Chaque été, je ressens cette excitation à l'idée de choisir le chapeau parfait. Comme ma grand-mère le disait, "un bon chapeau peut faire toute la différence". Que ce soit pour une journée à la plage ou une sortie en ville, le bon modèle, qu'il soit chic ou décontracté, peut véritablement redéfinir votre allure.
Franchement, un chapeau d’été, c’est bien plus qu’un simple bout de tissu ou de paille pour se protéger du soleil. C’est un véritable compagnon de route. Depuis des années que je vis entouré de chapeaux, que je les façonne et que j’aide les gens à trouver le leur, j’ai compris une chose : le bon chapeau, c’est celui qui vous ressemble et que vous oubliez presque que vous portez.
On ne choisit pas un chapeau comme un t-shirt. C’est une pièce qui doit être confortable, solide et qui, au final, raconte une petite partie de votre histoire. J’ai vu passer des merveilles, des pailles fines comme de la dentelle et des modèles robustes pour le jardinage. Alors, laissez-moi vous partager quelques secrets d’atelier, non pas pour suivre une mode, mais pour faire un choix qui vous rendra heureux pour de nombreux étés.
La matière, c’est la base de tout !
Tout part de la fibre. C’est elle qui va déterminer si votre tête va pouvoir respirer, si le chapeau sera léger ou non, et surtout, s’il va durer dans le temps. C’est un point absolument crucial pour être bien sous le cagnard.
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Le secret d’un chapeau qui garde la tête froide
Pourquoi certains chapeaux se transforment en véritables saunas ? C’est une question de bon sens. Les fibres naturelles comme la paille ou le coton sont comme des éponges : elles absorbent la transpiration et la laissent s’évaporer. C’est votre clim’ personnelle et naturelle ! À l’inverse, les matières synthétiques comme le polyester, c’est du plastique. Elles bloquent l’humidité contre votre peau, et là, bonjour la sensation de chaleur et d’inconfort.
Et la protection solaire, parlons-en ! L’indice UPF (Ultraviolet Protection Factor) est un bon indicateur. Un UPF 50+ signifie que le chapeau bloque plus de 98% des UV. Cette protection vient de la densité du tissage. Un chapeau avec plein de petits trous, c’est joli, mais c’est une passoire à UV. Petite astuce : tenez le chapeau face à une lampe. Moins vous voyez de points de lumière, meilleure est la protection. C’est aussi simple que ça.
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Les grandes familles de fibres naturelles
Dans le métier, on apprend vite à faire la différence. Chaque paille a son petit caractère :
La paille de Toquilla (le fameux « Panama ») : C’est la star des pailles. Elle vient d’Équateur, où des artisans au savoir-faire incroyable tissent à la main les jeunes pousses d’un palmier local. Un vrai Panama est une plume, il est souple et respire divinement bien. C’est un investissement, c’est sûr, mais bien entretenu, il peut se transmettre de génération en génération.
Le Raphia : Originaire de Madagascar, cette fibre est plus rustique, plus « brute ». Son aspect naturel et un peu irrégulier a beaucoup de charme. C’est un excellent choix pour les chapeaux de tous les jours, qui n’ont pas peur d’aller à la plage. Un bon raphia est souple ; méfiez-vous des versions bas de gamme, sèches et qui cassent au premier pli.
La Paille de Blé : C’est la matière traditionnelle du canotier. Plus rigide, elle offre une sublime couleur dorée. C’est un chapeau qui a de la tenue et qui n’aime pas trop être plié ou malmené.
Le Coton et le Lin : Idéals pour les chapeaux souples comme le fameux bucket hat (ou chapeau cloche). Leur gros avantage ? Ils sont souvent lavables à la main, faciles à plier dans une poche et très confortables. Pour une bonne protection, optez pour un tissage bien dense.
Attention, piège courant ! Beaucoup de chapeaux vendus comme « en paille » sont en réalité en papier ou en viscose. Ces matières sont les pires ennemies de l’humidité. Une petite averse et votre chapeau peut se déformer pour de bon. Lisez bien l’étiquette et fiez-vous au toucher : la paille de papier est souvent trop lisse, trop parfaite pour être naturelle.
