Ah, la coloration prune… J’en ai vu, des tendances, en plus de vingt ans de métier. Certaines ne durent qu’une saison, mais le prune, lui, revient toujours. Il a ce petit quelque chose d’intemporel et d’audacieux. Attention, on ne parle pas d’un simple violet flashy. Non, le vrai prune est une couleur profonde, riche, avec des reflets qui jouent entre le rouge, le bordeaux et parfois même le bleu nuit. C’est chic, ça a du caractère, mais franchement ? C’est aussi l’une des couleurs les plus techniques qui soient.
Quand une cliente s’assoit dans mon fauteuil et me demande un « prune », mon premier réflexe n’est jamais de sortir mon nuancier. C’est de discuter. Je veux tout savoir : ses attentes, sa routine, mais surtout, je dois analyser ses cheveux. Le secret d’un prune magnifique ne se cache pas dans un tube de couleur, mais dans un diagnostic précis. C’est exactement ce que je veux partager avec vous aujourd’hui : pas de promesses en l’air, juste des conseils de terrain pour obtenir un résultat dont vous serez fière.
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Le B.A.-BA : Comprendre ce qu’il y a sous le capot
Avant de se lancer, il faut piger un truc essentiel : la coiffure, c’est de la chimie. Le prune, ce n’est pas une couleur primaire. Sur le cercle chromatique, le violet naît du mélange du bleu et du rouge. Le prune est une version plus sombre et complexe de ce violet, qui peut pencher soit vers le rouge (un prune aubergine), soit vers le bleu (un prune plus froid, presque nuit).
Et c’est là que ça se corse. Pour qu’une couleur comme celle-ci s’exprime vraiment, elle a besoin d’une toile de fond adéquate. On ne peut pas juste appliquer une coloration prune sur des cheveux bruns foncés et s’attendre à un miracle. La couleur en dessous va forcément influencer le résultat final.
Le fameux « fond d’éclaircissement »
C’est LE facteur clé. Quand on décolore un cheveu, on retire ses pigments naturels et il passe par plusieurs stades : rouge, orangé, jaune-orangé, jaune… Pour qu’un reflet violet soit visible et fidèle à ce que vous voulez, il faut atteindre au minimum un fond jaune-orangé. Dans notre jargon, on appelle ça un niveau 7. Pour vous donner une image, pensez à la couleur de l’intérieur d’une peau de banane, mais en un peu plus doré.
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L’erreur la plus fréquente ? Appliquer un produit violet sur une base trop orangée. L’orangé va littéralement « annuler » le pigment bleu contenu dans le violet. Résultat ? Vous vous retrouvez avec un marronnasse un peu cuivré, bien loin du prune de vos rêves. Voilà pourquoi la décoloration est souvent une étape indispensable et… délicate.
Un autre ennemi silencieux, c’est la porosité du cheveu. Un cheveu abîmé, c’est comme une éponge : il absorbe la couleur de manière très intense, mais la laisse s’échapper tout aussi vite au premier lavage. Sur une chevelure poreuse, le prune peut virer au noir sur les pointes et dégorger en un temps record. Un bon pro sent ça au toucher, juste en faisant glisser les cheveux entre ses doigts.
La technique en salon : un travail de précision
Réussir un beau prune, ce n’est pas de l’improvisation. C’est un processus méthodique où chaque étape compte.
Le diagnostic : On regarde tout. La nature du cheveu, bien sûr, mais surtout son histoire. Y a-t-il eu des colorations de supermarché ? Un henné ? Il faut être totalement transparent avec son coiffeur. Je me souviens d’une cliente dont les cheveux viraient au verdâtre à chaque tentative. Après enquête, il s’est avéré qu’elle avait utilisé une coloration végétale contenant des sels métalliques deux ans plus tôt ! Ces résidus invisibles réagissaient avec nos produits.
