Le carrelage mural, c'est un peu comme un vêtement pour votre maison. Je me souviens d'avoir redécoré ma cuisine avec des carreaux colorés, et cela a complètement changé l’ambiance. C'est incroyable comment un simple revêtement peut apporter de la personnalité et du style. Que vous optiez pour du brillant ou de la mosaïque, chaque choix raconte une histoire unique.
Introduction : Oubliez l’à-peu-près, visez la qualité pro !
On va se parler franchement. Poser du carrelage mural, ce n’est pas juste aligner des carreaux et espérer que ça tienne. Avec des années de chantiers dans les pattes, je peux vous dire une chose : un carrelage bien posé, c’est d’abord une question de préparation et de méthode. Ça peut transformer une pièce et durer des décennies. Un travail bâclé, en revanche… c’est la porte ouverte aux galères en quelques mois à peine.
La bonne nouvelle ? C’est tout à fait à votre portée, même si vous débutez. Que ce soit pour la crédence de la cuisine qui a besoin d’un coup de jeune ou pour refaire le mur de la douche, je vais vous livrer les vrais conseils du terrain. Pas de blabla technique incompréhensible, juste du concret. L’objectif, c’est que vous compreniez les étapes clés pour réussir votre projet de A à Z, sans stress.
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1. Le choix du carrelage : bien plus qu’une question de look
Avant même de penser à la colle, le choix du carreau est l’étape numéro un. Et non, la couleur ne fait pas tout ! Comprendre la matière, c’est s’éviter bien des déconvenues.
Les grandes familles de carreaux
La faïence : C’est le grand classique des murs. Composée d’argile, elle est plus légère et surtout, bien plus facile à couper qu’un grès cérame. Idéale pour une crédence de cuisine ou les murs des WC. Son talon d’Achille ? Elle est poreuse. On ne la met donc jamais dans le fond d’une douche ou sur un sol.
Le grès cérame : Lui, c’est le super-héros du carrelage. Pressé et cuit à très haute température, il est ultra-dense, quasi imperméable et résiste à tout. Chocs, rayures, produits ménagers… rien ne lui fait peur. C’est le choix obligatoire pour une salle de bain (y compris le sol de la douche à l’italienne) et derrière une plaque de cuisson.
La terre cuite : Pour un style plus rustique et chaleureux, façon maison de campagne. C’est un matériau magnifique mais poreux, qui demande un traitement de protection (hydrofuge) après la pose. Ses bords souvent irréguliers en font un choix plus délicat pour les débutants.
La mosaïque : Ces petits carreaux assemblés sur une trame sont parfaits pour habiller des formes courbes ou créer des décors. Attention, qui dit petits carreaux dit… beaucoup de joints ! La pose doit être hyper minutieuse pour un rendu net.
Petit conseil qui sauve un projet : achetez TOUJOURS 10 à 15% de carrelage en plus. Entre les coupes, la casse éventuelle et la petite erreur, vous serez bien content d’avoir de la marge. Il n’y a rien de pire que de devoir retourner en magasin et de découvrir que votre série n’est plus en stock !
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Pour vous aider à visualiser, voici un petit comparatif rapide :
Caractéristique
Faïence
Grès Cérame
Prix moyen / m²
15€ – 40€
20€ – 60€ (et bien plus !)
Résistance à l’eau
Faible (support poreux)
Excellente (non poreux)
Facilité de coupe
Facile
Difficile (demande un bon outil)
Idéal pour…
Crédence, murs de WC
Mur de douche, sol, extérieur
2. Préparer le mur : 80% du succès se joue ici
Je le répète sans cesse aux plus jeunes : le plus dur, ce n’est pas de coller droit, c’est de préparer un mur qui permet de coller droit. Un pro passe souvent plus de temps sur la préparation que sur la pose elle-même.
Le diagnostic et la correction
Prenez une grande règle de maçon (2m, c’est parfait) et plaquez-la contre le mur dans tous les sens. Si vous avez un jour de plus de 5 mm, il faut corriger. Un petit creux se rattrape avec de l’enduit de rebouchage. Si le mur fait la banane, un enduit de lissage sur toute la surface sera nécessaire. Ne comptez pas sur la colle pour rattraper de gros défauts, c’est une très mauvaise idée.
