Décoder les Styles ‘Aesthetic’ : Le Guide d’une Pro pour un Look qui a du Sens
Découvrez comment la tendance aesthetic réinvente votre garde-robe avec des styles rétro qui parlent à votre âme.

Chaque époque a son propre style, et les tendances actuelles nous rappellent à quel point la mode est cyclique. En explorant les tenues aesthetic, je me suis souvenu de ma grand-mère, qui adorait mélanger les styles d'antan. Plongez avec moi dans cet univers où le vintage rencontre l’originalité, et trouvez l'inspiration pour créer votre propre look unique.
Franchement, je baigne dans la mode depuis plus de vingt ans. Mon job, c’est de dénicher des pépites vintage pour des collectionneurs, des musées et même pour le cinéma. J’en ai vu, des modes qui durent trois mois et des styles qui, eux, reviennent sans cesse. Aujourd’hui, on entend le mot « aesthetic » à toutes les sauces sur les réseaux sociaux. Pour moi, ce mot décrit quelque chose que je connais par cœur : l’art de se créer une identité visuelle forte, inspirée par une époque, une musique ou une contre-culture.
Contenu de la page
Mais attention, ce n’est pas juste une tendance passagère. C’est une démarche bien plus profonde. Il s’agit de comprendre les codes d’un style pour se les approprier avec intelligence. Dans mon atelier, la première chose que j’apprends à mes assistants, c’est à vraiment sentir le vêtement : la coupe, la texture, et oui, même son odeur. Une veste en cuir des années 80 n’a pas la même odeur qu’une neuve, c’est une histoire en soi. Et c’est cette connaissance que je veux partager avec vous. Oublions les listes de shopping sans âme. Parlons plutôt de ce qui fait vibrer un vêtement et apprenons à construire un style qui vous ressemble vraiment.

1. Le Style « Boho » : Bien plus qu’une simple robe à fleurs
Le style bohème, ou « boho », c’est l’écho des années 60 et 70. Il respire la liberté, l’amour de la nature et un certain refus des conventions. C’est l’héritage de la culture hippie, mais le vrai style boho est bien plus subtil qu’un déguisement de festival.
Les matières et les formes qui libèrent
Le boho, c’est le triomphe des matières naturelles. On parle de coton brut, de lin qui se froisse avec grâce, de chanvre, de soie et de daim. Ces tissus vivent et respirent. D’ailleurs, un authentique jean flare de l’époque n’a pas d’élasthanne. Au début, il est rigide, presque cassant. Puis, à force de le porter, il s’assouplit et devient une seconde peau. C’est une véritable relation qui se crée !
Les silhouettes sont fluides, conçues pour ne pas entraver le corps. Pensez aux robes longues, aux jupes amples, aux manches évasées. La coupe empire, resserrée juste sous la poitrine, est un classique qui allonge la silhouette à merveille. Et le fameux pantalon « patte d’eph » crée un équilibre visuel parfait, surtout avec des chaussures à plateforme.

Le Kit de Démarrage Boho
Pour vous lancer sans vous ruiner, voici quelques bases à chercher en friperie ou sur Vinted :
- Une blouse paysanne en broderie anglaise : Comptez entre 15€ et 35€ pour une belle pièce.
- Un jean flare ou patte d’eph : Les prix varient de 25€ à 50€ selon la marque et l’état.
- Un gilet (daim, peau retournée, crochet) : On en trouve de très jolis entre 20€ et 50€.
- Des sandales en cuir naturel : Un investissement durable, autour de 30-60€.
Astuce de recherche : Sur les sites de seconde main, tapez « robe prairie vintage », « blouse paysanne brodée » ou « gilet afghan » pour trouver des trésors.
Les 3 pièges à éviter
- Le look « déguisement de festival » : Le total look peut vite faire caricature. Intégrez les pièces une par une dans votre garde-robe moderne.
- Les superpositions hasardeuses : La règle d’or est de ne jamais superposer deux matières épaisses. Un gilet en peau de mouton sur une blouse en coton fin, oui. Deux grosses mailles, non.
- Ignorer la fragilité : Une robe en soie de cette époque est magnifique mais fragile. Un passage en machine et c’est le drame.
Bon à savoir : Pour l’entretien, c’est simple. La soie et les tissus délicats, c’est lavage à la main, à l’eau froide, avec une lessive pour linge délicat. Ne tordez jamais le vêtement ! Roulez-le dans une serviette pour éponger l’eau et faites-le sécher à plat. Le daim, lui, c’est pour les professionnels, n’essayez même pas de le nettoyer vous-même.

