Le Vrai Guide du Rainbow Cake : Astuces de Pro Pour le Réussir (Même Sans Être Pâtissier !)
Franchement, la première fois qu’on m’a parlé de « rainbow cake », j’ai un peu levé les yeux au ciel. En tant que pâtissier passionné par les grands classiques, ce gâteau multicolore venu des États-Unis me semblait être une simple excentricité pour Instagram. Joli, oui, mais pour le goût… j’avais des doutes.
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Et puis, j’ai accepté le défi. Et là, j’ai compris. Derrière ses airs de fête se cache une vraie prouesse technique. Comment obtenir des couleurs qui claquent et qui ne finissent pas en nuances pastel délavées après cuisson ? Comment garder un gâteau moelleux après toutes ces manipulations ? Et surtout, comment monter six étages sans que tout ne s’écroule comme un château de cartes ? Ce n’était pas un gadget, c’était un véritable exercice de précision.
Aujourd’hui, je vous partage tout ce que j’ai appris, sans filtre. Oubliez les mélanges tout prêts. On va voir ensemble comment faire un gâteau arc-en-ciel aussi délicieux que spectaculaire. Vous allez comprendre la logique derrière chaque étape, et je vous donnerai toutes mes astuces pour éviter les pièges classiques.

Les Fondations : La Pâte et les Couleurs, Ça Ne S’Improvise Pas
Avant de sortir le batteur, parlons stratégie. Un rainbow cake réussi, c’est d’abord une base de gâteau impeccable et des couleurs qui tiennent la route. C’est là que 90% des recettes en ligne se plantent.
Le Choix de la Pâte : Pensez Solidité !
L’erreur de débutant, c’est de partir sur une génoise classique. C’est léger, c’est aérien, mais c’est beaucoup trop fragile. Elle ne supportera jamais le poids des six couches. En plus, le fait de la mélanger encore et encore pour incorporer les colorants risquerait de la faire retomber comme un soufflé.
Ce qu’il nous faut, c’est un gâteau au beurre, ou « butter cake ». Sa texture est fine mais dense, juste ce qu’il faut pour être manipulée et empilée sans trembler. Et en plus, il a le bon goût de rester moelleux pendant plusieurs jours. On part sur une base de quatre-quarts, mais un peu allégée pour que ce ne soit pas trop compact.

La Magie des Colorants : Gel, et Rien d’Autre
Le choix du colorant, c’est LE point crucial. Il existe trois options, mais honnêtement, une seule est vraiment valable pour ce projet :
- Les liquides : On les trouve partout en supermarché. Je vous les déconseille. Pour avoir une couleur vive, il faudrait en mettre une tonne, ce qui ajouterait trop d’humidité à la pâte et la rendrait caoutchouteuse.
- Les poudres : Très concentrées, elles n’ajoutent pas d’humidité. Le souci, c’est qu’elles se dissolvent parfois mal, laissant des petits points de couleur disgracieux.
- Les colorants en gel (ou en pâte) : C’est la solution des pros, et c’est ce que vous devez utiliser. Une toute petite pointe de couteau suffit. Ils se mélangent parfaitement sans changer la texture de la pâte.
Où les trouver ? Vous les trouverez facilement dans des magasins comme Zodio ou Cultura, ou en ligne sur Amazon et des sites spécialisés en pâtisserie. Des marques comme Wilton, ProGel ou Americolor sont des valeurs sûres. Un kit de base avec plusieurs couleurs coûte généralement entre 15€ et 25€ et vous durera une éternité. Petit conseil : pour le rouge, cherchez les formules « super red » pour une couleur vraiment intense sans avoir à vider la moitié du pot.

Ma Recette Fétiche pour un Gâteau Inratable
Cette recette est prévue pour six disques de 20 cm de diamètre. En pâtisserie, la précision est votre meilleure amie. Investir dans une balance de cuisine numérique (ça coûte moins de 20€) est la première étape vers la réussite. On pèse, on ne mesure pas en tasses !
Les Ingrédients pour les Gâteaux :
- 500 g de farine T45
- 12 g de levure chimique (un sachet)
- 4 g de sel fin
- 350 g de beurre doux, bien mou (sortez-le du frigo 2h avant !)
- 550 g de sucre en poudre
- 6 gros œufs (environ 300 g sans la coquille)
- 300 ml de lait entier ou de babeurre (le babeurre rend le gâteau hyper moelleux)
- 1 c.à.s d’extrait de vanille (transparent si possible)
- Vos fameux colorants en gel : rouge, orange, jaune, vert, bleu, violet
Astuce babeurre : Pas de babeurre sous la main ? Pas de panique ! Prenez 300 ml de lait entier et ajoutez une cuillère à soupe de jus de citron ou de vinaigre blanc. Laissez reposer 10 minutes. Le lait va cailler légèrement, et voilà, votre babeurre maison est prêt !