La préparation : Si les cheveux sont trop abîmés, je refuse parfois de faire la couleur tout de suite. Mieux vaut faire une cure de soins réparateurs pendant quelques semaines. Colorer un cheveu en mauvaise santé, c’est la catastrophe assurée.
La décoloration maîtrisée : Si la base est foncée, on y passe. On choisit la force de l’oxydant avec soin, on applique stratégiquement (d’abord les longueurs, puis les racines) et on surveille l’évolution toutes les 5 minutes. Ce n’est pas un service rapide, d’ailleurs. Entre le diagnostic, la décoloration, la patine et l’application de la couleur, comptez facilement 3 à 5 heures au salon.
La formulation sur mesure : C’est là que la magie opère. On ne se contente pas d’un seul tube. On mélange plusieurs nuances pour créer LE prune parfait, celui qui s’accordera à votre teint et à votre style.
Parlons budget : combien ça coûte, ce plaisir ?
Forcément, un travail aussi technique a un coût. Ce n’est pas juste le prix des produits, c’est le temps et l’expertise. Pour vous donner une idée :
Pour une coloration complète avec décoloration sur des cheveux mi-longs, prévoyez une fourchette entre 150€ et 300€ selon le salon et la complexité du travail.
Pour des options plus partielles comme un balayage ou un ombré prune, le budget sera plus doux, généralement entre 90€ et 180€.
Oui, c’est un investissement. Mais une correction de couleur ratée à la maison vous coûtera toujours plus cher…
Un prune pour vous : chaud, froid, total ou partiel ?
Le « prune » n’est pas unique. Sa beauté réside dans ses nuances, et il faut choisir celle qui vous mettra le plus en valeur.
On distingue principalement le prune chaud, qui tire sur des tons aubergine et bordeaux. Il est absolument magnifique sur les peaux mates, dorées ou olives, car il réchauffe le teint et fait ressortir les yeux marron ou verts. En s’estompant, il évolue vers de jolis reflets acajou.
À l’opposé, le prune froid a une base plus bleutée, violine. Il est incroyable sur les teints clairs, rosés ou porcelaine, créant un contraste saisissant. Il met divinement en valeur les yeux bleus ou gris. Petit bémol : il peut virer au grisâtre ou au bleu délavé s’il n’est pas parfaitement entretenu.
Et si vous n’êtes pas prête pour le total look, il y a des alternatives géniales ! Un balayage prune sur une base brune apporte de la profondeur et des reflets visibles à la lumière, sans l’entretien contraignant des racines. L’ombré prune est aussi une superbe option moderne, avec un dégradé des racines naturelles vers des pointes colorées.
Et sur les cheveux blancs, ça donne quoi ?
C’est une excellente question ! Oui, le prune couvre très bien les cheveux blancs. Cependant, il faut savoir que sur une base blanche, le pigment se révèle de manière beaucoup plus pure et vibrante. La mèche blanche prendra une couleur prune intense, presque électrique. C’est un effet que certaines adorent pour le contraste que ça crée, mais il faut s’y attendre !
L’entretien à la maison : 50% du travail, c’est vous !
Je le dis et le répète : mon travail en salon, c’est la moitié du chemin. Le reste dépend de vous. Le prune est une couleur fragile ; les pigments violets et rouges sont de grosses molécules qui peinent à pénétrer au cœur du cheveu. Ils s’en vont donc très facilement.
Votre liste de courses pour un prune qui dure :
Un shampoing sans sulfates : C’est la base. Les sulfates décapent la couleur. Cherchez des gammes pour cheveux colorés comme L’Oréal Professionnel Vitamino Color ou Kérastase Chroma Absolu. Comptez entre 15€ et 30€, mais ils durent longtemps.
Un soin repigmentant : C’est votre meilleur ami ! Une fois par semaine, ce masque va redéposer des pigments pour raviver la couleur. C’est indispensable. Les plus efficaces sont souvent les Revlon Nutri Color Filters (la nuance 200 est top pour un prune froid) ou le Evo Fabuloso Purple Red pour un prune plus chaud. Prévoyez un budget de 20€ à 35€.
