Trouver SA coupe de cheveux : Le guide honnête pour ne plus jamais se tromper
Choisir sa coupe : oubliez les modes, parlons de vous.
Depuis des années, mon quotidien, c’est de comprendre la personne assise sur mon fauteuil, bien au-delà de la dernière coupe vue sur les réseaux. Franchement, une coupe de cheveux réussie, ce n’est pas une question de tendance. C’est un équilibre tout simple entre trois choses : la forme de votre visage, la vraie nature de vos cheveux et, surtout, votre rythme de vie.
Contenu de la page
- Choisir sa coupe : oubliez les modes, parlons de vous.
- Partie 1 : Votre cheveu, la matière première à décoder
- Partie 2 : L’harmonie du visage (et comment en parler à son coiffeur)
- Partie 3 : Dans la boîte à outils du pro
- Partie 4 : La couleur, une affaire de chimie (et de budget)
- Partie 5 : L’entretien à la maison : le vrai test
- La meilleure coupe, c’est la vôtre. Point final.
- Galerie d’inspiration
Alors, on met de côté les catalogues un instant ? Parlons de la seule chose qui compte : vous.
Partie 1 : Votre cheveu, la matière première à décoder
Avant même de penser à une forme, la première étape, c’est de comprendre la matière. Sans ça, même la plus belle des coupes ne tiendra pas une journée. C’est la base de tout.
Petit test maison : quelle est l’épaisseur de vos cheveux ?
C’est une question qui revient tout le temps. Voici une astuce toute simple. Prenez un de vos cheveux et comparez-le à un fil à coudre classique.

- S’il est bien plus fin que le fil : vous avez les cheveux fins. Ils manquent souvent de volume. L’objectif sera de créer une illusion de densité. On évite d’effiler à tout-va, ce qui leur ferait perdre le peu de matière qu’ils ont. Un carré droit ou un dégradé très léger, c’est parfait pour construire une base solide.
- S’il a à peu près la même épaisseur : vous avez les cheveux moyens. C’est un peu le jackpot ! Ils ont assez de corps pour tenir le volume et assez de souplesse pour bouger. On peut se permettre beaucoup plus de choses, y compris des dégradés prononcés.
- S’il est visiblement plus épais que le fil : vous avez les cheveux épais. Le risque, c’est l’effet « casque ». Mon travail consiste alors à alléger la masse de l’intérieur, avec des techniques qui ne se voient pas, pour redonner du mouvement sans sacrifier la ligne de coupe.

Lisse, ondulé, bouclé… On ne lutte pas, on accompagne !
Vouloir aller contre la nature de ses cheveux, c’est une bataille perdue d’avance et, honnêtement, une perte de temps le matin. Le secret, c’est de travailler avec elle.
- Les lisses : Ils captent magnifiquement la lumière, mais chaque coup de ciseaux se voit. La précision est donc capitale. Une ligne très graphique, comme un carré plongeant, est sublime sur ce type de cheveu.
- Les ondulés : Quel potentiel ! Ils ont déjà un mouvement naturel. Il suffit de le sublimer avec un dégradé long qui va accompagner les vagues sans les casser. Je déconseille les coupes très courtes et trop structurées qui peuvent créer des épis bizarres.
- Les bouclés à crépus : Ça, c’est une spécialité. On ne coupe JAMAIS un cheveu bouclé mouillé comme on le ferait sur un cheveu lisse. Chaque boucle a son propre ressort. En coupant à sec, mèche par mèche, on voit exactement où le cheveu va se placer. Couper sur cheveux mouillés, c’est le risque de se retrouver avec une coupe 5 cm plus courte que prévu une fois sèche. Une erreur classique…
Bon à savoir : le test de porosité du verre d’eau. Plongez un de vos cheveux propres et secs dans un verre d’eau. S’il coule directement au fond, il est très poreux (souvent abîmé, il a soif !). S’il flotte longtemps, il est peu poreux. Un cheveu poreux aura besoin de soins riches (masques, huiles), tandis qu’un cheveu peu poreux préfèrera des soins légers pour ne pas être alourdi. C’est un détail qui change tout pour le choix des produits !

