Quel est le meilleur bois de chauffage pour cet hiver ?
Savoir bien se chauffer en hiver est une question de santé, de confort, d’esthétique et de performance. Cette année en plus, le chauffage est davantage devenu une question de budget et d’économies. Avec la crise énergétique battant son plein, nous sommes tous particulièrement soucieux aux alternatives disponibles de l’électricité et du chauffage à gaz. Sa majesté le bois – roi des forêts – nous offre un combustible qui est à la fois économique, écologique et efficace. Mais quel est le meilleur bois de chauffage, pour quelle essence opter, sous quelle forme et comment le stocker. On répond à toutes vos questions dans les lignes qui suivent.
Une liste des meilleurs et des pires bois de chauffage
Quel est le meilleur bois de chauffage ?
Le premier critère pour choisir son bois de chauffage est notamment son pouvoir calorifique. Celle-ci se mesure par la quantité de chaleur produite, suite à la combustion et dépend surtout du taux d’humidité du bois. En général, plus le bois est sec, plus la quantité de chaleur produite serait élevée. Pour cette raison, le bois qui a séché au moins un an et demi est considéré être le plus performant. Sa teneur en eau est alors réduite à 20% et il brûle assez bien. Par contre, en dépit de son prix moins élevé, le bois vert émet beaucoup de fumée et risque d’encrasser votre chaudière. Ainsi, si votre budget ne permet pas l’achat de bois naturel sec, veillez au moins de le laisser sécher le temps nécessaire. Cela vous garantit une meilleure performance de la chauffe.
Le meilleur bois de chauffage – un bois dur et sec
Éliminer l’humidité pour une meilleure flamme
Quel est le bois qui se consume le moins vite ?
Les essences et les formants de bois de chauffage participent eux également à l’efficacité du chauffage. Car il faut le savoir, la dureté et la densité du bois résultent sur une capacité de chauffage différent. Ou pour ainsi dire, plus le bois est dur et compact, meilleure flamme et chaleur il alimenterait. Découvrez ci-dessous les essences de bois principales avec leur performance et rôle dans le processus de combustion.
Plusieurs bois à combustion plus ou moins efficace
Les feuillus durs
On y trouve des essences, telles le hêtre, le chêne, l’orme, le charme et le frêne par exemple. Elles se distinguent par une belle densité, ce qui fait qu’elles dégagent plus de chaleur pendant plus longtemps. De là, ces essences dures sont encore plus efficaces, car vous auriez recours à moins de bûches pour vous chauffer. Leur seul inconvénient est que la dureté de leurs fibres est liée à un séchage moins rapide, pareil au temps qu’elles prennent à s’enflammer.
Les feuillus tendres
Pour remédier à ce dernier problème, il vaut mieux opter pour des feuillus tendres qui prennent feu aisément. Ainsi, même s’ils ne sont pas aussi appropriés au chauffage (en raison de leur combustion rapide), leur pouvoir d’allumage les rend très convenables pour entamer le chauffage dans la cheminée ou la chaudière. Le peuplier, le tilleul, le saule et le bouleau comptent parmi les feuillus tendres les plus populaires. Sachez, pourtant, qu’ils brûlent assez vite.
Les résineux
Les résineux, comme les épicéas, les sapins et les différents genres de pin, sont en général déconseillés. À cause de la sève qu’ils contiennent en grande quantité, ceux-ci sont en mesure d’encrasser l’appareil. Certains les utilisent pour leur capacité de prendre feu et de chauffer vite un logement non chauffé, mais en principe, il convient de s’en abstenir.
Les feuillus durs – meilleurs pour alimenter le feu
Quel bois ne pas mettre dans un poêle ?
Une autre raison de déconseiller les résineux est notamment leur capacité de jeter des projections en dehors du foyer. Cette particularité qui est encore propre à châtaignier et au robinier par exemple, présente pas mal de risques de sécurité. Ne les utilisez donc pas qu’à l’intérieur d’un foyer fermé. L’on a déjà mentionné que le même vaut encore pour les bois humides. Veillez encore à opter pour le bois le plus naturel possible. Lorsqu’il est peint ou laqué, comme dans le cas du bois de récupération, sa combustion résulterait sur l’émission de gaz polluants. Ceci étant dit, les résidus de bois, extraits de meubles anciens et résidus de travaux de rénovation sont à bannir.
Éviter de mettre du bois humide dans le feu
Comment stocker les bûches de bois ?
Il est inutile de dire qu’il faut protéger son bois des aléas du climat. En hiver, lorsque le taux d’humidité est assez élevé, il faut prendre des précautions pour garder le bois sec et alors conserver ses propriétés thermiques. Donc, il vaut mieux opter pour un hangar ou autre abri assez sec et ventilé. Si vous n’en avez pas, vous pouvez même en acheter en commerce. Pour maximiser le séchage, accordez encore à vos bûches une exposition au sud, avec plein de soleil et à l’abri des vents. Quant au rangement, évitez d’entreposer directement au sol. Montez plutôt sur une plate-forme, du genre de la palette de bois par exemple. Pour que tout soit bien ordonné et pour mieux vous y repérer, l’on vous conseille de ranger par groupes, en fonction de l’essence et donc l’usage du bois.
Stocker les bûches sous abri, pour qu’ils conservent leur qualité
Quelles alternatives au bois de chauffage ?
Pour minimiser l’impact sur l’environnement, comme pour se chauffer efficacement, il existe deux excellentes alternatives aux bûches de bois. Il y a tout d’abord les bûches de bois compressés, constitués de sciures de bois dur densifié, sans additifs. Il a tous les avantages propres au chauffage performant, notamment une grande autonomie et une longue combustion. Le même (et même meilleur) confort d’utilisation, l’on trouve chez les granulés de bois – autre alternative aussi efficace qu’écologique. En effet, les poêles et les chaudières à granulés ont été nommés « chauffage plus économique » pour cette année de crise énergétique. Donc, n’hésitez surtout pas à les utiliser, comme à vous renseigner sur les façons de les utiliser et de les nettoyer.
Les granulés – une alternative économique, efficace et écologique
Enfin, quelle que soit la méthode de chauffage en bois choisi, n’oubliez pas surtout pas à vérifier l’origine du produit. Les bois locaux, certifiés PEFC donnent une garantie de la qualité du bois, mais encore sur le processus de transformation qui est traçable. Renseignez-vous donc des entreprises certifiées de votre région, avant de vous y lancer. Sinon, il ne faut pas hésiter, il n’y a rien de plus réconfortant en hiver que la flamme du feu qui danse dans la cheminée.
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Sources :