Et la vanille transparente ? C’est juste pour que la base de la pâte reste bien blanche et que les couleurs ressortent encore plus. Si vous n’en avez pas, la vanille ambrée classique fera l’affaire, votre pâte sera juste un peu plus couleur crème, ce n’est pas un drame !
La Préparation des Gâteaux : Le Pas-à-Pas
- Préparez vos moules : Préchauffez le four à 170°C (chaleur statique, pas tournante !). Beurrez et farinez vos moules. Je vous conseille vivement de placer un disque de papier cuisson au fond. C’est la garantie d’un démoulage sans stress.
- Les poudres d’abord : Dans un grand bol, tamisez ensemble la farine, la levure et le sel. Ça aère le tout et évite les grumeaux.
- L’étape du crémage (cruciale !) : Dans le bol de votre robot, battez le beurre mou et le sucre pendant au moins 5 minutes à vitesse moyenne. Le mélange doit devenir pâle et mousseux. C’est cet air incorporé qui va donner tout son moelleux au gâteau.
- Les œufs, tout doucement : Versez les œufs (préalablement battus à part) en un mince filet, sans cesser de battre. Si vous allez trop vite, le mélange peut « trancher » (se séparer). Si ça arrive, ajoutez une cuillère de farine pour rattraper le coup. Finissez avec la vanille.
- L’alternance : À vitesse lente, ajoutez un tiers de la farine, puis la moitié du lait, un autre tiers de farine, le reste du lait, et enfin le dernier tiers de farine. Arrêtez de mélanger dès que c’est homogène pour ne pas rendre le gâteau élastique.
- La division (le moment de précision) : Posez un grand bol vide sur votre balance, faites la TARE (remise à zéro). Versez-y toute votre pâte et notez le poids total. Divisez ce poids par six. Ensuite, pour chaque couleur, posez un petit bol vide sur la balance, TARE, et pesez la quantité exacte de pâte. C’est le secret pour des couches parfaitement égales.
- La coloration : Ajoutez une pointe de colorant en gel dans chaque bol et mélangez délicatement à la spatule, juste assez pour uniformiser la couleur.
- La cuisson : Versez chaque pâte dans un moule et enfournez pour 18 à 22 minutes. Le gâteau est cuit quand la pointe d’un couteau ressort sèche.
- Le refroidissement : Laissez tiédir 10 minutes avant de démouler sur une grille. Laissez refroidir COMPLÈTEMENT. C’est non négociable. Un gâteau même un peu tiède est trop fragile pour être monté.
Au fait, qui a 6 moules identiques ? Personne, ou presque ! Si vous n’en avez que 2 ou 3, pas de souci. Cette pâte est assez stable pour attendre un peu. Faites cuire une première fournée. Pendant ce temps, laissez le reste de la pâte dans les bols à température ambiante (pas au frigo). Lavez, séchez et préparez les moules avant de lancer la deuxième fournée.

Mon secret pour ne pas stresser le jour J ? Je fais les gâteaux la veille, ou même le week-end d’avant ! Une fois totalement refroidis, je les emballe individuellement dans du film alimentaire et hop, au congélateur. Ils se conservent parfaitement. Le jour du montage, il n’y a plus qu’à s’occuper du glaçage. Ça change la vie !
Le Montage : Comment Bâtir Votre Chef-d’Œuvre
Un gâteau de six étages, c’est lourd. Le montage doit être parfait pour éviter l’effet « tour de Pise ». Et pour ça, il faut le bon ciment : un glaçage stable et pas trop sucré.
Le Glaçage Ultime : La Crème au Beurre à la Meringue Suisse
Oubliez le glaçage sucre glace et beurre, beaucoup trop lourd et écœurant. La crème au beurre à la meringue suisse (SMBC) est soyeuse, stable et délicieuse. Ça peut faire peur, mais suivez les étapes, c’est presque magique.

