Tabourets de Bar : Le Guide pour (Enfin) Faire le Bon Choix
Transformez votre intérieur avec le tabouret de bar, l’élément clé pour un style moderne et accueillant!

Le tabouret de bar, cet objet à la fois pratique et esthétique, a toujours été un incontournable dans nos cuisines. Je me souviens de mes brunchs du dimanche, où le confort de ces chaises élevées rendait chaque moment spécial. Que vous optiez pour un modèle en bois chaleureux ou en métal élégant, chaque choix raconte une histoire.
On y est. La cuisine de vos rêves est installée, avec son magnifique îlot central ou son bar convivial. Tout est parfait… jusqu’à ce qu’il faille choisir les tabourets. Et là, c’est souvent le début des ennuis. On flashe sur un modèle en photo, on commande, et à la livraison, c’est la douche froide : trop hauts, bancals, ou tellement inconfortables qu’on préfère rester debout.
Contenu de la page
Franchement, choisir un tabouret de bar, c’est bien plus qu’une simple question de look. C’est une affaire d’ergonomie, d’usage quotidien et de bon sens. Un bon tabouret, c’est celui qui vous invite à vous poser pour le café du matin, pour aider les enfants aux devoirs ou pour l’apéro entre amis. Le mauvais ? Il vous donne envie de fuir après cinq minutes. Alors, pour vous éviter les erreurs classiques, voici un guide basé sur l’expérience du terrain, loin des catalogues et des modes qui changent tous les six mois.

Les bases à ne JAMAIS oublier : hauteur et espacement
Avant même de parler de bois ou de velours, parlons chiffres. C’est la partie la moins glamour, mais c’est la plus importante. Si les dimensions ne sont pas bonnes, même le plus cher des tabourets sera un échec.
La règle d’or : les 25-30 centimètres
C’est LA mesure à connaître. Pour être confortablement installé, il doit y avoir un espace de 25 à 30 cm entre le dessous de votre plan de travail et l’assise du tabouret. C’est l’espace vital pour vos jambes.
- Pour un îlot de cuisine (hauteur 90-92 cm) : Visez une hauteur d’assise entre 60 et 67 cm. On parle souvent de hauteur « comptoir ».
- Pour un vrai bar (hauteur 110-115 cm) : Il vous faudra un tabouret « bar », avec une assise située entre 75 et 85 cm.
Petit conseil pour gagner un temps fou : Avant de vous noyer dans les pages de produits, utilisez les filtres sur les sites de vente ! Sélectionnez tout de suite la fourchette de hauteur d’assise qui vous convient. Ça élimine 80% des mauvais choix en moins de 10 secondes.

Combien de tabourets pour mon îlot ?
C’est la deuxième question cruciale. Pour que chacun ait son espace sans jouer des coudes, prévoyez environ 60 à 70 cm de largeur par tabouret. Par exemple, pour un îlot de 180 cm de long, vous pourrez confortablement en placer trois.
Le confort, ce n’est pas une option
Un tabouret peut avoir la bonne hauteur, mais être une véritable torture à l’usage. Deux éléments font toute la différence : le repose-pieds et le dossier.
L’importance CAPITALE du repose-pieds
Un tabouret sans repose-pieds (ou avec une simple barre trop basse) est une mauvaise idée. Vos pieds vont pendre, coupant la circulation et créant une tension dans le dos. Le repose-pieds est essentiel pour stabiliser votre posture.
Au début de ma carrière, j’ai moi-même un peu négligé ce détail pour un client pressé… Il m’a rappelé une semaine plus tard pour me dire qu’il avait des fourmis dans les jambes dès qu’il s’asseyait plus de 10 minutes ! Depuis, c’est un point non-négociable.

Dossier ou pas dossier : telle est la question
Le choix dépend vraiment de votre mode de vie.
- Sans dossier : Idéal pour une utilisation express, comme avaler son café le matin. Son gros avantage est qu’il se glisse entièrement sous le plan de travail, ce qui est parfait pour optimiser les petits espaces et la circulation.
- Avec un dossier bas : C’est souvent le meilleur compromis. Un petit soutien au niveau des lombaires change tout. On peut s’attarder plus longtemps sans que le tabouret soit visuellement trop imposant.
- Avec un dossier haut : On se rapproche du confort d’une chaise. C’est le top si votre bar ou votre îlot est votre table à manger principale. L’inconvénient, c’est son encombrement visuel qui peut alourdir la pièce.
Le choix des matériaux : le duel Bois vs Métal
Le matériau va définir le style, mais aussi la durabilité et l’entretien. Voici un petit comparatif pour vous aider à y voir clair.

