Oser l’Auburn : Le Guide Complet pour une Couleur Parfaite (et Sans Regrets !)
Adoptez la tendance auburn et sublimez votre look avec des nuances chaudes qui mettent en valeur votre beauté unique.

Les cheveux auburn, ce mélange subtil de brun, rouge et orange, apportent une touche de chaleur et de modernité. Je me souviens de ma première expérience avec cette couleur, une révélation! Chaque nuance s’adapte à votre carnation, offrant des possibilités infinies. Découvrez comment vous aussi, vous pouvez briller avec cette teinte tendance!
J’ai passé des années en salon, les mains dans des milliers de chevelures. Franchement, j’ai vu passer toutes les modes, des plus folles aux plus sages. Mais il y a une couleur qui ne se démode jamais, qui traverse les saisons sans prendre une ride : l’auburn. Et attention, l’auburn n’est pas juste une couleur, c’est toute une famille de nuances. Il peut être doux comme un coucher de soleil d’automne ou flamboyant comme un feu de cheminée.
Contenu de la page
- 1. C’est quoi, un « vrai » auburn ? Les bases à connaître
- 2. Le bon diagnostic : la clé pour ne pas se tromper
- 3. Coloration maison ou en salon : le vrai du faux
- 4. Dans les coulisses du salon : la technique pro
- 5. Aller plus loin : un auburn unique, plein de relief
- 6. L’entretien : le kit de survie pour un auburn qui dure
- 7. La sécurité avant tout (et les bonnes questions à poser)
- Galerie d’inspiration
Beaucoup en rêvent, mais beaucoup hésitent, avec toujours la même question en tête : « Est-ce que ça va vraiment m’aller ? ».
Laissez-moi vous rassurer tout de suite : oui, il existe un auburn pour vous. Mais le trouver n’est pas une question de chance. C’est le résultat d’un bon diagnostic et d’une technique maîtrisée. Mon but ici, ce n’est pas de vous noyer sous des photos parfaites, mais de vous partager mon expérience de pro. Je vais vous expliquer comment on pense, comment on travaille, pour que vous puissiez vous lancer en toute confiance.

1. C’est quoi, un « vrai » auburn ? Les bases à connaître
Pour le grand public, l’auburn, c’est du roux foncé. Mais pour un coloriste, c’est bien plus précis. On parle d’un langage technique qui permet de créer une couleur sur mesure. En gros, une couleur est définie par sa hauteur de ton (sa clarté, de 1 pour le noir à 10 pour le blond platine) et son reflet (le caractère de la couleur).
Une base auburn se situe généralement entre le châtain (hauteur 4) et le blond foncé (hauteur 6). Mais c’est le reflet qui fait toute la magie :
- Le reflet cuivré (.4) : C’est l’orangé, le plus lumineux et vibrant. Il donne cet auburn flamboyant et plein de vie.
- Le reflet acajou (.5) : Un rouge qui tire sur le violine, plus froid, plus profond. Parfait pour un auburn chic et sophistiqué.
- Le reflet rouge (.6) : Un rouge pur, intense, qui ne laisse personne indifférent.
D’ailleurs, un pro ne se contente que très rarement d’un seul reflet. On va souvent les mélanger pour créer LA nuance parfaite. Un « 5.45 » par exemple, c’est un châtain clair avec une dominante cuivrée et une touche d’acajou pour la profondeur. C’est ce genre de détail qui fait toute la différence.

Bon à savoir : quand on éclaircit un cheveu, il révèle naturellement des pigments chauds (rouges, orangés, jaunes). Un coloriste anticipe toujours cette réaction chimique pour obtenir le reflet désiré, et non un résultat criard ou fade. C’est le B.A.-ba du métier !
2. Le bon diagnostic : la clé pour ne pas se tromper
Avant même de penser à mélanger la couleur, l’étape la plus cruciale est l’observation. Un diagnostic raté, et c’est la catastrophe assurée, même avec la meilleure technique du monde.
Votre peau vous dit tout !
La règle d’or, c’est l’harmonie. On cherche à sublimer, pas à créer un contraste brutal. Pour ça, il faut identifier le sous-ton de votre peau. Allez-y, faites le test maintenant : regardez les veines à l’intérieur de votre poignet. Plutôt bleutées ? Votre sous-ton est froid. Elles tirent sur le verdâtre ? Votre sous-ton est chaud. C’est un premier indice simple mais hyper efficace.

