Tabouret Tam Tam : Le Guide Complet Pour le Chiner, le Rénover et l’Adopter chez Soi
Le tabouret tam tam : un classique intemporel qui s’invite dans toutes les décos, du plus ludique au plus chic. Découvrez son potentiel insoupçonné !

Le tabouret tam tam me rappelle les après-midis passés à jouer dans la chambre de mon enfance. Ce meuble, à la fois ludique et élégant, trouve sa place aussi bien dans un coin de jeu que dans un salon moderne. Saviez-vous qu'il allie sécurité et style? Plongez dans l'univers fascinant de cet objet iconique et explorez ses multiples facettes!
Franchement, il y a des objets qui ont une âme, et le petit tabouret Tam Tam en fait clairement partie. Vous l’avez sûrement déjà croisé : dans la cuisine des grands-parents, comme premier meuble dans un appart d’étudiant, ou même en vedette dans des magazines de déco. Pour certains, ce n’est qu’un bout de plastique. Mais pour les passionnés, c’est bien plus que ça. C’est une véritable leçon de design : une idée simple, un matériau accessible et un succès fou.
Contenu de la page
Cet objet n’est pas né d’une réflexion complexe sur l’art, mais d’une idée géniale et pratique. À l’origine, il a été pensé comme un petit siège d’appoint léger, démontable et résistant à l’eau. Le genre de solution parfaite pour tout et n’importe quoi. Et c’est justement ça, son super-pouvoir : sa simplicité.
La magie du moulage : comment est-il fait ?
Pour vraiment apprécier ce petit tabouret, il faut comprendre son ingéniosité. C’est une merveille d’efficacité. Il se compose de trois parties seulement : deux cônes identiques qui servent de pied et d’assise, et une petite pièce centrale qui les relie. Tout ça est fabriqué par moulage par injection.

Imaginez des granulés de plastique, chauffés pour devenir une sorte de pâte. Cette pâte est ensuite injectée à toute vitesse dans un moule en acier. Quelques secondes de refroidissement, et hop, la pièce est prête ! C’est ce procédé qui a permis de le produire en très grande quantité et à un prix défiant toute concurrence. Le plastique d’origine, souvent un type d’ABS, était parfait pour ça : rigide, résistant aux chocs et avec une belle finition brillante qui donne ses couleurs si vives.
D’ailleurs, sa forme de sablier n’est pas qu’une question de look. C’est hyper malin ! Les courbes permettent de répartir le poids uniformément, ce qui le rend bien plus solide qu’un simple cylindre. Malin, on vous dit.
Chasse au trésor : reconnaître un vrai Tam Tam
Sur Leboncoin, Vinted ou dans les vide-greniers, on trouve de tout. Entre les originaux d’époque, les rééditions officielles et les copies, comment s’y retrouver ? Voici les points à vérifier pour ne pas se tromper.

Les inscriptions cachées
Le premier réflexe : retournez-le ! À l’intérieur des cônes, un modèle d’époque doit porter des inscriptions moulées directement dans le plastique. Cherchez la mention « Modèle Déposé » et « Made in France ». Si ces marques sont absentes, floues ou semblent ajoutées après coup, méfiance… il s’agit probablement d’une copie.
Le test du toucher et du poids
Avec l’habitude, on sent la différence. Le plastique d’époque a une densité particulière, il sonne « plein » quand on le tapote. Les copies bas de gamme sont souvent faites d’un plastique plus léger, plus souple, qui peut même se déformer un peu sous la pression du pouce. Un authentique Tam Tam est rigide et pèse environ 1,2 kg. S’il vous semble léger comme une plume, passez votre chemin.
La patine du temps
Les couleurs d’origine étaient très « pop » : l’orange vif, le rouge, le jaune… Un tabouret qui a plusieurs décennies ne peut pas être comme neuf. C’est normal ! Le blanc aura tendance à jaunir légèrement avec les UV, et les couleurs vives à se ternir un peu. Cette patine est souvent un gage d’authenticité. Un orange qui pète comme au premier jour est soit une réédition récente, soit il a été conservé dans le noir complet (ce qui est assez rare).