Bon à savoir : Et si j’ai déjà du carrelage ? La question piège ! Vous pouvez carreler sur un ancien carrelage à deux conditions : que l’ancien tienne PARFAITEMENT (sondez-le en tapotant partout, aucun son creux n’est toléré) et que vous le prépariez. Il faudra le dégraisser à fond (avec de la lessive St Marc par exemple), le rincer, le laisser sécher, puis appliquer un primaire d’accrochage spécial supports fermés. C’est souvent plus rapide que de tout casser !
Nettoyage et primaire d’accrochage
Un mur, ça doit être propre, sec et sain. On oublie la pose sur du papier peint (arrachage obligatoire) ou sur une peinture qui s’écaille (ponçage et lessivage). Le primaire d’accrochage n’est PAS une option. C’est votre assurance-vie. Il crée un pont d’adhérence et empêche le support de « boire » l’eau de la colle trop vite, ce qui la fragiliserait.
L’étape non-négociable en pièce d’eau : l’étanchéité
Dans une douche ou au-dessus d’une baignoire, les joints ne sont PAS étanches. Jamais. Avec le temps, de micro-fissures apparaissent et l’eau s’infiltre. Pour éviter le dégât des eaux, la solution s’appelle un SPEC (Système de Protection à l’Eau sous Carrelage). C’est une sorte de pâte caoutchouteuse qu’on applique en deux couches croisées sur le mur, en insistant sur les angles avec des bandes de renfort. Un kit complet coûte environ 50€ chez Castorama ou Leroy Merlin. Faire l’impasse là-dessus, c’est l’économie la plus chère que vous puissiez faire.
3. Le calepinage : le plan de bataille pour un mur harmonieux
Le calepinage, c’est simplement le plan de pose de vos carreaux. L’erreur de débutant absolue ? Commencer dans un coin et voir ce que ça donne. Vous finirez à 99% avec une coupe ridicule et moche de l’autre côté.
Visez la symétrie : Le plus simple et le plus joli, c’est de centrer la pose. Trouvez le milieu de votre mur, tracez un trait vertical au niveau laser ou à bulle. Vous poserez votre premier carreau à cheval sur ce trait. Résultat : vous aurez deux coupes de même largeur dans chaque coin. C’est propre, c’est pro.
Démarrez en hauteur : On ne commence jamais la pose par le bas. Pourquoi ? Car le sol ou le bac de douche n’est jamais parfaitement de niveau. Fixez un tasseau de bois bien droit à hauteur du deuxième rang de carreaux. Il servira de support parfaitement stable pour démarrer. Vous poserez le premier rang tout à la fin, en ajustant les coupes au sol.
La pose à blanc : Avant de toucher à la colle, alignez une rangée de carreaux au sol avec les croisillons. Ça vous permet de visualiser vos futures coupes et d’ajuster le départ si besoin. Ça prend 10 minutes et ça évite de grosses déceptions.
4. Les outils et matériaux : ne lésinez pas sur la qualité !
Avoir de bons outils ne fait pas le bon bricoleur, mais ça aide énormément. Pour le carrelage, c’est même fondamental.
La colle, le ciment de votre projet
Laissez tomber la colle en pâte toute prête pour les grands murs ou les pièces humides. Prenez du mortier-colle en poudre, la norme des pros. Cherchez la mention C2 sur le sac : elle garantit une meilleure adhérence, indispensable pour le grès cérame, plus lourd. Un sac de 25 kg de colle C2 de bonne qualité se trouve aux alentours de 25-30€.
Les outils indispensables et les astuces de coupe
Peigne à colle : La taille des dents (crans) dépend du carreau. Pour un petit format, 6 mm suffisent. Pour un grand carreau (60×60 cm), passez sur du 10 mm.
Carrelette manuelle : Parfaite pour les coupes droites sur la faïence.
Coupe-carreau électrique à eau : L’investissement devient vite rentable si vous posez du grès cérame. L’eau évite la surchauffe et la poussière. Attention, portez toujours lunettes et gants !
Meuleuse d’angle : L’outil de la débrouille pour les découpes complexes.