Un protecteur de chaleur : Le lisseur et le sèche-cheveux sont les ennemis jurés de votre couleur. À utiliser systématiquement !
La seule chose à faire soi-même : raviver sa couleur (sans risque)
Oubliez les kits de décoloration à la maison. Mais raviver votre couleur avec un soin pigmenté, ça, vous pouvez le faire ! C’est ultra simple : 1. Lavez vos cheveux et essorez-les bien avec une serviette. 2. Mettez des gants (important, ça tache les mains !). 3. Appliquez le soin repigmentant uniformément, comme un masque classique. 4. Laissez pauser 5 à 15 minutes selon l’intensité désirée. 5. Rincez abondamment à l’eau tiède, voire froide.
Et voilà ! Votre prune a retrouvé un coup de peps pour une ou deux semaines.
Au secours ! Les problèmes courants et comment les gérer
Parfois, des couacs arrivent. Voici les plus fréquents.
« Mon prune est devenu marron terne ! » La cause est quasi certaine : le cheveu n’a pas été assez éclairci. Les pigments jaunes ou orangés en dessous ont pris le dessus. La seule solution est de retourner au salon pour un léger gommage afin de nettoyer ces reflets chauds, avant de réappliquer une patine prune.
« La couleur dégorge super vite et vire au rose bizarre… » Cheveux poreux et/ou mauvais entretien (eau trop chaude, mauvais shampoing). Le prune étant un mélange, l’un des pigments (le bleu ou le rouge) s’estompe plus vite que l’autre. Un bon soin repigmentant peut rééquilibrer la nuance.
« J’ai les racines beaucoup plus vives que les pointes ! » Le classique du « fait maison ». La chaleur du crâne a fait prendre la couleur plus vite aux racines. Au salon, on applique toujours le produit sur les longueurs d’abord et on finit par les racines. Pour corriger ça, il faut refoncer délicatement les racines pour les harmoniser.
Un dernier mot sur la sécurité
On ne le dira jamais assez : les produits de coloration sont des produits chimiques. S’il vous plaît, faites toujours une touche d’essai 48h avant, même si vous avez fait des couleurs toute votre vie. Appliquez un peu de produit dans le creux du coude. Une allergie peut se déclarer n’importe quand et les conséquences peuvent être graves.
En conclusion, une coloration prune réussie est un vrai bijou. Elle donne du caractère et une élégance folle. Mais elle ne s’improvise pas. Elle demande de la technique, un entretien rigoureux et un petit budget. C’est un vrai partenariat entre vous et votre coiffeur. Mais quand vous voyez ce reflet profond et vibrant danser dans vos cheveux, vous comprenez que l’investissement en valait largement la peine.
Galerie d’inspiration
Au-delà de la technique, oser le prune est un état d’esprit. C’est une couleur qui ne passe pas inaperçue et qui signe une allure. Elle évoque à la fois la sophistication et une touche de mystère, un choix assumé qui transforme instantanément la plus simple des tenues. Attendez-vous à recevoir des compliments, mais aussi à sentir les regards se poser sur vous. C’est le pouvoir d’une couleur de caractère.
Le test ultime : Faites un test sur une mèche cachée. C’est non négociable, surtout pour une couleur aussi complexe.
Attention à l’eau : Évitez de vous laver les cheveux le jour J. Un peu de sébum naturel protège le cuir chevelu des irritations potentielles.
Hydratation maximale : Une semaine avant, offrez un bain d’hydratation à vos cheveux avec un masque nourrissant, comme le Masque Intense Régénérant Chronologiste de Kérastase. Une fibre saine retient mieux les pigments.
Point crucial : Le choix du shampoing. Optez impérativement pour une formule sans sulfates. Ces agents lavants, trop détergents, sont les premiers responsables du délavage prématuré des couleurs vibrantes. Ils décapent la fibre et emportent avec eux les précieux pigments violets et rouges. Un bon investissement ? La gamme Vitamino Color de L’Oréal Professionnel.