Bon à savoir, il existe des rééditions officielles de très haute qualité, fabriquées avec les moules d’origine. Elles sont super, mais ne cherchent pas à se faire passer pour des anciennes. Elles sont clairement identifiées comme des produits neufs.
Petit récapitulatif pour s’y retrouver :
Modèle | Matériau | Marquages | Poids indicatif | Prix moyen |
---|---|---|---|---|
Original d’époque | Plastique ABS (dense) | « Modèle Déposé », « Made in France » | ~1,2 kg | 20€ – 50€ |
Réédition officielle | Polypropylène moderne | Marque du fabricant actuel | ~1,2 kg | 70€ – 80€ (neuf) |
Copie bas de gamme | Plastique fin et léger | Souvent aucun | Moins de 1 kg | 5€ – 15€ |
Pour les modèles plus rares (versions chromées, transparentes…), les prix peuvent bien sûr s’envoler et atteindre plusieurs centaines d’euros pour les collectionneurs.
Comment l’intégrer dans sa déco ?
Le Tam Tam est un vrai caméléon. Sa petite taille et son design épuré lui permettent de se glisser partout, et pas seulement comme siège d’appoint !

- Table de chevet : Parfait dans une petite chambre pour poser un livre et son téléphone.
- Bout de canapé : Idéal pour la tasse de thé ou la télécommande. C’est la touche de couleur qui réveille un salon un peu trop sage.
- Support pour plante : Mettez en valeur une jolie plante verte. (Attention, on y revient, pas d’eau qui stagne dessus !).
Une erreur que je vois souvent, c’est de vouloir tout assortir. Un Tam Tam est un accent, une ponctuation. Le plastique brillant se marie à merveille avec des matières brutes comme le bois, le béton ou le métal. Posez un modèle orange vif sur un parquet en chêne ou à côté d’un mur en briques… le contraste est juste sublime.
Entretien et Rénovation : les gestes qui sauvent
Un Tam Tam vintage a une histoire, et donc quelques cicatrices. Mais attention, le plastique ne pardonne pas les erreurs comme le bois. On y va en douceur.

La liste de courses pour une seconde jeunesse :
- Une éponge douce (JAMAIS le côté qui gratte !)
- Du savon de Marseille ou un liquide vaisselle neutre
- Un chiffon microfibre pour le séchage
- Optionnel : de la pierre d’argent ou un polish efface-rayures pour plastique (type kit de rénovation pour optiques de phares, trouvable en centre auto pour 15-20€)
Nettoyer sans abîmer
La règle d’or : pas de produits agressifs. Jamais. L’acétone, l’alcool, les solvants… tout ça va faire fondre la surface et laisser des marques mates et définitives. Une simple éponge douce avec de l’eau savonneuse, on frotte gentiment, on rince et on sèche avec la microfibre. C’est tout !
Atténuer les rayures
Pour les micro-rayures, un polish peut faire des miracles. MAIS, testez toujours sur une zone cachée d’abord (l’intérieur d’un cône est parfait). Appliquez une noisette de produit avec un chiffon doux, frottez en cercles sans forcer, puis lustrez avec un chiffon propre. Ça peut vraiment raviver l’éclat. Pour les rayures profondes, hélas, il n’y a pas de solution magique, il faut les accepter comme des rides qui racontent une histoire.

Attention ! Sécurité et Limites à Connaître
J’adore cet objet, mais il faut être lucide. C’est un tabouret d’appoint, pas un fauteuil de bureau.
Stabilité et solidité : Le piège de la fissure
Sa base n’est pas très large, il peut donc basculer si on s’assoit sur le bord. Par sécurité, je le déconseille aux très jeunes enfants. Avec le temps, le plastique peut aussi devenir cassant.
LE POINT LE PLUS IMPORTANT : Inspectez-le sous toutes les coutures. Si vous voyez une fissure, même toute petite, surtout près de la jonction centrale, le tabouret ne doit PLUS JAMAIS servir de siège. C’est non négociable. Il devient alors un très bel objet de décoration, mais son rôle de siège est terminé. Pour info, les rééditions modernes supportent en général jusqu’à 150 kg, mais pour un modèle d’époque, par simple précaution, je ne dépasserais pas 80-90 kg.
Astuce d’atelier : Si les deux parties ont un peu de jeu avec le temps, pas de panique ! Un ou deux tours de ruban adhésif d’électricien sur le rebord intérieur de la pièce centrale suffisent souvent à rétablir une bonne friction. C’est simple, rapide et totalement invisible.
Au final, le Tam Tam est bien plus qu’un meuble. C’est un morceau d’histoire du design, un objet joyeux, utile et incroyablement malin. Il nous rappelle que la valeur ne vient pas de la richesse du matériau, mais de la justesse de l’idée. Alors, que vous en chiniez un vrai d’époque ou que vous craquiez pour un neuf, vous n’achetez pas juste un tabouret… vous adoptez une icône.

