à votre plan de travail ou au sol, qui sont rarement droits. Utilisez un niveau à bulle pour tracer un trait guide au mur et posez votre premier rang en suivant cette ligne, quitte à laisser un espace en bas qui sera comblé par une coupe plus tard. C’est le secret d’un mur impeccable.


Finition mate ou brillante : que choisir ?
Finition brillante : C’est la version historique. Elle capte et réfléchit un maximum de lumière, agrandissant visuellement l’espace. Inconvénient : les traces de doigts et de calcaire y sont plus visibles. Idéale pour les crédences de cuisine.
Finition mate : Plus contemporaine, elle offre un rendu plus doux, velouté. Elle est moins sensible aux reflets et aux traces. Un excellent choix pour une salle de bain complète au style apaisant.



L’obsession des joints parfaits ? Voici trois astuces de pro :
- Utilisez des croisillons de la bonne taille (2 à 3 mm est idéal pour ce format).
- Retirez-les avant que la colle ne soit complètement sèche (généralement après 30-45 min).
- Après la pose du joint, lissez-le avec une éponge humide, mais surtout pas détrempée pour ne pas le creuser.


Au-delà du blanc, osez la couleur ! Un carrelage métro vert d’eau, vert sapin ou bleu nuit peut transformer une cuisine ou une salle de bain en pièce de caractère. Des marques comme Equipe Ceramicas ou Zellige-Metro proposent des palettes de couleurs profondes et vibrantes qui sortent de l’ordinaire. L’astuce : commander des échantillons pour tester la couleur sous la lumière de votre pièce.



- Une impression de hauteur décuplée.
- Un look résolument moderne et graphique.
- Une rupture avec la pose traditionnelle vue partout.
Le secret ? La pose à la verticale. En empilant les carreaux les uns sur les autres sans décalage, vous créez des lignes fortes qui étirent visuellement le mur vers le haut. Une tendance forte qui fonctionne à merveille pour une douche ou une crédence.


Les carreaux en céramique sont parmi les revêtements les plus hygiéniques. Leur surface non poreuse empêche la prolifération des bactéries, des acariens et des moisissures.
C’est l’une des raisons de son succès historique dans les lieux publics et les cuisines. Un simple coup d’éponge avec un nettoyant doux suffit à maintenir une surface saine au quotidien. Un avantage non négligeable derrière un évier ou des plaques de cuisson.



Point crucial : Le temps de séchage avant de faire les joints. L’impatience est votre ennemie ! Respectez scrupuleusement le temps indiqué sur votre sac de mortier-colle (généralement 24 heures). Si vous jointoyez trop tôt, l’humidité encore présente sous les carreaux sera emprisonnée, pouvant causer des moisissures et fragiliser l’ensemble de l’installation sur le long terme.


Une prise ou un interrupteur en plein milieu de votre mur ?
Pas de panique. La découpe se fait à la carrelette pour les bords, mais pour un trou central, une pince perroquet (ou pince à bec de perroquet) est votre meilleure alliée. Après avoir tracé votre découpe, grignotez le carreau petit à petit. Allez-y doucement pour ne pas le fendre. C’est plus simple qu’il n’y paraît et le résultat est bien plus propre qu’une coupe approximative.



Protection des joints : le geste qui change tout. Pour que vos joints (surtout s’ils sont blancs) ne virent pas au gris ou ne se tachent pas à la première éclaboussure de sauce tomate, appliquez un protecteur hydrofuge et oléofuge. Des produits comme le Fila Fuga Proof ou le ProtectGuard de Guard Industrie s’appliquent facilement au pinceau fin une fois les joints bien secs et les rendent imperméables.


- Ne pas préparer le support (mur sale, friable ou non primaire).
- Appliquer trop de colle d’un coup. Elle sèche en surface et n’adhère plus. Travaillez par petites zones de 1m².
- Appuyer trop fort sur le carreau, ce qui fait déborder la colle dans les joints et complique le nettoyage.