2. L’Ère Disco : La fièvre du synthétique et de la nuit
Vers la fin des années 70, l’ambiance change du tout au tout. Fini le naturel, place à l’artificiel, au brillant, au spectaculaire. Le disco, ce n’est pas une mode de jour. C’est une armure de lumière pour les rois et reines du dancefloor.
La physique de la piste de danse
Les matières stars sont le polyester, le satin, le lurex, le spandex… Pourquoi ? Parce qu’elles sont légères, extensibles et, surtout, elles accrochent la lumière comme aucune autre. Un pantalon en polyester satiné devient un projecteur à lui tout seul. Les coupes sont près du corps en haut, souvent évasées en bas, avec une taille haute qui allonge les jambes à l’infini (merci les talons plateforme !). Le col « pelle à tarte » sur une chemise, c’est la signature de l’époque.
Mon conseil de pro ? Ne cherchez pas un déguisement. L’idée est d’évoquer l’époque, pas de la copier. Une combinaison-pantalon vintage en lurex noir, une ceinture chaîne dorée, de grandes créoles… et le tour est joué. C’est chic, évocateur, et ça fonctionne.

Le Kit de Démarrage Disco
- Une chemise en satin avec un grand col : Facile à trouver pour 15-25€.
- Un pantalon large et fluide, taille haute : Comptez 20-40€.
- Une pochette ou des sandales dorées/argentées : L’accessoire qui change tout, à partir de 15€.
Attention : Le principal défaut de ces tissus, c’est qu’ils ne respirent pas. Du tout. Préparez-vous à avoir chaud si vous dansez ! Et point sécurité très important : ces vieux polyesters sont très inflammables. Soyez vraiment prudent(e) près de bougies ou de flammes.
3. Les Années 80 : Le culte du maximalisme
Ah, les années 80… Une décennie d’excès et de contrastes. D’un côté, le « power dressing » des femmes qui affirment leur pouvoir, de l’autre, l’explosion des sous-cultures. Le mot d’ordre : PLUS. Plus de volume, plus de couleur, plus d’audace.
La science de la silhouette en V
L’élément clé, c’est l’épaulette. Ce petit coussin de mousse transforme une silhouette. Il crée une carrure en V, puissante, presque agressive. Les matières sont souvent synthétiques, mais aussi du cuir de très bonne qualité et du jean délavé à l’acide. Les couleurs sont primaires, vives, fluo… des pigments rendus possibles par de nouvelles teintures chimiques.

Le plus grand défi est de ne pas se noyer dans le volume. La règle d’or, que je répète sans cesse : une seule pièce surdimensionnée à la fois. Un blazer XXL avec un jean slim. Un pull oversized sur une jupe droite. Un vieux tailleur m’a un jour donné cette astuce géniale en parlant de retoucher des vestes : « On garde l’os, on enlève le gras ». Parfois, il suffit de retirer les épaulettes d’origine et de les remplacer par des modèles plus fins pour moderniser la pièce sans trahir son âme.
Le Kit de Démarrage 80’s
- Un blazer à épaulettes : La pièce maîtresse. Entre 25€ et 60€ pour de la belle qualité.
- Un sweat coloré ou un t-shirt graphique : Facile à chiner pour 15-25€.
- De grosses boucles d’oreilles (à clips souvent) : Pour 5-15€, vous pouvez trouver des merveilles.
L’astuce budget : Pas les moyens de vous offrir une pièce de grand créateur ? Cherchez des marques comme Camaïeu, Promod ou 1.2.3 de l’époque. La qualité du « Made in France » de ces années-là était souvent excellente, et on trouve des blazers impeccables pour moins de 40€.

