J’ai transformé ma cuisine avec 3 pots de peinture : le guide complet (et mes erreurs !)
Ne manquez pas la première rencontre glaciale entre Sansa et Daenerys dans le teaser de l’ultime saison de Game of Thrones.

Le frisson d'une rencontre inattendue s'empare de moi en repensant à ce moment. Sansa et Daenerys, deux héroïnes aux destins entrelacés, se croisent enfin à Winterfell. La tension palpable et le poids des mots résonnent comme un écho du passé. Qui aurait cru que l'hiver pourrait être si froid, même entre alliées?
Franchement, qui n’a pas déjà regardé sa cuisine en se disant : « Si seulement je pouvais tout changer sans casser mon PEL » ? C’était mon cas. Ma cuisine était fonctionnelle, mais les façades avaient un look un peu daté qui me sortait par les yeux. La solution ? Un relooking radical avec… de la peinture. Et je ne parle pas d’un petit coup de pinceau, mais d’une vraie transformation. Le résultat est bluffant, et je vous partage tout, y compris mes petites galères, pour que vous puissiez faire encore mieux !
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La liste de courses pour ne pas se tromper
Avant de se lancer, le passage par le magasin de bricolage est obligatoire. Pour éviter de faire trois allers-retours (oui, ça sent le vécu), voici la liste exacte de ce dont vous aurez besoin.
Pour la peinture : Le produit phare, c’est une peinture spéciale « Rénovation Meubles de Cuisine ». Des marques comme V33 ou Syntilor en font d’excellentes. J’ai opté pour une finition satinée, c’est le meilleur compromis : assez résistant pour les coups d’éponge du quotidien, mais pas trop brillant pour ne pas faire ressortir les défauts. Pour mes 8m² de façades, j’ai pris deux pots de 750ml, et heureusement, un petit troisième en rab pour les retouches. Comptez entre 40€ et 55€ le pot.

Pour la préparation : Ne faites surtout pas l’impasse sur un bon dégraissant ! De la lessive type St Marc ou une bouteille d’acétone (environ 5€) feront parfaitement l’affaire. C’est le secret d’une peinture qui dure.
Pour l’application :
- Un petit rouleau laqueur en fibres velours (surtout pas en mousse, qui laisse des bulles !).
- Un pinceau fin (dit « à réchampir ») pour les angles et les zones difficiles.
- Du ruban de masquage de bonne qualité. Prenez le bleu ou le rose, il ne bave pas, contrairement au jaune premier prix.
- Des bâches pour protéger le sol et le plan de travail.
Au total, mon projet m’a coûté environ 120€. Franchement, pour une nouvelle cuisine, c’est imbattable !
Les étapes clés : la préparation, c’est 80% du boulot !
On est souvent pressé de voir la couleur, mais si vous zappez la préparation, vous allez droit au désastre. Croyez-moi sur parole.

Petite check-list avant de commencer :
- Videz absolument TOUS les placards.
- Démontez les portes et les poignées. C’est plus long, mais le résultat est infiniment plus propre. Posez les portes à plat sur des tréteaux.
- Protégez tout ce qui ne doit pas être peint : sol, plan de travail, électroménager, crédence…
- Dégraissez chaque centimètre carré à peindre. Frottez bien, rincez à l’eau claire et laissez sécher complètement.
- Le grand débat : faut-il poncer ? Avec les peintures « rénovation » modernes, ce n’est souvent pas obligatoire. Mais si vos meubles sont en mélaminé très lisse ou en bois verni, je vous conseille VRAIMENT un léger ponçage au papier de verre fin (grain 180). Ça ne prend pas longtemps et ça garantit une accroche parfaite.
L’application : mes erreurs à ne pas reproduire
C’est ici que les choses sérieuses commencent. Les peintures spéciales cuisine n’ont généralement pas besoin de sous-couche, un vrai gain de temps ! Mais attention…

Ma première boulette : l’impatience. Sur la première porte, j’ai voulu aller vite et j’ai trop chargé mon rouleau. Résultat : des coulures affreuses qu’il a fallu poncer une fois sèches. La leçon ? Appliquez la peinture en couches fines et bien tirées. Mieux vaut trois couches fines qu’une seule épaisse et ratée.
La bonne technique, c’est de commencer par les angles et moulures au pinceau, puis de remplir les surfaces planes au rouleau. Croisez les passes (verticale, puis horizontale) et terminez par un lissage doux de haut en bas.
Ma deuxième erreur (la plus classique) : Sur une porte, la peinture n’accrochait pas du tout par endroits. J’ai vite compris… c’était un placard près de la hotte, et je l’avais mal dégraissé. J’ai dû laisser sécher, tout poncer, nettoyer la zone à l’acétone, et tout recommencer. Une perte de temps monumentale ! Alors, s’il vous plaît, frottez bien partout !

