Séparer une pièce sans mur : le guide complet (et honnête) pour bien choisir
On adore les grands espaces ouverts, c’est lumineux et convivial. Mais franchement, il y a des moments où l’on rêve d’un peu plus d’intimité, non ? Séparer le coin salon de la cuisine pour ne plus avoir le bruit du mixeur pendant le film, ou créer un petit bureau discret dans la chambre… C’est une demande super fréquente.
Contenu de la page
- Avant de se lancer : les 3 questions à se poser absolument
- Le tableau comparatif pour y voir clair
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- Les solutions passées au crible de l’atelier
- le bon sens avant tout
- Galerie d’inspiration
Le problème, c’est qu’on n’a pas forcément envie de se lancer dans de gros travaux avec des murs en placo, de la poussière partout et un budget qui explose. La bonne nouvelle, c’est qu’il existe plein de solutions malignes pour cloisonner sans tout casser.
Ici, pas de blabla sur les « tendances de l’année ». On va parler concret : les vraies options, leurs avantages, leurs inconvénients, et surtout les petits détails techniques que seul un pro connaît. L’objectif ? Que vous puissiez choisir la solution parfaite pour VOUS, en toute connaissance de cause.

Avant de se lancer : les 3 questions à se poser absolument
Avant même de flasher sur une verrière dans un magazine, prenez une minute. Un projet réussi, c’est d’abord un projet bien réfléchi. Ignorer cette étape, c’est la quasi-garantie de le regretter plus tard.
1. Mon sol et mon plafond peuvent-ils tout supporter ?
C’est LA règle d’or : on ne fixe pas n’importe quoi, n’importe où. Une analyse rapide peut vous éviter de gros pépins.
- Le sol : Est-ce du béton, un plancher en bois, du carrelage ? Une cloison, même légère, pèse. Une verrière en acier massif, par exemple, pèse très lourd. Sur un vieux plancher, il faut s’assurer de la fixer au-dessus d’une poutre (solive) et non entre deux. Et attention si vous avez un chauffage au sol ! On ne perce surtout pas au hasard au risque de percer un tuyau.
- Le plafond : C’est encore plus crucial pour les cloisons suspendues. Si votre plafond est en placo, il est impératif de trouver les rails métalliques ou les solives en bois pour y visser le rail. Une simple cheville à expansion ne tiendra JAMAIS le poids et les mouvements répétés d’une porte. Je ne compte plus les interventions pour réparer des cloisons arrachées du plafond…
- Les murs : Si votre cloison s’appuie sur des murs existants, assurez-vous qu’ils soient sains. Pour des murs en briques creuses, des fixations spécifiques comme le scellement chimique sont parfois nécessaires.

2. Quel est mon VRAI besoin ?
Pourquoi voulez-vous cette séparation ? Soyez honnête, la réponse va tout changer.
- Pour le bruit ? Si vous voulez du calme, un claustra ou une bibliothèque ouverte ne serviront à rien. Il vous faut une solution pleine et la plus étanche possible : une porte coulissante de bonne qualité ou une verrière avec des joints. Le son, c’est comme l’eau, ça s’infiltre partout.
- Pour la vue ? Voulez-vous une séparation totale pour cacher un coin nuit, ou juste marquer une limite ? Un rideau occultant fera l’affaire pour l’intimité, alors qu’un claustra va simplement délimiter l’espace avec élégance.
- Pour la lumière ? C’est souvent le nerf de la guerre. Si la nouvelle séparation risque de plonger une partie de la pièce dans le noir, la verrière est reine. Mais un claustra bien ajouré ou une cloison en verre dépoli sont aussi d’excellentes alternatives.

3. Quel est mon budget (et mon niveau de bricolage) ?
Parlons argent. Le coût peut varier de 1 à 100 !
- Les matériaux : Une solution avec des rideaux peut coûter moins de 150 €. Un claustra fait maison en bois de pin, c’est un projet DIY accessible pour environ 200-400 € de matériaux. À l’autre bout du spectre, une verrière d’artisan en acier sur mesure, posée par un professionnel, peut facilement grimper entre 3 000 € et 7 000 €.
- La pose : Ne sous-estimez pas le coût de l’installation. Poser une porte coulissante suspendue dans les règles de l’art demande du temps et de la précision. Comptez une bonne journée pour un pro (facturée entre 400 € et 800 € selon la complexité) ou un week-end complet si vous êtes un bricoleur aguerri.
Le tableau comparatif pour y voir clair
Pour vous aider à choisir, voici un petit résumé rapide des trois solutions les plus courantes.

