Fauteuil Cabriolet : Le Guide Complet pour le Chiner et le Rénover Sans Se Tromper
Le fauteuil cabriolet, loin d’être une relique, se réinvente dans nos intérieurs modernes. Découvrez comment il peut transformer votre espace !

En me remémorant les moments passés dans le salon de ma grand-mère, un fauteuil cabriolet trônait, alliant confort et élégance. Ce meuble, souvent sous-estimé, se révèle être un véritable atout pour votre décoration. Avec ses lignes raffinées et sa polyvalence, il apporte une touche de style à chaque pièce.
Le fauteuil cabriolet, ringard ? Bien au contraire !
On me pose souvent la question : le fauteuil cabriolet, est-ce que c’est encore tendance ? Beaucoup l’imaginent comme une pièce de musée, un peu figée dans le temps. Mais franchement, depuis mon atelier où je passe mes journées à redonner vie à toutes sortes de sièges, je peux vous assurer que c’est tout l’inverse. Le cabriolet ne s’est jamais vraiment démodé. Il s’adapte, se réinvente, et son charme, lui, reste intact.
Contenu de la page
- Le fauteuil cabriolet, ringard ? Bien au contraire !
- La mécanique d’un classique : pourquoi est-il si bien pensé ?
- Les secrets de l’atelier : restaurer un cabriolet dans les règles de l’art
- Chiner un cabriolet : les conseils pour ne pas se tromper
- L’entretien facile au quotidien
- Quand faire appel à un professionnel ?
- Galerie d’inspiration
Je me souviens encore de mon premier vrai projet de restauration, à mes débuts. C’était un vieux cabriolet de style classique, dans un état lamentable. Tissu en lambeaux, garniture avachie, un pied qui menaçait de lâcher… Mon maître d’apprentissage m’avait lancé un défi : « Si tu arrives à redonner vie à celui-ci, tu auras tout compris ». C’est sur ce fauteuil que j’ai appris la patience et le respect du travail bien fait. Alors aujourd’hui, j’ai envie de partager avec vous quelques clés pour comprendre, choisir et prendre soin de ce meuble si particulier.

La mécanique d’un classique : pourquoi est-il si bien pensé ?
Un bon fauteuil, ce n’est pas juste du bois et du tissu. C’est une architecture au service du corps. Le cabriolet est un petit chef-d’œuvre d’ergonomie, pensé pour la convivialité. Chaque détail a son importance.
Un dossier qui invite à la conversation
Sa signature, c’est ce fameux dossier bas et incurvé, presque enveloppant. Cette forme n’est pas là que pour faire joli ! À l’époque, les salons étaient des lieux d’échange. Ce dossier bas permettait de tourner la tête sans effort pour discuter avec ses voisins, sans jamais se sentir coincé. Il libère complètement les épaules.
Une assise conçue pour le confort
L’assise est souvent assez large mais peu profonde. Et vous avez remarqué comment les accotoirs sont placés en retrait ? C’est ce qu’on appelle des accotoirs « en coup de fouet ». Cette astuce de design permettait de s’asseoir sans se contorsionner et laissait une grande liberté de mouvement aux bras. C’est un fauteuil qui vous invite à participer, pas à vous isoler dans votre coin.

La structure : le squelette qui fait toute la différence
La structure en bois d’un siège, on appelle ça la « carcasse ». Pour un cabriolet de qualité, elle est traditionnellement en hêtre massif, un bois à la fois solide et assez souple pour être sculpté. Les assemblages sont faits en tenons et mortaises, consolidés par des chevilles en bois. Le truc à savoir : il n’y a ni vis ni clous dans une carcasse de qualité. C’est ce qui garantit sa robustesse à travers les décennies.
Petit conseil de pro : quand vous examinez un fauteuil, retournez-le. Si vous voyez des vis ou des équerres métalliques, c’est souvent le signe d’une réparation un peu bricolée ou d’une fabrication plus récente et moins qualitative.
Les secrets de l’atelier : restaurer un cabriolet dans les règles de l’art
Remettre un cabriolet sur pied est un processus qui demande du temps et de la méthode. On ne peut pas sauter les étapes. Il y a deux grandes approches : la restauration traditionnelle, avec des matériaux naturels, et la version plus moderne.