4. L’esthétique « Preppy » : L’art du chic décontracté
Le style « preppy » vient des écoles privées de l’élite de la côte Est américaine. Il s’inspire de sports comme le tennis, le polo ou la voile. C’est un style basé sur la qualité, la tradition et une nonchalance très étudiée.
La qualité avant tout
Ici, les matières sont reines. Le coton Oxford des chemises, avec son tissage quadrillé si résistant. Le cachemire des pulls, le tweed des blazers… Ce sont des vêtements faits pour durer des décennies. Les coupes sont classiques, intemporelles. Le secret du style preppy réussi, c’est ce que les Italiens appellent la « sprezzatura » : une nonchalance calculée. C’est l’art de paraître impeccable sans en avoir l’air. Un pull simplement noué sur les épaules, les manches d’une chemise retroussées juste ce qu’il faut…
Le risque ? Avoir l’air trop classique, voire ennuyeux. La solution est de casser les codes. Portez vos mocassins avec un jean un peu rock, ou un blazer preppy sur une petite robe noire. C’est ce mélange qui crée un style moderne et personnel.

5. Les Années 90 : L’affrontement du Grunge et du Streetwear
Les années 90 sont schizophrènes. D’un côté, le grunge, un mouvement anti-mode venu de Seattle. De l’autre, le streetwear, une culture du logo et de la basket qui explose avec le hip-hop et le skate.
Le Grunge : L’éloge de l’imparfait
Le grunge est une claque à l’opulence des années 80. L’esthétique est négligée, mais attention, c’est un négligé très étudié. Les matières sont confortables, usées : la flanelle douce des chemises de bûcheron, le jean délavé et troué, le tricot distendu. La clé, c’est la superposition. Le combo iconique : une robe nuisette en satin, portée sur un t-shirt basique, le tout sous une grosse chemise en flanelle ouverte. Et aux pieds, des bottes de combat, bien sûr.
Le Streetwear : L’avènement du logo
À l’opposé, le streetwear met la marque et le logo sur un piédestal. Le confort est roi, mais il est griffé. Pensez aux jeans baggy, aux hoodies en molleton épais, aux t-shirts graphiques et, bien sûr, aux baskets qui deviennent de véritables objets de culte. Le volume est là, mais il est plus « lourd », plus « relax » que celui, très construit, des années 80.

Le piège à éviter pour ces deux styles ? Pour le grunge, c’est de tomber dans le cliché du « sale » au lieu du « négligé stylé ». Pour le streetwear, c’est de devenir un panneau publicitaire ambulant en mélangeant trop de logos qui n’ont rien à voir ensemble. Dans les deux cas, tout est une question de dosage !
Galerie d’inspiration


Le marché mondial de la revente de vêtements devrait peser plus de 350 milliards de dollars d’ici 2027.
Adopter un style ‘aesthetic’ inspiré du passé n’est plus une simple démarche nostalgique, c’est un acte économique et écologique majeur. Chaque pièce vintage que vous intégrez à votre garde-robe participe à ce mouvement de fond qui privilégie la circularité à la surproduction.

Comment mixer les imprimés dans un look boho sans fausse note ?
Le secret réside dans l’harmonie des couleurs. Associez un grand motif floral (sur une jupe longue, par exemple) à un micro-motif comme un pois ou une rayure fine sur un foulard. La clé est de s’assurer qu’une couleur dominante se retrouve dans les deux pièces pour lier l’ensemble. Pensez aux palettes de couleurs terreuses : ocre, rouille, kaki et crème.

Le détail qui change tout : La patine d’un cuir. Un blouson en cuir véritable ne s’abîme pas, il vit. Les légères éraflures près des poches, les plis marqués aux coudes, la couleur subtilement passée aux épaules… C’est cette histoire, impossible à répliquer sur un vêtement neuf, qui donne toute son âme à une pièce maîtresse du style grunge ou rock.

- Une douceur incomparable au toucher.
- Un drapé fluide et naturel qui suit les mouvements.
- Une excellente thermorégulation, fraîche en été et isolante en hiver.
Le secret ? La soie. Pour une touche boho-luxe, troquez le coton d’une blouse paysanne pour une version en soie lavée. C’est le même esprit de liberté, mais avec une sensation et une élégance décuplées.


