Coiffures Pin-Up : Tous les Secrets d’un Pro pour un Style Rétro Parfait
Le style pin-up, c’est bien plus qu’une coiffure : c’est un art !
Franchement, les coiffures pin-up, c’est autre chose qu’une simple tendance passagère. En tant que coiffeur, j’ai vu défiler un tas de modes, mais les styles rétro bien structurés, eux, ne partent jamais vraiment. Il y a une bonne raison à ça : une coiffure pin-up, c’est une véritable construction. C’est une sculpture qui demande de la technique, de la patience et une bonne compréhension du cheveu. Non, ce n’est pas juste une question de laque, mais plutôt d’équilibre et de structure.
Contenu de la page
- Le style pin-up, c’est bien plus qu’une coiffure : c’est un art !
- La base de tout : Préparer le cheveu comme une pro
- L’atelier coiffure : les bons outils pour réussir
- Technique de Pro : Réussir les fameux « Victory Rolls »
- Variantes, astuces et autres styles iconiques
- Santé du cheveu : les gestes qui protègent (à lire absolument !)
- Pour conclure : Lancez-vous !
- Galerie d’inspiration
J’ai passé des années à affiner ces gestes, d’abord sur des têtes malléables, puis sur des clientes audacieuses. Aujourd’hui, je veux partager avec vous les vraies techniques, celles qui fonctionnent vraiment et qui respectent vos cheveux. On va parler préparation, outils, gestes précis… et budget ! L’idée, c’est que vous puissiez, vous aussi, maîtriser cet art sans vous ruiner ni vous arracher les cheveux (littéralement).

La base de tout : Préparer le cheveu comme une pro
Une belle coiffure structurée ne tient pas par magie. Elle repose sur des fondations solides. Zapper cette étape, c’est un peu comme construire une maison sans fondations. C’est joli 5 minutes, mais ça ne dure pas.
Le petit cours de science (promis, c’est rapide)
Pour faire simple, la forme de vos cheveux est maintenue par des liaisons chimiques. La chaleur (sèche-cheveux, fer) casse temporairement ces liaisons. En refroidissant dans une nouvelle forme (autour d’un bigoudi, par exemple), elles se reforment et la coiffure est fixée. La laque, elle, agit comme un tuteur. Comprendre ça, c’est comprendre pourquoi chaque étape compte : chauffer, refroidir, fixer. C’est le trio gagnant.
Bon à savoir : ne travaillez JAMAIS sur des cheveux fraîchement lavés et ultra soyeux. Un cheveu lavé la veille a plus de « grip », de texture. Il accroche mieux et glisse moins. Si vous devez absolument les laver le jour J, privilégiez un shampoing volumateur et oubliez l’après-shampoing sur les racines.

D’ailleurs, petite anecdote de salon : j’ai vu une cliente galérer pendant des semaines avec des rouleaux qui s’affaissaient. On a fini par comprendre qu’elle mettait son après-shampoing jusqu’aux racines ! Dès qu’on a arrêté ça, miracle, tout tenait. Morale de l’histoire : pas de produits alourdissants en racine, jamais !
Les produits essentiels pour bien démarrer
Pas la peine d’acheter tout le magasin, mais quelques bons produits font toute la différence. Voici ma sélection de base :
- Le spray thermo-protecteur : C’est non-négociable. On va utiliser de la chaleur, il faut donc protéger la fibre capillaire. Pensez-y comme à une crème solaire pour vos cheveux. On en trouve partout, dès 5-10€ en grande surface.
- La mousse volumatrice : Appliquée en racines sur cheveux humides, elle donne du corps et du décollage. C’est l’alliée N°1 des cheveux fins. Comptez environ 5-8€ pour une bonne mousse (L’Oréal, Schwarzkopf…).
- La lotion de mise en plis (setting lotion) : C’est un peu le produit secret de nos grands-mères, mais il est redoutable ! Diluée dans un peu d’eau et vaporisée avant d’enrouler, elle garantit une tenue incroyable. On en trouve en ligne ou dans les boutiques pro (cherchez des marques comme Lottabody), pour environ 10-15€ le flacon qui vous durera une éternité.

