L’art de choisir un pull qui dure : le guide pour ne plus jamais se faire avoir
J’ai passé plus de vingt ans les mains dans la maille, d’abord dans les ateliers, à côté des machines qui dévoraient des kilomètres de fil, puis à conseiller des marques. Et franchement, je peux vous dire une chose : un bon pull, ce n’est pas une question de tendance. C’est une histoire de fibre, de fil, et de la manière dont tout ça est assemblé. Les modes passent, mais un pull de qualité, lui, peut vous suivre une décennie, facile.
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Aujourd’hui, on est noyé sous les pulls à tous les prix, et c’est facile de s’y perdre. Mon but, ce n’est pas de vous dire quoi acheter, mais de vous donner les clés pour comprendre ce que vous tenez entre les mains. Pour que vous puissiez enfin faire la différence entre le pull qui va vous tenir chaud pendant des années et celui qui boulochera dès le deuxième lavage. C’est un savoir-faire qui se perd, et j’ai bien l’intention de le partager avec vous.

La matière : le cœur du réacteur
Tout part de là. C’est la fibre qui va définir la chaleur, la douceur, la solidité et, bien sûr, le prix de votre pull. On peut avoir la plus belle coupe du monde, si la matière est médiocre, le vêtement sera une déception.
Les laines animales : un monde de douceur (et de pièges)
La laine est une fibre magique. Naturellement isolante, respirante, élastique… un vrai petit bijou de la nature. Mais attention, toutes les laines ne se valent pas.
La laine de mouton (et sa star, le Mérinos)
La laine de mouton classique, ça peut parfois gratter un peu. C’est pourquoi on se tourne souvent vers la laine d’agneau (ou lambswool), plus fine et douce. Mais la vraie vedette, c’est la laine de Mérinos. Elle provient d’une race de moutons dont la fibre est si fine qu’elle ne gratte absolument pas. On peut la porter à même la peau sans souci. Elle est aussi thermorégulatrice : chaude quand il fait froid, respirante quand on a un coup de chaud. C’est le choix parfait pour un col roulé élégant. Pour un bon pull en Mérinos, attendez-vous à un budget de départ entre 80€ et 150€.

Le cachemire : le luxe à déchiffrer
Le cachemire, c’est le duvet d’une chèvre qui vit sur les hauts plateaux de l’Himalaya. On ne tond pas, on peigne. Il faut le duvet de plusieurs chèvres pour un seul pull, d’où son prix. Un bon cachemire est un nuage de douceur et de chaleur.
Mais attention au piège ! Certains fabricants enduisent des fibres de mauvaise qualité d’adoucissants siliconés. En magasin, c’est hyper doux, mais après un ou deux lavages, le silicone part et vous vous retrouvez avec un pull rêche qui bouloche à n’en plus finir. Mon conseil de pro : un vrai bon cachemire est doux mais a une certaine « nervosité », il n’est pas mou. Il s’adoucira avec le temps. Regardez aussi le nombre de fils : un « 2 fils » est la norme pour un bon pull (comptez au moins 150-200€). Un « 4 fils » ou plus sera plus épais, plus chaud, et le prix peut vite grimper au-delà de 300€.

L’alpaga : plus chaud et hypoallergénique
L’alpaga vient des Andes. Sa fibre est creuse, ce qui la rend super légère mais encore plus chaude que la laine à poids égal. Le petit plus ? Elle contient très peu de lanoline, la substance qui peut causer des allergies. C’est donc une super alternative pour les peaux sensibles. Le « baby alpaga » désigne simplement les fibres les plus fines, pour une douceur maximale.
Le mohair : volume et légèreté
Le mohair vient de la chèvre Angora. On le reconnaît à son aspect duveteux, son fameux « halo ». C’est une fibre étonnamment résistante. On le mélange souvent à un peu de laine ou de polyamide pour stabiliser son côté vaporeux. Parfait pour un pull qui a du volume sans être pesant.
Les autres fibres : à utiliser avec discernement
Le coton est super pour les pulls de mi-saison. Agréable, facile d’entretien… Par contre, il n’est pas très chaud et s’il est mouillé, il met une éternité à sécher et vous laisse frigorifié.

