Se plonger dans l'univers Tumblr, c'est bien plus qu'un simple choix vestimentaire. C'est une véritable déclaration de style personnelle. J'ai toujours admiré la manière dont certaines personnes réussissent à mixer les tendances, allant du grunge au chic. Ce qui m'inspire, c'est cette capacité à transformer des pièces basiques en ensembles incroyables, reflétant ainsi une attitude décontractée mais réfléchie.
En tant que styliste, j’ai vu passer un nombre incalculable de tendances. La plupart naissent sur les podiums et finissent dans la rue. Mais de temps en temps, un phénomène inverse se produit, et c’est franchement fascinant. C’est le cas de ce qu’on pourrait appeler le style « alternatif » ou « Tumblr », qui n’est pas né dans un atelier de créateur, mais bien dans l’intimité des chambres d’ados et de jeunes adultes à travers le monde.
Ce n’était pas une mode dictée par le haut, mais plutôt une immense mosaïque visuelle où chacun piochait pour assembler son propre look. J’ai beaucoup travaillé avec des photographes et des modèles qui ont grandi avec ces codes. J’ai appris à lire entre les lignes. Derrière une simple photo de bottes de combat usées et d’un jean troué, il y avait toute une culture : une bande-son, des films cultes, et ce besoin puissant de se sentir connecté à une communauté. Ce guide, c’est le fruit de ces observations. Pas une liste de courses, mais des clés pour comprendre l’esprit de ces styles et vous aider à créer un look qui est vraiment, authentiquement, le vôtre.
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Pourquoi ce style a-t-il explosé en ligne ?
Pour piger le vêtement, il faut piger le contexte. Ce style est apparu comme une bouffée d’air frais à une époque où les réseaux sociaux commençaient à nous montrer une vie parfaite, lisse, presque publicitaire. En opposition, certaines plateformes de blogs visuels offraient un espace pour le désordre, la créativité brute, la mélancolie assumée.
Le principe était simple : on partageait ce qui nous inspirait. On pouvait créer des collections d’images de nature, de citations de films, de photos de concerts et, bien sûr, de tenues. Le tout formait une ambiance, une sorte de « moodboard » public. Le vêtement n’était qu’une pièce du puzzle. Il devait coller à la musique qu’on écoutait, aux livres qu’on lisait. C’est pour ça que ce style est si intimement lié à l’idée de sous-culture.
Même la photo avait ses propres règles. On fuyait le flash violent et les poses figées. On cherchait la lumière naturelle, un peu dorée et mélancolique, de fin de journée. Les photos étaient souvent granuleuses, un peu sombres, comme un vieux souvenir. L’idée n’était pas de montrer un vêtement hors de prix, mais de capturer une émotion. Et ça, ça a directement influencé les choix vestimentaires : des matières brutes, des couleurs un peu passées, des vêtements qui semblaient avoir déjà une histoire.
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Les 3 courants principaux à connaître
Le « style alternatif » n’est pas un bloc unique. C’est une grande famille qui regroupe plusieurs courants. J’en ai identifié trois qui revenaient constamment, que ce soit pour préparer des shootings ou simplement en observant la rue. Les comprendre, c’est la première étape pour construire un look qui sonne juste.
1. Le Grunge 2.0 : L’esprit rock, la nonchalance en plus
C’est sans doute le plus emblématique. Il s’inspire directement de la scène musicale alternative des années 90, mais avec une touche moderne. L’idée de base ? Une négligence parfaitement étudiée, un look qui crie « je n’ai fait aucun effort » (alors qu’en fait, si).
Les pièces maîtresses :
La chemise à carreaux en flanelle : La base de la base. On la veut surtaillée, comme piquée dans l’armoire de quelqu’un d’autre. Côté budget, c’est le rêve : vous en trouverez des superbes pour 5€ à 15€ en friperie. D’ailleurs, petit conseil : foncez au rayon homme, les coupes et la qualité y sont souvent meilleures.
