Peindre son Salon comme un Pro : Le Guide pour ne Pas se Rater (Même en Débutant)
Transformez votre salon grâce à nos 40 idées de peinture inspirantes qui allient style et ambiance artistique.

Chaque mur de votre salon a le potentiel de raconter une histoire. Je me souviens avoir passé des heures à choisir la couleur parfaite qui pourrait refléter ma personnalité. C'est fascinant de voir comment une simple couche de peinture peut métamorphoser un espace. Plongez dans notre sélection d'images et laissez-vous inspirer par des idées audacieuses et originales pour donner vie à votre intérieur.
On s’est tous dit un jour : « Tiens, si je repeignais le salon ? ». Ça a l’air simple, presque relaxant. On imagine déjà la nouvelle couleur, l’ambiance transformée… Et puis, on se retrouve devant le rayon peinture, un rouleau à la main, et les doutes s’installent. Quelle finition ? Quelle marque ? Et cette fissure dans le coin, on en fait quoi ?
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Franchement, après des années sur les chantiers, je peux vous le dire : réussir sa peinture, ce n’est pas de la magie. C’est 90% de méthode et 10% de coup de main. Oubliez les astuces miracles qui finissent en catastrophe. Ici, je vais vous partager les vraies étapes, celles qu’un pro applique, pour que vous soyez fier de votre salon pendant des années. C’est un vrai projet, mais promis, c’est à votre portée.
Avant de commencer : le budget, le temps et la fameuse question des quantités
Mettons tout de suite les pieds dans le plat. Un projet de peinture, ça se prépare pour éviter les mauvaises surprises.

Le nerf de la guerre : le budget
On va être honnête, la qualité a un prix, surtout pour la peinture. Une peinture bas de gamme va vous demander trois, voire quatre couches là où une bonne peinture en nécessitera deux. Au final, vous n’économisez ni en temps, ni en argent.
- La peinture : Pour une peinture de finition de bonne qualité (type velours ou satinée de marque professionnelle), comptez entre 40€ et 80€ pour un pot de 2,5L. Ça couvre environ 25m² en une couche.
- Les outils de base : Un bon kit de départ (rouleau, manchon, pinceau à réchampir, bac) vous coûtera entre 30€ et 50€. N’économisez pas là-dessus, de bons outils font la moitié du travail.
- Les fournitures : Bâche de protection, ruban de masquage de qualité, enduit de rebouchage, papier de verre… Prévoyez une enveloppe de 30€ à 60€.
Globalement, pour un salon de 20-25m², prévoyez un budget total entre 150€ et 300€ pour un résultat qui tient la route.

Combien de temps ça va prendre ?
Pour un salon de taille moyenne (environ 20m²) avec des murs en bon état, bloquez un week-end complet. Si vos murs nécessitent pas mal de réparations (trous à reboucher, fissures, ponçage important), soyez plus large et prévoyez 3 à 4 jours. La précipitation est votre pire ennemie.
La formule magique pour la quantité de peinture
C’est LA question que tout le monde se pose. Voici comment ne pas vous tromper :
- Calculez la surface totale de vos murs : (Longueur + largeur de la pièce) x 2 x Hauteur sous plafond.
- Soustrayez la surface des portes et fenêtres (environ 2m² par porte, 1,5m² par fenêtre).
- Regardez le rendement indiqué sur le pot (ex: 10m²/L).
- Appliquez la formule : (Surface à peindre / Rendement au litre) x Nombre de couches = Litres nécessaires.
Prenez toujours un petit pot testeur en plus, ça peut sauver la vie pour des retouches futures !