Les fibres synthétiques (acrylique, polyester…)
Soyons cash : un pull 100% acrylique est une mauvaise affaire. C’est du plastique. Ça ne respire pas (bonjour la transpiration puis le coup de froid), ça bouloche de manière catastrophique et ça crépite d’électricité statique. On le trouve partout dans la fast fashion car il ne coûte rien à produire.
Parfois, un petit pourcentage (5-10%) de polyamide ou d’élasthanne dans un pull en laine est justifié pour renforcer la solidité ou l’élasticité. Mais si l’étiquette affiche « pull en laine » avec 70% d’acrylique, fuyez. C’est juste du marketing.
La confection : les détails qui parlent
Une matière noble ne suffit pas. La façon dont le pull est fabriqué est tout aussi importante.
L’assemblage : le secret des pros
C’est un détail que peu de gens connaissent, mais qui change tout. Il y a deux méthodes :
- Coupé-cousu : La méthode rapide et économique. On tricote de grands rouleaux de maille, on découpe les pièces dedans et on les assemble à la machine. On reconnaît ça aux coutures épaisses et un peu rigides, comme sur un t-shirt. Le souci, c’est que couper dans la maille la fragilise.
- Tricoté en forme (ou fully fashioned) : Ça, c’est le signe d’un pull de qualité. Chaque pièce (corps, manches) est tricotée directement à la bonne forme. Les pièces sont ensuite assemblées maille par maille (on appelle ça le remaillage). C’est plus long, plus technique, mais le résultat est incomparable. Les coutures sont plates, souples, et le pull garde sa forme pour la vie.
Petit défi pour vous : la prochaine fois que vous êtes en magasin, jouez au détective ! Prenez deux pulls et regardez les coutures au niveau des épaules. Cherchez les petits points de diminution qui suivent la courbe de l’emmanchure. C’est la signature du « fully fashioned ». Vous ne verrez plus jamais les pulls de la même façon !

Les finitions
Prenez 30 secondes pour inspecter les détails. Les bords-côtes aux poignets et en bas du pull sont-ils bien élastiques et réguliers ? Le col est-il solidement fixé ? Pas de fils qui pendent ? Ce sont des petits signes qui trahissent le soin (ou le manque de soin) apporté à la fabrication.
L’entretien : comment ne pas ruiner votre investissement
Vous avez trouvé la perle rare ? Bravo ! Maintenant, il ne faut pas tout gâcher au premier lavage. J’ai vu des pulls en cachemire magnifiques finir en taille poupée à cause d’un passage en machine… Une erreur qui coûte cher.
Le lavage et le séchage : le duo critique
Bonne nouvelle : la laine n’a pas besoin d’être lavée souvent. Il suffit de l’aérer une nuit à plat pour la rafraîchir. Quand le lavage est indispensable, suivez ma méthode :
- À la main, un point c’est tout. Oubliez le « cycle laine » de la machine.
- De l’eau froide ou à peine tiède (20°C max) dans une bassine. L’eau chaude fait feutrer la laine, c’est le drame assuré.
- Une lessive spéciale laine. Jamais d’adoucissant classique !
- Plongez le pull, pressez-le doucement. Laissez tremper 15 minutes, pas plus.
- Rincez à l’eau claire et froide.
- Pour le séchage, NE JAMAIS SUSPENDRE un pull mouillé. Le poids de l’eau va le déformer à tout jamais. Essorez-le délicatement en le roulant dans une serviette éponge, puis posez-le à plat sur une autre serviette sèche, loin du soleil et des radiateurs.