Trouver la bonne forme : tout est une question d’équilibre
Un chapeau, ça doit flatter votre silhouette, pas la tasser ou donner l’impression que vous êtes déguisé. Dans un atelier, il y a toujours un grand miroir pour se voir en entier. C’est le seul moyen de juger l’harmonie entre les bords du chapeau et la largeur de vos épaules.
Avant tout : connaissez votre taille !
On n’y pense pas assez, mais c’est la première étape. Pour mesurer votre tour de tête, rien de plus simple : prenez un mètre de couturière (ou une ficelle que vous mesurerez ensuite) et faites le tour de votre tête en passant au milieu du front et à l’endroit le plus bombé à l’arrière. Ne serrez pas trop ! La plupart des chapeaux sont vendus en tailles (S, M, L) qui correspondent à des centimètres (par exemple, M = 56-57 cm).
Bon à savoir : vous avez craqué pour un modèle un poil trop grand ? Pas de panique ! Demandez des bandes réductrices en liège ou en mousse. Ce sont de petites languettes adhésives à glisser sous la bande de confort intérieure (le gros-grain). C’est magique et ça sauve un achat coup de cœur ! On en trouve pour quelques euros en chapellerie ou en ligne.
Quelques pistes selon votre visage (à prendre avec des pincettes !)
Les guides de morphologie, c’est bien, mais votre ressenti, c’est mieux. C’est surtout une affaire de proportions.
Visage rond ? Cherchez un peu de hauteur et des angles pour structurer. Un Fédora ou un Trilby, avec leur calotte creusée, sont parfaits.
Visage carré ? Adoucissez les angles avec des formes rondes et souples. Une capeline aux bords ondulés ou un chapeau cloche seront magnifiques.
Visage long ? Évitez d’ajouter de la hauteur. Un chapeau à calotte plate comme le canotier est idéal pour rééquilibrer les lignes.
Visage ovale ? Vous avez de la chance, presque tout vous va ! Le choix est alors une question de style personnel.
En cas de doute, souvenez-vous de ceci : le Fédora, c’est un peu le jean du chapeau. Il va à quasiment tout le monde et c’est une excellente porte d’entrée dans le monde des couvre-chefs.
Les grandes familles de chapeaux et leur budget
Chaque forme a son petit nom et son utilité. Les connaître vous aidera à y voir plus clair.
La Capeline : L’élégance à l’état pur. Avec ses bords extra-larges, c’est la reine de la plage pour une protection maximale. Elle évoque le glamour des stations balnéaires chics. Comptez entre 40€ pour un modèle en paille de papier correct et jusqu’à 150€ pour une belle capeline en raphia de qualité.
Le Fédora : Le passe-partout stylé. En version paille, c’est un classique qui apporte une touche chic à n’importe quelle tenue, de la plus décontractée à la plus habillée. Un bon Fédora d’été en raphia ou paille se trouve généralement entre 60€ et 120€.
Le Panama : L’icône intemporelle. Léger, chic, incroyablement confortable. Investir dans un vrai Panama, c’est s’offrir une pièce d’artisanat d’exception. Les prix pour un authentique Panama d’entrée de gamme commencent autour de 120€ et peuvent grimper à plusieurs centaines d’euros pour un tissage d’une finesse extrême.
Le Canotier : Le charme rétro et un peu preppy. Avec son fond plat et son ruban, il a une personnalité unique. Il se porte droit ou légèrement incliné pour un style affirmé. Un canotier de qualité vous coûtera entre 50€ et 90€.
Le Chapeau de Seau (Bucket Hat) : Le grand retour du pratique. Il se plie, se range dans une poche et ne craint pas grand-chose. Idéal pour les festivals, la rando ou le jardin. Très accessible, on en trouve des sympas en coton dès 20-25€ chez des marques comme Carhartt ou Obey, et jusqu’à 60€ pour des versions plus design.