Astuce de pro pour une découpe de prise : La hantise du débutant ! Une fois votre carré tracé sur le carreau, n’essayez pas de le couper d’un bloc. Utilisez un disque diamant sur votre meuleuse pour faire plein de petites entailles à l’intérieur de votre tracé, comme si vous hachuriez la zone. Ensuite, un petit coup sec avec un marteau et un burin fin, et la pièce saute proprement !
Petite liste de courses (pour un mur de 5 m²)
Carrelage : 5.5 m² (n’oubliez pas les 10% !) – Budget : 80€ à 250€ selon le modèle.
Colle C2 (1 sac) : ~25€
Mortier à joint (1 sac) : ~10€
Croisillons (1 sachet) : ~5€
Kit d’étanchéité (si mur de douche) : ~50€
Primaire d’accrochage (1L) : ~15€
Comptez environ une journée de travail pour un débutant motivé (hors temps de séchage) pour un projet simple comme une crédence.
5. La pose : les gestes qui changent tout
C’est parti ! Étalez la colle sur le mur avec le côté lisse du peigne, puis faites des sillons réguliers avec le côté cranté, en tenant l’outil à 45°. Tous les sillons doivent aller dans le même sens (horizontalement ou verticalement) pour que l’air s’échappe bien.
Pour les carreaux de plus de 30×30 cm ou en pièce d’eau, pratiquez le double encollage : en plus du mur, mettez une fine couche de colle au dos du carreau. C’est la garantie d’une adhérence parfaite.
Posez le carreau en exerçant une forte pression et un petit mouvement de torsion pour bien écraser la colle. Vérifiez le niveau régulièrement. Et surtout, gardez une éponge et un seau d’eau à portée de main. Nettoyez les traces de colle sur les carreaux et dans les joints AU FUR ET À MESURE. Croyez-moi, gratter de la colle sèche le lendemain, c’est un vrai cauchemar.
6. Les finitions : l’art du joint parfait
Attendez au moins 24h que la colle soit sèche. Préparez votre mortier à joint et étalez-le généreusement en diagonale avec une raclette en caoutchouc pour bien remplir les espaces. Après 15-20 minutes, quand le joint commence à durcir, nettoyez l’excédent avec une éponge spéciale (ou une éponge classique) bien essorée, rincée très souvent. Le geste doit être léger pour ne pas creuser le joint.
Le secret du joint silicone impeccable
Dans les angles et à la jonction avec le plan de travail ou le bac de douche, on utilise un mastic silicone (sanitaire, anti-moisissures). L’astuce ultime ? Posez du ruban de masquage de chaque côté du futur joint. Appliquez le silicone, puis lissez-le. Mon petit secret : trempez votre doigt dans un bol d’eau avec une goutte de liquide vaisselle. Ça glisse tout seul et la finition est parfaite ! Retirez le ruban adhésif délicatement avant que le silicone ne sèche.
7. Quand faut-il appeler un professionnel ?
Soyons réalistes. Si votre mur est en très mauvais état, si vous vous lancez dans une salle de bain complète avec des carreaux grand format (qui coûtent cher et ne pardonnent aucune erreur), ou si vous manquez simplement de temps… faire appel à un artisan est souvent plus sage. Le coût d’un carreleur inclut son expérience, son assurance décennale (une sacrée tranquillité d’esprit pour une pièce d’eau !) et la garantie d’un travail durable.
J’espère que ce guide vous aura aidé à y voir plus clair. Le carrelage, c’est un projet hyper satisfaisant. La fierté de regarder son mur, bien droit, bien propre, et de se dire « c’est moi qui l’ai fait », ça n’a pas de prix !
Galerie d’inspiration
Le secret d’une pose qui ne fissure pas ? Un support impeccable. Avant toute chose, assurez-vous que votre mur est parfaitement plan, sec et propre. Dégraissez-le avec une lessive type St Marc, poncez les aspérités et, si le support est poreux (plâtre, carreau de plâtre), appliquez un primaire d’accrochage comme le weberprim-rp. C’est l’étape que les amateurs pressés oublient, et qui fait toute la différence sur la durée.
