Passer au Gris : Le Guide Honnête Avant de Vous Lancer (et de le regretter !)
Une couleur de cheveux qui ne pardonne pas : Mon regard cash sur la coloration grise
Depuis que j’ai un peigne dans la main, j’ai vu des modes aller et venir. Certaines, on les oublie en six mois. D’autres, comme la coloration grise, s’accrochent et deviennent de vrais classiques. Franchement, c’est une tendance que j’adore. Le gris n’est plus ce truc qu’on essaye de camoufler à tout prix, c’est une couleur qu’on réclame, qu’on assume. Le problème ? Beaucoup de gens débarquent au salon avec une photo d’Instagram, pensant que c’est aussi simple qu’un balayage classique.
Contenu de la page
- Une couleur de cheveux qui ne pardonne pas : Mon regard cash sur la coloration grise
- L’étape n°1 (et non négociable) : Le diagnostic
- La décoloration, comment ça marche au juste ?
- La technique pro : ce qui change TOUT
- La patine : le secret du gris parfait
- À la maison : comment garder son gris magnifique ?
- La dure réalité : le budget, le temps et les risques
- Galerie d’inspiration
Mon rôle, en tant que professionnel, c’est de mettre les pieds dans le plat. Un beau gris, ce n’est pas de la magie, c’est de la chimie pure et un vrai marathon pour vos cheveux. Ça demande une technique irréprochable, beaucoup de patience et un respect total de la fibre capillaire. Cet article, ce n’est pas juste une galerie de photos. C’est un condensé de ce que j’ai appris sur le terrain. Je vais tout vous dire : les étapes, les astuces de pro, mais aussi et surtout, les risques. Pour que vous sachiez VRAIMENT dans quoi vous vous lancez.

L’étape n°1 (et non négociable) : Le diagnostic
En salon, on ne touche jamais à un cheveu sans avoir discuté. C’est la base de tout. Ce diagnostic, c’est une conversation honnête, sans filtre, entre vous et votre coiffeur. C’est ce qui va déterminer si votre projet est réalisable ou si c’est une très, très mauvaise idée.
Le passé de vos cheveux : l’interrogatoire nécessaire
Ma première question, c’est toujours : « Alors, racontez-moi tout. Qu’est-ce que ces cheveux ont subi ces dernières années ? » Et croyez-moi, la réponse est cruciale. Des cheveux naturels, c’est le scénario de rêve. La décoloration sera beaucoup plus simple et le résultat plus prévisible.
- Colorations de supermarché ou salon : Elles laissent des pigments artificiels qui sont de vraies bombes à retardement. La décoloration va les faire ressortir, et on peut se retrouver avec des barres de couleur ou des reflets bizarres qu’il faudra corriger.
- Henné ou colorations végétales : Attention, DANGER ! C’est le piège ultime. Certains hennés contiennent des sels métalliques. Au contact d’un produit décolorant, c’est l’explosion : le cheveu peut se mettre à fumer, à gonfler et à casser net. Si une cliente m’avoue avoir du henné, je suis ultra-prudent. Honnêtement, je refuse souvent la prestation. La seule solution sûre, c’est de laisser tout repousser. C’est long, mais c’est mieux qu’un désastre.

La santé de vos cheveux : on touche, on observe
Je prends toujours une mèche pour la « sentir ». Je regarde sa porosité (est-ce qu’elle va boire le produit trop vite ?) et surtout son élasticité. Le test est simple : sur un cheveu mouillé, je l’étire doucement. S’il reprend sa forme, tout va bien. S’il reste détendu comme un élastique usé ou s’il casse… c’est un très mauvais signe. Décolorer un cheveu comme ça, c’est prendre le risque de la casse chimique. Et ça, personne n’en veut.
Le premier pas sans risque : la mèche test et le devis
Astuce peu connue : Avant de vous engager pour 5 heures de travail et plusieurs centaines d’euros, faites l’étape n°0. Prenez simplement rendez-vous pour un diagnostic et un devis. Souvent, c’est gratuit (ou facturé une somme modique, déduite ensuite de la prestation). Ça ne vous engage à rien et ça vous permet de poser toutes vos questions. C’est aussi à ce moment qu’on fait la touche d’essai allergie (obligatoire !) et, pour le gris, une mèche test. On applique le produit sur une petite mèche cachée pour voir comment le cheveu réagit. C’est une assurance pour vous, comme pour moi.