Comprendre la peinture : le choix de la finition
La finition, c’est l’aspect final de votre peinture une fois sèche. Ce choix est aussi important que la couleur, car il influe sur la perception de l’espace et la durabilité.
Finition | Avantages | Inconvénients | Idéal pour… |
---|---|---|---|
Mat | Très chic, sobre, gomme les petits défauts du mur. | Fragile, marque vite, difficile à nettoyer (non lavable). | Les plafonds, les murs d’une chambre d’adulte peu passante. |
Velours | L’élégance du mat, mais bien plus résistant et lavable. | Un poil plus cher, mais ça les vaut. | Le choix parfait pour un salon, les pièces à vivre. C’est mon préféré ! |
Satiné | Très résistant, lessivable, idéal pour les zones de passage. | Révèle la moindre imperfection du mur. La préparation doit être parfaite. | Couloirs, cages d’escalier, cuisines, chambres d’enfants. |
Brillant | Ultra-robuste, effet miroir qui agrandit. | Impitoyable avec les défauts. Peut vite faire « too much » sur un mur entier. | Les boiseries (portes, plinthes) pour créer un joli contraste. |
Petit conseil : la lumière change tout ! Achetez un pot testeur (environ 5€) et peignez un grand carré (50×50 cm) sur votre mur. Observez-le le matin, l’après-midi et le soir avec la lumière artificielle. Vous pourriez être surpris de voir comment un gris peut virer au bleu ou au vert !

La Préparation : les 80% du travail que personne ne voit
Je le dis et le répète : un peintre passe plus de temps à préparer qu’à peindre. C’est cette étape, souvent zappée par les amateurs pressés, qui fait toute la différence entre un résultat « bof » et une finition impeccable.
Étape 1 : Protéger. Videz la pièce au maximum. Ce qui reste, on le regroupe au centre sous une bâche épaisse ou de vieux draps. Protégez le sol avec des cartons ou une bâche dédiée, bien fixée avec du ruban adhésif. Pensez à retirer les plaques des interrupteurs et prises (après avoir coupé le courant, bien sûr !).
Étape 2 : Lessiver les murs. C’est non négociable. Vos murs sont recouverts d’une fine couche de poussière et de gras. Avec une lessive dégraissante (type St Marc), lavez vos murs de bas en haut avec une grosse éponge pour éviter les coulures sales. Ensuite, rincez à l’eau claire de haut en bas. Laissez sécher au moins 24h.

Étape 3 : Réparer les bobos. Inspectez vos murs. Un petit trou ? Un peu d’enduit de rebouchage. Une fissure ? Ouvrez-la un peu en V avec un grattoir, dépoussiérez et rebouchez. Pour les plus grosses fissures, un calicot (bande de fibre de verre) noyé dans l’enduit est une sécurité supplémentaire. Laissez bien sécher.
Étape 4 : Le ponçage. L’objectif n’est pas de tout décaper, mais d’unifier la surface et de créer une micro-accroche pour la peinture. Utilisez un papier de verre à grain fin (120 ou 180) sur une cale. Poncez sans forcer, avec des gestes circulaires. On termine par un bon dépoussiérage à la brosse, puis avec une éponge à peine humide.
Étape 5 : La sous-couche (ou primaire). Ne faites JAMAIS l’impasse sur la sous-couche. Ce n’est pas de la peinture diluée, c’est un produit technique qui va bloquer les taches, uniformiser l’absorption du mur et garantir que votre couleur finale soit fidèle à l’échantillon. C’est le ciment de votre projet.

L’Application : les gestes du pro
Ça y est, on y est ! La partie la plus gratifiante. Pour éviter les traces de reprise, il y a un ordre et une méthode.
On peint toujours dans cet ordre :
1. Le plafond (la partie la moins drôle, courage !)
2. Les murs
3. Les boiseries (portes, plinthes)
4. Les radiateurs (avec une peinture spéciale)
Pour un mur, commencez par dégager les angles avec un pinceau à réchampir (un pinceau rond et pointu) sur une bande de 5 cm. Faites-le pour un seul mur à la fois.
Ensuite, sans attendre, prenez votre rouleau. La technique ? On croise les passes. Travaillez par zones d’1m² : appliquez la peinture de haut en bas, puis répartissez-la de gauche à droite sans recharger le rouleau. Enfin, lissez une dernière fois, tout en douceur, de haut en bas. Passez à la zone suivante en chevauchant un peu la précédente. On travaille « frais dans le frais » pour un rendu homogène.