Les Ingrédients pour la Crème :
- 6 blancs d’œufs (environ 180 g)
- 300 g de sucre en poudre
- 450 g de beurre doux, en dés et à température ambiante
- 1 c.à.c d’extrait de vanille
- Une pincée de sel
La Préparation de la Crème :
- Le bain-marie : Dans le bol de votre robot (s’il est en métal), fouettez les blancs et le sucre sur une casserole d’eau frémissante. Continuez jusqu’à ce que le sucre soit dissous (testez entre vos doigts, ça ne doit plus gratter) et que le mélange soit chaud au toucher (environ 70°C).
- Montez la meringue : Transférez le bol sur le robot et fouettez à pleine vitesse pendant 10-15 minutes. La meringue doit être brillante, ferme, et le bol doit être revenu à température ambiante. C’est l’étape la plus longue, soyez patient.
- Incorporez le beurre : Passez à l’accessoire « feuille » (le batteur plat). À vitesse lente, ajoutez le beurre, un ou deux cubes à la fois.
- SURTOUT, NE PANIQUEZ PAS ! À un moment, votre crème va avoir l’air de trancher ou de devenir liquide. C’est 100% normal. Ne jetez rien ! Continuez simplement de battre. J’ai vu des crèmes mettre 10 bonnes minutes à se reformer. Mettez votre podcast préféré et faites confiance au processus. Elle va finir par devenir lisse et soyeuse. C’est promis ! Ajoutez la vanille et le sel à la fin.

L’Assemblage Étape par Étape
- Nivelez les gâteaux : Pour un gâteau bien droit, il faut couper le petit dôme qui se forme à la cuisson. Utilisez un grand couteau à pain ou, encore mieux, une lyre à génoise (ça coûte moins de 10€ et ça change vraiment la donne).
- Le montage : Sur un plateau tournant, collez votre première couche (la violette) avec un point de crème. Étalez une fine couche de crème (environ 1 cm), puis posez la couche bleue. Continuez en suivant l’ordre de l’arc-en-ciel : violet, bleu, vert, jaune, orange, rouge.
- La couche de propreté : Recouvrez tout le gâteau d’une très fine couche de crème. Le but est de piéger toutes les miettes. Ce n’est pas grave si ce n’est pas parfait.
- Le froid, votre allié : Placez le gâteau au frigo pour au moins 30 minutes. Cette étape est indispensable pour stabiliser la structure.
- La couche finale : Recouvrez généreusement le gâteau froid avec le reste de la crème. Comme la première couche est dure, les miettes ne viendront pas salir votre glaçage blanc. Lissez avec une spatule.

SOS Pâtisserie : Les Pépins les Plus Courants et Comment les Régler
Problème : Mes couleurs sont toutes pâles !
La cause est simple : un colorant de mauvaise qualité ou pas assez dosé. Avec le gel, n’ayez pas peur d’en mettre. La couleur de la pâte crue doit être un peu plus foncée que le résultat attendu, car elle s’éclaircit toujours un peu à la cuisson.
Problème : Mon gâteau est sec.
Sûrement une sur-cuisson. La solution : préparez un sirop simple (50 g de sucre + 50 ml d’eau, portés à ébullition et refroidis). Avec un pinceau, imbibez très légèrement chaque disque de gâteau avant de le glacer. Ça ajoute du moelleux et du goût !
Problème : Mon gâteau penche dangereusement.
Les causes : des couches mal nivelées, une épaisseur de crème inégale, ou un montage fait trop à la hâte. La seule solution est la rigueur : nivelez bien, soyez régulier avec la crème, et respectez bien le temps de refroidissement.

Conservation, Budget et le Mot de la Fin
Ce gâteau se conserve 3 à 4 jours au réfrigérateur dans une boîte hermétique. Pensez à le sortir 30 à 45 minutes avant de le servir, il sera bien meilleur !
Côté budget, pour une première fois, en comptant les ingrédients de qualité et l’achat d’un kit de colorants en gel, prévoyez une enveloppe autour de 40-50€. La bonne nouvelle, c’est que les colorants vous serviront pour des dizaines d’autres pâtisseries !
Honnêtement, faire ce gâteau est un projet d’une journée. Ne vous mettez pas la pression. C’est parfait pour un week-end, pour s’amuser et apprendre. Si c’est pour un événement majeur et que vous stressez déjà, commander à un artisan est parfois la meilleure option pour votre tranquillité d’esprit.
Ce gâteau que je regardais de haut est finalement devenu l’un de mes préférés à réaliser. Il est la preuve qu’on peut allier technique, gourmandise et un brin de folie. Alors, cap ou pas cap de vous lancer ? Si vous le faites, montrez-moi vos créations sur les réseaux !

Galerie d’inspiration



Colorants en gel ou en poudre : le choix des pros. Pour des teintes qui survivent à la chaleur du four sans virer au pastel délavé, oubliez les colorants liquides de supermarché. Investissez dans des colorants en gel (comme ceux des marques Americolor ou Wilton) ou en poudre. Une pointe de couteau suffit pour une couleur intense, sans ajouter d’humidité superflue qui pourrait altérer la texture de votre gâteau.