L’atelier coiffure : les bons outils pour réussir
Avec les bons instruments, le travail est plus simple et le résultat plus net. Pas besoin d’une mallette de pro, mais quelques basiques de qualité changent tout.
La shopping-list : budget et priorités
- Pack de démarrage (petit budget) : Une bonne mousse de grande surface (5€), un peigne à queue précis (3€), une boîte de pinces plates de qualité (bobby pins) qui ne se déforment pas (5€). Total : environ 13€. Vous pouvez déjà faire des merveilles avec ça !
- Le kit pour aller plus loin : Un fer à boucler avec thermostat réglable (essentiel !, entre 40€ et 70€), une vraie brosse en poils de sanglier pour lisser sans électricité statique (autour de 20€). C’est un petit investissement, mais ça change la vie de vos coiffures.
Focus sur les indispensables
- Le peigne à queue : Votre meilleur ami pour tracer des séparations ultra nettes. La base d’un style réussi.
- La brosse en poils de sanglier : Elle lisse la cuticule, fait briller et discipline les mèches crêpées sans détruire le volume. Un must.
- Le fer à boucler : Un diamètre de 25 à 32 mm est très polyvalent. Mais le plus important, c’est le thermostat réglable ! Pas besoin de carboniser vos cheveux à 220°C. En général, 180°C est une température parfaite et plus sûre.
- Les pinces plates (bobby pins) : Prenez-en des bonnes, qui serrent bien. Astuce peu connue : le côté ondulé se place toujours vers le cuir chevelu, il accroche beaucoup mieux.
- Les épingles à chignon (U-pins) : Contrairement aux pinces plates, elles ne plaquent pas. Elles maintiennent une forme en volume de l’intérieur. Idéales pour fixer un rouleau sans l’aplatir.

Technique de Pro : Réussir les fameux « Victory Rolls »
Les Victory Rolls, c’est LA signature du style pin-up. Ça a l’air compliqué, mais tout est dans la méthode. Prévoyez une bonne demi-heure pour votre première tentative. Surtout, ne vous pressez pas !
Étape 1 : La séparation, LA clé de la symétrie
Ne faites pas une section au hasard ! Pour un rendu équilibré, utilisez vos sourcils comme guide. Avec le peigne à queue, tracez une ligne partant du coin extérieur d’un œil en diagonale vers le sommet du crâne. Faites pareil de l’autre côté. Isolez cette section en V ou en U. C’est votre zone de travail.
Étape 2 : Le crêpage, la fondation du volume
Prenez une mèche de 3 cm de large, tendez-la bien. L’erreur commune est de faire un mouvement de va-et-vient qui ne crée que des nœuds. Le bon geste : insérez le peigne à crêper à quelques centimètres de la racine et poussez fermement les cheveux vers le bas, en un seul geste. Répétez 2-3 fois pour créer un « coussin » dense à la base.

Étape 3 : Le lissage de surface
Votre mèche est crêpée à l’intérieur, mais l’extérieur doit être parfaitement lisse. Avec la brosse en poils de sanglier, brossez TRÈS délicatement la surface, juste assez pour aligner les cheveux sans aplatir le volume. Un voile de laque peut aider.
Étape 4 : Le roulage et la fixation
C’est le moment clé. Tenez la pointe de votre mèche et enroulez-la autour de deux de vos doigts. Continuez à faire rouler la mèche sur elle-même jusqu’à la racine pour former un cylindre. Positionnez-le juste au-dessus de sa base (pas plaqué sur la tête !) pour garder la hauteur. Pour fixer, piquez une pince plate à l’intérieur du rouleau en attrapant les cheveux de la base. Ancrez-la fermement. Une deuxième pince en croix assurera une tenue parfaite. Le secret est de cacher les pinces à l’intérieur ou derrière le rouleau.
Dépannage : Solutions aux problèmes courants
- Mon rouleau s’affaisse : Crêpage insuffisant ou mèche trop lourde. Essayez avec une section plus petite et un crêpage plus dense.
- C’est tout plat : Vous avez trop lissé ou écrasé le rouleau en le fixant. Utilisez des épingles à chignon en U pour maintenir sans aplatir.
- Mes cheveux sont dégradés et les mèches courtes s’échappent ! Ah, le grand classique ! Pas de panique. L’astuce, c’est d’utiliser un peu de cire ou de pommade sur vos doigts et de la passer sur la mèche AVANT de la rouler. Ça va « coller » les cheveux courts ensemble. C’est magique.
- Ce n’est pas lisse : Vous n’avez pas assez brossé la surface. Un peu de cire sur les doigts à la fin peut aider à dompter les derniers cheveux rebelles.