Étape 1 : Le dégarnissage (et la patience !)
Tout commence par là. Il faut enlever le tissu, les clous, puis toutes les couches de la garniture pour mettre la carcasse à nu. C’est un travail assez physique et salissant. Pour un débutant, ça peut facilement prendre une demi-journée, alors qu’un pro le fait en une heure ou deux. Soyez patient !
Attention, sécurité avant tout ! Portez systématiquement des lunettes de protection et des gants. Les vieux clous de tapissier sont rouillés et traîtres. Un bon masque est aussi indispensable, car les anciennes garnitures en crin libèrent une poussière très allergisante. J’ai vu un jour un jeune se blesser à l’œil avec un clou qui avait sauté… Depuis, c’est une règle d’or dans mon atelier.
Étape 2 : Le diagnostic de la carcasse
Une fois le bois nu, c’est l’heure du bilan de santé. Je vérifie chaque assemblage. Si un pied bouge, il faut tout démonter, nettoyer, recoller avec une bonne colle à bois et resserrer. C’est aussi le moment de traquer les petits trous de vrillettes. Si l’infestation est active, un traitement s’impose avant d’aller plus loin.

Étape 3 : La garniture, le cœur du confort
C’est ici que deux mondes se rencontrent. Le choix dépend de votre budget, du temps dont vous disposez et de la valeur que vous accordez à l’authenticité.
- La méthode traditionnelle (en crin) : C’est la technique historique. On tend des sangles de jute, on coud des ressorts qu’on « guinde » (on les attache avec de la corde pour créer un maintien parfait), puis on façonne l’assise avec plusieurs couches de crin végétal et animal. C’est un travail long et technique, entièrement fait à la main. Avantage : un confort ferme, une excellente aération et une durée de vie de 50 ans et plus. Inconvénient : c’est un travail d’expert, et donc plus coûteux.
- La méthode moderne (en mousse) : Plus rapide et accessible. On remplace les sangles de jute par des sangles élastiques et le crin par un bloc de mousse Haute Résilience (HR). Le piège à éviter : la qualité de la mousse ! N’utilisez JAMAIS une mousse avec une densité inférieure à 35 kg/m³ pour une assise. En dessous, elle se tassera en moins de deux ans, c’est garanti. Avantage : moins cher et plus facile à réaliser soi-même. Inconvénient : durée de vie plus courte (10-15 ans pour une bonne mousse) et un confort différent, souvent plus souple.
Bon à savoir : Si vous voulez vous lancer dans la méthode moderne, voici une petite liste de courses. Vous aurez besoin de sangles élastiques, d’une mousse HR 35kg/m³, de ouate (pour enrober la mousse et adoucir les angles) et d’une bonne agrafeuse murale. Vous trouverez ça dans les magasins de bricolage ou les enseignes spécialisées comme Mondial Tissus ou sur des sites comme Artapisserie. Prévoyez un budget de 50€ à 80€ pour les fournitures de base.

Étape 4 : Le tissu, le coup de jeune !
C’est la partie la plus amusante ! Le choix du tissu va complètement transformer votre fauteuil. Un velours lui donnera un côté chic, un lin apportera de la sobriété, et un tissu à motifs graphiques le fera entrer de plain-pied dans le 21e siècle.
D’ailleurs, j’ai récemment restauré un cabriolet pour une jeune architecte. Elle a osé un velours bleu électrique hyper audacieux. On a juste nettoyé et ciré la carcasse pour garder sa patine. Le résultat dans son salon ultra-moderne était spectaculaire. Le contraste est roi !
Étape 5 : La finition, le souci du détail
La touche finale, c’est la pose d’un galon ou de clous décoratifs pour masquer les agrafes. C’est ce qui signe un travail soigné. Mon astuce pour une pose parfaite : j’utilise un guide d’espacement pour que les clous soient parfaitement alignés. Un clou de travers, et c’est tout le travail qui perd de sa superbe.