Le t-shirt de groupe : Attention, sujet sensible ! La règle d’or, c’est de porter un groupe qu’on écoute vraiment. Cherchez des logos à l’aspect un peu craquelé, un coton adouci par les lavages. On en trouve d’occasion en ligne pour 10-25€.
Le jean déchiré : Le secret, c’est une usure qui a l’air naturelle. Oubliez les coups de ciseaux ! La meilleure technique, c’est d’utiliser du papier de verre ou une pierre ponce sur les genoux. Ça prend du temps (comptez une bonne heure pour un résultat crédible), mais ça change tout. Partez d’un jean 100% coton, il vieillira beaucoup mieux.
Les bottes de combat : Les fameuses boots à 8 œillets sont l’icône absolue. Neuves, elles coûtent un bras (souvent plus de 180€), mais le vrai look s’obtient avec le temps. Honnêtement, le meilleur plan est de les chiner d’occasion, où on peut en trouver des déjà bien « faites » pour 50€ à 90€. Elles doivent être un peu sales, le cuir plissé… vivantes !
La formule qui marche à tous les coups : Une chemise en flanelle ouverte sur un t-shirt de groupe, avec un jean brut et des bottes. C’est simple, efficace, une sorte d’armure décontractée.
L’erreur de débutant à éviter : Vouloir tout mettre en même temps. Le bonnet + la chemise à carreaux + le t-shirt de groupe + le jean ultra-déchiré… ça fait vite déguisement. Le secret, c’est de choisir deux ou trois éléments forts, pas plus.
Et après le lycée ? Pour une version plus adulte, gardez la chemise en flanelle de qualité, mais portez-la sur un t-shirt noir uni avec un jean brut (non déchiré) et des bottines en cuir propres. L’esprit est là, la maturité en plus.
2. Le Soft Goth : L’obscurité en douceur
Le style gothique pur peut être intimidant. Le soft goth, lui, en reprend les codes mais les adoucit. C’est un look plus accessible qui mise tout sur le noir, mais en jouant avec les textures et des symboles plus discrets.
Les pièces maîtresses :
Le noir, mais texturé : C’est la couleur reine. Pour ne pas avoir un look tout plat, on mélange les matières : un velours, une touche de dentelle, du coton, du similicuir. La texture est aussi importante que la couleur.
La jupe patineuse et le short taille haute : La silhouette est souvent marquée à la taille. La jupe patineuse (skater skirt) noire est un grand classique. Elle est courte, évasée, et se marie super bien avec des collants opaques ou en résille.
Les symboles discrets : On retrouve des lunes, des croix, mais en version minimaliste. Un simple collier ras-du-cou (choker) en velours noir (trouvable pour moins de 10€) suffit à poser l’ambiance. C’est le « quick win » parfait pour tester le style sans s’engager.
Les chaussures à plateforme : Les Creepers ou les bottines à semelle épaisse ajoutent une touche rebelle sans être aussi massives que des bottes de motard.
La touche de couleur (Pastel Goth) : Parfois, ce style flirte avec des couleurs pastel. Imaginez une tenue toute noire avec une chevelure lavande, ou un sac à dos rose poudré. Le contraste est super intéressant.
La formule qui marche à tous les coups : Une tenue 100% noire (pull, jupe patineuse, collants opaques) rehaussée par un choker et des chaussures à plateforme. Le maquillage peut faire le reste : un trait d’eye-liner et un rouge à lèvres prune ou bordeaux.
L’erreur de débutant à éviter : Tomber dans le cliché théâtral. L’équilibre est fragile. Concentrez-vous sur la silhouette et les matières plutôt que d’accumuler les symboles ésotériques.
3. L’Indie / Hipster : L’intello décontracté
Ce style est lié à la scène musicale indépendante. L’attitude est plus artistique, un peu bohème, avec une pointe de nostalgie. On sent l’influence des décennies passées, avec une touche d’ironie.