L’art de dénicher le T-shirt de groupe parfait va au-delà du simple logo. Cherchez des signes d’authenticité : un col légèrement détendu, un coton très doux et affiné par les lavages, et une étiquette d’époque (regardez les logos de marques comme Fruit of the Loom ou Hanes des années 80/90). Une pièce authentique raconte une tournée, un concert, une époque.

Jean Selvedge : Tissé sur d’anciens métiers à navette, il est reconnaissable à son liseré (souvent rouge) visible quand on fait un revers. Plus rigide au départ, il se moule parfaitement au corps avec le temps. Un graal pour les puristes.
Jean Stretch moderne : Contient de l’élasthanne pour un confort immédiat. Il est plus souple mais aura tendance à se détendre et à perdre sa forme plus rapidement qu’un 100% coton.
Pour une aesthetic vintage authentique, privilégiez le 100% coton, comme un Levi’s 501 d’occasion.

« Le style, c’est une façon de dire qui vous êtes sans parler. » – Rachel Zoe
Cette citation prend tout son sens dans la composition d’une ‘aesthetic’. Chaque choix, d’une paire de Dr. Martens éraflée à un bracelet en perles de bois, est une syllabe de votre langage personnel.

Pour insuffler une véritable âme grunge à votre jean, oubliez les ciseaux et les coupes franches. La méthode la plus authentique est l’usure progressive.
- Utilisez du papier de verre à grain fin pour éclaircir et user les zones de frottement naturel : genoux, cuisses, poches arrière.
- Frottez une pierre ponce pour commencer à effilocher les fibres avant de créer une petite entaille.
- Lavez-le ensuite plusieurs fois. La vraie magie opère au lavage, qui transforme les petites entailles en déchirures crédibles.


Le style ‘Cottagecore’, version romantique et moderne de l’esprit bohème, a explosé sur les réseaux sociaux. Pensez robes à smocks, imprimés fleuris Liberty, cardigans en tricot fait main et paniers en osier. C’est l’esthétique d’une vie simple et idéalisée à la campagne, parfaitement incarnée par des marques comme Dôen ou Christy Dawn.

Erreur courante : Confondre ‘aesthetic’ et déguisement. Porter une tenue 90s de la tête aux pieds peut vite virer à la caricature de soirée à thème. L’art consiste à intégrer des éléments forts dans une silhouette actuelle. Associez une jupe en satin slip dress nineties avec des baskets modernes, ou un authentique pantalon flare 70s avec un simple t-shirt blanc de bonne coupe.

- Nettoyer : N’immergez jamais complètement une veste en cuir. Utilisez un chiffon doux et humide avec un savon glycériné spécial cuir pour traiter les taches localement.
- Nourrir : Une à deux fois par an, appliquez un lait ou une crème nourrissante (comme ceux de la marque Saphir) avec un chiffon propre pour maintenir la souplesse du cuir et éviter les craquelures.
- Protéger : Un spray imperméabilisant protégera votre veste de la pluie et des taches accidentelles.

Le jean flare est-il fait pour moi ?
Absolument. Contrairement aux idées reçues, il ne tasse pas, il allonge ! Sa coupe ajustée aux hanches et cuisses puis évasée à partir du genou crée une illusion de jambes interminables. Le secret est de le porter avec des talons ou des plateformes (même légères) et de s’assurer que l’ourlet frôle le sol, sans pour autant le balayer.


Ne sous-estimez jamais le pouvoir d’un accessoire pour définir une aesthetic.
Pour le Grunge : Pensez argent vieilli, chaînes, chokers en velours ou en plastique et superpositions de colliers fins. Les ceintures à gros clous ou à boucle western sont aussi un marqueur fort.
Pour le Boho : Privilégiez les matières naturelles. Bracelets en bois, colliers de perles de rocaille, bijoux en turquoise, foulards en soie imprimée et sacs en daim à franges.

L’album ‘Rumours’ de Fleetwood Mac (1977) n’est pas seulement une bande-son, c’est un catalogue du style boho-chic californien. Les tenues de scène de Stevie Nicks, avec ses châles vaporeux, ses robes en velours et ses bottes à plateforme, restent une source d’inspiration inépuisable.