Chiner un cabriolet : les conseils pour ne pas se tromper
Vous êtes prêt à sauter le pas ? Voici quelques réflexes à avoir, que ce soit en brocante ou chez un antiquaire.
- Testez la stabilité : N’ayez pas honte ! Asseyez-vous, bougez un peu. Prenez ensuite les deux bras et secouez doucement le fauteuil de gauche à droite. S’il y a plus d’un centimètre de jeu, c’est que les assemblages sont fatigués et qu’une visite chez un pro s’imposera.
- Inspectez le bois : Cherchez les petits trous de vrillettes, surtout sous l’assise et au niveau des pieds.
- Évaluez le budget total : C’est LE point crucial. Un fauteuil acheté 50€ en brocante peut sembler être une affaire, mais si la garniture est à refaire… N’oubliez pas qu’une réfection complète par un professionnel est un vrai budget. Pour vous donner une idée, comptez entre 800€ et 2000€ selon l’état de la carcasse, la méthode choisie (crin ou mousse) et le prix du tissu. Parfois, il vaut mieux payer 300€ un fauteuil en bon état que de se lancer dans un projet qui dépassera vos moyens.

L’entretien facile au quotidien
Un fauteuil bien entretenu, c’est un fauteuil qui dure. Pas besoin de faire compliqué !
- Pour le bois : Un simple coup de chiffon microfibre sec suffit à le dépoussiérer. Une fois par an, si le bois est ciré, vous pouvez le nourrir avec une fine couche de cire d’abeille.
- Pour le tissu : Passez l’aspirateur une fois par mois avec l’embout brosse en puissance minimale pour ne pas abîmer les fibres.
- En cas de petite tache : Agissez vite ! Tamponnez délicatement avec un chiffon propre et légèrement humide, éventuellement avec une touche de savon de Marseille. Surtout, ne frottez pas, vous risqueriez d’étaler la tache et d’endommager le tissu.
Quand faire appel à un professionnel ?
Honnêtement, un bricoleur averti peut changer le tissu d’une assise plate et amovible (une « galette »). Mais dès qu’il y a des ressorts, une garniture piquée ou une réparation sur la carcasse, il faut passer la main. Tenter de le faire soi-même sans les bons outils et la technique risque surtout d’abîmer le fauteuil. Le savoir-faire d’un tapissier a un coût, mais c’est la garantie d’un travail qui tiendra la route.

Au final, le fauteuil cabriolet est bien plus qu’un simple siège. Qu’il soit hérité, chiné ou choisi neuf, c’est un meuble qui a une âme et qui raconte une histoire. L’entretenir ou le restaurer, c’est un peu dialoguer avec les artisans qui l’ont façonné. Et voir un fauteuil reprendre vie et sa place dans une maison, prêt pour une nouvelle génération… c’est pour cette satisfaction que je fais ce métier.
Galerie d’inspiration


Puis-je vraiment utiliser un cabriolet comme chaise de bureau ?
Absolument, à condition de bien le choisir ! Son dossier bas et ses accotoirs en retrait favorisent une posture active, idéale pour des sessions de travail courtes. L’assise, peu profonde, incite à se tenir droit. Pour un confort accru, optez pour un modèle avec une assise ferme et ajoutez un petit coussin lombaire. C’est la solution parfaite pour allier esthétique et fonctionnalité dans un coin bureau qui ne veut pas ressembler à un open space.

Plus de 2 millions de tonnes de meubles sont jetées chaque année en France.
Restaurer un fauteuil cabriolet, ce n’est pas seulement un projet déco, c’est un acte écologique. En choisissant de redonner vie à une pièce existante, vous préservez le savoir-faire artisanal et vous vous opposez directement à la culture du jetable. Votre fauteuil rénové devient un symbole de durabilité et d’histoire personnelle.

Le choix du tissu est crucial. Pour un rendu luxueux et intemporel, osez les velours profonds. Pour une ambiance plus naturelle et décontractée, le lin lavé est un excellent choix, mais attention, il se froisse. Pour une touche tendance et texturée, la laine bouclée est incontournable.
- Velours : Élégant, doux, mais peut marquer. Idéal pour un salon.
- Lin : Naturel, respirant, parfait pour un style bohème ou côtier.
- Bouclette : Tendance, confortable, apporte un côté cosy et design.

Le test de stabilité : Avant même de regarder le tissu, testez la structure. Asseyez-vous et bougez légèrement d’un côté à l’autre. Le fauteuil ne doit ni grincer, ni tanguer. Posez-le sur un sol plat et vérifiez que les quatre pieds touchent bien le sol. Une légère instabilité peut être corrigée, mais un jeu important dans les assemblages (tenons et mortaises) demandera l’intervention d’un professionnel.