L’œil du pro : comment reconnaître la qualité (et ne pas se faire avoir)
Un prix élevé n’est pas toujours un gage de qualité. Apprenez à regarder les détails. Le secret, il est là. Le tissage doit être régulier et serré. La bande de confort à l’intérieur (le fameux gros-grain) doit être en coton pour bien absorber la sueur, pas en polyester qui fait transpirer. Les finitions, comme la couture du ruban ou le bord du chapeau, doivent être propres. Enfin, une bonne paille naturelle doit avoir une certaine souplesse et ne pas craquer quand on la manipule un peu.
[ ] Le test de la lumière est-il concluant (peu de points lumineux) ?
[ ] La bande de confort intérieure est-elle en coton ?
[ ] Le chapeau semble-t-il souple et solide au toucher (sauf pour un canotier) ?
Prendre soin de son chapeau : les gestes qui sauvent
Un beau chapeau, c’est comme une belle paire de chaussures : ça s’entretient pour durer.
La règle n°1 : ne le prenez JAMAIS en pinçant le dessus de la calotte ! C’est le meilleur moyen de casser la paille à la longue. Saisissez-le toujours par les bords, avec les deux mains. S’il prend l’eau, ne le séchez surtout pas au sèche-cheveux. Bourrez-le de papier de soie (pas de journal, l’encre tache !) et laissez-le sécher tranquillement à l’air libre.
Pour nettoyer la bande de confort salie par la transpiration, frottez-la doucement avec un chiffon, de l’eau tiède et un peu de savon de Marseille. Rincez avec un chiffon humide et laissez sécher à l’air libre, loin d’une source de chaleur pour éviter qu’elle ne rétrécisse.
L’astuce de pro que personne ne donne : si vous vivez dans un intérieur très sec (chauffage, clim), votre chapeau en paille peut devenir cassant. Une ou deux fois par an, vaporisez un très léger nuage d’eau à environ un mètre de distance. Juste assez pour lui redonner un peu d’humidité, sans le mouiller.
Voyager sans l’abîmer
Pour un chapeau rigide, la technique est simple : remplissez la calotte de chaussettes ou de t-shirts, placez-le au milieu de votre valise et calez-le avec le reste de vos vêtements. Pour les Panamas vendus comme « roulables », attention ! Tous ne le sont pas. Si on ne vous a pas montré, voici la méthode douce : 1. Aplatissez délicatement la calotte. 2. Pliez le chapeau en deux dans le sens de la longueur, en suivant le pli central. 3. Roulez-le sans serrer, un peu comme un diplôme, et placez-le dans sa boîte ou un tube de transport.
Au final, le meilleur conseil que je puisse vous donner est celui-ci : le chapeau parfait est celui que vous aurez plaisir à porter. Faites-vous confiance. Quand vous trouvez le bon, vous le savez. C’est une évidence. Il vous donne de l’assurance et vous vous sentez bien. C’est ça, la vraie magie d’un chapeau.
Galerie d’inspiration
Le geste de poser un chapeau sur sa tête est un rituel. C’est le signal que la journée commence vraiment, que l’on passe en mode détente, vacances ou exploration. Plus qu’un accessoire, il devient une part de l’ambiance, une promesse de moments passés sous le soleil, protégé et avec style.
Un ruban réducteur de taille : Souvent en liège ou en mousse, il se glisse sous la bande de confort pour un ajustement parfait. Indispensable pour les achats en ligne.
Une brosse à chapeau : Une brosse douce pour enlever la poussière de votre chapeau en paille ou en feutre sans abîmer les fibres.
Une boîte à chapeau : Pour le ranger hors saison, à l’abri de la lumière et de la pression qui pourrait le déformer.
Le saviez-vous ? Le célèbre chapeau Panama ne vient pas du Panama ! Son nom vient du fait qu’il était massivement exporté via le canal de Panama au XIXe siècle, mais sa véritable origine est l’Équateur, où il est tissé à la main à partir de la paille de toquilla. Un authentique Montecristi est un véritable objet d’art.
Une chevelure dense ne protège que très peu des rayons UV. Le cuir chevelu reste une zone extrêmement exposée et un chapeau avec un tissage serré est la seule véritable barrière efficace contre les insolations et les dommages à long terme.