- Pour les peaux à sous-tons froids (rosés) : On privilégie les auburns avec des reflets froids, comme l’acajou (.5) ou même une pointe de violine. Un cuivré trop intense risquerait de faire ressortir les petites rougeurs. En salon, vous pourriez demander un 5.5 ou un 6.65.
- Pour les peaux à sous-tons chauds (dorés, olives) : Là, on peut se lâcher sur les reflets chauds ! Les cuivrés (.4) et les dorés (.3) sont vos meilleurs amis. Ils vont illuminer votre teint comme personne. Osez demander un 6.4 ou un 7.43 pour un effet bonne mine garanti.
De quelle base partez-vous ?
Le résultat final dépend entièrement de vos cheveux actuels. On ne peint pas sur une toile blanche ! Si vous avez les cheveux naturels, c’est le cas idéal, la couleur sera uniforme. Mais si vos cheveux sont déjà colorés, c’est une autre histoire. Une règle fondamentale en coloration : une couleur n’en éclaircit pas une autre. Appliquer un auburn clair sur un brun foncé déjà coloré ne donnera… rien du tout. Il faudra d’abord passer par une étape de nettoyage pour enlever les anciens pigments.

3. Coloration maison ou en salon : le vrai du faux
C’est la question à un million. Les boîtes en supermarché promettent monts et merveilles, mais la réalité est plus nuancée.
Le principal souci des kits maison, c’est qu’ils sont standardisés. Une seule formule, un seul oxydant (souvent un 20 volumes, qui peut être trop agressif ou pas assez puissant pour vous). Un pro, lui, va choisir la force de l’oxydant et mélanger plusieurs nuances pour un résultat sur mesure. L’erreur classique à la maison ? Appliquer la couleur sur toutes les longueurs à chaque fois, ce qui les surcharge et les fonce, créant un effet « casque ».
Alors, quand le salon est-il indispensable ?
Franchement, si vous voulez éclaircir de plus de deux tons, si vos cheveux sont déjà colorés (surtout en foncé), si vous avez plus de 50% de cheveux blancs ou si vous rêvez d’un résultat nuancé avec un balayage, n’hésitez pas : allez voir un pro. Tenter d’économiser sur une coloration complexe coûte souvent bien plus cher en correction. Une couleur simple en salon vous coûtera entre 70€ et 120€, et prendra environ 1h30 à 2h. Une correction complexe, elle, peut facilement grimper à plus de 200€ et nécessiter 3 à 4 heures de travail.

4. Dans les coulisses du salon : la technique pro
Quand une cliente s’installe, c’est tout un rituel qui commence. On divise la chevelure en quatre sections pour une application méthodique. Pas question d’oublier une mèche !
Ensuite, vient la pesée. On utilise une balance de précision pour peser la couleur au gramme près. C’est ce qui nous permet de reproduire votre formule à l’identique des mois plus tard. D’ailleurs, on note tout dans votre dossier client. Pour une simple retouche de racines, on applique la couleur en racine, on laisse poser 20 minutes, et c’est seulement dans les 10 dernières minutes qu’on allonge sur les longueurs, souvent en diluant un peu la formule, pour raviver l’éclat sans surcharger.
Attention, sujet sensible : le henné !
J’adore les colorations végétales bien faites, mais il faut être 100% transparent avec votre coiffeur. Le henné contient des sels métalliques qui réagissent très violemment avec les colorations chimiques. Je me souviendrai toujours de cette cliente qui avait omis de me parler d’un henné fait un an auparavant… Heureusement, j’ai le réflexe de toujours faire une mèche test. La mèche a littéralement commencé à fumer dans le papier d’alu ! On a évité une catastrophe. Alors, s’il vous plaît, dites-le toujours.

5. Aller plus loin : un auburn unique, plein de relief
Un bel auburn n’est pas forcément une couleur uniforme. Pour un rendu plus moderne et naturel, on peut jouer avec les techniques. Un balayage cuivré sur une base châtain, par exemple, apporte une lumière incroyable et demande moins d’entretien car l’effet racine est plus diffus.
Et si on veut passer du blond à l’auburn ? C’est un piège ! Un cheveu blond est vide de pigments chauds. Si on applique un auburn dessus directement, la couleur n’aura rien pour s’accrocher et le résultat sera fade, voire verdâtre. Un pro fera d’abord une « pré-coloration » : on applique un reflet pur (orangé ou rouge) pour « remplir » le cheveu, avant d’appliquer la couleur finale. C’est une étape de plus, mais elle est indispensable.
6. L’entretien : le kit de survie pour un auburn qui dure
Avoir un bel auburn, c’est bien. Le garder, c’est mieux ! Les pigments rouges et cuivrés sont les plus gros et les plus fragiles, ils s’échappent vite du cheveu.