- Une couleur audacieuse sur le bois.
- Un tissu graphique à l’arrière et uni à l’avant.
- Des clous tapissiers modernes (bronze, canon de fusil).
Le secret ? Oser le contraste. C’est ce qui transforme un fauteuil classique en une pièce maîtresse de votre décor contemporain.

Option A – Peinture Laquée : Offre un fini lisse, moderne et brillant. Parfait pour un look design et pour masquer les imperfections du bois. Demande une préparation soignée (ponçage, sous-couche).
Option B – Peinture à la craie (Chalk Paint) : Idéale pour un effet patiné, shabby chic ou vieilli. Très facile d’application, elle ne nécessite souvent pas de sous-couche. À protéger avec une cire. Annie Sloan reste la référence en la matière.
Notre conseil : la laque pour un intérieur contemporain, la chalk paint pour un charme authentique.

Le terme « en cabriolet » pour un dossier de siège apparaît pour la première fois dans les années 1720, sa forme concave rappelant l’intérieur des voitures hippomobiles du même nom.

Ne sous-estimez pas le pouvoir du passepoil ! Cette fine bande de tissu qui borde les coutures peut métamorphoser votre fauteuil. Un passepoil ton sur ton offre une finition discrète et élégante. Mais pour une touche d’audace, choisissez une couleur contrastante. Un passepoil noir sur un tissu écru, ou un jaune vif sur un velours bleu canard, et votre cabriolet devient instantanément une pièce de designer.


Attention aux parasites : Avant tout achat, retournez le fauteuil et inspectez le bois de très près. Cherchez de petits trous ronds, semblables à des têtes d’épingle. Si vous en voyez, accompagnés de sciure fine (la vermoulure), c’est le signe d’une infestation active par des vrillettes. Un traitement est possible, mais il peut être fastidieux et coûteux si la structure est très atteinte.

Comment reconnaître les styles Louis XV et Louis XVI ?
C’est simple ! Le cabriolet de style Louis XV est tout en courbes : pieds galbés (dits « pieds de biche »), dossier violoné, lignes sinueuses et souvent des motifs floraux sculptés. Le Louis XVI, lui, marque un retour à la ligne droite : pieds fuselés et cannelés, dossier en médaillon (ovale ou carré), et des motifs inspirés de l’Antiquité comme des rubans ou des feuilles d’acanthe.

Pour une rénovation spectaculaire, pensez aux éditeurs de tissus d’ameublement qui réinventent les classiques. Un imprimé exubérant de Christian Lacroix Maison ou un motif géométrique de chez Pierre Frey peut transformer un cabriolet chiné en une véritable œuvre d’art. C’est un investissement, mais le résultat est sans pareil.

- Les brocantes et vide-greniers, pour le frisson de la trouvaille.
- Le Bon Coin ou Selency, en utilisant des mots-clés précis (« fauteuil médaillon », « cabriolet à retapisser »).
- Les dépôts-ventes et ressourceries comme Emmaüs, où des trésors attendent une seconde vie à petit prix.


Le détail qui change tout : les clous tapissier.
Oubliez les clous dorés et vieillots. Aujourd’hui, les options sont infinies et permettent de moderniser un cabriolet. Des clous en bronze brossé pour un look industriel chic, en canon de fusil pour une touche masculine, ou même des clous larges et plats en nickel pour un style Art Déco. L’espacement est aussi important : serrés pour une ligne nette, ou plus espacés pour un effet graphique.

« Un meuble bien dessiné ne se démode jamais. Il attend simplement que son époque revienne. » – Andrée Putman
Cette citation illustre parfaitement le destin du fauteuil cabriolet. Sa ligne ergonomique et élégante traverse les décennies. En le rénovant, vous ne faites pas que le remettre au goût du jour, vous révélez son caractère intemporel.

Pour un fauteuil cabriolet standard, prévoyez environ :
- 2,5 mètres de tissu en laize standard (140 cm) pour un motif simple ou uni.
- Jusqu’à 3,5 mètres si vous optez pour un tissu à grands motifs qui nécessite des raccords précis.
Notre conseil : Achetez toujours un peu plus pour anticiper les découpes et pour pouvoir réaliser un petit coussin assorti !

