La Air Max 90 Undefeated sous toutes ses coutures : Le guide que vous attendiez
Ne manquez pas cette collaboration explosive entre Undefeated et Air Max 90, une célébration colorée des 30 ans d’un modèle emblématique !

Au fil des ans, j'ai réalisé que certaines sneakers transcendent le simple statut d'accessoire. La nouvelle Undefeated x Air Max 90, qui arrive pour célébrer trois décennies d'innovation, est l'exemple parfait de ce que la mode peut offrir. Avec ses couleurs néon vibrantes et son design inspiré des années 90, elle évoque une nostalgie tout en restant résolument moderne.
J’ai tenu ma première Air Max 90 dans les mains il y a une éternité. C’était pas une collab’ rare, juste un coloris classique chopé en magasin. Mais, franchement, je me souviens encore de cette odeur de neuf, du petit bruit de la bulle d’air quand on appuie dessus avec le pouce… C’est un truc de passionné. Depuis, j’en ai vu, porté et nettoyé des dizaines. Chaque paire a son âme.
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Alors, quand une collaboration qui revisite ce modèle iconique arrive, je ne vois pas juste une nouvelle basket. Je vois un dialogue entre une histoire et une nouvelle vision. C’est un objet qu’il faut savoir lire. On va donc décortiquer cette fameuse édition, non pas pour ses couleurs ou sa date de sortie, mais pour ses matériaux, sa construction et, surtout, pour vous apprendre à la faire vivre longtemps. Car une bonne paire, c’est une paire qui se patine avec soin.

L’ADN d’une icône : pourquoi l’Air Max 90 est si spéciale
Avant de plonger dans cette version spécifique, il faut comprendre la base. L’Air Max 90 n’a pas été pensée au hasard. Les designers de l’époque ne dessinaient pas de simples chaussures ; ils résolvaient des problèmes avec style.
Le but était simple : rendre la bulle d’air encore plus impressionnante que sur le modèle précédent. Les créateurs ont donc conçu une « fenêtre » plus grande et ont articulé tout le design autour. Les empiècements en plastique sur les côtés ? Ce n’est pas que pour faire joli. Ils assurent un vrai maintien du pied, un verrouillage que les coureurs appréciaient. La semelle, elle, est conçue en plusieurs blocs pour offrir un mélange parfait de souplesse et d’amorti.
D’ailleurs, la couleur vive, souvent un rouge-orangé éclatant sur le modèle original, n’était pas un choix anodin. C’était comme un panneau fluo qui criait : « Regardez, la technologie est LÀ ! ». C’est ce principe de mise en avant que cette collaboration a brillamment repris et amplifié.

Analyse de la collaboration : le regard d’un connaisseur
Quand je prends en main une de ces paires, plusieurs détails me sautent aux yeux. Et ce sont ces détails qui font toute la différence entre un produit de masse et une édition limitée vraiment travaillée.
Un cuir qui raconte une histoire
La plupart des Air Max 90 classiques mélangent cuir lisse, synthétique et mesh. Ici, le choix s’est porté sur un cuir pleine fleur légèrement foulonné. Qu’est-ce que ça signifie concrètement ?
- Pleine fleur : C’est la crème de la crème du cuir. On a gardé sa surface naturelle, avec son grain. C’est un gage de solidité et ça vieillit magnifiquement.
- Foulonné : Le cuir a été brassé dans un grand tonneau pour l’assouplir. C’est ce qui lui donne cet aspect un peu texturé, presque vivant, et le rend confortable dès la première seconde.
Au toucher, ce cuir est souple, presque beurré. Il se pliera avec votre pied, c’est certain. Le seul point de vigilance, c’est que ce type de cuir marque les plis. C’est tout à fait normal, c’est un signe de vie ! Mais un bon entretien est crucial pour éviter que ces plis ne se transforment en vilaines craquelures. On y vient.

La construction : ce double garde-boue qui change tout
Le détail qui saute aux yeux, c’est ce double garde-boue souligné par une ligne de couleur. C’est un exercice de style particulièrement réussi. Sur une AM90 classique, le garde-boue est une seule pièce. Ici, il y en a deux, superposés avec une précision chirurgicale. La ligne de couleur qui les sépare n’est pas juste peinte ; c’est une fine bande de matériau prise en sandwich entre les deux couches de cuir. C’est propre, net, et sur les paires que j’ai pu inspecter, les coutures sont impeccables.
Alors, base blanche ou base noire ?
Le choix cornélien ! Honnêtement, ça dépend de votre style de vie.
- Les bases blanches (avec touches de bleu, vert, jaune ou rouge) : Elles ont un look plus frais, très estival. C’est un hommage direct aux coloris OG. Par contre, soyons clairs, elles sont salissantes et demandent un entretien constant. Un choix pour les plus précautionneux ou pour un usage occasionnel.
- Les bases noires (avec les mêmes couleurs fluo) : Beaucoup plus faciles à porter au quotidien. La saleté se voit moins et le contraste entre le noir profond du cuir et la ligne de couleur est juste mortel, surtout la nuit. Elles ont un côté plus agressif, plus urbain.
Mon petit faible va à la version noire et bleue. Ce bleu électrique sur le cuir noir, c’est d’une efficacité redoutable !

