La basket qui se lace toute seule : Ce que vous devez VRAIMENT savoir
La sneaker du futur est enfin là ! Découvrez comment Nike réinvente le laçage avec l’Adapt Auto Max.

Rien ne me fascine autant que l'innovation dans le domaine de la mode. En tombant sur l'Adapt Auto Max de Nike, je n'ai pu m'empêcher de penser à cette citation de Steve Jobs : « L'innovation distingue entre un leader et un suiveur ». Cette sneaker autolaçante ne fait pas que suivre les tendances, elle les redéfinit.
Quand on baigne dans le monde de la sneaker depuis des années, on a tendance à devenir un peu blasé. Mais franchement, l’arrivée d’une chaussure qui se lace toute seule, ça pique toujours la curiosité. L’Adapt Auto Max n’a pas fait exception. Bien sûr, le marketing était partout, mais ma première pensée n’a pas été pour les couleurs. Non, je me suis tout de suite demandé : comment ont-ils intégré ce moteur ? Est-ce que c’est lourd ? Et surtout… est-ce que ça va tenir dans le temps ?
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J’ai eu la chance de manipuler les versions précédentes, des tout premiers prototypes un peu bruyants aux modèles plus affinés pour le sport. Chaque version était une amélioration. Mais l’Auto Max, elle, joue dans une autre catégorie. C’est une chaussure conçue pour le quotidien, qui mélange une technologie futuriste avec l’esthétique familière et rassurante d’un modèle iconique inspiré de la Air Max 90. Un choix malin pour ne pas effrayer le grand public.

Alors, comment ça marche ce laçage magique ?
Imaginez un tout petit treuil, caché dans la semelle de votre chaussure. C’est le cœur du système FitAdapt. Un moteur électrique miniature enroule des câbles ultra-résistants, un peu comme du fil de pêche high-tech, qui parcourent toute la partie supérieure de la basket. Quand vous appuyez sur le bouton (ou sur votre téléphone), le moteur tire sur ces câbles et resserre la chaussure de manière parfaitement uniforme autour de votre pied. Fini les points de pression d’un lacet classique !
Le moteur lui-même est une petite prouesse. Il est assez costaud pour bien vous maintenir, mais son bourdonnement est devenu bien plus discret et feutré que sur les premières générations. C’est un bon signe, ça montre que l’isolation a été bien travaillée.
La batterie : l’angoisse de la panne ?
Bon, qui dit moteur dit batterie. Elle est scellée dans la semelle et se recharge sans fil grâce à un tapis fourni. C’est classe, mais ça veut aussi dire qu’il faut penser à recharger ses chaussures. Comptez environ 2 à 3 heures pour une charge complète.

L’autonomie annoncée est d’environ deux semaines, mais soyons réalistes : ça dépend totalement de votre usage. Si vous changez le réglage 15 fois par jour et que vous laissez les lumières LED allumées pour impressionner les copains, vous tiendrez plutôt 4 ou 5 jours. Petit conseil de pro pour préserver la batterie sur le long terme : évitez de la laisser sur le chargeur en permanence. Et si vous ne les portez pas pendant un moment, stockez-les avec environ 50% de batterie. C’est comme pour un smartphone, ça prolonge sa durée de vie.
LA grande question : et si la batterie est vide et que mon pied est coincé ?!
Pas de panique, c’est prévu ! Il y a des boutons de secours. Cherchez sur le côté de la semelle, près de la voûte plantaire. Vous sentirez deux petits boutons physiques en relief. Appuyez quelques secondes sur celui qui est le plus vers l’avant, et vous entendrez le mécanisme se libérer. Vous pouvez alors retirer votre pied. C’est franchement LA chose à savoir avant de les enfiler la première fois.

L’application : gadget ou vrai plus ?
La connexion se fait en Bluetooth via l’application « Nike Adapt », facilement trouvable sur les stores. Et honnêtement, c’est là que la magie opère. Vous pouvez régler le serrage au millimètre près et même créer des profils. Par exemple, un mode « Marche » bien serré et un mode « Bureau » plus lâche.
C’est plus utile qu’il n’y paraît. Imaginez : vous êtes assis depuis des heures, votre pied a légèrement gonflé. Un petit clic sur votre téléphone sous la table, et la chaussure se desserre discrètement. C’est un confort indéniable. L’appli permet aussi de changer la couleur des LED sur la semelle, un détail sympa qui renforce le côté futuriste.
Analyse de la bête : plus qu’un moteur
Au-delà de la tech, ça reste une chaussure. La tige est en matériaux synthétiques, avec un mesh respirant à l’avant et des renforts en plastique souple. C’est un choix logique : il faut que la structure puisse se déformer sans s’abîmer sous la traction des câbles.

La semelle, c’est la partie la plus complexe. Elle intègre à la fois la grosse bulle d’air pour l’amorti au talon et le boîtier électronique. D’ailleurs, ne vous attendez pas à une chaussure poids plume. Elle pèse facilement 150 à 200 grammes de plus qu’une Air Max classique. C’est le prix à payer pour la technologie. C’est une chaussure de marche, pas une chaussure de course.
Un objet de collection dès sa sortie
Le lancement initial dans certains pays comme le Japon n’était pas un hasard. C’est un marché très friand de nouveautés technologiques, un excellent test pour une marque. Forcément, cette sortie limitée a créé un désir immédiat chez les collectionneurs. Lancée à un prix avoisinant les 360€ (44 000 yens), on l’a vue s’envoler à plus de 600€ sur les sites de revente dans les premières semaines. Ça fait partie du jeu de la sneaker.
Guide d’entretien pour votre petit bijou
On ne traite pas une Adapt Auto Max comme une vieille paire de Converse. La règle d’or : JAMAIS à la machine à laver et pas d’immersion dans l’eau !
Votre kit de nettoyage pour moins de 10€ : – Une brosse à poils souples (une vieille brosse à dents fait l’affaire) – Un chiffon microfibre propre – Du savon de Marseille ou un nettoyant doux pour sneakers
Frottez délicatement la tige avec un peu d’eau savonneuse, puis essuyez avec le chiffon. Pour la semelle, vous pouvez utiliser une brosse un peu plus dure, mais attention aux parties peintes. Laissez toujours sécher à l’air libre, loin d’un radiateur.
Attention : L’eau est le principal ennemi. La chaussure résiste à une petite pluie, mais ne sortez pas sous un déluge. Une infiltration dans le boîtier électronique, et c’est la mort assurée.
Et pour l’avenir ?
Il faut être lucide. Dans 10 ou 15 ans, la batterie aura sûrement rendu l’âme, un peu comme celle d’un vieil iPhone. La fonction de laçage automatique ne sera peut-être plus qu’un souvenir. Sa valeur sera alors purement historique. C’est un point crucial à considérer si vous la voyez comme un investissement.
En résumé, l’Adapt Auto Max est un objet fascinant. Ce n’est pas la chaussure qui va révolutionner votre vie, mais c’est un concentré de technologie et de design incroyable à porter. Elle demande un peu de soin et de curiosité, mais l’expérience de sentir sa chaussure s’adapter parfaitement à son pied… ça, c’est assez unique.