Variantes, astuces et autres styles iconiques
Le pin-up, ce n’est pas que les Victory Rolls ! Une fois que vous maîtrisez les bases, vous pouvez tout combiner.
La fausse frange rétro (sans ciseaux !)
Pour un look qui change un visage sans engagement, la fausse frange est parfaite. Isolez une large mèche rectangulaire sur le devant. Crêpez la base, puis enroulez la mèche vers l’intérieur pour former un rouleau horizontal. Fixez-le avec des pinces juste au-dessus des sourcils. Effet garanti !
L’option express : la coque rétro en 5 minutes chrono
Pas le temps pour des rouleaux ? Faites une simple coque sur le devant. Prenez une mèche au sommet du front, crêpez généreusement la racine, bombez-la vers l’arrière et fixez avec deux pinces croisées. En 5 minutes, vous avez déjà une touche délicieusement rétro !
Le foulard et le bandana : l’accessoire malin
Le foulard n’est pas qu’une décoration, c’est un outil. Il peut cacher une coiffure qui fatigue ou simplement ajouter de la couleur. Pour le style « working girl » rétro, pliez un bandana en bande large, placez le centre sur votre nuque, remontez les pointes sur le dessus de la tête et faites un double nœud. Simple et efficace.

Santé du cheveu : les gestes qui protègent (à lire absolument !)
Une belle coiffure ne doit jamais se faire au détriment de vos cheveux. C’est la règle d’or.
Attention à la chaleur ! Je le répète : toujours un protecteur de chaleur. Réglez votre fer à 180°C maximum, voire 160°C si vos cheveux sont fins ou colorés. Croyez-moi, j’ai vu les dégâts d’un fer trop chaud utilisé quotidiennement, et ce n’est pas joli.
Évitez aussi la tension excessive. Une coiffure trop serrée, surtout au niveau du front, peut à la longue provoquer une perte de cheveux. Si ça tire, c’est que c’est trop serré. Laissez vos cheveux respirer entre deux coiffures structurées.
Et pour faire durer le plaisir ? Si vous voulez garder votre coiffure pour le lendemain, l’astuce ultime est de l’envelopper dans un foulard en soie ou en satin avant de dormir. Ça protège les rouleaux, évite les frottements et limite les frisottis. Le matin, quelques retouches avec les doigts, un petit coup de laque et vous êtes repartie pour un tour !

Pour conclure : Lancez-vous !
Vous avez maintenant les bases techniques, les astuces de pro et même la liste de courses. Votre premier Victory Roll ne sera peut-être pas parfait. Et c’est NORMAL. Le mien non plus ne l’était pas. La clé, c’est la pratique. Observez vos cheveux, comprenez comment ils réagissent. Chaque tentative vous rapprochera du but.
Ce style a traversé le temps car il est fort, il exprime la confiance et le soin du détail. En apprenant ces techniques, vous ne faites pas que copier un look, vous vous appropriez un vrai savoir-faire. Alors, à vos brosses, à vos peignes… et surtout, amusez-vous !
Galerie d’inspiration




Le saviez-vous ? Les « Victory Rolls » tirent leur nom de la manœuvre aérienne effectuée par les pilotes de chasse alliés durant la Seconde Guerre mondiale. Porter cette coiffure était un signe de patriotisme et de soutien.



Pour un crêpage qui tient sans créer de nœuds inextricables, le secret n’est pas dans la force mais dans la technique. Utilisez une brosse à crêper à poils de sanglier, plus douce qu’un peigne. Prenez une mèche fine, tendez-la vers le haut et brossez délicatement la partie arrière de la mèche, des mi-longueurs vers la racine, en 3 ou 4 coups. Vous ne créez pas un nid d’oiseau, mais un coussin d’air qui donne du volume.



Laque de finition vs. Spray de travail : quelle différence ?
Laque de finition (type Got2b Glued de Schwarzkopf) : C’est votre bouclier final. Ultra-fixante, elle s’applique une fois la coiffure terminée pour la souder. Ne la brossez plus !
Spray de travail (type Elnett de L’Oréal) : Plus souple, il se vaporise pendant le coiffage pour donner du corps et dompter les frisottis sans figer. Idéal avant de brosser vos boucles pour former une vague.
Le bon produit au bon moment change tout.