Saviez-vous que le joint peut représenter jusqu’à 5% de la surface carrelée ? Son rôle n’est pas qu’esthétique : il absorbe les micro-mouvements du bâtiment et assure l’étanchéité.
Pose droite ou décalée ?
La pose droite est classique et sobre, idéale pour les carreaux carrés. La pose décalée, type
Colle en pâte ou mortier-colle en poudre ?
La colle en pâte (seau) : Prête à l’emploi, parfaite pour les débutants et les petites surfaces comme une crédence. Idéale sur placo. Son défaut : elle sèche plus lentement et ne convient pas aux carreaux lourds ou de grand format.
Le mortier-colle (sac) : À mélanger avec de l’eau. Plus économique, il offre une adhérence bien supérieure. Indispensable pour le grès cérame, les grands formats et les pièces d’eau. La référence des pros ? La gamme Webercol de Weber.
Une planéité parfaite
Une adhérence maximale
Un démarrage sans stress
Le secret ? Un tasseau de départ. Vissez un tasseau de bois parfaitement de niveau à la hauteur du deuxième rang de carreaux. Posez votre premier rang sur ce support. Vous le retirerez 24h plus tard pour poser le premier rang du bas, en coupant les carreaux si nécessaire. Fini le carrelage qui glisse ou qui part de travers !
L’astuce pour les angles : Pour une finition impeccable des angles sortants, oubliez la coupe à 45° (jolly cut), trop technique. Utilisez un profilé de finition, comme les modèles fins et carrés de la gamme Schlüter-QUADEC. En alu brossé, noir mat ou blanc, il protège l’angle des chocs et signe une finition digne d’un pro.
Selon une étude de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), la rénovation de la cuisine et de la salle de bains sont les travaux qui apportent le plus de valeur à un bien immobilier. Un carrelage mural bien choisi et bien posé est un investissement direct.
Cela signifie que chaque euro dépensé dans un carrelage de qualité et une pose soignée se répercute positivement sur l’attrait et le prix de votre logement. C’est bien plus qu’une simple dépense esthétique.
Pensez au-delà du blanc ! Un joint de couleur peut transformer radicalement votre carrelage.
Ton sur ton : Un joint gris ciment avec un carreau imitation béton pour un effet de surface continue.
Contraste doux : Un joint gris perle avec un carreau blanc pour souligner le dessin sans être agressif.
Contraste fort : Le fameux joint noir sur un carreau métro blanc pour un look bistrot, ou un joint terracotta avec des carreaux verts pour une ambiance bohème. Les gammes de Mapei offrent des dizaines de teintes.
La tendance est aux carreaux texturés. L’effet
L’erreur de débutant la plus fréquente ?
Appliquer la colle sur une trop grande surface. La colle-ciment commence à
Carrelette manuelle (type Rubi) pour les coupes droites sur faïence.
Coupe-carreau électrique (sur table à eau) pour le grès cérame et les coupes en biseau.
Spatule crantée (peigne) avec des dents adaptées à la taille de vos carreaux (6 mm pour les petits, 10 mm pour les grands).
Maillet en caoutchouc et batte de carreleur.
Niveau à bulle d’au moins 60 cm.
Croisillons auto-nivelants pour les grands formats.
L’astuce qui change tout : Le double encollage. Pour les carreaux de plus de 30×30 cm, il ne suffit pas d’encoller le mur. Appliquez également une fine couche de colle au dos du carreau. Cette technique assure une adhérence totale, chasse les bulles d’air et est obligatoire pour garantir une pose durable, surtout avec les carreaux lourds en grès cérame.
Le carreau
Finition mate : Élégante et sobre, elle ne reflète pas la lumière et masque mieux les traces de calcaire. Parfaite pour un style contemporain ou industriel. Au toucher, elle est souvent légèrement veloutée.
Finition brillante : Elle agrandit l’espace en réfléchissant la lumière, idéale pour les petites pièces. Elle fait ressortir les couleurs vives mais attention, les traces d’eau et de doigts y sont plus visibles.
Le choix dépend de l’ambiance recherchée et du niveau d’entretien que vous souhaitez.