Bon à savoir : respectez le temps de séchage entre les couches indiqué sur le pot. C’est souvent 6 à 12 heures. Si vous trichez, vous risquez d’arracher la première couche en appliquant la seconde.
Alors, en combien de temps on refait sa cuisine ?
Soyons réalistes, ce n’est pas un projet que vous finirez en une après-midi. Pour un résultat propre et sans stress, bloquez un week-end complet.
Dans mon cas, j’ai commencé le vendredi soir avec le démontage et le dégraissage. Le samedi a été entièrement consacré aux deux couches de peinture (une le matin, une en fin d’après-midi). J’ai laissé sécher toute la nuit, et le dimanche, j’ai pu remonter tranquillement toutes les portes et les nouvelles poignées. Le jeu en vaut la chandelle !
Au final, l’effort est vite oublié quand on voit le résultat. C’est une immense satisfaction de se dire « c’est moi qui l’ai fait ! » et d’avoir une cuisine qui nous ressemble, sans avoir vidé son compte en banque. Alors, si vous hésitez encore… lancez-vous !

Inspirations et idées
Finition satinée : Le choix de l’article, et le meilleur compromis entre résistance et esthétique pour un usage quotidien.
Finition mate : Très tendance, elle absorbe la lumière et masque les petites imperfections, mais peut être plus sensible aux taches de gras.
Finition brillante ou laquée : Maximise la lumière et offre une surface ultra-lessivable. À réserver aux surfaces impeccables, car elle révèle le moindre défaut.
Plus de 70% des échecs de peinture sur meuble sont dus à une sous-couche inadaptée ou absente.
Ce n’est pas qu’une question de dégraissage ! Si vos façades sont en stratifié ou mélaminé, une peinture « direct sans sous-couche » peut ne pas suffire. Pour une adhérence à toute épreuve, l’application d’un primaire d’accrochage spécifique pour « supports lisses » (comme la sous-couche Supports Spéciaux de Julien) est le véritable secret des pros.
Une fois les meubles repeints, le diable se cache dans les détails. Pour un relooking vraiment complet, pensez à changer les poignées. Remplacer de vieux boutons par de longues poignées profilées en laiton brossé ou en métal noir peut radicalement moderniser l’ensemble. C’est une petite dépense (trouvables chez Leroy Merlin ou en ligne sur des sites comme Superfront) qui décuple l’impact visuel de votre nouvelle couleur.
Une cuisine repeinte, c’est joli, mais est-ce que ça tient vraiment le choc au quotidien ?
Oui, à une condition : la patience ! Une peinture « sèche au toucher » en quelques heures n’est pas encore « dure à cœur ». La plupart des peintures rénovation (V33, Syntilor…) atteignent leur résistance maximale après 15 à 20 jours. Durant cette période de polymérisation, évitez les chocs et les produits ménagers agressifs. Un simple coup de microfibre humide suffit.
- Respectez scrupuleusement le temps de séchage indiqué entre les couches. Vouloir aller trop vite crée une surface poisseuse qui ne durcira jamais.
- Ne surchargez pas votre rouleau. Mieux vaut deux couches fines et croisées qu’une seule épaisse qui risque de couler.
- Pensez à peindre les chants (les tranches) des portes pour une finition impeccable, même portes ouvertes.
La couleur qui change tout : Si le blanc reste une valeur sûre, les tendances célèbrent des teintes plus affirmées. Un vert sauge pour une ambiance nature, un bleu nuit pour l’élégance ou un terracotta pour la chaleur. Des marques comme Farrow & Ball (avec ses iconiques ‘Hague Blue’ ou ‘Setting Plaster’) ou Little Greene inspirent les nuanciers des gammes rénovation.
La crédence est le point focal de la cuisine. Laisser l’ancienne peut « casser » l’effet du relooking.
Pas besoin de vous lancer dans de gros travaux. Des solutions comme les crédences adhésives en imitation carreaux de ciment (type Smart Tiles) ou les plaques effet marbre ou terrazzo se posent en une heure et transforment instantanément l’harmonie de votre cuisine repeinte.
- Un look unique qui se démarque.
- Une impression d’espace et de hauteur.
- Une cuisine visuellement plus structurée.
Le secret ? Osez le bicolore ! Peindre les meubles bas dans une couleur sombre (anthracite, vert forêt) et les éléments hauts dans une teinte claire (blanc cassé, beige) est une astuce de décorateur pour alléger la pièce tout en lui donnant du caractère.