Pour entretenir votre couleur, un passage en salon toutes les 4 à 6 semaines est idéal pour les racines. Et à la maison, voici votre kit de survie :
- Un shampoing doux pour cheveux colorés, sans sulfates. (Comptez entre 15€ et 25€ en magasin spécialisé).
- Un masque repigmentant cuivré ou acajou. C’est VOTRE meilleur allié ! À faire une fois par semaine pour redonner un coup de peps à votre couleur. Les gammes comme Revlon Nutri Color Creme ou Wella Color Fresh sont d’excellentes options (entre 20€ et 35€).
- Un protecteur thermique. Indispensable avant chaque brushing ou lissage pour protéger les pigments de la chaleur (environ 20€).
Petit conseil : attendez 48h après votre couleur avant de faire votre premier shampoing, pour laisser le temps aux pigments de bien se fixer.
7. La sécurité avant tout (et les bonnes questions à poser)
Je ne le répéterai jamais assez : faites un test d’allergie 48h avant CHAQUE coloration, même si c’est la même depuis 10 ans. Une allergie peut se déclarer n’importe quand. Et si votre cuir chevelu est irrité, attendez qu’il soit sain avant de faire quoi que ce soit.

Enfin, n’ayez jamais peur de poser des questions à votre coiffeur ! Un bon pro adore ça. Demandez : « Quel sera le rythme d’entretien ? », « Combien coûtera la retouche ? », « Cette nuance risque-t-elle de faire ressortir mes rougeurs ? ». Ces questions montrent que vous vous impliquez, et c’est la clé d’une collaboration réussie.
Au final, choisir l’auburn, c’est un engagement. C’est une couleur de caractère qui demande de la réflexion et de l’attention. Mais quand elle est réussie, le jeu en vaut la chandelle. Un bel auburn illumine un visage, révèle la couleur des yeux et donne une confiance incroyable. Alors, n’en ayez plus peur, approchez-la avec les bons conseils, et elle vous le rendra au centuple.
Galerie d’inspiration



Une couleur auburn vibrante demande un entretien spécifique. Le secret n’est pas de multiplier les produits, mais de choisir les bons. Pensez à votre routine capillaire comme à un prolongement du travail de votre coloriste : chaque geste compte pour préserver l’éclat des pigments cuivrés, si précieux et si fragiles.


- Apportez des photos de ce que vous AIMEZ, mais aussi de ce que vous N’AIMEZ PAS.
- Venez avec vos cheveux propres de la veille, sans excès de produits coiffants.
- Soyez honnête sur l’historique de vos cheveux (anciennes couleurs, lissages…).
- Portez un haut d’une couleur proche de votre garde-robe habituelle.


Le point crucial : le sous-ton de votre peau. Un auburn aux reflets cuivrés et dorés sublime les teints chauds (pêche, doré). À l’inverse, un auburn acajou ou violine, plus froid, illumine les teints rosés ou neutres. C’est le détail qui assure une harmonie parfaite et un effet « bonne mine » immédiat.


Seulement 1 à 2% de la population mondiale a les cheveux naturellement roux.


Un auburn intense peut modifier la perception de votre maquillage. Les pros recommandent souvent :
- Un mascara brun plutôt que noir pour adoucir le regard.
- Des fards à paupières dans les tons bronze, kaki, ou prune.
- Un blush pêche ou abricot pour réchauffer le teint sans jurer avec la couleur des cheveux.


Puis-je passer à l’auburn si je suis blonde ?
Absolument, mais cela demande une étape technique appelée « pré-pigmentation ». Un coloriste appliquera d’abord une base dorée ou cuivrée pour « remplir » le cheveu blond, très poreux. Sans cette base, votre auburn risquerait de virer au rose délavé ou de paraître terne. C’est une étape non-négociable pour un résultat riche et durable.


Option A – L’entretien en salon : Un service de gloss ou de patine toutes les 4 à 6 semaines. Il ravive les reflets et la brillance sans refaire une coloration complète. Pensez aux gammes Dia Light de L’Oréal Professionnel ou Shinefinity de Wella.
Option B – L’entretien à la maison : Un masque repigmentant hebdomadaire, comme le Soin Rouge de Christophe Robin, pour redéposer des pigments et contrer l’affadissement. Moins cher, il demande plus de régularité.


La molécule de pigment rouge est la plus grosse de toutes les molécules de coloration.
Concrètement, cela signifie qu’elle a plus de difficulté à pénétrer au cœur de la fibre capillaire. Elle reste plus en surface et s’échappe donc plus facilement au fil des shampoings. Voilà pourquoi les soins protecteurs de couleur sont essentiels pour un auburn.



- Une brillance miroir incroyable.
- Des reflets ravivés comme au premier jour.
- Une couleur qui dégorge moins au lavage.
Le secret ? Le dernier rinçage à l’eau froide. Ce geste simple referme les écailles du cheveu, emprisonnant ainsi les pigments de couleur et la lumière. Un réflexe à adopter sans modération.