Comment faire tenir une coiffure pin-up sur des cheveux très fins ou glissants ?
La veille, après votre shampoing, zappez l’après-shampoing et appliquez une mousse volumatrice en racines, comme la ‘Volume Lift’ de John Frieda. Séchez la tête en bas. Le lendemain, avant de coiffer, vaporisez un peu de shampoing sec (Batiste est un classique) pour ajouter de la texture et du « grip ». Vos cheveux accrocheront beaucoup mieux les pinces et le crêpage.



- Une tenue impeccable pendant 48h.
- Des boucles qui restent définies et rebondies.
- Un réveil avec une base de coiffure déjà prête.
Le secret ? Le foulard en soie ou en satin. Pour dormir, enroulez délicatement vos cheveux dans un grand carré de soie. Il limite les frottements responsables des frisottis et de l’aplatissement, préservant ainsi votre œuvre d’art capillaire.



L’accessoire est la touche finale qui personnalise votre look. Une fleur d’hibiscus rouge pour une ambiance tropicale, une grosse cerise pour un côté rockabilly fun, ou un petit nœud pour un style plus sage. Piquez-la juste au-dessus de l’oreille, ou à la base d’un chignon banane pour masquer les éventuelles pinces rebelles.



Point crucial : Le refroidissement. C’est l’étape la plus négligée et pourtant la plus importante. Une boucle, qu’elle soit faite au fer ou avec un bigoudi chauffant, DOIT refroidir complètement dans sa forme enroulée avant d’être relâchée. C’est ce choc thermique qui fige le mouvement dans le cheveu. Soyez patiente, c’est la clé d’une tenue longue durée.




Ne sous-estimez jamais le pouvoir des pinces plates (bobby pins). Pour une fixation maximale, le côté ondulé doit être contre le cuir chevelu. Pour les rendre invisibles, piquez-les à l’intérieur de la coque ou du rouleau. Et l’astuce pro : croisez deux pinces en X pour une tenue à toute épreuve, idéale pour les Victory Rolls.



Envie de l’iconique frange de Bettie Page sans couper vos cheveux ? C’est possible avec une fausse frange !
- Isolez une large mèche sur le devant.
- Enroulez-la autour de deux doigts pour former un rouleau horizontal.
- Plaquez ce rouleau contre votre front et fixez les extrémités avec des pinces plates cachées sous la masse de cheveux. Un coup de laque et l’illusion est parfaite.



« Mes cheveux sont naturellement blonds. Je les teins en noir de jais depuis mes 19 ans. Pour moi, c’est un élément essentiel de l’esthétique glamour hollywoodienne que j’incarne. » – Dita Von Teese
Cette déclaration montre à quel point la couleur fait partie intégrante du personnage. Que votre style soit inspiré du noir corbeau de Dita ou du blond platine de Marilyn, la couleur est la toile de fond de votre coiffure.




- Le bandana classique, plié en bandeau avec le nœud sur le dessus.
- Le style « Rosie la riveteuse », plus large et couvrant le haut du crâne.
- Enroulé autour d’un chignon haut pour le décorer et le maintenir.



La pommade est votre alliée pour lisser les frisottis et apporter de la brillance. Une noisette de Suavecita Pomade, chauffée entre les paumes, suffit. Appliquez-la en effleurant la surface de votre coiffure terminée pour une finition impeccable, sans effet gras.



Peut-on adopter un style pin-up sur cheveux courts ?
Absolument ! Inspirez-vous de Lucille Ball. Concentrez-vous sur le volume au sommet et une mèche avant travaillée en petite coque ou en vague. Utilisez des bigoudis de petit diamètre pour créer des boucles serrées, puis brossez-les pour obtenir une texture poodle. Un bandeau ou une fleur finira parfaitement le look.



Erreur fréquente : Tirer trop fort sur les cheveux en créant les rouleaux. Une coiffure pin-up doit être structurée, pas douloureuse ! Le volume vient du crêpage et de la forme, pas de la tension à la racine. Si vous sentez que ça tire, desserrez légèrement avant de fixer avec les pinces.