Les pièces maîtresses :
Le jean skinny : Pendant longtemps, c’était la base de tout. Brut ou noir, il structurait la silhouette.
Le t-shirt graphique : Moins rock que dans le style grunge. On trouvait des motifs d’animaux (le fameux cerf), des formes géométriques ou des messages un peu décalés.
Le cardigan en grosse maille : Le confort avant tout. Un grand cardigan un peu lâche, porté ouvert sur un t-shirt basique, c’est une silhouette typique. On cherche un aspect « fait-main ».
Les accessoires « culturels » : C’est là que tout se joue ! Les lunettes à monture épaisse (même sans correction), le bonnet et, surtout, le sac en toile (tote bag) d’une librairie, d’un musée ou d’un petit disquaire. Ça montre une appartenance culturelle.
Les chaussures : Des bottines type desert boots, des baskets en toile iconiques ou des mocassins. Des chaussures pour marcher en ville, d’une expo à un concert.
La formule qui marche à tous les coups : Un jean skinny noir, un t-shirt blanc simple, un gros cardigan en maille grise et des baskets en toile. Le tote bag de votre libraire de quartier est l’accessoire final parfait.
L’erreur de débutant à éviter : Avoir l’air d’un cliché. Pour moderniser ce style, misez sur la qualité : un beau pull en laine, un jean bien coupé, de belles bottines en cuir. Et surtout, que vos accessoires reflètent VOS vrais goûts, pas ceux d’un catalogue.
Les techniques qui font la différence
Un vrai bon look ne vient pas juste de l’achat. Il vient de la façon dont on trouve les pièces, on se les approprie et on les met en scène. Voici quelques astuces de pro.
L’art de chiner : trouver des trésors cachés
Les meilleures pièces pour ces styles ne sont pas dans les grandes enseignes. Il faut apprendre à chiner, c’est une compétence qui se développe avec le temps.
Où chercher ? Les dépôts-ventes, les friperies solidaires (comme Emmaüs) et les marchés aux puces sont des mines d’or. En ligne, les plateformes de seconde main sont géniales si vous savez quoi taper dans la barre de recherche.
Quoi regarder ? Ignorez la taille sur l’étiquette et fiez-vous à vos yeux. Apprenez à reconnaître les matières au toucher : un vrai jean 100% coton est lourd, une flanelle de qualité est épaisse et douce.
Mon astuce perso : Allez toujours faire un tour au rayon homme. J’y trouve les meilleurs t-shirts, chemises et pulls, souvent de meilleure qualité et avec cette coupe oversize parfaite.
Bon à savoir : Lavez systématiquement tout vêtement de seconde main. Pour les pièces fragiles qui ne passent pas à la machine, un tour de 24h au congélateur dans un sac plastique peut éliminer d’éventuels indésirables.
Le DIY (fait-maison) : la touche personnelle
Personnaliser ses vêtements est au cœur de ces styles. Mais il y a des règles pour un résultat crédible et sûr.
Déchirer un jean (la bonne façon) : Comme je le disais, pas de ciseaux ! Enfilez le jean, marquez au crayon l’endroit du genou. Posez-le à plat, glissez un carton dans la jambe et frottez avec du papier de verre. Ensuite, faites une petite entaille au cutter et tirez sur les fils blancs avec une pince à épiler. C’est long, mais le résultat est pro.
Décolorer à l’eau de Javel : Attention, c’est une technique à risques. Travaillez toujours dans un lieu bien aéré, avec des gants et des lunettes. L’eau de Javel est corrosive. Diluez-la (commencez par 1 volume de Javel pour 3 volumes d’eau) et testez sur une partie cachée. Ça marche mieux sur les fibres naturelles comme le coton.
La seule règle, c’est l’authenticité
J’ai passé des années à analyser et recréer des styles. Et s’il y a une chose que j’ai apprise, c’est que la copie pure et simple ne marche jamais. Le style « Tumblr », dans son essence, n’a jamais été un uniforme. C’était une immense boîte à outils permettant à des millions de personnes d’exprimer qui elles étaient.