La gestion des bouloches
Ça bouloche ? PAS DE PANIQUE ! C’est normal au début pour les bonnes fibres naturelles. C’est le signe que les fibres les plus courtes s’échappent. Sur un bon pull, ça se calme après quelques ports. Sur un pull en acrylique, ça ne s’arrête jamais.
La solution ? N’arrachez rien avec les doigts ! Utilisez un petit peigne à cachemire (environ 10-15€) qui attrape les bouloches sans abîmer le tricot. Un petit coup après les premiers ports, et le tour est joué.
La trousse de soin idéale pour vos pulls
Pour bien vous occuper de vos mailles, voici le kit de base :
- Un peigne à cachemire ou un rasoir à bouloches : Indispensable. Comptez entre 10€ et 20€.
- Une bonne lessive spéciale laine : On en trouve facilement pour environ 8-12€ en supermarché (chez Monoprix par exemple) ou en ligne.
- Des boules ou plaquettes de bois de cèdre : Pour éloigner les mites naturellement lors du rangement estival. C’est un petit investissement (autour de 5€ le sachet) qui peut sauver vos pulls préférés.
Et souvenez-vous : on range toujours ses pulls pliés à plat, jamais sur un cintre qui déforme les épaules !

En résumé : si vous ne devez retenir que 3 choses
Vous êtes en magasin et vous avez 1 minute ? Voici votre checklist anti-arnaque :
- Lisez l’étiquette : Fuyez tout ce qui est majoritairement en acrylique ou polyester. Cherchez au moins 80% de fibres naturelles (laine, cachemire, coton, alpaga…).
- Touchez les coutures : Sont-elles plates et souples au niveau des épaules ? C’est le Graal du « fully fashioned ». Des coutures épaisses et rigides ? C’est du « coupé-cousu », moins durable.
- Vérifiez les bords-côtes : Les poignets et le bas du pull doivent être bien élastiques. S’ils sont déjà tout mous, ils ne se remettront jamais.
Voilà, vous avez maintenant un œil d’expert. Choisir un pull devient un acte réfléchi, un investissement pour votre confort et pour une garde-robe qui a du sens. C’est la meilleure façon d’acheter moins, mais mieux.
Galerie d’inspiration




Le test du boulochage en magasin : Frottez délicatement une partie peu visible du pull (comme sous le bras) pendant quelques secondes. Si de petites peluches se forment déjà, c’est le signe que les fibres sont courtes et que le pull boulochera rapidement. Reposez-le.



Les fibres de cachemire les plus luxueuses, comme celles utilisées par des maisons comme Loro Piana ou Brunello Cucinelli, peuvent atteindre 42 mm de long. Les versions bas de gamme utilisent des fibres de moins de 28 mm.
Cette différence de longueur est cruciale. Les fibres longues s’ancrent solidement dans le fil, réduisant drastiquement la formation de bouloches et assurant une douceur qui s’amplifie avec le temps, au lieu de s’abîmer.




Comment bien ranger ses pulls pour l’été ?
- Lavez-les avant de les stocker : les mites sont attirées par les résidus de peau et de transpiration, pas par la fibre elle-même.
- Pliez, ne suspendez jamais : un cintre déformera les épaules de n’importe quelle maille, même la plus fine.
- Protégez-les : utilisez des housses en coton respirant ou placez des blocs de cèdre pour repousser naturellement les insectes. Le plastique est à proscrire, il empêche la fibre de respirer.



Souvent dans l’ombre du cachemire, la laine d’Alpaga Royal est une alternative sublime. Plus rare, elle est issue de la première tonte de l’animal, offrant une finesse comparable au meilleur cachemire. Sa particularité ? Elle est naturellement hypoallergénique car elle ne contient pas de lanoline. Thermiquement, elle est considérée comme encore plus performante, idéale pour les grands froids.




Un pull de qualité n’est pas simplement tricoté, il est « monté ». Chaque panneau (devant, dos, manches) est tricoté à la forme, puis assemblé maille par maille.



Mon nouveau pull en laine gratte. Est-ce une cause perdue ?
Pas forcément ! Parfois, ce sont des résidus de traitement ou des fibres un peu rigides qui sont en cause. Essayez un trempage de 30 minutes dans de l’eau froide avec une cuillère à soupe de vinaigre blanc ou quelques gouttes de conditionneur pour cheveux. Cela peut aider à adoucir les fibres. Rincez abondamment à l’eau froide et séchez à plat.