Erreur à éviter : Vouloir un auburn identique à celui d’une célébrité sans tenir compte de sa propre base. L’auburn flamboyant d’Emma Stone est obtenu sur sa base blonde naturelle, tandis que l’acajou profond de Zendaya part d’une base brune. Le résultat final dépend toujours du point de départ !


Mon auburn semble terne, que faire ?
Souvent, le coupable est le calcaire présent dans l’eau, qui dépose un voile mat sur la fibre capillaire. Une fois par mois, utilisez un shampoing clarifiant pour une « détox » capillaire. Pensez également aux vinaigres de rinçage, comme celui à la framboise de chez Yves Rocher, pour neutraliser le calcaire et booster instantanément la brillance.


Tendance : Le


« Le plus grand ennemi d’un bel auburn, c’est le soleil. Un spray protecteur anti-UV pour cheveux est aussi important que la crème solaire pour la peau en été. » – Jenna Perry, coloriste de stars.


La coupe de cheveux joue un rôle essentiel pour sublimer un auburn. Les nuances cuivrées sont magnifiées par :
- Des coupes dégradées qui créent du mouvement et captent la lumière sous différents angles.
- Des boucles larges ou un coiffage wavy qui révèlent la multi-dimensionnalité des reflets.


Attention aux sourcils ! Des sourcils trop foncés ou d’un ton cendré peuvent durcir les traits avec un auburn chaud. Demandez à votre coloriste d’ajuster légèrement leur couleur, ou utilisez un crayon à sourcils avec une pointe de chaleur, comme le


Shampooings sans sulfates : Ils nettoient en douceur sans décaper agressivement la couleur. Parfait pour l’entretien quotidien. Les gammes EverPure de L’Oréal Paris ou Redken Color Extend Magnetics sont d’excellentes options.
Shampooings classiques : Plus détergents, ils peuvent accélérer l’affadissement des pigments rouges. À réserver pour un usage occasionnel, quand un nettoyage en profondeur est nécessaire.



Pensez à adapter votre garde-robe ! Un auburn flamboyant est spectaculaire avec des couleurs comme le vert émeraude, le bleu roi, le camel ou le blanc cassé. Ces teintes créent un contraste qui met en valeur la richesse de votre couleur de cheveux.


- Une couleur qui vire au jaune-orangé non désiré.
- Des reflets qui manquent de profondeur et semblent plats.
- Une couverture inégale, surtout sur d’anciennes mèches.
La cause ? Une tentative de coloration auburn à la maison sur une base décolorée. Seul un professionnel saura réaliser la pré-coloration nécessaire pour un résultat riche et homogène.


Pour un effet plus doux et naturel, demandez à votre coloriste un balayage auburn plutôt qu’une couleur uniforme. En peignant des voiles de reflets cuivrés ou acajou sur votre base naturelle, on obtient un résultat fondu, ensoleillé et qui demande moins d’entretien au niveau des racines.


Fait surprenant : les cheveux contenant des pigments roux (naturels ou colorés) sont souvent plus résistants à l’anesthésie locale. Un phénomène que les scientifiques étudient encore !


Le conseil pro : Ne lavez pas vos cheveux pendant 48 à 72 heures après votre coloration. Ce laps de temps permet aux cuticules du cheveu de se refermer complètement, scellant ainsi les pigments de la couleur à l’intérieur de la fibre pour une meilleure tenue dans le temps.


À quelle fréquence dois-je refaire mes racines ?
Tout dépend de votre base naturelle et de la vitesse de pousse de vos cheveux. En moyenne, pour un auburn sur une base châtain, un entretien des racines est recommandé toutes les 4 à 6 semaines. Si votre base est très claire (blonde) ou très foncée (brune), la démarcation sera visible plus rapidement, nécessitant des retouches toutes les 3 à 4 semaines.


Une chevelure auburn n’est pas seulement une couleur, c’est une atmosphère. Elle évoque la chaleur de l’automne, le crépitement d’un feu, la douceur d’une épice. C’est une couleur qui a du caractère et qui apporte une aura de confiance et de singularité.


- Huiles de coco ou d’argan pures en pré-shampoing.
- Shampoings antipelliculaires (très décapants).
- Produits coiffants à base d’alcool en grande quantité.
Ces produits peuvent soit faire dégorger la couleur, soit altérer ses reflets. Privilégiez toujours des gammes spécifiquement formulées pour cheveux colorés.

La toute première teinture capillaire synthétique sûre, créée en 1907 par le chimiste Eugène Schueller (fondateur de L’Oréal), était nommée… Auréale. Un nom inspiré par l’aura dorée et cuivrée des coiffures de l’époque.