Le Bois : Chaleureux et intemporel
Les + : Apporte de la chaleur, une touche naturelle et un côté authentique. Il est agréable au toucher.
Les – : Peut se tacher ou se rayer s’il n’est pas bien protégé. Les bois tendres (comme le pin) sont à éviter pour une assise, ils marquent beaucoup trop vite.
Entretien : Un chiffon humide suffit. Pour un bois huilé, il faudra repasser une couche d’huile une fois par an pour le nourrir (ça prend 15 minutes !).
Idéal pour… les ambiances scandinaves (hêtre, chêne clair), maison de campagne (chêne brut) ou les intérieurs sophistiqués (noyer).
Le Métal : Moderne et robuste
Les + : Très résistant, facile à nettoyer, et permet des structures fines et design.
Les – : Peut être froid au toucher et visuellement. Une peinture de mauvaise qualité peut s’écailler. Attention aux finitions brillantes qui ne pardonnent pas les traces de doigts.
Entretien : Un coup d’éponge savonneuse, et c’est tout. Cherchez des finitions poudrées (époxy), bien plus durables qu’une simple peinture.
Idéal pour… un look industriel (acier noir), une cuisine moderne (inox brossé) ou une touche chic (laiton, mais attention, il s’oxyde et demande de l’entretien).

Et pour l’assise : Tissu, cuir ou simili ?
Une assise rembourrée, c’est le Graal du confort. Mais dans une cuisine, le revêtement est un choix stratégique.
- Le tissu : Chaleureux, oui, mais choisissez-le impérativement traité anti-taches ou déhoussable. Pour la résistance, un indicateur existe : le test Martindale. Pour un usage quotidien, ne descendez pas sous 20 000 tours.
- Le cuir : Noble et durable, il vieillit superbement. Mais il craint les taches et les griffes de chat. C’est un choix d’esthète.
- Le simili-cuir (polyuréthane – PU) : Honnêtement, pour une famille, c’est la solution la plus maline. Les bons simili-cuirs sont bluffants, se nettoient d’un coup d’éponge et résistent à tout. Évitez les versions bas de gamme (PVC) qui finissent par craqueler.
Chez moi, avec les goûters et les feutres qui traînent sur l’îlot, j’ai opté pour du simili-cuir de bonne qualité. La tranquillité d’esprit n’a pas de prix !

En magasin : le test en 30 secondes chrono
Si vous avez la chance de pouvoir essayer un tabouret avant de l’acheter, ne vous en privez pas ! Mais que faut-il vérifier ?
Bon à savoir : votre checklist d’essai express
1. Assis, mes pieds reposent-ils BIEN À PLAT sur le repose-pieds ? (Pas juste la pointe des pieds !)
2. Mes genoux sont-ils à un angle confortable ? (Ils ne doivent ni remonter vers votre menton, ni être trop bas).
3. Est-ce que ça semble stable ? Penchez-vous un peu sur le côté. Si vous sentez que la base se soulève, fuyez ! C’est particulièrement important pour les modèles à pied central.
Une question de budget : qu’est-ce qui justifie le prix ?
On trouve des tabourets de 40 € à plus de 800 €. La différence n’est pas qu’une question de marque.
- À moins de 100 € l’unité : On est sur de l’entrée de gamme. Attendez-vous à du pin, du métal avec une peinture fragile, et un simili-cuir qui risque de mal vieillir. Ça dépanne, mais la durabilité est rarement au rendez-vous.
- Entre 150 € et 400 € : C’est le cœur du marché où l’on trouve d’excellents rapports qualité-prix. On a accès à des bois nobles comme le chêne ou le hêtre, des structures métalliques solides, et des designs sympas. On trouve de très bons modèles chez des enseignes comme La Redoute Intérieurs ou Maisons du Monde dans cette fourchette.
- Au-delà de 400 € : Ici, vous payez pour un design pointu, des matériaux d’exception (cuir pleine fleur, laiton massif…) ou une fabrication artisanale avec des finitions impeccables. C’est un investissement dans une belle pièce qui traversera les années.
Un dernier conseil pour la route : n’oubliez pas de coller des patins en feutre sous les pieds de vos tabourets. C’est un geste tout simple qui protégera votre sol et vous évitera bien des regrets. Prenez le temps de choisir, et si possible, d’essayer. Votre dos (et votre vie de famille autour du comptoir) vous remerciera !