Bon à savoir : Côté taille, pas de prise de tête. Cette paire taille « True To Size » (TTS). Vous pouvez prendre votre pointure habituelle sans problème, ce qui est un vrai plus pour un achat en ligne.
Votre guide d’entretien complet pour la garder comme neuve
Acheter une belle paire, c’est la première étape. La garder belle, c’est tout un art. J’ai vu trop de pépites ruinées par de mauvais soins. Alors voici mes conseils, tirés de nombreuses heures passées à bichonner des sneakers.
Les interdits absolus : ce qu’il ne faut JAMAIS faire
S’il vous plaît, lisez bien ceci. Ces erreurs sont souvent irréversibles.
- JAMAIS de machine à laver. Je le répète : JAMAIS. La chaleur décolle les semelles, l’eau sature le cuir… C’est la mort assurée de votre paire.
- PAS de produits ménagers. Javel, détergent, produit vaisselle… Ils sont beaucoup trop agressifs, ils vont bouffer les couleurs et dissoudre les colles.
- PAS de source de chaleur directe pour le séchage. Oubliez le radiateur ou le sèche-cheveux. Le cuir va se rétracter, durcir et craquer. C’est moche et irrécupérable.
Une erreur peut vous coûter cher, surtout au prix de revente de ces paires. La patience est votre meilleure amie.
L’entretien express (moins de 5 minutes)
Pas le temps pour un grand nettoyage ? Faites au moins ça après chaque sortie :
- Passez un coup de brosse sèche sur les semelles pour enlever le plus gros de la poussière.
- Essuyez les plis du cuir avec un chiffon microfibre sec.
Ça ne prend que deux minutes et ça change tout sur le long terme !
Le grand nettoyage : votre plan d’action
Prévoyez une bonne demi-heure, voire 45 minutes si vous êtes du genre méticuleux.
Le matériel nécessaire :
- Kit de nettoyage spécialisé : Des marques comme Jason Markk, Crep Protect ou Reshoevn8r sont excellentes. Comptez entre 15€ et 25€ pour un kit de base.
- Brosses à poils souples : Une pour le cuir, une pour la semelle.
- Chiffon microfibre : Indispensable.
- Embauchoirs en bois de cèdre : Le meilleur investissement (autour de 20-30€) pour garder la forme et absorber l’humidité.
- Un bol d’eau tiède.
Les étapes :
- Préparation : Retirez les lacets et mettez les embauchoirs. Brossez la chaussure à sec.
- Les lacets : Laissez-les tremper dans un peu d’eau et de produit nettoyant.
- La semelle : C’est la partie la plus sale. Frottez énergiquement avec une brosse et l’eau savonneuse. Essuyez.
- Le cuir (on y va doucement) : Avec une brosse souple et juste un peu d’eau et de produit, frottez le cuir en petits cercles. Le but est de faire mousser pour soulever la saleté, pas de noyer la chaussure.
- L’astuce du chef : Pour la fine ligne de couleur, utilisez un Coton-Tige ! Imbibez-le très légèrement de solution nettoyante et passez-le délicatement pour un résultat parfait sans baver.
- Essuyage et séchage : Essuyez immédiatement la mousse avec votre microfibre. Laissez ensuite sécher la paire à température ambiante pendant 24h, avec les embauchoirs dedans.
Conseils de pro : prévention et soins avancés
Un bon entretien, c’est aussi anticiper. Après le premier nettoyage, appliquez un spray imperméabilisant de qualité. Renouvelez l’opération tous les mois si vous les portez souvent.
Et pour les plis ? Les embauchoirs sont vos meilleurs alliés. Pour un pli vraiment marqué, il existe une technique de cordonnier, mais…
ATTENTION : TECHNIQUE À HAUT RISQUE ! À n’essayer que si vous savez ce que vous faites. Placez un chiffon humide sur le pli (avec l’embauchoir à l’intérieur) et passez un fer à repasser très chaud dessus quelques secondes. C’est efficace, mais vous pouvez aussi brûler le cuir. Testez sur une vieille paire avant !
Obtenir cette paire au prix de vente initial (environ 150-160€) relevait de la loterie. La plupart des gens doivent donc passer par le marché de la revente.
Aujourd’hui, sur des plateformes sécurisées comme StockX ou GOAT, attendez-vous à un budget qui oscille généralement entre 200€ et 450€, selon le coloris et votre taille. Oui, ça pique, d’où l’importance de bien l’entretenir !
Attention aux contrefaçons ! Quelques points à vérifier :
- L’odeur : Les fausses ont une odeur de pétrole et de colle bas de gamme.
- La ligne de couleur : Sur les vraies, elle est fine et régulière. Sur les fausses, elle est souvent plus épaisse et baveuse.
- La bulle d’air : Elle doit être ferme et parfaitement transparente.
- La forme du talon : Une vraie AM90 a une forme de talon bien spécifique, légèrement en poire. Les fausses sont souvent trop droites ou pataudes.
En cas de doute, passez votre chemin ou utilisez une plateforme qui authentifie les paires.
bien plus qu’une simple chaussure
Cette collaboration n’a pas réinventé la roue. Et c’est justement pour ça qu’elle est si réussie. Elle témoigne d’un profond respect pour le design original, tout en y ajoutant une signature unique et parfaitement exécutée. Le choix d’un cuir de qualité et les détails de construction en font une pièce qui mérite qu’on en prenne soin.
Que vous la portiez tous les jours ou qu’elle trône sur une étagère, rappelez-vous qu’elle est le fruit d’une histoire, d’une culture. En prendre soin, c’est honorer cet héritage. Et c’est là que se trouve le vrai plaisir du passionné.