Partie 2 : L’harmonie du visage (et comment en parler à son coiffeur)
Le visagisme, ce n’est pas une loi gravée dans le marbre. C’est un guide, un outil pour mettre en valeur vos atouts, pas pour vous enfermer dans une case.
Quelle est la forme de votre visage ?
Cheveux tirés en arrière, face au miroir, on observe la ligne générale :
- Ovale : La forme la plus équilibrée, presque tout est permis.
- Rond : Le but est d’allonger. On va chercher du volume sur le dessus de la tête et garder des longueurs qui dépassent le menton. L’astuce express du matin ? Séchez vos racines la tête en bas ou pschittez un peu de shampooing sec juste sur le dessus pour décoller le tout en 30 secondes.
- Carré : Pour adoucir les angles de la mâchoire, on opte pour du flou, des ondulations, un dégradé doux. Évitez le carré droit pile au niveau de la mâchoire, qui ne ferait que la souligner.
- Long : On cherche à « casser » la longueur avec une frange (même longue et sur le côté) ou du volume sur les côtés, comme un mi-long dégradé.
- En cœur (ou triangle inversé) : Le front est plus large que le menton. On rééquilibre avec du volume au niveau de la mâchoire, comme un carré flou ou un mi-long ondulé.
Mais attention ! La personnalité prime toujours. Votre assurance peut rendre n’importe quelle coupe magnifique, même si elle ne correspond pas aux « règles ».

Mini-guide : comment VRAIMENT parler à son coiffeur
« Dialoguez avec votre coiffeur », c’est bien beau, mais on dit quoi concrètement ?
- Apportez des photos : Montrez ce que vous aimez, mais aussi (et surtout !) ce que vous N’AIMEZ PAS. C’est encore plus parlant.
- Soyez honnête sur votre routine : Dites la vérité : « Le matin, j’ai 5 minutes, pas une de plus » ou « Je ne sais pas me servir d’une brosse ronde ».
- Posez les bonnes questions : « Quel sera l’entretien au quotidien ? », « La coupe va tenir combien de temps ? », « Est-ce que c’est adapté à mes cheveux fins/épais ? ».
- Le signal d’alarme : un coiffeur qui ne touche pas vos cheveux, ne vous pose aucune question et fonce direct au bac à shampooing. Fuyez ! La consultation est la clé.
Partie 3 : Dans la boîte à outils du pro
Une coupe, c’est une architecture. Chaque technique a un but. Mes ciseaux sont un peu comme les couteaux d’un grand chef : un prolongement de ma vision, un investissement dans la qualité.

- Le piquetage (ou point cutting) : C’est quand on vient « piquer » à la verticale dans les pointes. Ça ne change pas la longueur, mais ça casse la ligne trop nette. Indispensable pour un tombé souple et naturel.
- L’effilage (à utiliser avec une extrême prudence !) : Ça consiste à enlever de l’épaisseur. C’est une technique risquée. Mal faite, ou sur un cheveu fin, c’est une catastrophe assurée. Je me souviens d’une cliente arrivée en larmes avec des cheveux fins ruinés par un effilage maison… on a mis plus de six mois à reconstruire une ligne correcte. À réserver aux cheveux très épais, et uniquement par un pro qui sait ce qu’il fait.
- Le dégradé : C’est la technique la plus connue pour créer du volume et du mouvement en coupant différentes longueurs. Tout est une question d’angle. On peut créer du poids pour un carré plongeant ou au contraire beaucoup de légèreté pour un style plus rock.

Partie 4 : La couleur, une affaire de chimie (et de budget)
La couleur, ce n’est pas de la peinture, c’est de la chimie. Une erreur de calcul et on se retrouve avec un jaune poussin ou un orange carotte. C’est le drame classique des décolorations faites à la maison.
Balayage vs. Mèches : le match
Ce sont deux techniques d’éclaircissement, mais le rendu, l’entretien et le prix n’ont rien à voir.
- Le Balayage :
- Résultat : Naturel, fondu, effet « retour de vacances ». Pas de barre nette à la repousse.
- Entretien : Facile. On peut espacer les retouches tous les 3 à 6 mois.