La décoloration, comment ça marche au juste ?
Pour avoir un gris, il faut d’abord effacer complètement la couleur de base. Le but est d’arriver à un fond de décoloration ultra-clair, presque blanc. C’est un processus chimique assez intense.
Imaginez que votre cheveu est un tube rempli de pigments (la mélanine). Pour le décolorer, on utilise un mélange de poudre décolorante et d’oxydant. Ce cocktail va ouvrir les « écailles » du cheveu pour aller dissoudre ces pigments. Le cheveu ne passe pas de brun à blond platine en un claquement de doigts. Il passe par le rouge, l’orange, le jaune-orangé, le jaune… Pour un gris pur, il faut atteindre le dernier stade : un jaune très pâle, comme l’intérieur d’une banane. Si on s’arrête trop tôt, sur un fond encore trop jaune ou orangé, le gris va virer au verdâtre. C’est moche, et c’est la principale cause d’échec.
La technique pro : ce qui change TOUT
La différence entre un gris sublime de salon et une catastrophe à la maison, c’est souvent la technique d’application. Chaque geste compte.

D’abord, on ne décolore jamais des cheveux propres. Le sébum protège un peu le cuir chevelu. Ensuite, la règle d’or : on ne commence JAMAIS par les racines ! La chaleur du crâne accélère la réaction. Si on commence par là, on se retrouve avec des racines platine et des longueurs jaunâtres. C’est « l’effet racines chaudes », le look que personne ne veut.
La méthode pro :
- On applique sur les longueurs et pointes, en s’arrêtant à 2 cm des racines.
- On laisse poser, mais on ne met pas un minuteur et on part boire un café. On surveille !
- Seulement quand les longueurs sont bien éclaircies, on applique sur les racines.
Au fait, pendant tout le processus, on ajoute souvent des soins protecteurs directement dans le mélange décolorant. Vous avez sûrement entendu parler de produits comme Olaplex ou K18. Pour faire simple, ce sont des sortes d’assurances vie pour le cheveu : ils aident à reconstruire les ponts de la fibre capillaire qui sont cassés pendant la chimie. C’est un surcoût, mais c’est ce qui permet de pousser la décoloration loin sans tout détruire.

Je me souviens d’un apprenti qui avait laissé une cliente sous décoloration sans surveillance… On a dû couper 10 cm de cheveux qui étaient devenus comme du chewing-gum. C’est une leçon qu’on n’oublie jamais.
La patine : le secret du gris parfait
Une fois le cheveu décoloré, il est jaune paille. C’est là qu’intervient la patine (ou « toner »). C’est elle qui va transformer ce jaune en gris. C’est un principe de base en art : pour annuler une couleur, on utilise son opposée. L’opposé du jaune, c’est le violet. On applique donc une coloration très douce avec des pigments violets (ou bleus/violets si le fond est un peu plus orangé) pour neutraliser le jaune et obtenir ce fameux gris.
Attention, les tutos qui vous conseillent de mettre du colorant violet dans votre après-shampoing sont une très mauvaise idée. Le résultat est imprévisible. Les patines professionnelles ont un pH et une concentration en pigments étudiés pour un résultat uniforme et sans dégâts supplémentaires.