Construction « Fully-Fashioned » : Chaque pièce du pull est tricotée à sa taille et forme exactes, puis assemblée. C’est le signe d’une qualité supérieure, reconnaissable aux petits points de diminution près des emmanchures et du col. Il n’y a quasiment pas de perte de matière.
Construction « Cut and Sew » : Les pièces sont découpées dans de grands panneaux de tricot, puis cousues ensemble, comme pour un t-shirt. C’est plus rapide, moins cher, mais génère des chutes et les coutures sont plus épaisses et moins élégantes.



Le lavage est le moment de vérité pour un pull en laine. Pour ne pas commettre l’irréparable :
- Utilisez une lessive spéciale laine, comme celles de The Laundress ou Ecover, qui ne décape pas les graisses naturelles de la fibre.
- Lavez toujours à froid (max 20°C), à la main ou en programme laine sur machine, avec un essorage minimal (400 tours/min).
- Ne le tordez jamais pour l’essorer. Pressez-le doucement dans une serviette-éponge avant de le faire sécher à plat, loin d’une source de chaleur directe.




- Il se déforme moins avec le temps.
- Il est plus dense, donc plus chaud et plus résistant au vent.
- Il a un tombé plus lourd et plus luxueux.
Le secret ? La jauge du tricot. Une jauge élevée signifie plus de mailles par centimètre. Pour un pull fin en Mérinos, cherchez une jauge de 12 ou 14. Pour un pull d’hiver robuste, une jauge de 7 ou 5 est un excellent indicateur de durabilité.



Selon le Woolmark Institute, une pièce en laine de qualité peut durer plus de 20 ans si elle est bien entretenue, réduisant considérablement son empreinte environnementale par rapport aux vêtements synthétiques jetables.




Le détail qui ne trompe pas : Observez la jonction entre le col et le corps du pull. Sur une pièce de qualité, le col est « remaillé », c’est-à-dire que ses mailles sont rattachées une à une à celles du corps. C’est une opération manuelle longue qui garantit une jonction souple, solide et parfaitement plate. Une simple couture sera toujours plus grossière et moins durable.



Le mythe du 100% cachemire a ses limites. Pour un pull porté au quotidien, un mélange bien pensé peut être un atout. Un 80% cachemire et 20% soie apportera un lustre subtil et plus de légèreté. Un 90% laine Mérinos et 10% cachemire, comme on en trouve chez des marques comme Arket, offre un excellent compromis entre la douceur du cachemire et la résilience (et le prix plus accessible) du Mérinos.




- Un peigne à cachemire : Plus doux qu’un rasoir anti-bouloches électrique, il permet de retirer les peluches sans casser les fibres saines. Le modèle de Steamery est une référence.
- Un shampoing pour laine : Indispensable pour nettoyer sans agresser.
- Des blocs ou des boules en cèdre : Pour le rangement hors saison, ils sont un répulsif naturel et efficace contre les mites.



Le pull oversize parfait, c’est un art. Comment le choisir ?
L’erreur est de prendre un pull normal plusieurs tailles au-dessus. Un vrai bon pull oversize est conçu pour l’être : les épaules sont tombantes mais la couture est nette, les manches sont volumineuses mais resserrées aux poignets, et la longueur est pensée pour ne pas tasser la silhouette. Regardez les modèles de chez & Other Stories ou COS pour voir des coupes oversize bien étudiées.




Mohair : Provenant de la chèvre angora, il offre un halo duveteux et un lustre uniques. Il est très léger et isolant. Attention au « kid mohair », plus doux, issu des premières tontes. Cherchez des marques transparentes sur leur sourcing (norme RMS – Responsible Mohair Standard).
Angora : Issu du lapin angora, sa récolte est extrêmement controversée pour des raisons de bien-être animal. Sa fibre est d’une douceur incomparable mais très volatile (elle perd ses poils). De nombreuses marques l’ont banni. Le mohair est une alternative éthique et plus durable.



