Carrelage Mural : Le Guide Complet Pour Réussir Votre Pose (Même si Vous Débutez)
Le carrelage mural transforme vos espaces ! Découvrez comment choisir celui qui sublimera votre intérieur tout en alliant esthétique et praticité.

Les murs sont souvent négligés dans la décoration, et pourtant, ils racontent une histoire. En cherchant des idées pour redonner vie à votre cuisine ou à votre salle de bain, je me suis rendu compte que le carrelage peut être bien plus qu'un simple revêtement. C'est une toile sur laquelle exprimer votre créativité et votre goût.
Le carrelage mural, c’est bien plus que de la déco
On va être honnête : quand on choisit un carrelage, on pense d’abord à sa couleur, à son motif, à l’effet qu’il va donner dans la cuisine ou la salle de bain. C’est normal, c’est la partie fun ! Mais après des années sur les chantiers, je peux vous dire un truc : un carrelage magnifique sur un mur mal préparé, c’est une catastrophe annoncée. Ça finit toujours par fissurer ou se décoller.
Contenu de la page
- Le carrelage mural, c’est bien plus que de la déco
- Étape 1 : Le mur, votre toile de fond
- Étape 2 : Le bon carreau au bon endroit
- Étape 3 : S’équiper sans se ruiner
- Étape 4 : La pose, place à la méthode
- Étape 5 : Les joints, la signature de votre travail
- Les 5 pièges à éviter (que j’ai trop vus !)
- Faire soi-même ou appeler un pro ?
- Galerie d’inspiration
Alors, oublions les photos de magazines pour un instant. Ici, on va parler concret. On va voir ensemble comment faire un travail qui ne bougera pas, avec les techniques des pros, mais expliquées simplement. De la préparation du mur jusqu’aux joints, je vous donne les clés pour obtenir un résultat dont vous serez vraiment fier. Ça demande un peu de patience, c’est sûr, mais c’est totalement à votre portée.

Étape 1 : Le mur, votre toile de fond
C’est la base de tout. On ne construit pas une maison sur du sable, et bien, on ne pose pas du carrelage sur un mur douteux. C’est LA première chose à vérifier, et c’est non-négociable.
Analyser et préparer le support
Chaque mur a sa propre histoire et sa propre préparation :
- La plaque de plâtre (Placo) : Le plus simple. Si elle est neuve, un coup de propre et un primaire d’accrochage suffisent. Ce primaire (environ 20-30€ le pot dans les grandes surfaces de bricolage) est crucial : il empêche le carton d’absorber l’eau de la colle trop vite.
- Un mur en plâtre : Souvent un peu poussiéreux. Un léger ponçage, un bon dépoussiérage, et hop, on applique aussi un primaire.
- Un mur déjà peint : Attention, piège ! Ne carrelez JAMAIS sur une peinture qui s’écaille. Il faut la poncer pour la « rayer » et permettre à la colle de s’agripper. Une peinture brillante doit être poncée à fond. Une anecdote de chantier ? Je me souviens d’un client qui avait carrelé directement sur sa vieille peinture laquée… Une semaine plus tard, j’ai reçu un appel, tout tombait par plaques ! La préparation, ça n’est pas une option.
- Un ancien carrelage : Oui, c’est possible ! La condition : aucun carreau ne doit bouger. Tapotez-les tous. Si ça sonne creux, on enlève et on rebouche. Ensuite, dégraissage complet (le vinaigre blanc fonctionne très bien) et application d’un primaire spécial pour supports fermés.

Planéité et verticalité : le test de la règle
Votre mur doit être parfaitement plat. Prenez une grande règle en alu (2 mètres, c’est l’idéal) et baladez-la sur le mur. Si vous voyez un espace de plus de 5 mm entre la règle et le mur, il faut corriger. Essayer de tricher en mettant plus de colle est l’erreur du débutant par excellence : ça crée des faiblesses et vos carreaux risquent de casser.
Si le mur n’est pas plat, il faut faire un ragréage. Pas de panique, c’est moins sorcier que ça en a l’air ! Il s’agit d’appliquer un enduit de lissage. Mélangez le produit jusqu’à obtenir une pâte lisse, appliquez une couche fine avec une grande spatule et lissez. Ça demande un peu d’huile de coude, mais ça change tout.
L’étanchéité dans les pièces d’eau : la sécurité avant tout
Dans une douche ou derrière une baignoire, le carrelage seul n’est PAS étanche. Les joints, avec le temps, peuvent laisser passer l’humidité. Pour éviter les dégâts des eaux, les professionnels utilisent un Système de Protection à l’Eau sous Carrelage (SPEC). C’est une sorte de peinture caoutchouteuse qu’on applique avant la colle, en renforçant les angles avec des bandes spéciales. Un kit complet coûte dans les 50-70€, c’est le prix de la tranquillité pour les dix prochaines années.