À la maison : comment garder son gris magnifique ?
Obtenir un beau gris, c’est 50% mon travail, 50% votre entretien. Un gris, c’est une couleur fragile qui dégorge vite et jaunit facilement. Voici votre kit de survie.
La trousse idéale pour entretenir son gris :
- Un shampooing doux SANS SULFATES : Les sulfates décapent la couleur. C’est votre ennemi n°1. Privilégiez des gammes pro pour cheveux colorés (ex : L’Oréal Pro, Redken…). Comptez entre 15€ et 30€ la bouteille, mais vous en utilisez moins.
- Un shampooing violet (ou bleu) : C’est votre allié contre le jaunissement. À utiliser une fois par semaine, pas plus. Petit tuto rapide : faites d’abord un shampooing lavant normal, rincez, puis appliquez le shampooing violet. Laissez poser 1 à 3 minutes MAXIMUM au début, le temps de voir comment vos cheveux réagissent.
- Un masque réparateur : Indispensable, une fois par semaine. Vos cheveux sont affaiblis, ils ont soif ! Cherchez des soins à base de protéines ou de céramides. Les masques K18 ou Olaplex No.3 sont excellents pour ça (entre 25€ et 50€).
- Un protecteur de chaleur : Non négociable si vous utilisez un sèche-cheveux ou un lisseur. La chaleur fait virer le gris au jaune en un temps record.

La dure réalité : le budget, le temps et les risques
Soyons clairs, une coloration grise, c’est un investissement. Pour passer d’un brun à un gris argenté sur des cheveux mi-longs, prévoyez une enveloppe de départ entre 250€ et 600€. Le prix dépend de la longueur, de l’épaisseur et de l’historique de vos cheveux. La séance peut durer de 4 à 7 heures. Et ce n’est que le début.
Ensuite, il y a l’entretien. Il faudra refaire les racines et une patine toutes les 6 à 8 semaines. Pour ça, comptez entre 80€ et 150€ à chaque fois. C’est un vrai engagement.
Comment choisir le bon coiffeur ?
Ne confiez pas vos cheveux au premier venu !
- Faites le détective sur Instagram : Cherchez des coiffeurs qui postent régulièrement des photos de blonds polaires et de gris. Regardez leurs « avant/après ».
- Lisez les avis clients : Google, Planity… les avis sont une mine d’or.
- Fiez-vous à votre feeling lors du diagnostic : Est-ce que le coiffeur prend le temps de vous écouter ? Est-ce qu’il vous explique les risques ? S’il vous promet un gris parfait en 2h sur cheveux noirs colorés… fuyez !
Pour conclure, le gris est une couleur sublime, audacieuse et incroyablement chic. Mais elle se mérite. Elle ne s’improvise pas et demande un vrai duo de confiance entre vous et un professionnel compétent. Mon dernier conseil ? Ne soyez pas impatient. Un cheveu sain sera toujours la plus belle base pour n’importe quelle couleur. Prenez le temps de bien faire les choses, et vous ne le regretterez pas.

Galerie d’inspiration


Comment choisir la bonne nuance de gris ?
Tout est une question de sous-ton. Si votre peau a des nuances dorées ou pêche (teint chaud), un gris perle ou un gris avec une pointe de beige sera plus flatteur. Pour les teints aux nuances rosées ou bleutées (teint froid), osez le gris acier, l’argenté pur ou même un gris aux reflets bleutés ou lavande. Le bon accord illuminera votre visage, l’autre pourra le ternir.


Plus de 70% des dommages capillaires lors d’une décoloration sont dus aux métaux présents dans l’eau qui réagissent avec l’oxydant.
C’est pourquoi de plus en plus de salons proposent un protocole préparatoire comme le spray Metal Detox de L’Oréal Professionnel. Appliqué avant la technique, il neutralise ces métaux et assure une décoloration plus sûre, une couleur plus fidèle et des cheveux nettement moins fragilisés.


Shampoing violet : Idéal pour neutraliser les reflets jaunes qui apparaissent sur les blonds très clairs et les gris argentés. Utilisez-le une fois par semaine maximum pour ne pas assécher la fibre.
Shampoing bleu : Conçu pour contrer les reflets cuivrés ou orangés, il est moins pertinent pour un gris pur, sauf si votre base naturelle foncée a du mal à se décolorer uniformément.
Le violet, comme celui du célèbre Fanola No Yellow, est donc votre meilleur allié.