Pour les zones très exposées à l’eau, comme le mur d’une douche, un joint époxy est un investissement malin. Contrairement à un joint ciment classique, il est 100% étanche, ne se tache pas et résiste aux produits de nettoyage les plus agressifs. Sa pose est un peu plus technique, mais sa durée de vie est incomparable.
Un rendu propre et professionnel.
Aucun risque de rayer les carreaux.
Un temps de nettoyage divisé par deux.
Le secret ? Un bon timing. N’attendez pas que le joint soit sec pour nettoyer. Environ 20 minutes après l’application, quand le joint commence à durcir, passez une éponge de carreleur (légèrement humide, jamais détrempée) en diagonale sur les carreaux. Rincez l’éponge très souvent dans un bac d’eau claire.
Le KitKat, ou
Peut-on carreler sur un ancien carrelage ?
Oui, c’est possible et cela évite de gros travaux de démolition, mais sous conditions ! L’ancien carrelage doit être parfaitement adhérent (sondez-le en tapotant, aucun carreau ne doit sonner creux). Il faut ensuite le dégraisser à fond, puis appliquer un primaire d’accrochage spécifique pour supports non-absorbants, comme le weberprim-accrochage. Sans ce primaire, votre nouveau carrelage se décollera.
N’oubliez pas les croisillons ! Ces petites pièces en plastique sont essentielles pour obtenir des joints réguliers. Pour un look moderne, optez pour des joints fins de 2 ou 3 mm. Pour un style plus rustique avec des carreaux artisanaux, des joints de 4 ou 5 mm seront plus adaptés. Pour les grands formats au sol, les systèmes de croisillons auto-nivelants sont un must.
Les carreaux de ciment véritables ne sont pas cuits. Ils sont fabriqués à la presse hydraulique à partir de poudres de ciment colorées. C’est pourquoi ils sont poreux et doivent être impérativement traités avec un produit hydrofuge et oléofuge après la pose.
Leur alternative ? Le grès cérame imitation carreaux de ciment. Il offre le même visuel avec la facilité d’entretien et la résistance en plus, sans nécessiter de traitement.
L’arme secrète dans la douche : le SPEC. Sous ce nom barbare se cache le Système de Protection à l’Eau sous Carrelage. C’est une membrane liquide (une sorte de peinture caoutchouteuse) que l’on applique sur les plaques de plâtre hydrofuges avant de coller le carrelage. Elle crée une barrière 100% étanche. C’est une assurance vie pour vos murs dans une douche à l’italienne.
Vous avez des restes de carrelage ? Ne les jetez pas !
Avec de beaux carreaux de 10×10 ou 15×15, collez des patins en feutre dessous pour créer des dessous de plat originaux.
Cassez-les en morceaux et utilisez la technique de la mosaïque pour customiser un pot de fleurs en terre cuite ou le dessus d’une petite table de jardin.
Les grands carreaux (60×60 cm et plus) ne sont plus réservés au sol. Au mur, ils créent un effet spectaculaire en réduisant le nombre de joints, ce qui donne une impression d’espace et de surface continue. Idéal pour un look minimaliste et facile à nettoyer. Attention, leur poids et leur format exigent une colle haute performance et souvent l’aide d’une deuxième personne pour la pose.
Un mur bien carrelé commence par un bon calcul. C’est ce qu’on appelle le
Alternative express : la peinture pour carrelage. Si votre budget est serré ou si vous êtes en location, des peintures spécifiques comme celles de V33 ou Résinence peuvent moderniser une crédence ou une faïence démodée sans tout casser. Le résultat n’a pas la durabilité du vrai carrelage, mais c’est une solution bluffante pour un relooking rapide.
Décoratrice Contemporaine & Chasseuse de Tendances Ses spécialités : Design moderne, Éclairage d'ambiance, Mobilier design
Chloé a l'œil pour repérer les tendances avant qu'elles n'arrivent dans les magazines. Après plusieurs années dans le merchandising visuel pour de grandes enseignes, elle s'est lancée dans le conseil déco. Son appartement lyonnais est un véritable showroom où elle teste toutes ses idées avant de les partager. Fascinée par l'impact de la lumière sur nos émotions, elle collectionne les luminaires vintage qu'elle mélange avec des pièces ultra-modernes. Son secret ? Ne jamais suivre les règles à la lettre.