Étape 2 : Le bon carreau au bon endroit
Le choix du carreau, c’est un mélange de goût et de technique. Voici les deux grandes options pour un mur :
Caractéristique | Faïence | Grès Cérame |
---|---|---|
Prix moyen | 15€ – 40€ / m² | 25€ – 70€+ / m² |
Difficulté de coupe | Facile (carrelette manuelle) | Difficile (meuleuse ou carrelette pro) |
Résistance | Fragile, sensible aux chocs | Très résistant, supporte tout |
Usage mural idéal | Crédence de cuisine, mur de salle de bain (hors douche) | Douche, extérieur, mur très sollicité |
En résumé : la faïence est plus légère et facile à travailler, parfaite pour les murs protégés. Le grès cérame, c’est le tank, ultra-solide, il va partout, du sol au mur, de l’intérieur à l’extérieur.
Quelle taille de carreau choisir ?
Les formats jouent un rôle énorme sur le rendu et la difficulté.
- Petits formats (mosaïque, zellige…) : Superbes mais attention, beaucoup de joints à faire ! Demande une grande patience.
- Formats standards (20×40, 30×60 cm) : Le meilleur compromis. Assez grands pour avancer vite, mais ils restent faciles à manipuler.
- Grands formats (60×120 cm et plus) : Très tendance, mais c’est un vrai défi technique. Le mur doit être IM-PEC-CABLE, on travaille à deux avec des ventouses, et le double encollage est obligatoire. À réserver aux plus expérimentés ou à un pro.

Étape 3 : S’équiper sans se ruiner
Avoir de bons outils ne garantit pas la réussite, mais de mauvais outils garantissent l’échec. Voici votre liste de courses :
- Les basiques : Mètre, crayon, niveau à bulle (un grand et un petit).
- Spatule crantée (peigne) : La taille des dents (en U) dépend du carreau. Pour un 30×60, visez un peigne U9.
- Truelle et auge pour préparer la colle. Un malaxeur électrique (on en trouve à 40€) vous changera la vie.
- Le coupe-carreau (carrelette) : Pour de la faïence, un modèle manuel à 30-40€ est suffisant. Si vous attaquez du grès cérame, il faudra investir dans un modèle plus sérieux (80€+) ou louer une carrelette électrique pour la journée (environ 50€).
- Meuleuse d’angle avec disque diamant pour les découpes complexes.
- Croisillons (2 ou 3 mm pour un look moderne), raclette en caoutchouc, éponge et deux seaux.
Attention, la sécurité ! C’est non-négociable. Protégez vos yeux (lunettes), vos poumons (masque FFP3, la poussière de céramique est nocive) et vos mains (gants étanches contre le ciment). Et bien sûr, on coupe le courant avant de toucher aux prises !

Étape 4 : La pose, place à la méthode
Le calepinage : le plan de bataille
STOP ! Avant même d’ouvrir le pot de colle, on s’arrête. Ne commencez JAMAIS à coller au hasard dans un coin. Le calepinage, c’est le plan de pose. Le but ? Avoir des carreaux entiers là où ça se voit le plus, et les coupes dans les angles discrets.
L’astuce qui sauve : posez quelques carreaux à sec sur le sol, avec les croisillons, pour visualiser vos lignes et vos futures coupes. Ça prend 15 minutes et ça peut vous éviter un résultat moche et des heures de galère.
La colle et l’encollage
Pour le mortier-colle, suivez les instructions du paquet. Un bon repère de qualité ? Cherchez la mention C2TE sur le sac. Les marques comme Weber ou Parexlanko sont des valeurs sûres. Un sac de 25 kg coûte entre 20 et 35€ et couvre environ 5 à 7 m².