- Une élasticité retrouvée.
- Une casse réduite jusqu’à 90%.
- Une couleur qui reste vibrante plus longtemps.
Le secret ? L’intégration de soins reconstructeurs de ponts disulfures. Demandez à votre coiffeur un traitement en salon comme Olaplex ou le masque sans rinçage K18, et poursuivez avec la gamme à domicile pour maintenir la structure interne de vos cheveux entre deux visites.


Le point crucial : La patine n’est pas une option, c’est l’étape qui CRÉE votre gris. La décoloration ne fait que retirer les pigments pour obtenir une base jaune très pâle. C’est ensuite la patine (un toner professionnel comme les Redken Shades EQ) qui vient déposer les pigments gris, argentés ou cendrés pour donner la nuance finale. Elle s’estompe en 4 à 6 semaines, d’où l’importance de l’entretien.

Oubliez la serviette en coton rêche. Pour un cheveu décoloré, elle est l’ennemi public n°1.
En sortant de la douche, les écailles de vos cheveux sont ouvertes et vulnérables. Frotter avec une serviette classique provoque friction, casse et frisottis. Préférez une serviette en microfibres ou un simple t-shirt en coton pour presser doucement l’excès d’eau. Un petit geste qui change tout.


Pour que votre gris reste lumineux, l’hydratation est la clé. Voici une routine hebdomadaire simple :
- Bain d’huile : Avant le shampoing, sur cheveux secs, appliquez de l’huile de jojoba ou d’avocat sur les longueurs. Laissez poser 30 minutes.
- Double shampoing : Un premier lavage doux, un second avec votre shampoing violet.
- Masque : Appliquez un masque réparateur (type Kérastase Blond Absolu Cicaflash) et laissez poser sous une serviette chaude.
- Soin sans rinçage : Terminez avec un protecteur thermique et UV.


Passer au gris, c’est aussi repenser son maquillage. La couleur peut parfois affadir le teint. Mettez l’accent sur des sourcils bien définis pour structurer le visage, osez un rouge à lèvres audacieux (un bordeaux, un fuchsia ou un vrai rouge) ou misez sur un trait d’eye-liner noir intense pour faire ressortir le regard. L’éclat viendra de ces points de contraste.


Mes pointes virent au vert, au secours !
Pas de panique, c’est souvent le résultat d’une rencontre entre vos cheveux poreux et le chlore de la piscine ou le cuivre des canalisations. La solution ? Un shampoing clarifiant pour détoxifier la fibre, suivi d’une patine correctrice avec une pointe de pigment rouge/rose pour neutraliser le vert. Parlez-en à votre coloriste, il saura doser parfaitement.


Le coût caché : L’investissement ne s’arrête pas à la sortie du salon. Prévoyez un budget mensuel d’environ 40-60€ uniquement pour les produits d’entretien (shampoing déjaunisseur, masque réparateur, soin protecteur). Ajoutez à cela un retour au salon toutes les 6 à 8 semaines pour la patine et les racines, un coût non négligeable à anticiper.


Attention à la chaleur : Votre fer à lisser ou à boucler est désormais un ennemi potentiel. Une température trop élevée (au-dessus de 180°C) peut oxyder les pigments de la patine et faire jaunir instantanément votre beau gris. Utilisez systématiquement un spray thermo-protecteur de qualité et baissez la température de vos appareils.

Adopter le gris, c’est accepter une nouvelle texture. Un cheveu décoloré à blanc est plus poreux, plus sec, et peut sembler plus épais au toucher. Il ne se comportera plus comme avant. Apprenez à l’aimer pour sa nouvelle personnalité : il tiendra mieux les coiffures texturées mais demandera une douceur et une patience infinies au démêlage.