Galerie d’inspiration


Pour une touche pop dans une déco minimaliste, le Tam Tam est un allié de choix. Oubliez l’accumulation. Un seul exemplaire, dans une couleur vive comme le orange 70’s ou un jaune soleil, suffit à réveiller un salon aux tons neutres. Placez-le à côté d’un canapé gris anthracite ou près d’une bibliothèque en bois clair pour créer un point focal audacieux mais maîtrisé.

Saviez-vous que le créateur du Tam Tam, Henry Massonnet, dirigeait une entreprise spécialisée… dans les articles de pêche en plastique ? C’est de son usine de Nurieux-Volognat, dans l’Ain, qu’est sortie cette icône du design, initialement pensée comme un simple tabouret de pêcheur.

Comment redonner son brillant à un Tam Tam vintage terni ?
Si les rayures sont superficielles, un polissage minutieux peut faire des merveilles. Utilisez une pâte à polir pour carrosserie automobile (type Abel Auto ou Meguiar’s PlastX) avec un chiffon microfibre. Appliquez une petite quantité et frottez en mouvements circulaires doux. Essuyez l’excédent pour révéler une brillance retrouvée. Testez toujours sur une zone discrète, comme le dessous de l’assise !

- Il se transforme en table de chevet compacte et colorée.
- Utilisez-le comme support pour une grande plante verte.
- Dans l’entrée, il sert de siège d’appoint pour se chausser.
- Son creux intérieur devient une cachette pour les petits jouets.
Le secret ? Sa polyvalence et sa légèreté le rendent nomade dans toute la maison.

Au-delà du plastique : Si les modèles originaux sont en ABS, les rééditions officielles de Stamp Edition utilisent du polypropylène, plus résistant aux UV et 100% recyclable. On trouve aussi des déclinaisons audacieuses : en liège pour une touche nature, en aluminium brossé pour un look industriel, ou même transparent pour un effet fantomatique très chic.

Pour une rénovation DIY qui dure, la préparation est essentielle. Voici les indispensables :
- Papier de verre à grain très fin (240 ou plus) pour un ponçage léger.
- Un apprêt (ou primer) spécial plastique en bombe.
- Une peinture en aérosol de la couleur de votre choix, finition brillante ou mate.
- Un vernis de protection transparent pour la finition.

Plus de 12 millions d’exemplaires furent vendus entre 1968 et 1978.
Ce chiffre astronomique ne témoigne pas seulement d’un succès commercial, mais d’une véritable adoption par la société française. Il est devenu un symbole de la démocratisation du design et de l’entrée du plastique, matière moderne et insouciante, dans tous les foyers.

Chiner en ligne : Sites comme Leboncoin ou Vinted regorgent de Tam Tam. L’avantage est le choix et la possibilité de trouver des pépites à distance. Le risque ? Ne pas pouvoir inspecter les défauts ou vérifier l’authenticité de près.
Chiner en brocante : Le plaisir de la trouvaille ! Vous pouvez toucher, vérifier la signature sous l’assise et négocier le prix. C’est l’expérience authentique, mais qui demande plus de patience et un peu de chance.

Erreur à éviter : Le placer en plein soleil derrière une baie vitrée. Les modèles vintage en plastique ABS sont particulièrement sensibles aux UV. Une exposition prolongée peut non seulement faire passer les couleurs vives, mais aussi fragiliser le plastique et le rendre cassant. Préférez-lui une place à l’abri de la lumière directe.

Un Tam Tam peut-il être utilisé en extérieur ?
Oui, mais avec des nuances. Les rééditions modernes en polypropylène sont conçues pour mieux résister aux intempéries et aux UV. Ils sont parfaits pour un balcon ou une terrasse. En revanche, un modèle vintage original est plus fragile. Gardez-le à l’abri de la pluie et du soleil direct pour préserver sa couleur et sa structure.