Les coiffures rétro ne sont pas réservées aux couleurs naturelles. Imaginez des Victory Rolls sur des cheveux rose pastel, un chignon banane avec des pointes bleu électrique ou des vagues crantées sur une chevelure argentée. Le contraste entre la forme vintage et la couleur moderne crée un look audacieux et totalement unique, très prisé sur la scène rockabilly actuelle.



En 1964, les scientifiques de L’Oréal ont mis au point la résine polymère qui a donné naissance à la laque Elnett. Sa particularité ? Créer un film protecteur qui s’élimine au moindre coup de brosse, une révolution à l’époque.



Le « brush out » est l’étape magique qui transforme des boucles séparées en une vague glamour unifiée. Après avoir retiré vos bigoudis (une fois les boucles 100% froides !), brossez doucement l’ensemble de votre chevelure avec une brosse plate en poils naturels. Ne vous affolez pas, les boucles vont se détendre et fusionner. C’est ainsi que l’on obtient les fameuses vagues hollywoodiennes à la Rita Hayworth.




Option A (Budget) : Bigoudis en mousse. À poser sur cheveux humides la veille. Ils ne coûtent presque rien et donnent des boucles durables sans chaleur. Le confort est spartiate, mais le résultat est authentique.
Option B (Confort) : Bigoudis chauffants. Rapides et efficaces. En 15-20 minutes de pose sur cheveux secs, vous obtenez des boucles parfaitement formées. Un investissement de départ plus élevé, mais un gain de temps considérable.



- Commencer avec une base trop lisse qui fait glisser le rouleau.
- Ne pas assez crêper la mèche avant de l’enrouler.
- Faire un rouleau trop lâche qui s’affaissera.
- Mal positionner les pinces, les rendant visibles ou inefficaces.
La clé est de créer une base solide et de bien cacher la fixation à l’intérieur et sous le rouleau.



Le style pin-up est un tout. Une coiffure impeccable est sublimée par un maquillage soigné. L’équation classique : un trait d’eyeliner noir façon œil de biche et une bouche rouge intense. Des rouges à lèvres comme le ‘Ruby Woo’ de MAC ou le ‘Superstay Matte Ink’ de Maybelline en teinte ‘Pioneer’ sont des références pour leur tenue et leur couleur vibrante.



Comment adapter mon style pin-up pour un look de bureau ?
Misez sur la sobriété. Un chignon banane impeccable, une coque unique et discrète sur le côté (un ‘bumper bang’) ou une simple queue de cheval haute avec les pointes recourbées vers l’extérieur. Ces coiffures évoquent l’élégance des années 40 et 50 sans être trop excentriques pour un environnement professionnel.




On estime que le marché mondial des accessoires pour cheveux, incluant pinces, barrettes et bandeaux essentiels au style pin-up, devrait atteindre plus de 55 milliards de dollars d’ici 2028.
Cela prouve que, loin d’être un détail, l’accessoire est au cœur des tendances et un élément clé pour personnaliser et réussir sa coiffure, qu’elle soit moderne ou délicieusement rétro.



Un volume qui dure : Le secret n’est pas de crêper toute la chevelure, mais de cibler la zone de la couronne. Séparez la partie supérieure de vos cheveux et crêpez les mèches du dessous, à la racine. Rabattez ensuite la section du dessus, lisse et non crêpée, par-dessus ce ‘coussin’. Le volume est instantané, naturel et durable.



Pour un fini authentique des années 40, essayez la technique du « wet set ». Sur cheveux humides, appliquez une lotion de mise en plis et enroulez vos cheveux sur des bigoudis ou en ‘pin curls’ (des boucles plates fixées avec une pince). Laissez sécher complètement, idéalement sous un casque ou à l’air libre pendant plusieurs heures. Le résultat est une boucle structurée et incroyablement durable, bien différente de celle obtenue au fer.


Point Budget : Pas besoin d’un arsenal hors de prix pour démarrer. Un peigne à queue pour séparer les mèches, une boîte de pinces plates, une brosse à crêper et une bonne laque constituent le kit de base. Vous pouvez trouver d’excellents produits en grande surface, comme la laque VIVELLE DOP fixation béton ou les pinces de la marque Claire’s, pour vous lancer sans vous ruiner.