Pour une finition impeccable des angles sortants (le coin d’un mur, par exemple), pensez aux profilés de finition. Les baguettes de la marque Schlüter sont la référence des professionnels. En alu brossé, blanc, noir mat ou même laiton, elles protègent les arêtes des chocs et apportent une touche design indéniable. C’est ce petit détail qui distingue une pose amateur d’une pose pro.


Mortier-colle en poudre : C’est le choix des pros. Plus économique et plus résistant, surtout en milieu humide. Il faut le préparer soi-même en mélangeant la poudre à de l’eau. Idéal pour une douche ou un mur complet.
Colle en pâte (seau) : Prête à l’emploi, elle est parfaite pour les débutants et les petites surfaces sèches comme une crédence. Plus chère au m² mais très pratique.
Pour un projet de salle de bain, le mortier-colle en poudre de type C2 (comme le Webercol Flex) est un choix sûr.



« Le carrelage métro est le jean de la décoration : il va avec tout, traverse les modes sans prendre une ride et sait se faire chic ou décontracté selon les accessoires. » – Chloé, architecte d’intérieur.


Ne jetez pas les chutes ! Avec quelques carreaux restants, vous pouvez facilement créer :
- Des dessous de plat originaux (en collant un carré de feutrine au dos).
- Une petite étagère murale en carrelant le dessus d’une simple planche.
- Une bordure décorative pour un miroir simple.
- Un numéro de maison personnalisé.



Le bruit sec de la coupe à la carrelette, la sensation fraîche et lisse du carreau sous les doigts, l’odeur minérale de la colle, la satisfaction de voir le mur se transformer ligne par ligne… Poser son carrelage est une expérience sensorielle complète. C’est un travail méticuleux qui connecte à la matière et procure une immense fierté une fois terminé.


Le dilemme : Poser soi-même ou faire appel à un pro ?
DIY : Le coût se limite aux matériaux. Comptez environ 25-60€/m² pour des carreaux, la colle et les joints. La récompense : la fierté du travail accompli.
Professionnel : Ajoutez le coût de la main d’œuvre, soit environ 40-60€/m² en plus des matériaux. Le bénéfice : la tranquillité d’esprit, un résultat garanti et un gain de temps considérable.



Puis-je poser mon carrelage métro sur un ancien carrelage ?
Oui, c’est possible et c’est même une bonne astuce pour éviter la poussière et les gravats ! La condition sine qua non : l’ancien carrelage doit être parfaitement adhérent (sondez-le en tapotant dessus). Il faudra bien le dégraisser, le poncer légèrement pour créer de l’accroche, puis appliquer un primaire d’accrochage spécifique comme le Weberprim AD avant de coller.


La touche finale souvent oubliée : le voile de ciment. Après avoir jointoyé, un film terne et laiteux (la laitance) se dépose sur les carreaux en séchant. Ne grattez surtout pas à sec ! Une fois les joints durs, nettoyez avec une éponge humide et un peu de vinaigre blanc dilué, ou un produit spécifique comme le Décap’Laitances de Guard Industrie pour un résultat parfait.



- Une coupe franche et nette en un seul passage.
- Moins de casse et de gaspillage de carreaux.
- Une précision indispensable pour les coupes complexes.
Le secret ? Investir dans une bonne carrelette manuelle (coupe-carreaux). Pour une vingtaine d’euros de plus qu’un modèle bas de gamme, une machine de marque comme Rubi ou Tivoly vous changera la vie et vous garantira des coupes parfaites, même si vous êtes débutant.


Le double encollage, c’est quoi ? C’est une technique qui consiste à appliquer de la colle non seulement sur le mur, mais aussi en fine couche au dos du carreau. Ce n’est pas toujours nécessaire pour le petit format 7,5×15 cm du métro, mais c’est une sécurité absolue dans les zones très sollicitées par l’eau (receveur de douche) ou si vous optez pour des carreaux métro plus grands (10×30 cm par exemple).

Le format original du carreau Métro parisien était de 7,5 x 15 cm. Un ratio simple de 1:2.
Cette proportion harmonieuse est l’une des clés de son succès visuel. Elle permet de créer des motifs équilibrés (brique, chevron, etc.) sans jamais surcharger l’œil. C’est une leçon de design : la simplicité des formes est souvent la plus efficace.