Galerie d’inspiration


Le repose-pieds n’est pas un détail : c’est un élément clé du confort. Sans lui, vos jambes pendent, la circulation sanguine est moins bonne et l’inconfort s’installe en quelques minutes. Assurez-vous que sa hauteur vous permette de poser vos pieds à plat, créant un angle de 90° au niveau des genoux pour une assise prolongée sans fatigue.


Saviez-vous que l’œil humain peut percevoir un objet comme plus lourd ou plus léger en fonction de sa couleur et de sa forme ? Un tabouret noir, massif et anguleux semblera plus imposant qu’un modèle fin, aux pieds fuselés et de couleur claire, même s’ils ont le même poids.
Pensez à cet impact psychologique. Pour un petit espace, des tabourets visuellement légers comme les


Comment choisir le bon bois pour son intérieur ?
Tout est une question d’harmonie et d’ambiance. Le chêne clair ou le hêtre, par exemple, sont des piliers du style scandinave, apportant chaleur et lumière. Le noyer, plus foncé et richement veiné, s’inscrit dans un registre plus mid-century ou sophistiqué. Pour un look industriel, un bois brut et recyclé, associé à du métal noir, fera merveille. Ne sous-estimez pas le bambou, une option durable et claire qui fonctionne bien dans les cuisines modernes et épurées.

- Une assise légèrement creusée pour épouser la forme du corps.
- Un petit dossier pour soutenir le bas des reins sans alourdir la ligne.
- Des angles arrondis qui évitent les chocs désagréables.
Le secret ? C’est dans ces micro-détails que réside le confort d’un tabouret. Un modèle comme le


Le velours, c’est la touche glamour par excellence. Il apporte de la douceur, de la profondeur à la couleur et une touche de luxe instantanée. Mais avant de craquer :
- Entretien : Le velours peut marquer et attire la poussière. Préférez des velours traités anti-taches, surtout dans une cuisine.
- Style : Idéal pour un look Art Déco, boudoir ou contemporain chic. Il se marie à merveille avec des bases en laiton ou en métal noir mat.


Stabilité : 4 pieds ou base centrale ?
Quatre pieds : Offre une stabilité visuelle classique et souvent supérieure. Inconvénient : l’encombrement au sol est plus important, ce qui peut gêner le passage ou le nettoyage.
Base centrale (tulipe ou trompette) : Plus facile à contourner et à nettoyer. Donne un look plus moderne et épuré. Attention à la qualité : une base trop légère peut rendre le tabouret instable, surtout pour les modèles les plus hauts.
Pour les familles avec enfants, la stabilité d’un modèle à quatre pieds comme le célèbre tabouret

Un espacement d’au moins 15 cm entre chaque tabouret est essentiel pour ne pas jouer des coudes avec son voisin.
Cette règle simple change tout. Pour un îlot de 180 cm, n’essayez pas de caser quatre tabourets. Trois tabourets standards (environ 40-45 cm de large) avec un espacement confortable seront bien plus accueillants et fonctionnels au quotidien. Pensez


Protéger votre sol : le détail qui sauve un parquet
- Pour le carrelage : Des patins en plastique dur ou en feutre dense suffisent.
- Pour le parquet ou le vinyle : Indispensable, optez pour des patins en feutre épais et adhésifs, à vérifier et remplacer régulièrement.
- L’astuce pro : Certains fabricants proposent des embouts de pieds spécifiques au modèle et au type de sol. Une petite dépense qui prévient de grosses réparations.