Un cheveu décoloré peut absorber jusqu’à 50% de son poids en eau, contre 30% pour un cheveu naturel.
Cette porosité extrême explique pourquoi il est si sensible à tout ce qui l’entoure : la pollution, la fumée de cigarette, et même les minéraux de l’eau du robinet peuvent ternir et altérer votre gris. D’où l’importance des soins qui forment un film protecteur.


Puis-je passer au gris si j’ai fait un henné ?
C’est le carton rouge absolu pour la plupart des coiffeurs. Certains hennés contiennent des sels métalliques qui, au contact de l’oxydant de la décoloration, peuvent provoquer une réaction chimique violente : le cheveu chauffe, gonfle, et casse net. Une mèche-test est obligatoire, mais dans 90% des cas, le projet est irréalisable sans une longue période de transition où le cheveu doit repousser.


Le soir, troquez votre taie d’oreiller en coton contre une version en soie ou en satin. Le coton absorbe l’humidité et les soins de vos cheveux, tout en créant des frictions qui favorisent la casse et les fourches. La soie, plus douce, préserve l’hydratation, limite les nœuds au réveil et aide à maintenir l’éclat de votre couleur plus longtemps.


Gris cendré : Froid, mat et sophistiqué. Il évoque une élégance naturelle et discrète. Idéal pour un look chic et intemporel.
Gris métallique : Brillant, audacieux avec un reflet argenté puissant. C’est un choix mode, presque futuriste, qui ne passe pas inaperçu.
Le premier se fond, le second s’affirme. Votre personnalité vous guidera.


N’ayez pas peur des produits coiffants, mais choisissez-les bien. Évitez les huiles ou sérums de couleur jaune ou dorée qui pourraient tacher votre gris. Privilégiez les formules transparentes ou blanches. Une cire coiffante à effet mat peut sublimer un gris cendré, tandis qu’un spray brillance donnera toute sa dimension à un gris métallique.

- Un shampoing sans sulfates pour un lavage doux.
- Un après-shampoing pigmenté violet ou un masque (comme le Baby Blonde de Christophe Robin).
- Un masque profondément réparateur, à alterner.
- Un soin sans rinçage avec protection UV et thermique.
C’est le kit de survie non-négociable pour garder des cheveux gris en bonne santé et une couleur éclatante à la maison.


La durée de vie d’une patine grise est directement liée à la fréquence de vos shampoings.
Chaque lavage élimine une petite partie des pigments. Essayez d’espacer vos shampoings au maximum. Le shampoing sec sera votre meilleur ami pour rafraîchir les racines et donner du volume entre deux lavages, prolongeant ainsi l’éclat de votre couleur.


Osez les touches de couleur ! Un gris uni est magnifique, mais quelques mèches subtiles peuvent apporter une dimension unique. Pensez à un


Le conseil de pro : L’eau très chaude ouvre les écailles du cheveu et accélère le délavage de la couleur. Rincez toujours votre shampoing et vos soins à l’eau tiède, et si vous êtes courageuse, terminez par un jet d’eau froide rapide. Cela aide à refermer les écailles, à lisser la fibre et à sceller les pigments de la patine pour un maximum de brillance.


Je trouve mon gris trop uniforme, que faire ?
Demandez à votre coiffeur de travailler avec deux ou trois nuances de patines différentes pour créer de la profondeur. En appliquant une teinte légèrement plus foncée en racine et sur quelques mèches en dessous, et une plus claire sur les mèches du dessus, on obtient un résultat multidimensionnel, beaucoup plus naturel et vibrant.
Le soleil est l’un des pires ennemis de votre coloration grise. Les rayons UV oxydent les pigments, tout comme la chaleur, et peuvent faire virer votre argenté en un jaune terne. En été ou en vacances, portez un chapeau ou utilisez un spray capillaire avec un filtre UV intégré. C’est aussi indispensable qu’une crème solaire pour la peau.