Le double encollage (colle sur le mur ET au dos du carreau) est indispensable pour les carreaux de plus de 30×30 cm, en extérieur ou sur un ancien carrelage. C’est une double assurance pour une solidité maximale.
La pose des carreaux
Posez votre premier carreau en suivant les repères du calepinage. Appuyez fermement avec un petit mouvement de va-et-vient pour bien écraser la colle. Mettez les croisillons, posez le suivant. Vérifiez sans cesse la planéité avec votre niveau. Une erreur se corrige tout de suite, pas 10 minutes plus tard !
Bon à savoir : pour une crédence de cuisine de 3m², un débutant motivé devrait prévoir un week-end complet. Une journée pour la prépa et la pose, et quelques heures le lendemain pour les joints.
Étape 5 : Les joints, la signature de votre travail
On attend au moins 24 heures après la pose pour faire les joints, le temps que la colle soit bien sèche. Pour 90% des projets, un mortier à joint ciment hydrofugé (environ 15€ le sac) est parfait. Le joint époxy est ultra-résistant mais bien plus cher et technique à poser.

Appliquez le produit en diagonale avec la raclette, en veillant à bien remplir les espaces. Après 15-20 minutes, quand le joint ne colle plus au doigt, nettoyez avec une éponge humide, sans creuser. Le secret des pros ? Deux seaux : un pour rincer l’éponge sale, l’autre avec de l’eau toujours propre pour le passage final. Ça évite de laisser un voile terne sur les carreaux.
Les 5 pièges à éviter (que j’ai trop vus !)
- Bâcler la préparation du mur. C’est l’erreur n°1, celle qui ruine tout.
- Acheter la quantité juste de carrelage. Prévoyez TOUJOURS 10% de plus pour les coupes et la casse. Retrouver le même bain (la même nuance de couleur) six mois plus tard est une mission quasi impossible.
- Se tromper de colle. Lisez bien les paquets, il y a une colle pour chaque situation.
- Commencer dans un angle sans réfléchir. Le calepinage n’est pas une perte de temps, c’est ce qui fait la différence entre un travail d’amateur et un travail de pro.
- Faire les joints trop vite. La patience est votre meilleure amie. Attendez 24h, c’est la règle d’or.

Faire soi-même ou appeler un pro ?
Franchement, pour une crédence de cuisine ou un petit mur, lancez-vous ! C’est un projet super gratifiant. Mais dans certains cas, faire appel à un carreleur n’est pas un aveu de faiblesse, c’est un choix malin.
Pensez-y si :
- Le mur est en très mauvais état.
- Vous avez craqué pour des carreaux XXL ou des matériaux délicats (pierre, marbre).
- Il s’agit d’une rénovation de douche complète, où l’étanchéité est cruciale et engage votre responsabilité.
Un professionnel apporte son savoir-faire, ses outils, et surtout son assurance décennale, qui vous couvre pendant 10 ans. C’est une tranquillité d’esprit qui a un prix, mais qui est parfois indispensable. Mais pour le reste, avec de la méthode et les bons conseils, le plaisir de dire « c’est moi qui l’ai fait » n’a pas de prix !
Galerie d’inspiration


La couleur du joint change tout ! Un joint blanc avec un carreau blanc crée une surface unie et épurée. Un joint gris ou noir avec ce même carreau blanc fera ressortir chaque pièce, donnant un style graphique, voire industriel. Ne négligez pas ce détail qui peut transformer radicalement l’ambiance de votre mur.


- Une règle de maçon en aluminium (2m) pour vérifier la planéité parfaite du mur.
- Un niveau à bulle laser pour tracer une ligne de départ impeccable sur toute la longueur.
- Des genouillères. Vous nous remercierez plus tard !

Le calepinage, c’est quoi ? C’est simplement le plan de pose de votre carrelage. Avant de coller le moindre carreau, faites une simulation à sec sur le sol. Cela vous permet d’anticiper les coupes complexes dans les angles et d’éviter de finir avec une bande de carreau minuscule et disgracieuse dans la zone la plus visible.