Mon gâteau est tout sec, comment l’éviter ?
Le secret d’un moelleux incomparable, même après plusieurs jours, c’est le sirop d’imbibage. Une fois vos disques de gâteau refroidis, badigeonnez-les légèrement avec un sirop simple (parts égales d’eau et de sucre, portées à ébullition puis refroidies). Vous pouvez l’aromatiser avec une touche de vanille ou un zeste d’agrume pour un supplément de saveur.



- Des couches parfaitement droites
- Un montage sans stress
- Un glaçage extérieur immaculé
Le secret ? La congélation. Une fois cuites et refroidies, emballez chaque couche de gâteau individuellement dans du film alimentaire et placez-les au congélateur pendant au moins 30 minutes. Des couches fermes et froides sont infiniment plus faciles à manipuler, à empiler et à glacer.



Saviez-vous que l’ordre des couleurs de l’arc-en-ciel (Violet, Indigo, Bleu, Vert, Jaune, Orange, Rouge) n’est pas anodin ? Le suivre crée un effet visuel harmonieux et attendu. Pour un gâteau à 6 couches, on omet souvent l’indigo, qui est très proche du bleu.



Le secret des couches parfaites : la balance de cuisine. Pour obtenir six disques de gâteau d’épaisseur rigoureusement identique, ne vous fiez pas à votre œil. Pesez votre pâte totale, divisez le poids par six, et pesez précisément la quantité de pâte versée dans chaque moule. C’est la garantie d’un résultat professionnel.



Le glaçage n’est pas qu’une décoration, c’est un élément de saveur crucial. Pour contraster avec le gâteau au beurre vanillé, pensez à des associations qui claquent :
- La fraîcheur : Un glaçage au cream cheese avec une touche de citron vert.
- La gourmandise : Une crème au beurre infusée à la framboise ou au fruit de la passion.
- L’originalité : Une ganache montée au chocolat blanc et à la pistache.


Crème au beurre américaine : Très simple et rapide (sucre glace + beurre), mais peut être très sucrée. Idéale pour les débutants.
Crème au beurre à la meringue suisse : Plus technique (blancs d’œufs et sucre chauffés puis fouettés avec du beurre), elle est incroyablement soyeuse, moins sucrée et d’un blanc éclatant. Parfaite pour un fini lisse et professionnel.



L’étape que beaucoup oublient : la « crumb coat » ou sous-couche. Avant le glaçage final, appliquez une très fine couche de crème sur tout le gâteau pour emprisonner les miettes. Réfrigérez le gâteau 20-30 minutes jusqu’à ce que cette couche durcisse. Votre glaçage final sera ainsi parfaitement net, sans aucune miette visible.



« La couleur provoque une réaction psychique. La couleur cache une puissance encore inconnue mais réelle, qui agit sur chaque partie du corps humain. » – Wassily Kandinsky
Cette citation du maître de l’art abstrait s’applique parfaitement au rainbow cake. L’explosion de couleurs vives n’est pas qu’esthétique ; elle prépare notre cerveau à une expérience joyeuse et intense, influençant positivement notre perception du goût avant même la première bouchée.



Comment obtenir un dessus de gâteau plat, sans dôme ?
Ce dôme est dû à une cuisson trop rapide des bords par rapport au centre. Pour l’éviter, baissez la température de votre four (160°C au lieu de 180°C) et prolongez le temps de cuisson. Autre astuce de pro : entourez vos moules de bandes de cuisson humides (ou d’un simple torchon mouillé et essoré). Cela isole les bords et assure une cuisson parfaitement uniforme.



Pour un gâteau stable qui ne penche pas, l’assemblage est clé. Utilisez une petite noisette de glaçage sous la première couche pour la « coller » au plat de service. Assurez-vous que chaque couche est bien centrée avant de poser la suivante. Pour les gâteaux de plus de quatre couches, n’hésitez pas à planter un ou deux tourillons (piques en bois) au centre pour une stabilité à toute épreuve.



- Un plat tournant (indispensable pour un lissage parfait)
- Une grande spatule coudée (pour glacer le dessus et les côtés)
- Un niveleur à gâteau ou un long couteau à pain (pour araser les dômes)
- Des poches à douille jetables (pour les décorations)


Le style « naked cake » est une alternative magnifique au glaçage intégral. Il suffit de mettre de la crème entre les couches, puis de racler l’excédent sur les côtés avec une spatule droite pour laisser apparaître les couleurs des génoises. C’est chic, moderne, et cela met en valeur le travail des couleurs à l’intérieur.