Alors, utilisez ce guide comme une base. Piquez la silhouette du grunge, la palette de couleurs du soft goth ou l’esprit intello de l’indie. Mais, par-dessus tout, mélangez-y VOS passions. Le t-shirt du groupe que vous avez vraiment vu en concert aura toujours mille fois plus de valeur qu’un logo acheté en magasin. Le jean que vous avez usé vous-même racontera une partie de votre histoire.
N’oubliez jamais la règle d’or, celle que je donne à tous mes clients : le meilleur vêtement est celui dans lequel on se sent pleinement soi-même. Tout le reste, franchement, ce n’est que du tissu.
Galerie d’inspiration
Le layering est plus qu’un choix pratique ; c’est une déclaration. Pensez à une chemise en flanelle usée (un must-have, souvent trouvé en friperie) portée ouverte sur un t-shirt de groupe, le tout sous une veste en jean ou un perfecto en cuir. Chaque couche ajoute de la texture, de la profondeur et raconte une partie de votre histoire. C’est l’art de composer une silhouette qui semble à la fois pensée et nonchalamment assemblée.
Dr. Martens 1460 : L’icône absolue. Indestructible, elle ancre n’importe quel look, du jean déchiré à la robe fleurie.
Converse Chuck 70 : La version premium de la classique. Plus confortable, plus durable, elle a cette vibe vintage authentique.
Vans Old Skool : Le symbole de la culture skate qui a infusé tout l’univers alternatif. Parfaite pour une touche plus décontractée.
L’erreur à ne pas commettre : Tomber dans le piège du
Le style est une façon de dire qui vous êtes sans avoir à parler. – Rachel Zoe
Cette idée est au cœur de la mode alternative. Un t-shirt de The Cure ou une paire de docs éraflées ne sont pas de simples vêtements, mais des fragments de votre identité culturelle, visibles de tous.
Votre veste en jean est une toile vierge. La personnaliser est un rite de passage. Les options sont infinies pour la rendre unique :
Les patchs thermocollants : sigles de groupes, symboles occultes, slogans… faciles à appliquer et très visuels.
Les pins en émail : plus subtils, ils permettent de changer de style au gré de vos humeurs. Collectionnez-les !
La peinture textile : pour les plus audacieux, dessinez directement sur le denim avec des marqueurs type Posca ou de la peinture spécialisée.
Comment équilibrer le
Jean déchiré DIY : L’option la plus authentique. Vous contrôlez l’usure, l’emplacement des trous. Utilisez du papier de verre pour user, des ciseaux puis vos doigts pour effilocher. Le résultat est personnel et évolue avec le temps.
Jean déchiré acheté : Plus rapide et souvent plus
La tendance
Il signale votre appartenance à une
Prendre soin de vos trouvailles de friperie est essentiel pour leur longévité. Lavez les pièces fragiles à la main ou en cycle délicat à froid. Pour un vieux t-shirt en coton, un lavage à 30°C suffit. Apprenez quelques points de couture de base pour réparer un petit trou ou recoudre un bouton. Un vêtement qui a vécu est beau, un vêtement négligé ne l’est pas.
Conseils pour chiner efficacement :
Ne négligez jamais le rayon homme pour les chemises en flanelle, les sweats et les vestes en jean oversize.
Touchez les matières : un vrai cuir, une maille 100% laine ou un denim épais se repèrent au toucher.
Ayez une liste d’idées (ex:
Le pouvoir des accessoires : Ce sont eux qui font basculer une tenue simple dans l’univers alternatif. Un simple combo t-shirt blanc et jean noir devient une déclaration de style avec l’ajout d’un choker en velours, de plusieurs bagues en argent, d’un bonnet et d’une ceinture à œillets.
Selon l’ADEME, prolonger la durée de vie de nos vêtements de seulement 9 mois réduirait leur empreinte carbone, eau et déchets de 20 à 30%.