- Fourchette de prix : Comptez entre 90€ et 180€ selon la longueur et la complexité.
- Les Mèches (au papier alu) :
- Résultat : Plus contrasté, plus marqué et uniforme de la racine à la pointe.
- Entretien : Plus exigeant. La repousse est visible, il faut y retourner toutes les 6 à 8 semaines.
- Fourchette de prix : Souvent un peu plus cher, entre 120€ et 220€.
- Un bon shampooing : Adapté à votre cuir chevelu. Sans sulfates si vos cheveux sont colorés.
- Un soin (masque ou après-shampooing) : Pour hydrater les longueurs et refermer les écailles du cheveu.
- Un protecteur de chaleur : INDISPENSABLE si vous utilisez sèche-cheveux ou lisseur. C’est la crème solaire de vos cheveux.
- Quelle est la routine d’entretien pour cette coupe au quotidien ? (en minutes)
- À quelle fréquence devrai-je revenir pour qu’elle reste impeccable ?
- Quels sont les 2 produits essentiels que vous me recommandez pour ce style ?
- Une brillance décuplée.
- Des écailles de cheveux resserrées.
- Une meilleure circulation sanguine du cuir chevelu.
- Une texture naturelle sublimée.
- Moins de dégâts causés par la chaleur.
- Un volume plus authentique.
ATTENTION : le test d’allergie. C’est non négociable. Un bon professionnel refusera toujours de vous faire une couleur sans un test de sensibilité réalisé 48h avant. Une réaction allergique peut être grave. Ne prenez jamais ce risque pour gagner du temps.
Partie 5 : L’entretien à la maison : le vrai test
La meilleure coupe du monde est ratée si vous ne pouvez pas la refaire chez vous. Soyons réalistes.
Investir intelligemment dans ses produits
Pas besoin d’avoir une salle de bain qui déborde. Trois produits suffisent, mais de bonne qualité :
Un petit calcul rapide : un masque pro coûte peut-être 35€ chez votre coiffeur ou en ligne, mais il vous durera 6 mois. Celui de supermarché à 8€ est souvent fini en 5 semaines car moins concentré. À l’année, le calcul est vite fait !
La meilleure coupe, c’est la vôtre. Point final.
Choisir une coupe, c’est une part de votre identité. J’espère que ce guide vous donnera les clés pour faire un choix plus éclairé la prochaine fois. Observez vos cheveux, soyez honnête sur le temps que vous avez (ou pas) et, surtout, parlez. La coupe parfaite n’est pas dans un magazine, elle naît de cette discussion entre vous, votre cheveu et un professionnel qui prend le temps de vous écouter.
Galerie d’inspiration
Le chic à la française, ce n’est pas une coupe, c’est une philosophie. Il s’agit de travailler AVEC la texture naturelle de ses cheveux, pas contre elle. L’idée est d’avoir l’air de s’être coiffée en cinq minutes, même si le secret réside dans une coupe parfaitement exécutée qui se place toute seule. Le cheveu doit vivre, bouger, et surtout, ne jamais paraître trop parfait.
Trois questions à poser à votre coiffeur avant de valider votre choix. La communication est la clé.
Un détail qui change tout : la taie d’oreiller en soie. Contrairement au coton qui absorbe l’hydratation et crée des frictions, la soie laisse le cheveu glisser. Résultat ? Moins de frisottis au réveil, moins de casse et des brushings qui durent plus longtemps. Une marque comme Slip ou Venus & Gaia en propose de très belles.
Le cheveu humain pousse en moyenne de 1,25 centimètre par mois.
Quelle est la fréquence idéale pour une coupe d’entretien ?
Cela dépend totalement de votre coupe et de votre objectif. Pour un carré court ou une pixie, un passage toutes les 4 à 6 semaines est nécessaire pour maintenir la ligne. Pour des cheveux longs avec un dégradé léger, on peut espacer à 3 ou 4 mois. L’important n’est pas le calendrier, mais d’observer vos pointes : dès qu’elles deviennent sèches et s’affinent, il est temps !