La version

Il fait partie des collections permanentes de plusieurs grands musées, dont le MoMA de New York et le Musée des Arts Décoratifs de Paris.
Une consécration qui le fait passer du statut de simple objet utilitaire à celui de pièce maîtresse du design industriel français, reconnu pour son ingéniosité et son impact culturel.


- Crée une composition dynamique et sculpturale.
- Offre des assises modulables pour recevoir des amis.
- Permet de jouer avec une palette de couleurs.
Le secret ? Mixer les hauteurs et les finitions. Associez un Tam Tam classique avec un modèle

Option Vintage (ABS) : Le charme de l’authentique. Couleurs souvent plus profondes, patine unique. Moins résistant aux UV et peut devenir cassant avec le temps. C’est l’objet du collectionneur.
Option Réédition (Polypropylène) : Plus robuste, traité anti-UV, recyclable. Large choix de couleurs vives et de finitions. C’est le choix de la praticité au quotidien.

Le Tam Tam s’intègre parfaitement dans une chambre d’enfant. Il est à la bonne hauteur pour leurs petites tables, léger à déplacer et facile à nettoyer. C’est aussi un excellent moyen d’introduire une première pièce de design dans leur univers, de façon ludique et colorée.

Point important : Pour authentifier un original, retournez-le ! Les vrais Tam Tam d’époque (produits par Stamp) portent la mention

Est-ce un bon investissement ?
Plus qu’un investissement financier, c’est un investissement affectif et stylistique. Un modèle vintage rare (comme les premiers bicolores ou les séries spéciales) peut prendre de la valeur, mais son principal atout reste son design intemporel. Il ne se démodera pas. Sa valeur est stable et son impact déco, immédiat.

Une photo de Brigitte Bardot assise sur un Tam Tam dans son appartement de Saint-Tropez, parue dans la presse en 1969, a largement contribué à propulser le tabouret au rang d’objet culte et désirable.

Pour le nettoyage quotidien, rien de plus simple :
- Finition brillante : Un chiffon doux et un peu de produit à vitre suffisent pour enlever les traces de doigts et lui redonner son éclat.
- Finition chromée : Utilisez une microfibre spéciale métaux pour éviter les rayures et maximiser la brillance.
- Finition mate : Une éponge humide avec une goutte de savon noir est idéale pour un nettoyage en douceur.

Le Tam Tam est le complice parfait d’autres icônes du design. Imaginez-le aux côtés d’une lampe Pipistrello de Gae Aulenti, ou près d’une étagère Componibili d’Anna Castelli Ferrieri. Ces associations créent un dialogue entre des pièces emblématiques, toutes nées d’une réflexion sur le plastique et la modularité.

Poids plume : Il ne pèse qu’environ 1,2 kg, ce qui le rend facile à déplacer par n’importe qui.
Force tranquille : Malgré sa légèreté, sa conception ingénieuse en forme de diabolo lui permet de supporter un poids allant jusqu’à 150 kg.
Une véritable prouesse d’ingénierie structurelle cachée dans un objet du quotidien.

Personnalisez-le sans peinture ! Pour un look réversible, utilisez des adhésifs en vinyle. On trouve des rouleaux aux motifs graphiques, terrazzo, ou même imitation bois ou marbre. Découpez des formes géométriques ou recouvrez entièrement une des deux parties coniques pour un effet bicolore surprenant et temporaire.

- Une forme iconique qui évoque les années pop.
- Un matériau simple et démocratique.
- Des couleurs franches et optimistes.
Le secret ? Le Tam Tam n’est pas juste un meuble, c’est une capsule temporelle. Il injecte une dose de bonne humeur et de nostalgie insouciante des Trente Glorieuses dans n’importe quel intérieur.

Quelle couleur choisir ?
Le rouge ou l’orange sont des classiques qui rappellent l’énergie des années 70. Un blanc ou un noir s’intégreront dans un décor plus contemporain ou graphique. Les teintes pastel (rose poudré, vert d’eau) apportent une douceur scandinave. N’ayez pas peur : le Tam Tam est fait pour oser la couleur.
Le saviez-vous ? Il a existé une version