Le saviez-vous ? Un carreau de faïence, plus poreux, est exclusivement réservé aux murs, tandis qu’un grès cérame, très résistant, peut être posé au sol comme au mur.
Cette distinction est cruciale. La faïence est plus facile à couper mais plus fragile aux chocs. Le grès cérame, souvent utilisé pour les imitations (bois, béton), est le champion de la durabilité, idéal pour une crédence de cuisine ou une douche.

Envie d’une touche d’authenticité et de lumière ? Le Zellige est votre allié. Ce petit carreau d’argile émaillé, originaire du Maroc, apporte une vibration unique grâce à ses imperfections.
- Chaque carreau est unique, avec des nuances et des irrégularités de surface.
- Il réfléchit la lumière de manière incomparable, animant le mur.
- Parfait pour une crédence ou une paroi de douche qui se démarque.


Carrelage adhésif : bonne ou mauvaise idée ?
C’est une excellente solution temporaire ou pour un budget serré. Idéal pour relooker une crédence de locataire ou pour tester un motif avant de s’engager. Cependant, pour les zones très exposées à l’eau comme l’intérieur d’une douche, ou pour une durabilité sur plusieurs décennies, rien ne remplace un vrai carrelage posé avec mortier-colle.

Faïence : Plus légère, plus facile à couper et souvent plus abordable. Idéale pour les murs de pièces sèches ou à faible humidité. Son émail offre une large palette de couleurs vives.
Grès cérame émaillé : Extrêmement dense et peu poreux, il résiste à l’eau, aux taches et aux chocs. C’est le choix de la raison pour les cuisines et salles de bain à usage intensif.
Pour une crédence, les deux sont valables, mais le grès cérame offre une tranquillité d’esprit supérieure.


Les carreaux grand format (type 60×120 cm) ne sont plus réservés aux lofts.
En réduisant drastiquement le nombre de joints, ils créent une sensation d’espace et de luxe, même dans une salle de bain de taille standard. Le mur paraît plus grand, plus lisse. L’entretien est aussi simplifié : moins de joints à nettoyer !


- Un look intemporel qui traverse les modes.
- Facile à nettoyer et très lumineux.
- Se marie avec tous les styles, du rustique au contemporain.
Le secret ? L’indémodable carreau Métro. En pose classique, décalée ou même verticale, c’est une valeur sûre qui apporte du cachet sans surcharger.

La pose horizontale des carreaux a tendance à élargir visuellement une pièce, la faisant paraître plus large. À l’inverse, une pose verticale donne une impression de hauteur sous plafond plus importante. C’est un véritable outil d’architecte d’intérieur à utiliser pour corriger les proportions d’une pièce.


Ne tombez pas en panne de carreaux ! Pour calculer la bonne quantité :
- Mesurez la surface à carreler (Hauteur x Largeur).
- Ajoutez 10% à cette surface pour une pose droite.
- Ajoutez 15% pour une pose en diagonale ou avec des motifs complexes.
Ces pourcentages couvrent les pertes dues aux coupes et vous assurent d’avoir quelques carreaux de rechange du même bain (même nuance de couleur).

La pose est terminée ? Pensez à l’étape finale.
Dans une douche à l’italienne ou derrière un évier, la longévité de votre installation dépend autant du joint que de la colle. Les joints époxy (comme ceux de la gamme Kerapoxy de Mapei) sont plus chers et plus techniques à appliquer, mais ils sont 100% étanches, ne moisissent pas et résistent aux produits d’entretien les plus agressifs. Un investissement pour la tranquillité.


Le mot « azulejo » vient de l’arabe « al-zulaïj », qui signifie « petite pierre polie ».
Ces carreaux de faïence, typiques du Portugal et de l’Espagne, sont bien plus qu’un revêtement. Ils racontent une histoire. Intégrer une frise ou un petit panneau d’azulejos dans une cuisine blanche peut lui donner une âme et un cachet méditerranéen instantanés.

Le terrazzo fait son grand retour ! Ce mélange de fragments de pierre naturelle et de ciment coloré n’est plus cantonné aux sols des palais vénitiens.
- En crédence de cuisine pour une touche pop et graphique.
- Sur un mur de salle de bain pour un effet matière sophistiqué.
- Disponible en vrai granito ou en imitation grès cérame, plus facile à poser et entretenir.