Né sur les blogs culinaires américains autour de 2010, le Rainbow Cake a été popularisé par des personnalités comme Martha Stewart, qui l’a présenté dans son émission, le transformant d’une curiosité internet en un véritable phénomène de la pâtisserie festive mondiale.



L’effet Piñata : pour un « effet waouh » à la découpe, transformez votre gâteau en cachette à bonbons. Une fois vos couches cuites et refroidies, évidez le centre des 2ème, 3ème et 4ème couches avec un emporte-pièce. Empilez-les, remplissez la cavité de petits bonbons colorés (type M&M’s ou Skittles), puis refermez avec les couches supérieures. Surprise garantie !



Puis-je utiliser des colorants naturels ?
Oui, mais avec des attentes réalistes. La poudre de betterave (rouge/rose), le curcuma (jaune), la spiruline (bleu/vert) ou le matcha (vert) fonctionnent. Cependant, les couleurs seront beaucoup plus douces, dans des tons terreux, et non le spectre vibrant d’un arc-en-ciel classique. Ils peuvent aussi légèrement influencer le goût du gâteau.



L’arôme vanille, une valeur sûre. Face à l’explosion visuelle, il est sage de garder un profil de saveur simple et consensuel. Une vanille de grande qualité (extrait ou gousse) dans la pâte et la crème est le choix parfait. Elle ne dénature pas les couleurs et plaît à tout le monde. Pour une touche subtile, un zeste de citron ou un peu d’arôme d’amande amère peuvent aussi fonctionner.



- Une pâte parfaitement homogène
- Un gain de temps et d’énergie considérable
- Une incorporation optimale de l’air pour plus de légèreté
Le secret ? Un robot pâtissier. Si un batteur électrique à main peut faire l’affaire, un robot type KitchenAid ou Kenwood garantit un mélange puissant et constant, essentiel pour la texture du butter cake.


La découpe spectacle : Pour révéler l’arc-en-ciel de la plus belle manière, n’utilisez pas un couteau à tarte. Prenez un grand couteau de chef, bien aiguisé. Chauffez la lame sous l’eau chaude, essuyez-la rapidement, puis tranchez le gâteau d’un seul mouvement net, de haut en bas. Répétez l’opération pour chaque part. Vous obtiendrez des coupes franches qui mettent en valeur les strates de couleur.



Un gâteau d’anniversaire standard de 20 cm décoré de vermicelles peut en contenir plus de 20 000 ! C’est ce qui donne cette texture croquante et cette sensation de fête instantanée.
Pour le rainbow cake, les vermicelles multicolores ou les perles de sucre irisées sont un choix évident. Appliquez-les sur le glaçage encore frais pour qu’ils adhèrent bien, en les pressant délicatement avec la main ou le dos d’une cuillère.



Le thème Licorne et le Rainbow Cake sont faits pour s’entendre. Transformez votre gâteau en créature magique :
- Utilisez des couleurs pastel pour les couches et le glaçage.
- Modelez une corne et des oreilles en pâte à sucre ou en fondant.
- Utilisez une douille étoile pour créer une crinière multicolore avec des restes de glaçage.



Puis-je préparer mon gâteau à l’avance ?
Absolument ! C’est même recommandé pour ne pas s’épuiser. Vous pouvez cuire les couches jusqu’à un mois à l’avance si vous les emballez bien et les congelez. Le gâteau entièrement monté et glacé (sans décorations finales fragiles) se conserve très bien 2 à 3 jours au réfrigérateur dans une boîte hermétique.



Alternative économique : le glaçage express. Si la crème au beurre vous intimide, une option simple et délicieuse est la ganache montée au chocolat blanc (



« Ne vous battez pas avec les ingrédients. N’essayez pas de les dominer. Soyez patient. Soyez doux. Soyez observateur. » – Dorie Greenspan, auteure culinaire.
Ce conseil s’applique parfaitement à l’incorporation des colorants. Ajoutez-les progressivement et mélangez délicatement avec une maryse, juste assez pour obtenir une couleur homogène. Trop mélanger développerait le gluten et rendrait votre gâteau élastique.

Erreur à éviter : ne pas tamiser les ingrédients secs. Pour une mie fine et sans grumeaux, un passage au tamis de la farine, de la levure et du sel est non négociable. Cette étape aère les poudres et garantit un mélange beaucoup plus homogène et une texture de gâteau plus délicate. C’est un petit geste qui change tout.