Adapter la forme du chapeau à celle de son visage change tout. Voici quelques pistes :
Visage rond : Optez pour des formes angulaires comme un Fedora ou un Trilby pour casser la rondeur. Évitez les calottes rondes et les bords trop courts.
Visage carré : Adoucissez les angles avec des formes rondes. Une capeline aux bords larges et souples ou un chapeau cloche sera magnifique.
Visage long : Choisissez un chapeau avec une calotte plus basse et des bords moyens à larges pour rééquilibrer les proportions. Le Player ou le Boater sont parfaits.
Peut-on vraiment porter un chapeau en feutre en été ?
Absolument, à condition de bien le choisir ! Oubliez le feutre de laine épais de l’hiver. L’astuce est de se tourner vers un feutre léger, comme le feutre de lapin ou de lièvre, utilisé par des maisons comme Borsalino. Ces matières nobles sont étonnamment respirantes et légères. C’est l’option parfaite pour un look chic lors d’une soirée d’été ou un mariage, quand la paille semble trop décontractée.
Paille de Raphia : D’aspect plus brut et naturel, elle est très souple, ce qui la rend souvent pliable ou enroulable. Idéale pour un style bohème et décontracté.
Paille Toquilla : Extrêmement fine et légère, elle permet un tissage d’une grande finesse et d’une blancheur éclatante. C’est la paille des authentiques Panama, pour une élégance intemporelle.
Le choix dépend de votre style : le raphia pour l’aventure, la toquilla pour la sophistication.
Un chapeau de paille Montecristi
Il se glisse dans une valise sans crainte.
Il reprend sa forme instantanément.
Il supporte les aléas d’un voyage.
Le secret ? Cherchez la mention
Ne sous-estimez jamais le pouvoir du ruban. C’est la signature de votre chapeau. Pour une touche personnelle, remplacez le ruban d’origine par un foulard en soie vintage, un simple ruban de gros-grain d’une couleur vive ou même une lanière de cuir fin. C’est le moyen le plus simple de s’approprier un modèle classique et de l’assortir à vos tenues.
Votre chapeau a pris l’eau de mer ou de pluie, est-il fichu ?
Pas de panique ! Surtout, ne le séchez pas avec un sèche-cheveux ou près d’un radiateur, la chaleur intense pourrait faire rétrécir et craquer les fibres. Épongez délicatement le surplus d’eau avec un chiffon propre. Remodelez-le doucement à sa forme initiale et laissez-le sécher à l’air libre, à plat ou sur un support, loin de toute source de chaleur directe.
La règle d’or des proportions : La largeur des bords de votre chapeau ne devrait idéalement pas dépasser celle de vos épaules. Des bords trop larges sur une silhouette menue peuvent tasser, tandis que des bords trop étroits sur une carrure imposante peuvent paraître ridicules. L’harmonie est la clé.
Trois erreurs courantes peuvent gâcher le port d’un chapeau. Les voici pour ne plus se faire piéger :
Ignorer l’étiquette : Sauf exception (cérémonies), on retire son chapeau en intérieur, par respect pour les lieux et les personnes.
Choisir la mauvaise taille : Un chapeau trop serré donne mal à la tête, un chapeau trop grand s’envole au premier coup de vent et semble déguiser.
Le porter trop en arrière : Un chapeau doit s’enfoncer légèrement, le bord arrivant juste au-dessus des sourcils pour une protection et un style optimaux.
Option A – Le Fedora : Caractérisé par sa calotte creusée sur le dessus et ses bords plus larges et souples, il offre un look élégant et classique, immortalisé par Humphrey Bogart. Très polyvalent.
Option B – Le Trilby : C’est le petit cousin du Fedora, avec des bords beaucoup plus courts et relevés à l’arrière. Il donne une allure plus moderne, plus jeune, voire un peu rock.
Le Trilby est plus tendance, le Fedora est plus intemporel.
La tendance phare de ces dernières saisons ? Le retour en force du Bob (ou bucket hat).
Loin de son image de chapeau de pêcheur, il a été réinterprété par toutes les grandes maisons, de Prada à Jacquemus. En toile, en denim, ou même en éponge, il apporte une touche streetwear et 90’s à n’importe quelle tenue d’été. Facile à porter et à transporter, c’est l’accessoire cool par excellence.