Quelle taille de peigne cranté pour mon carrelage mural ?
La règle est simple : la taille des dents du peigne (ou spatule crantée) dépend de la taille du carreau. Pour une mosaïque, un peigne de 3-4 mm suffit. Pour un carreau mural standard (20×20 cm), optez pour un peigne de 6 mm. Pour des formats plus grands (30×60 cm), passez à 8 ou 10 mm. Cela garantit la bonne épaisseur de colle pour une adhérence parfaite.

Joint en poudre : Le choix des pros. Plus économique, il permet d’ajuster la consistance. Demande une préparation (mélange avec de l’eau sans faire de grumeaux) mais offre une meilleure tenue dans le temps.
Joint en pâte (prêt à l’emploi) : Idéal pour les petites surfaces et les débutants. Pas de mélange, pas de poussière. Un peu plus cher et peut avoir un temps de séchage plus long.
Pour une pièce entière, la poudre reste le meilleur rapport qualité/prix.


Les carreaux en céramique et en grès cérame sont naturellement hypoallergéniques.
Leur surface cuite à haute température est inerte et ne retient ni les acariens, ni le pollen, ni la poussière. Un simple coup d’éponge humide suffit à éliminer les allergènes, ce qui en fait un choix de revêtement mural particulièrement sain pour les chambres d’enfants ou les personnes sensibles.


- Chaque pièce a sa propre nuance, sa propre texture.
- La surface vibre sous la lumière, créant un effet changeant.
- L’ensemble forme un tout harmonieux mais jamais monotone.
Le secret ? La beauté de l’imperfection des carreaux faits main. Qu’ils soient en terre cuite ou en Zellige, ils apportent une chaleur et une âme qu’une production industrielle ne pourra jamais imiter.

Point crucial pour l’entretien : un carrelage à finition mate est très tendance mais peut être plus sensible aux taches de graisse, notamment en cuisine. Il est conseillé d’appliquer un produit de protection hydrofuge après la pose. Le carrelage brillant, lui, se nettoie plus facilement mais fait ressortir les traces de doigts et de calcaire.


Trois erreurs de débutant qui coûtent cher :
- Oublier les croisillons : même si vous avez l’œil, ils sont indispensables pour des joints réguliers.
- Appliquer la colle sur une trop grande surface : elle sèche avant que vous n’ayez eu le temps de poser les carreaux. Procédez par zones de 1m².
- Coller directement sur une ancienne peinture brillante sans l’avoir poncée au préalable : décollement garanti !

La dernière rangée : le test final. Souvent, la rangée de carreaux du haut, contre le plafond, ou celle du bas, contre le plan de travail, nécessite une coupe. Pour un rendu professionnel, assurez-vous que cette ligne de coupe soit parfaitement droite et si possible, cachée par un profilé de finition en alu ou en PVC. C’est ce genre de détail qui fait la différence.


« Une crédence n’est pas juste une protection, c’est le bijou de la cuisine. On peut se permettre une fantaisie ici qu’on n’oserait pas sur un mur entier. » – Propos d’architecte d’intérieur.
N’hésitez pas à choisir un carrelage plus audacieux pour cette petite surface : motifs géométriques, couleurs vives, format écaille de poisson… C’est l’endroit parfait pour exprimer votre personnalité.

Pour un style Art déco ou Gatsby, jouez avec les formes géométriques et les touches métalliques. Les fabricants comme Lapeyre ou Porcelanosa proposent des collections qui s’en inspirent.
- Carreaux en forme d’éventail (ou
Peut-on carreler un plan de travail de cuisine ?
Oui, c’est techniquement possible et c’était très courant. Cependant, le point faible réside dans les joints. Ils peuvent s’encrasser, se tacher et sont difficiles à nettoyer parfaitement, posant un problème d’hygiène. Si vous optez pour cette solution, privilégiez des carreaux de très grand format pour minimiser le nombre de joints et utilisez impérativement un mortier-joint époxy, non poreux.
Pour un mur au design spectaculaire sans faire exploser le budget, pensez au