Les molécules de pigments rouges et violets sont parmi les plus grosses en coloration. Résultat : elles peinent à pénétrer profondément dans la fibre capillaire et sont les premières à s’échapper au lavage.
Le prune sublime le teint, mais il appelle aussi une harmonie côté maquillage. Pour un look de jour, la simplicité est votre meilleure alliée.
Lèvres : Un bois de rose, un nude légèrement pêche ou un simple baume transparent.
Teint : Un blush rosé ou pêche pour apporter de la fraîcheur.
Yeux : Un trait de liner noir et un mascara suffisent à souligner le regard.
Est-ce que je peux obtenir un prune intense sans passer par la case décoloration ?
Soyons honnêtes : sur une base très foncée (châtain foncé à noir), le résultat sans éclaircissement préalable sera un reflet, pas une couleur franche. Vous obtiendrez de superbes nuances violines visibles uniquement à la lumière du soleil. C’est un choix subtil et élégant, mais si vous rêvez du prune vibrant vu sur Pinterest, un léger éclaircissement par votre coiffeur sera indispensable pour révéler toute l’intensité de la couleur.
Le balayage prune : Idéal pour un premier pas. La couleur est appliquée sur quelques mèches, créant de la dimension sans l’engagement d’une tête entière. L’entretien est plus simple et la repousse, plus discrète.
La couleur pleine : Un choix audacieux pour un impact maximal. Il demande un entretien rigoureux et des retouches en racines toutes les 4 à 6 semaines, mais le résultat est spectaculaire.
Le secret d’un prune qui dure n’est pas dans la couleur elle-même, mais dans ce qui se passe après. L’eau froide est votre meilleure amie. – Tracey Cunningham, coloriste de stars.
Cette astuce de pro n’est pas un mythe. Rincer ses cheveux à l’eau froide ou tiède, jamais chaude, aide à refermer les écailles de la fibre capillaire. Ce simple geste emprisonne les pigments plus longtemps et préserve la brillance de votre couleur entre deux rendez-vous au salon.
Un entretien ultra facile.
Un effet de surprise subtil.
Idéal pour tester la couleur sans engagement total.
Le secret ? Les mèches
Sur cheveux lisses, le prune révèle une brillance miroir, presque liquide, captant la lumière à chaque mouvement. Sur cheveux bouclés ou frisés, la couleur gagne en profondeur et en dimension ; chaque boucle devient un jeu d’ombre et de lumière, mettant en valeur les reflets aubergine, cassis ou bleutés de votre nuance.
Votre mission post-coloration : préserver les pigments fraîchement déposés.
Attendez 48 à 72 heures avant le premier shampoing. Ce délai est crucial pour permettre aux pigments de bien se fixer.
Lors de ce premier lavage, utilisez un soin repigmentant, comme le Color Fresh Mask de Wella Professionals en teinte ‘Purple’, pour compenser la première perte inévitable de couleur.
Le produit sauveur : Le soin repigmentant. Une fois par semaine, troquez votre après-shampoing contre un masque pigmenté. Il dépose un voile de couleur en surface pour raviver l’éclat et neutraliser les faux-reflets qui peuvent apparaître avec le temps. Les références comme les ‘Color Bombs’ de Revlon ou la gamme ‘Chroma ID’ de Schwarzkopf Professional sont des alliées de choix.
Le saviez-vous ? En 2018, la nuance Pantone de l’année était le 18-3838
Puis-je tenter une coloration prune à la maison ?
C’est une mission à haut risque. Les kits du commerce peinent à obtenir la richesse d’un prune de salon, qui est souvent le fruit d’un mélange sur-mesure de plusieurs nuances. Le risque majeur est d’obtenir une couleur inégale, trop rouge ou, pire, des reflets verdâtres si votre base n’est pas correctement préparée. Pour une couleur aussi technique, la main d’un expert reste le meilleur investissement.