Ils sont incroyablement légers et respirants.
Ils sont souvent lavables en machine.
Ils se plient et se rangent sans aucun souci.
Le secret ? Le chapeau en toile de coton ou en lin. Moins formel que la paille, il est le compagnon idéal pour le jardinage, une randonnée légère ou une journée décontractée. Son look utilitaire-chic est une excellente alternative.
Pour un achat réussi, surtout en ligne, connaître son tour de tête est primordial. Munissez-vous d’un mètre-ruban souple. Placez-le autour de votre tête, en passant au milieu du front et à l’endroit le plus bombé à l’arrière du crâne (environ 1cm au-dessus des sourcils et des oreilles). Ne serrez pas trop. La mesure en centimètres correspond à votre taille de chapeau.
Pour le jardinage : Un chapeau en paille de mer ou en toile robuste avec un large bord pour une protection maximale.
Pour une balade en ville : Un Panama classique ou un Fedora en paille fine pour une touche d’élégance.
Pour la plage : Une capeline XXL pour le glamour et une protection optimale, ou un bob en éponge pour un look tendance.
La marque à suivre : L’australienne Lack of Color a su conquérir le cœur des influenceuses et des amoureuses de la mode. Leurs créations, du Fedora en paille au bob coloré, mixent à la perfection les designs intemporels et les tendances du moment. Une excellente option pour un chapeau de caractère avec un bon rapport qualité-prix.
En France, 80% des cancers de la peau sont dus à une surexposition au soleil.
Ce chiffre de l’Institut National du Cancer rappelle que le chapeau n’est pas qu’un accessoire de style. Un modèle certifié UPF 50+ est un véritable geste de santé. Il protège le visage, les oreilles, le cou et le cuir chevelu, des zones particulièrement vulnérables aux UV.
Comment transporter un chapeau rigide en voyage sans l’abîmer ? C’est simple. Remplissez l’intérieur de la calotte avec des sous-vêtements ou des chaussettes pour qu’elle garde sa forme. Placez-le ensuite au centre de votre valise, à l’envers, et calez-le en enroulant des vêtements plus souples (t-shirts, pantalons) tout autour. Il ne bougera pas d’un pouce.
Comment nettoyer cette fameuse trace de transpiration sur la bande intérieure ?
Le secret des chapeliers, c’est la terre de Sommières. C’est une argile naturelle au fort pouvoir absorbant. Saupoudrez généreusement la zone tachée, laissez agir plusieurs heures (voire une nuit), puis brossez délicatement pour enlever la poudre. Elle aura absorbé le gras et l’humidité sans endommager le chapeau.
Si la paille domine l’été, d’autres matières tirent leur épingle du jeu. Pensez au canotier en toile de coton, plus souple et décontracté que sa version en paille rigide. La casquette de marin en lin, légère et respirante, apporte une touche preppy. Quant au bob en denim, il confère une allure jeune et urbaine. Oser sortir de la paille, c’est aussi affirmer son style.
Alternative abordable : Un chapeau en paille de mer (seagrass) ou en papier tressé de bonne qualité offre un look très similaire à la paille naturelle pour une fraction du prix.
Investissement durable : Un authentique Panama de la marque Ecua-Andino ou un modèle d’une maison historique comme Borsalino est un achat pour la vie, un objet qui se patinera avec le temps.
Le choix dépend de votre budget, mais la qualité du tissage reste le critère principal.
Architecte d'Intérieur & Passionnée de Rénovation Ce qui l'anime : Mobilier sur mesure, Projets cuisine & bain, Solutions gain de place
Marion a grandi entourée d'artisans – son père était ébéniste et sa mère décoratrice. Cette immersion précoce lui a donné un regard unique sur l'aménagement intérieur. Aujourd'hui, elle partage son temps entre la conception de projets pour ses clients et l'écriture. Sa spécialité ? Transformer les contraintes en opportunités créatives. Chaque petit espace cache selon elle un potentiel insoupçonné. Les week-ends, elle restaure des meubles anciens dans son atelier niçois, toujours accompagnée de son chat Picasso.