Astuce de pro : Pas envie de nettoyer votre rouleau et vos pinceaux entre les deux couches ? Emballez-les très serré dans un sac plastique ou du film alimentaire, en chassant l’air. Ils resteront frais et prêts à l’emploi pour le lendemain. Ça change la vie !
Sauf mention contraire, deux couches de finition sont indispensables. Respectez bien le temps de séchage entre les deux. Et le ruban de masquage ? On le retire délicatement juste après la dernière couche, quand la peinture est encore humide, pour éviter d’arracher le film de peinture en séchant.
Un dernier mot sur la sécurité
Un chantier réussi est un chantier sans accident. Aérez bien la pièce, même avec les peintures à l’eau. Utilisez un escabeau stable et ne jouez pas les acrobates. Et bien sûr, on coupe toujours le courant avant de toucher aux prises.
Attention : si vous habitez dans un bâtiment très ancien, il est possible que les vieilles peintures contiennent du plomb. C’est toxique, surtout au ponçage. Dans le doute, on ne ponce jamais à sec et on se renseigne. La sécurité avant tout.

Voilà, vous avez toutes les cartes en main. En prenant le temps et en suivant la méthode, vous n’allez pas juste changer la couleur d’un mur. Vous allez créer un espace qui vous ressemble, avec la satisfaction immense de l’avoir fait vous-même. Et ça, ça n’a pas de prix.
Galerie d’inspiration


La finition, ce n’est pas qu’un détail. Le velours est le chouchou des pros pour les salons. Il offre un rendu poudré très chic, masque mieux les petites imperfections que le satiné et se nettoie plus facilement que le mat. Un excellent compromis, notamment chez des marques comme Tollens ou Farrow & Ball.

- Nettoyez toujours vos murs à la lessive St Marc avant de peindre.
- Rincez à l’eau claire avec une éponge propre pour enlever tout résidu.
- Laissez sécher complètement, au minimum 24 heures.
Le secret ? Une surface parfaitement propre garantit une adhérence parfaite et évite les cloques.

Saviez-vous que la peinture perd jusqu’à 60% de son intensité en séchant ? La couleur que vous voyez dans le pot n’est jamais la couleur finale.
C’est pourquoi tester la couleur sur une grande zone du mur (ou sur une feuille A3 que vous déplacerez) et la laisser sécher 24h est une étape non négociable pour éviter les déceptions.

Puis-je vraiment me passer d’une sous-couche ?
C’est la fausse bonne idée par excellence. Une sous-couche, ou primaire d’accrochage, uniformise la porosité du support (surtout sur du placo neuf ou un mur réparé), bloque les taches et assure que la couleur de finition sera fidèle et homogène. Pour les cas difficiles (bois tannique, taches d’humidité), un primaire isolant comme le Zinsser B-I-N est imbattable.


Le bon rouleau change tout :
- Pour les murs lisses, optez pour un manchon microfibre de 10 à 12 mm. Il dépose la juste quantité de peinture pour un tendu impeccable.
- Sur un crépi fin ou une toile de verre, passez à un manchon de 14 mm pour bien garnir les reliefs.
- Oubliez les rouleaux en mousse pour les murs, ils créent des bulles !

Erreur de débutant : Retirer le ruban de masquage quand la peinture est complètement sèche. Cela risque d’arracher des fragments de peinture avec le ruban. La bonne technique est de le retirer délicatement quand la peinture est encore légèrement humide au toucher, en tirant à un angle de 45 degrés.

« La couleur est un pouvoir qui influence directement l’âme. » – Wassily Kandinsky

Jouez avec la perception de l’espace ! Pour donner une impression de hauteur à votre salon, peignez le mur du fond dans une teinte légèrement plus foncée que les murs latéraux. L’œil sera attiré vers ce mur, créant une illusion de profondeur et de recul.


Satiné : Fini légèrement brillant, très résistant et lessivable. Idéal pour les murs très sollicités ou les pièces d’eau. Il a tendance à faire ressortir les défauts du mur.
Velours : Aspect poudré entre le mat et le satiné. Très esthétique, il masque bien les imperfections et est devenu le standard pour les pièces de vie. Moins lavable que le satiné mais tout de même nettoyable.
Notre conseil : le velours pour l’élégance du salon, sans hésiter.

