Test : ce que vous voyez en premier révèle votre état mental

De nombreux psychologues et coachs utilisent des tests visuels pour aider leurs clients à mieux comprendre leurs traits de caractère, leur état émotionnel et leur style de vie. Plus qu’un simple jeu, cette méthode peut faire remonter à la surface des informations précieuses issues de notre subconscient. C’est un excellent point de départ pour l’introspection.

Nous vous proposons un test simple basé sur une illusion d’optique. En quelques secondes, il peut vous offrir un aperçu de votre état émotionnel actuel. Regardez l’image ci-dessous et notez simplement la première chose qui a attiré votre regard. Ne réfléchissez pas trop, laissez votre intuition parler.

Prêt(e) ? Découvrons ensemble ce que votre perception révèle.

Si vous avez vu un crâne en premier

Voir le crâne en premier suggère que vous êtes dans une phase de force et de sagesse. Vous avez probablement traversé des épreuves et surmonté des obstacles importants récemment. Ces expériences, bien que difficiles, vous ont rendu plus résilient(e) et plus clair(e) sur ce qui compte vraiment pour vous.

Vos priorités ont changé. Si auparavant les besoins de vos collègues ou d’un cercle social élargi passaient en premier, vous êtes maintenant prêt(e) à investir votre énergie dans votre famille, vos proches et, surtout, en vous-même. C’est une étape de croissance personnelle très positive, souvent appelée « croissance post-traumatique », où l’on sort d’une épreuve avec une nouvelle appréciation de la vie.

Votre confiance en vous et votre volonté vous aident à devenir plus sage. Des tâches qui vous paraissaient monumentales semblent désormais plus accessibles. Cependant, il est crucial de savoir comment entretenir cette nouvelle force.

Comment cultiver cette nouvelle force ?

L’ancien article disait de vous « récompenser pour vos succès », mais allons plus loin. Voici des approches concrètes pour intégrer durablement ce changement :

• Ancrez vos nouvelles priorités : Le plus grand défi sera de ne pas retomber dans vos anciens schémas. Prenez 15 minutes chaque dimanche pour planifier votre semaine. Inscrivez dans votre agenda non seulement vos rendez-vous professionnels, mais aussi des blocs de temps pour vous : une séance de sport, un café avec un ami proche, une heure de lecture. Traitez ces rendez-vous avec vous-même comme s’ils étaient des réunions de travail importantes.
• Gérez le calme après la tempête : Parfois, après une période de lutte intense, le calme qui suit peut être déstabilisant. Vous pourriez ressentir une forme d’anxiété ou vous demander « et maintenant ? ». C’est normal. C’est le moment idéal pour démarrer une pratique de pleine conscience. Des applications comme Petit BamBou ou Calm (disponibles en français, abonnement autour de 50-70€ par an) proposent des méditations guidées de 10 minutes par jour pour vous aider à maintenir cette sérénité intérieure.
• La discipline n’est pas une punition : L’autodiscipline n’est pas synonyme de rigidité. Voyez-la comme un acte d’amour-propre. C’est choisir le bien-être à long terme plutôt que la gratification instantanée. Mais n’oubliez pas la flexibilité. Si vous manquez une séance de sport, ne culpabilisez pas. Reprenez simplement le lendemain. La clé est la constance, pas la perfection.

Un conseil de coach : Votre force actuelle est une ressource précieuse. Utilisez-la pour construire des fondations solides pour votre bien-être futur, plutôt que de la dépenser immédiatement sur la prochaine grande tâche. C’est un marathon, pas un sprint.

Si vous avez vu une jeune fille assise en premier

Si la silhouette de la jeune fille a d’abord capté votre attention, cela indique probablement que vous traversez une période d’épuisement émotionnel et mental. La position recroquevillée du corps symbolise un besoin de se protéger, un sentiment de vulnérabilité face à une situation difficile, que ce soit dans votre vie professionnelle ou personnelle.

Vous n’êtes pas seul(e). L’épuisement est l’une des raisons les plus courantes de consultation en France. Le reconnaître est le premier pas, et le plus courageux, vers la guérison.

L’article original suggère de « laisser la situation se décanter », mais c’est souvent plus facile à dire qu’à faire. Attendre passivement peut même aggraver le sentiment d’impuissance. Il est temps d’adopter une approche active et bienveillante pour reprendre le contrôle.

Stratégies concrètes pour sortir de l’épuisement

Voici des étapes testées sur le terrain que vous pouvez commencer à appliquer dès aujourd’hui :

• Analyser pour comprendre, pas pour ruminer : Prenez une feuille de papier et tracez deux colonnes : « Ce qui me vide de mon énergie » et « Ce qui me donne de l’énergie ». Soyez honnête. Cela peut être une charge de travail excessive, un conflit non résolu, un manque de reconnaissance, ou même le simple fait de ne jamais avoir de temps pour soi. Cet exercice simple permet de clarifier les sources du problème.
• Commencez par des micro-décisions : L’idée de « prendre une décision » peut être paralysante. Oubliez les grands changements pour l’instant. Concentrez-vous sur une seule petite chose que vous pouvez changer cette semaine. Par exemple : dire non à une sollicitation non essentielle, partir du travail 15 minutes plus tôt, ou ne pas consulter vos e-mails professionnels après 19h. Chaque petite victoire renforcera votre sentiment de contrôle.
• Le « lâcher-prise » actif : Le lâcher-prise n’est pas de l’inaction. C’est l’art de dépenser son énergie là où elle a un impact. Pour ce qui est hors de votre contrôle, essayez des techniques de régulation du système nerveux :
• La respiration carrée : Inspirez sur 4 secondes, retenez l’air sur 4 secondes, expirez sur 4 secondes, retenez le vide sur 4 secondes. Faites-le pendant 2 minutes lorsque vous sentez le stress monter.
• Le mouvement doux : L’épuisement vous fait croire que vous n’avez pas l’énergie pour bouger. Pourtant, 10 minutes de marche à l’extérieur ou quelques étirements doux peuvent augmenter votre niveau d’énergie. L’objectif n’est pas la performance, mais de reconnecter le corps et l’esprit. Pas besoin d’un abonnement en salle (souvent entre 30€ et 80€ par mois), une vidéo gratuite sur YouTube suffit.

Quand demander de l’aide ?

Il est essentiel de ne pas rester isolé(e). Si ce sentiment d’épuisement persiste depuis plusieurs semaines, s’il s’accompagne de troubles du sommeil, d’une perte d’appétit ou d’un sentiment de tristesse constant, il est temps de consulter. Parlez-en à votre médecin traitant. Il est votre premier interlocuteur, il pourra évaluer la situation, vous prescrire un arrêt de travail si nécessaire, et vous orienter vers un soutien psychologique.

Bon à savoir : De plus en plus de mutuelles en France proposent un remboursement partiel pour les consultations chez un psychologue. Renseignez-vous sur vos droits. Demander de l’aide n’est pas un aveu de faiblesse, mais une preuve de force et de lucidité.

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