Rien ne vaut un coin lecture avec un cabriolet fraîchement rénové. Placez-le près d’une fenêtre pour la lumière naturelle, ajoutez un lampadaire fin et orientable pour le soir, une petite table d’appoint pour votre tasse de thé et un plaid en laine douce. Le dossier enveloppant du cabriolet crée un sentiment d’intimité, une bulle de confort parfaite pour s’évader dans un bon livre.


Erreur classique : Se focaliser sur le tissu et ignorer les sangles de l’assise. Si elles sont détendues ou cassées, votre confort sera nul, même avec la plus belle des étoffes. Avant de recouvrir, vérifiez leur état. Les remplacer par des sangles élastiques entrecroisées est une étape essentielle pour garantir une assise ferme et durable. C’est le fondement de toute bonne rénovation.

Tendance forte : le bi-matière. Pour un effet visuel saisissant, jouez avec les textures et les couleurs. Associez un velours uni sur l’assise et le dossier intérieur avec un tissu à motif audacieux au dos du fauteuil. Ou encore, un cuir lisse à l’avant et une toile de Jouy classique à l’arrière. C’est la signature d’une pièce personnalisée et résolument moderne.

Le bois de votre fauteuil est piqué ou taché ? Pas de panique. Une peinture couvrante peut faire des merveilles. Osez une couleur forte : un noir mat pour un look graphique, un vert émeraude pour une touche précieuse, ou un rose poudré pour la douceur. Des marques comme Farrow & Ball ou Little Greene proposent des palettes de couleurs profondes et des finitions (mate, satinée, brillante) qui sublimeront les lignes de votre cabriolet.

- Pour une tache fraîche : Tamponnez immédiatement avec un chiffon propre et absorbant. Ne frottez pas !
- Pour le velours : Utilisez une brosse douce ou un aspirateur avec embout brosse, toujours dans le sens du poil.
- Pour le lin : Un peu d’eau savonneuse (savon de Marseille) sur un chiffon humide peut suffire pour les petites salissures.


DIY – Budget estimé : 150-300€. Inclut l’achat du fauteuil, le tissu (gamme moyenne), la mousse, les sangles et le petit matériel. Le principal investissement est votre temps !
Professionnel – Budget estimé : 500-900€+. Ce prix varie selon l’artisan, l’état du fauteuil et le prix du tissu choisi. Vous avez la garantie d’un travail impeccable et durable.
Le DIY est gratifiant, mais pour une pièce de valeur ou si vous manquez de temps, faire appel à un tapissier est un investissement judicieux.

- Des outils pour dégarnir (ciseaux, arrache-agrafes, maillet).
- Une bonne agrafeuse murale ou pneumatique.
- De la colle à bois et des serre-joints pour consolider la structure.
- Des ciseaux de couturière bien aiguisés pour le tissu.
L’astuce de pro ? Prenez des photos à chaque étape du démontage. Elles vous seront précieuses au moment de remonter !

L’assise est l’âme du confort. Pour la rénover, le choix de la mousse est primordial. Oubliez les mousses bas de gamme qui s’affaisseront en quelques mois. Privilégiez une mousse polyuréthane Haute Résilience (HR) d’une densité d’au moins 35 kg/m³. Pour un confort supérieur, la marque Bultex est une référence, offrant un soutien dynamique et une excellente longévité. N’oubliez pas de la recouvrir d’une couche de ouate (molleton) pour un fini plus moelleux et pour protéger le tissu.

Saviez-vous que le style Louis XVI, avec ses lignes droites et ses pieds cannelés, a été fortement influencé par la découverte des ruines de Pompéi et d’Herculanum au milieu du 18ème siècle ?
Votre fauteuil cabriolet Louis XVI n’est donc pas juste un meuble, c’est un petit morceau de l’histoire du goût, un écho du néoclassicisme qui a balayé l’Europe.
Imaginez votre cabriolet habillé par les plus grands. Les maisons italiennes comme Dedar ou Rubelli proposent des tissus d’une qualité exceptionnelle : des soieries chatoyantes, des damas opulents, des velours aux reflets uniques. Choisir un tissu de ces collections, c’est faire de votre fauteuil une pièce de haute couture, un héritage à transmettre.