- Des murs impeccables, sans trace de reprise.
- Des angles nets, comme dessinés à la règle.
- Une couleur uniforme, même en lumière rasante.
Le secret de pro ? Le

La tendance est au

Pour un rendu parfait, la préparation du matériel est clé. Avant la première utilisation, passez votre manchon de rouleau neuf sous l’eau et essorez-le bien. Cela permet d’enlever les fibres volatiles qui pourraient se déposer sur votre mur. Un pinceau à réchampir neuf peut aussi être


Comment bien conserver un reste de peinture ?
Nettoyez bien les bords du pot pour assurer une fermeture hermétique. Placez un morceau de film alimentaire sur l’ouverture avant de remettre le couvercle. Stockez le pot à l’envers : la peinture formera un sceau naturel qui empêchera l’air d’entrer et la gardera fraîche pour les retouches futures.

Selon une étude de l’ADEME, l’air intérieur peut être jusqu’à 5 fois plus pollué que l’air extérieur, notamment à cause des COV (Composés Organiques Volatils) émis par les peintures.
Opter pour une peinture classée A+ et portant un écolabel (comme l’Ecolabel Européen) est un vrai plus pour la qualité de l’air de votre salon, surtout juste après les travaux.

Point important : La lumière change tout ! N’évaluez jamais une couleur sous la lumière artificielle du magasin. Appliquez vos testeurs sur les différents murs de votre salon et observez-les à plusieurs moments de la journée : à la lumière du matin, en plein après-midi et le soir avec l’éclairage artificiel. Une teinte peut passer d’un gris chaud à un bleu froid selon son exposition.

Le choix du ruban de masquage est crucial pour des lignes nettes. Investissez dans un ruban de qualité professionnelle, comme le Tesa Precision (le rose ou le jaune). Sa faible épaisseur et son adhésif spécifique empêchent la peinture de baver en dessous, ce qui fait toute la différence pour les angles et les bordures de plafond.


Pour nettoyer un mur peint sans laisser de trace :
- Utilisez une éponge douce (le côté non abrasif) ou un chiffon microfibre.
- Imbibez-la d’eau tiède avec une touche de savon noir ou de lessive douce.
- Nettoyez par petites zones en tamponnant plutôt qu’en frottant fort.
- Rincez avec une éponge propre juste humide et séchez avec un chiffon sec.

Peur des couleurs sombres ? Essayez un vert forêt profond ou un bleu nuit sur un seul mur, celui derrière le canapé par exemple. Loin d’assombrir la pièce, cela crée un point focal, un sentiment d’intimité et mettra incroyablement en valeur vos meubles et votre décoration de couleur claire.

La règle du 60-30-10 est un classique du design d’intérieur. Pour un équilibre harmonieux, votre salon devrait se composer de 60% d’une couleur dominante (les murs), 30% d’une couleur secondaire (canapé, rideaux) et 10% d’une couleur d’accent (coussins, objets déco).

Ne chargez jamais votre pinceau à réchampir à plus de la moitié de ses poils. Cela vous donne un meilleur contrôle pour tracer des lignes droites et évite que la peinture ne coule le long de la virole et sur vos doigts. Travaillez par petites sections de 50 cm à la fois pour garder un


Le pouvoir du plafond : Oubliez le blanc par défaut ! Peindre le plafond dans une couleur douce et claire (un bleu ciel très pâle, un rose poudré) peut rendre la pièce plus lumineuse et aérée. À l’inverse, un plafond sombre dans une pièce haute la rendra plus cosy et intime.

Combien de temps faut-il attendre entre deux couches ?
C’est l’impatience qui gâche tout ! Respectez scrupuleusement le temps de séchage indiqué sur le pot, qui est généralement de 4 à 6 heures pour une peinture acrylique. Appliquer la seconde couche trop tôt risque de

- Une longévité accrue (souvent plus de 10 ans sans jaunir ni s’écailler).
- Un pouvoir couvrant supérieur, réduisant le nombre de couches.
- Une application plus facile avec moins de traces de reprise.
L’avantage ? Une peinture de qualité professionnelle, comme celles de Sikkens ou Guittet, coûte plus cher à l’achat mais s’avère plus économique sur le long terme.

Le choix du blanc n’est pas anodin. Un blanc pur peut paraître froid et clinique. Pensez aux blancs
L’astuce anti-coulures : Lorsque vous chargez votre rouleau, faites-le rouler plusieurs fois sur la partie inclinée du bac pour répartir la peinture uniformément et enlever l’excédent. Le rouleau doit être chargé, mais jamais dégoulinant. C’est le secret pour éviter les projections et les coulures sur le mur.