Pour capturer l’essence d’un style, rien ne vaut les films d’époque. Pour le grunge nonchalant et la mode alternative des années 90, regardez Singles (1992) de Cameron Crowe. Pour l’ultime immersion dans l’univers bohème des tournées rock des années 70, Almost Famous (2000), du même réalisateur, est un cours magistral de style.

Astuce anti-odeur : Un vêtement vintage peut parfois conserver une odeur de renfermé. Pour y remédier sans l’abîmer, placez-le dans un grand sac plastique et mettez-le au congélateur pendant 48h. Le froid intense tuera les bactéries responsables des odeurs. Une aération de plusieurs heures à l’air libre finira le travail.


La chasse aux trésors ne se limite pas aux friperies de luxe. Les plateformes comme Vinted ou Depop sont des mines d’or pour des pièces spécifiques, à condition de savoir chercher. Utilisez des mots-clés précis comme

- Des patches de groupes de rock thermocollants ou à coudre.
- Des pin’s émaillés accumulés sur le col ou une poche.
- Quelques points de broderie simples (une fleur, une initiale) avec du fil contrastant.
- Une décoloration ciblée avec une éponge et un peu d’eau de Javel diluée.
Le but ? Rendre une simple veste en jean absolument unique et personnelle, le fondement même de la construction d’un style.

Dr. Martens 1460 : L’originale, la botte à 8 œillets. Symbole de toutes les contre-cultures depuis les années 60. Robuste, intemporelle, elle ancre n’importe quelle tenue grunge avec une légitimité historique.
Plateformes type Buffalo : Plus excentriques, elles sont emblématiques de la fin des années 90 et de la culture rave/pop. Moins versatiles, mais un choix audacieux pour une aesthetic 90’s pointue.
Le choix dépend du message : l’un est un classique rebelle, l’autre une déclaration de mode exubérante.

On estime qu’un vêtement est porté en moyenne seulement 7 fois avant d’être jeté.
L’approche ‘aesthetic’ basée sur le vintage inverse totalement cette tendance. En choisissant des pièces qui ont déjà une histoire, non seulement vous leur offrez une seconde (ou troisième) vie, mais vous investissez dans des vêtements conçus pour durer, réduisant ainsi votre empreinte mode de manière significative.


Ne négligez jamais le potentiel d’une retouche. Un pantalon vintage avec une coupe parfaite mais trop long ? Une robe sublime mais un peu large aux épaules ? Un bon retoucheur peut transformer une trouvaille

Comment s’approprier le ‘layering’ (superposition) du style grunge ?
La clé est de jouer avec les longueurs et les textures. La base classique : un t-shirt long, une chemise à carreaux en flanelle ouverte par-dessus, et une veste en jean ou en cuir plus courte. Ne craignez pas de laisser dépasser la chemise sous la veste. C’est ce chaos contrôlé, cette superposition d’éléments qui semblent assemblés au hasard, qui crée l’authenticité du look.

- Des broderies fines et délicates sur le col et les poignets.
- Des manches légèrement bouffantes ou évasées.
- Une matière naturelle comme le coton voile, le lin ou la viscose.
La pièce ? La blouse paysanne. C’est le pilier instantané d’un look boho. Portée avec un simple jean flare ou une jupe en daim, elle incarne une féminité libre et romantique, sans effort.

La palette Grunge : Elle est sobre et souvent sombre. Pensez au noir (cuir, t-shirts), au gris chiné, au bordeaux profond, au vert forêt et aux bleus délavés du denim. La couleur vive est une exception, souvent apportée par le rouge d’une chemise à carreaux tartan.
La palette Boho : Elle est inspirée par la terre et la nature. Des tons chauds comme la rouille, la moutarde, le terracotta, mais aussi des crèmes, des ivoires, et des touches de couleurs vives (turquoise, fuchsia) sur les broderies et les imprimés.
Le sac est la touche finale. Pour une aesthetic boho, un sac seau en cuir souple, une besace en daim à franges ou un grand panier en osier sont parfaits. Des marques comme Isabel Marant ou Sézane réinterprètent brillamment ces classiques. Pour le grunge, un simple sac à dos en toile noire (type Eastpak vintage) ou un sac bandoulière en cuir usé suffisent. L’idée est qu’il soit fonctionnel et sans chichis.