Option A : Prune aux reflets rouges. C’est la version la plus chaude, tirant sur l’aubergine ou le bordeaux. Elle est particulièrement flatteuse pour les teints mats, dorés ou olive, car elle réchauffe le visage et fait ressortir les sous-tons jaunes de la peau.
Option B : Prune aux reflets bleus. Plus froide, cette nuance se rapproche du cassis ou du violet nuit. Elle est sublime sur les teints de porcelaine, rosés ou très clairs, créant un contraste saisissant qui met en valeur les yeux clairs.
La porosité de vos cheveux est un facteur déterminant. Un cheveu très poreux (souvent le cas des cheveux décolorés ou abîmés) va
Une couleur qui reste vibrante plus longtemps.
Une fibre capillaire renforcée de l’intérieur.
Moins de casse au brossage.
Le secret ? Un soin
Le piège à éviter : les outils chauffants sans protection. Le fer à lisser ou à boucler est l’ennemi juré des couleurs fragiles. Une chaleur excessive dégrade les pigments et ternit l’éclat. La règle d’or : ne jamais appliquer de chaleur sans avoir vaporisé au préalable un spray thermoprotecteur, comme le GHD Bodyguard, qui crée une barrière invisible sur la fibre.
Le prune, est-ce que ça vieillit bien ?
C’est là que réside toute la beauté de cette couleur ! Contrairement à un rouge vif qui peut virer à l’orange, le prune s’estompe avec grâce. Il va progressivement passer par des teintes de mûre, puis de bois de rose poudré, ou encore laisser place à un reflet
Pour les brunes qui veulent de la subtilité : Le
L’astuce de pro : la technique du
Une étude de L’Oréal a montré que 80% des dommages causés à la couleur des cheveux sont dus aux rayons UV et aux lavages répétés.
Pensez à vos cheveux comme à votre peau. En été ou lors d’une exposition prolongée, protégez votre couleur avec un spray capillaire contenant un filtre UV. Des marques comme Aveda ou René Furterer proposent des brumes protectrices légères qui préservent l’éclat de votre prune sans alourdir.
Coloration permanente : Elle utilise l’ammoniaque pour ouvrir les écailles et dépose les pigments au cœur du cheveu. Elle offre une couverture parfaite des cheveux blancs et une couleur intense, mais elle est plus engageante.
Coloration semi-permanente : Sans ammoniaque, elle dépose la couleur en surface. C’est moins agressif et idéal pour tester une nuance. Des marques comme Manic Panic ou La Riche Directions sont des références en la matière pour des prunes vibrants.
Pour un prune de salon, le coiffeur utilise souvent une coloration permanente (dite d’oxydation) pour un résultat riche et durable.
Faire un shampoing clarifiant juste avant la coloration, pensant
Finalement, une couleur de cheveux n’est pas qu’une question d’esthétique. C’est une forme d’expression personnelle, une façon de raconter une histoire sans dire un mot. Choisir le prune, c’est affirmer sa personnalité, qu’elle soit audacieuse, créative, sophistiquée ou un mélange unique de tout cela. Alors, si cette couleur vous appelle, écoutez-vous.
Styliste Beauté & Adepte du Bien-être Naturel Ses expertises : Coiffure créative, Soins naturels, Équilibre intérieur
Sandrine a commencé sa carrière dans les salons parisiens avant de s'orienter vers une approche plus naturelle de la beauté. Convaincue que le bien-être intérieur se reflète à l'extérieur, elle explore constamment de nouvelles techniques douces. Ses années d'expérience lui ont appris que chaque personne est unique et mérite des conseils personnalisés. Grande amatrice de yoga et de méditation, elle intègre ces pratiques dans sa vision holistique de la beauté. Son mantra : prendre soin de soi devrait être un plaisir, jamais une corvée.