Le cuir, un investissement dans le temps : un tabouret en cuir véritable se patinera magnifiquement avec les années, développant un caractère unique. Il est robuste et facile à nettoyer d’un coup d’éponge. En revanche, son alternative, le similicuir (ou cuir PU), offre un excellent rapport qualité-prix et une résistance aux taches immédiate, mais aura tendance à craqueler ou se décolorer plus vite avec le temps et l’exposition au soleil.


L’ergonomie moderne recommande une légère inclinaison vers l’avant de l’assise (environ 3 à 5 degrés) pour favoriser une meilleure posture du bassin et réduire la pression sur les disques intervertébraux.

Les enfants adorent les tabourets hauts, mais la sécurité prime. Que choisir ?
Optez pour des modèles très stables, avec une base large ou quatre pieds bien écartés. Les matériaux non poreux comme le polypropylène (facile à nettoyer) ou le bois traité sont parfaits pour résister aux feutres et aux verres renversés. Un petit dossier et un repose-pieds sont non négociables pour leur confort et leur sécurité. Le tabouret


La tendance est au rotin et au cannage, même pour les tabourets de bar ! Ces matériaux naturels apportent une chaleur et une texture incomparables, créant une ambiance bohème-chic ou


L’erreur à éviter : sous-estimer le

- Une finition laiton brossé pour une touche Art Déco.
- Du chrome pour un esprit seventies ou ultra-moderne.
- Du métal noir mat pour un look industriel ou graphique.
Le secret ? La finition du piètement doit dialoguer avec les autres métaux de la pièce : poignées de placards, robinetterie, luminaires… C’est ce qui crée une décoration cohérente et aboutie.


Tabouret fixe : La simplicité et la pureté des lignes. Il est souvent plus stable et plus léger. C’est le choix de l’esthète, parfait si tous les utilisateurs ont une taille similaire.
Tabouret réglable : La polyvalence avant tout. Il s’adapte à tous, des enfants aux adultes, et peut même servir de siège d’appoint à différentes hauteurs. Idéal pour les familles ou si vous recevez souvent.
Le mécanisme à gaz est pratique, mais peut être un point de fragilité sur les modèles bas de gamme. Testez sa fluidité !


Créée en 1934 par Xavier Pauchard, la Chaise A de Tolix n’était pas destinée aux intérieurs chics mais aux terrasses de café. Sa robustesse, son caractère empilable et son acier galvanisé en ont fait une icône du design industriel.
Aujourd’hui, son adaptation en tabouret de bar (le modèle H) est un classique indémodable. Choisir un Tolix, c’est s’offrir un morceau d’histoire du design français, aussi à l’aise dans un loft que dans une cuisine de campagne.


Pour une ambiance

Comment obtenir un look design sans exploser son budget ?
La clé est de se concentrer sur la silhouette. Oubliez la marque et cherchez des modèles


Le confort d’un tabouret de bar ne se mesure pas qu’à son rembourrage. La possibilité de pivoter, même légèrement, change radicalement l’expérience. Un tabouret pivotant facilite la conversation en permettant de se tourner vers la cuisine ou le salon sans effort. C’est un plus pour la convivialité, transformant l’îlot en véritable pôle d’attraction social.


Pour un effet de transparence et de légèreté absolue, le polycarbonate est imbattable. Des modèles comme le

Un tabouret bien conçu devrait répartir 60% du poids de l’utilisateur sur les ischions (les os du bassin) et 40% sur les cuisses.
Si vous sentez une pression excessive à l’arrière des genoux, l’assise est trop profonde ou trop haute. Si tout votre poids pèse sur un point précis, le rembourrage ou la forme ne sont pas adaptés. Faites confiance à votre corps lors de l’essai : il est le meilleur des juges.


Dossier ou pas dossier ?
Un tabouret sans dossier (une


- Nettoyer une tache de vin rouge sur du tissu
- Faire briller le chrome sans le rayer
- Nourrir une assise en cuir pour éviter qu’elle ne craquelle
La solution ? Pour le tissu, une éponge avec de l’eau gazeuse. Pour le chrome, un chiffon microfibre et du vinaigre blanc. Pour le cuir, un lait nettoyant spécialisé. Avoir les bons gestes garantit une longue vie à vos assises.
Focus sur le piètement : Ne négligez pas la base de votre tabouret. Un piètement