Choisir le vintage et la seconde main, au cœur de l’esthétique alternative, n’est donc pas qu’un choix stylistique. C’est un acte écologique, une manière de consommer la mode de façon plus consciente et durable.
Explorez la niche
Où trouver l’inspiration au-delà des algorithmes ?
Débranchez-vous et plongez dans les sources originelles. Regardez des films cultes des années 90 comme Clerks, Singles ou Reality Bites. Plongez-vous dans les pochettes d’albums de Nirvana, The Smiths, ou Sonic Youth. Feuilleter de vieux magazines de musique est une mine d’or pour capturer l’essence brute de ces styles.
Le sac à dos Fjällräven Kånken : Iconique de l’ère Tumblr
Saviez-vous que le terme
Il obtient cette couleur gris anthracite unique, impossible à acheter.
Il donne l’impression que vous le portez depuis des années.
Il adoucit le coton et le rend plus confortable.
Le secret pour un t-shirt noir parfaitement délavé ? Laissez-le simplement au soleil pendant plusieurs jours, en le retournant de temps en temps. Une méthode douce et naturelle.
Le jeu des proportions est fondamental. L’équilibre signature de beaucoup de looks alternatifs repose sur le contraste des volumes. Un sweat-shirt immense fonctionne à merveille avec un jean skinny ou un simple legging. À l’inverse, un pantalon cargo large ou un
La trousse de maquillage
Le piège de la grille parfaite : Ironiquement, le style né de l’authenticité peut devenir une nouvelle forme de pression. Ne vous sentez pas obligé de documenter chaque tenue. Le style alternatif se vit avant de se montrer. Le confort et le sentiment d’être soi-même priment sur le
Créée en 1947 par un médecin allemand, le Dr. Klaus Märtens, pour se remettre d’une blessure au pied, la fameuse semelle à coussin d’air n’était au départ qu’une solution orthopédique.
C’est seulement dans les années 60 qu’elle est adoptée par les contre-cultures, des punks aux fans de grunge. Un rappel que les icônes de la mode ont souvent des origines utilitaires.
Construire un look autour d’un personnage de film est un excellent exercice. Choisissez une icône et déconstruisez son style.
Kat Stratford (10 Things I Hate About You) : Pensez pantalon camouflage, débardeurs simples et sandales compensées.
Lydia Deetz (Beetlejuice) : Superposez du noir sur du noir. Chapeaux à larges bords, robes en dentelle, mitaines et un appareil photo en bandoulière.
Un look alternatif crédible avec un budget quasi inexistant, c’est possible ?
Absolument. La créativité supplante l’argent. Concentrez vos efforts sur la friperie et le DIY. Échangez des vêtements avec des amis. Apprenez à customiser : teindre un t-shirt, déchirer un jean, coudre des patchs. Investissez dans UNE seule pièce de qualité si possible, comme de bonnes chaussures qui dureront des années.
N’oubliez pas la dimension olfactive. Pour une vibe 90’s grunge, un parfum unisexe comme CK One est un classique. Pour un côté plus mystique ou bohème, des notes de patchouli ou de santal (comme celles que l’on trouve chez Le Labo) peuvent compléter parfaitement votre aura. C’est la touche finale invisible de votre personnalité.
Designer d'Intérieur & Consultante en Art de Vivre Domaines de prédilection : Aménagement intérieur, Éco-conception, Tendances mode
Après des années passées à transformer des espaces de vie, Laurine a développé une approche unique qui marie esthétique et fonctionnalité. Elle puise son inspiration dans ses voyages à travers l'Europe, où elle découvre sans cesse de nouvelles tendances et techniques. Passionnée par les matériaux durables, elle teste personnellement chaque solution qu'elle recommande. Entre deux projets de rénovation, vous la trouverez probablement en train de chiner dans les brocantes ou d'expérimenter de nouvelles palettes de couleurs dans son atelier parisien.