Ne négligez pas le marché de la seconde main. Des plateformes comme Vestiaire Collective ou Vinted regorgent de pulls de grande qualité à des prix défiant toute concurrence. C’est l’occasion de s’offrir un pull en cachemire Pringle of Scotland vintage ou un Bompard quasi neuf. Apprenez à reconnaître les signes de qualité décrits dans cet article et vous ferez des affaires incroyables.




- Il ne se froisse quasiment pas, idéal pour voyager.
- Sa fibre est naturellement élastique et reprend sa forme.
- Il est thermorégulateur, parfait pour la mi-saison.
Le secret ? Un tricot de coton de haute qualité. Oubliez le coton standard. Cherchez les appellations Pima ou Supima, des cotons à fibres extra-longues qui garantissent douceur, solidité et un léger lustre satiné, à l’opposé du pull en coton basique qui se détend au premier lavage.



Un pull synthétique peut mettre entre 20 et 200 ans à se décomposer dans la nature, relâchant des microplastiques à chaque lavage. Un pull 100% laine, lui, est entièrement biodégradable en 1 à 5 ans.
Choisir une fibre naturelle, c’est donc aussi faire un choix pour la planète. La durabilité d’un vêtement ne se mesure pas seulement à sa résistance, mais aussi à son impact une fois qu’on ne le porte plus.




Le cas du synthétique : Doit-on le bannir à 100% ? Pas toujours. Une petite part d’élasthanne (moins de 5%) peut aider un col ou des poignets à garder leur forme. Un faible pourcentage de polyamide peut renforcer la solidité d’une maille très fine. Le problème vient des pulls majoritairement en acrylique ou polyester, qui n’offrent ni chaleur, ni respirabilité, et vieillissent très mal.



L’épreuve de l’élasticité : Avant d’acheter, pincez et étirez doucement une partie du bas du pull (le bord-côte). Maintenez la tension 5 secondes puis relâchez. Un tricot de qualité, qu’il soit en laine ou en cachemire, doit reprendre sa forme initiale instantanément. S’il reste détendu ou gondole, c’est le signe d’un manque de densité et de fibres de mauvaise qualité.




« Le luxe, ce n’est pas le contraire de la pauvreté, mais celui de la vulgarité. Un pull simple et parfait est l’incarnation du vrai luxe. » – Inspiré de Coco Chanel



La couleur d’un pull en dit long sur sa qualité. Les fibres nobles comme le cachemire ou le Mérinos extra-fin prennent la teinture de manière profonde et uniforme. Méfiez-vous des couleurs chinées ou marbrées sur des pulls bas de gamme : c’est souvent une technique pour masquer des irrégularités dans un fil de piètre qualité.




Pourquoi les pulls en shetland sont-ils si réputés ?
Originaire des îles Shetland en Écosse, cette laine est issue de moutons élevés dans des conditions climatiques rudes. Le résultat est une fibre incroyablement robuste, légère et chaude, avec un toucher rustique caractéristique qui s’adoucit avec le temps. Un pull en shetland est un investissement pour la vie, une pièce de caractère qui raconte une histoire.



Le col roulé : Chic et intemporel, il allonge la silhouette. Idéal en Mérinos extra-fin pour être porté à même la peau.
Le col rond (crew neck) : Le plus polyvalent. Parfait sur une chemise ou seul. Vérifiez que l’encolure n’est ni trop serrée, ni trop bâillante.
Le col V : Met en valeur le port de tête et permet de jouer avec les superpositions (col de chemise, collier…). Plus le V est profond, plus il est audacieux.


Attention à la lumière ! Pour préserver les couleurs de vos plus belles mailles, surtout les teintes vives ou sombres, ne les faites jamais sécher en plein soleil et rangez-les à l’abri de la lumière directe. Les UV peuvent littéralement « brûler » les pigments des teintures naturelles, laissant des traces décolorées irréversibles.