Spray texturisant : Pour un effet
Les sulfates, présents dans de nombreux shampoings, sont des agents nettoyants très efficaces mais qui peuvent décaper la couleur.
Concrètement, si vous avez un balayage, une coloration ou même un gloss, l’utilisation d’un shampoing avec sulfates va accélérer le délavage de vos pigments et ternir vos reflets. Opter pour une formule
Le secret ? Un simple jet d’eau froide en dernier rinçage. Une astuce de grand-mère qui a fait ses preuves et ne coûte rien.
Une frange, ça demande vraiment tant d’entretien ?
Oui, et c’est le point à ne pas négliger ! Prévoyez une retouche gratuite chez votre coiffeur toutes les 3 à 4 semaines. Entre-temps, le shampooing sec sera votre meilleur ami pour lui redonner du peps le matin. Le Shampoing Sec Perk Up d’Amika est parfait pour ça, il ne laisse pas de résidus blancs. Un mini-lisseur peut aussi aider à la discipliner.
L’accessoire peut transformer la plus simple des coupes. Pensez aux barrettes oversize pour retenir une mèche sur le côté, à un foulard en soie noué autour d’un chignon bas, ou à des pinces minimalistes pour un look plus graphique. C’est le moyen le plus rapide et le moins engageant de varier les plaisirs sans changer de coupe.
La tendance
Erreur à éviter : Le sur-lavage des cheveux fins. On pense bien faire en les lavant tous les jours pour éliminer l’excès de sébum, mais cela peut avoir l’effet inverse. Le cuir chevelu, agressé, produit encore plus de sébum pour se défendre. Essayez d’espacer les shampoings en utilisant un shampoing sec de qualité les jours
Coupe franche (Blunt Cut) : Les cheveux sont coupés droits, sans dégradé. Apporte une impression de densité et de matière, idéale pour les cheveux fins. Le rendu est net, graphique et moderne.
Pointes texturées : Le coiffeur effile légèrement les pointes pour leur donner du mouvement et de la légèreté. Parfait pour les cheveux épais afin d’éviter
Le phénomène
Le secret d’un séchage à l’air libre réussi ? Essorez délicatement vos cheveux dans une serviette en microfibres (pas en coton !), appliquez une crème de coiffage adaptée à votre type de cheveu, puis ne les touchez plus jusqu’à ce qu’ils soient secs.
Passer aux cheveux gris ou blancs naturels n’est plus un tabou, c’est une affirmation de soi. La transition peut être gérée avec élégance par un coiffeur via des balayages inversés ou des gloss pour neutraliser les reflets jaunes. Une fois la couleur naturelle obtenue, l’entretien passe par des shampoings violets, comme le Blond Absolu Bain Ultra-Violet de Kérastase, une à deux fois par mois pour conserver un gris lumineux et chic.
Un cheveu est considéré comme abîmé lorsque sa cuticule (la couche externe protectrice) est endommagée, exposant le cortex interne.
Cette dégradation, souvent causée par la chaleur excessive, les traitements chimiques ou les frottements, est irréversible. Les masques et sérums peuvent combler temporairement les brèches et améliorer l’aspect du cheveu, mais la seule vraie solution pour éliminer les fourches est de les couper.
Peut-on vraiment
Le conseil du pro : Si vous avez les cheveux bouclés ou très épais, oubliez le brushing avec une brosse ronde classique. Demandez à votre coiffeur de faire un
Vidal Sassoon a révolutionné la coiffure dans les années 60 en créant des coupes géométriques qui se replaçaient d’elles-mêmes, libérant les femmes du passage hebdomadaire sous le casque.
Son approche
Un soin profond à la maison : Inutile d’investir dans une multitude de produits. Le secret d’un masque efficace, c’est le temps et la chaleur. Après avoir appliqué votre soin (par exemple le Masque Intense Régénérant Chronologiste de Kérastase), enroulez vos cheveux dans une serviette chaude et humide. La chaleur va ouvrir les écailles du cheveu et permettre au produit de pénétrer en profondeur. Laissez poser 20 minutes pour un résultat salon.
Coupes à faible entretien : Un dégradé long et subtil, une coupe mi-longue droite ou un