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ddd; padding: 8px; »>Faible à Moyen | ddd; padding: 8px; »>Bonne | Moyen (poussière) |
Les solutions passées au crible de l’atelier
Maintenant, entrons dans le détail de chaque option, avec des conseils de terrain.
La Verrière d’Atelier : l’incontournable stylée
On la voit partout, et c’est mérité. Elle laisse passer la lumière, donne un cachet fou et structure l’espace avec élégance. Mais attention, il y a verrière et verrière…

Bon à savoir : La structure est soit en acier (plus cher, plus fin, plus authentique) soit en aluminium (plus léger, profilés plus épais). Pour le verre, exigez du verre feuilleté 33.2. C’est la norme de sécurité : en cas de casse, les morceaux restent collés sur un film plastique. Indispensable à hauteur d’homme.
Astuce d’acheteur malin : Vous visez un kit en grande surface de bricolage (on en trouve de corrects entre 600€ et 1500€) ? Ayez l’œil !
- Vérifiez l’épaisseur de l’acier : S’il semble trop fin et se tord facilement, fuyez.
- Regardez la qualité des soudures : Elles doivent être nettes, pas grossières.
- Demandez le type de verre : Assurez-vous que c’est bien du verre de sécurité feuilleté.
Pour un projet durable et sur mesure, rien ne vaut un artisan métallier local. Ce sera plus cher (souvent entre 2500€ et 6000€ pose comprise), mais le résultat est sans comparaison. D’ailleurs, ne rêvez pas pour l’acoustique : une verrière standard isole très mal du bruit.

La Cloison Coulissante : la solution la plus fonctionnelle
C’est le meilleur compromis : elle ferme complètement l’espace quand on en a besoin et s’efface totalement le reste du temps. Il existe deux systèmes : suspendu (plus esthétique, sans rail au sol) ou au sol (plus simple à poser si le plafond est fragile).
Petit conseil de pro : ne lésinez JAMAIS sur la qualité du rail. Un bon système de roulement de marque reconnue (cherchez en ligne ou chez les revendeurs spécialisés) sera silencieux et fluide pour des années. Pensez aussi à l’amortisseur de fin de course (le « soft-close »), ce n’est pas un gadget, ça préserve tout le mécanisme !
Comment trouver les montants dans un plafond en placo ?
- Le détecteur de matériaux : C’est le plus simple. Pour 20-50€ en magasin de bricolage, il vous indique où se trouvent les rails métalliques.
- La technique du « toc-toc » : Tapotez le plafond avec vos doigts. Le son est creux entre les rails et beaucoup plus mat et plein quand vous tapez sur un rail.
- L’astuce de l’aimant : Utilisez un aimant puissant (type aimant de récupération sur un vieux disque dur). Balayez le plafond, il se collera tout seul à l’endroit des vis qui fixent le placo sur les rails !
Une petite anecdote pour la route : je me souviens d’un client qui voulait absolument une porte coulissante pour sa chambre. Six mois plus tard, il m’a rappelé pour que je vienne poser des joints brosse tout autour… parce qu’il entendait la moindre conversation du salon ! Ça illustre bien que l’isolation phonique reste moyenne.

Le Claustra : la séparation déco et aérée
Le claustra est une paroi ajourée, souvent en bois. Il délimite sans fermer, créant un filtre visuel magnifique. C’est le projet DIY par excellence.
La liste de courses pour un claustra DIY (env. 2,50m de large) :
- Une vingtaine de tasseaux en pin ou en chêne raboté : 150€ à 350€ selon le bois.
- Une boîte de vis à bois ou de la colle à bois haute résistance : environ 15€.
- Un pot d’huile de finition ou de vernis mat : environ 25€.
- Budget total : entre 200€ et 400€.
Attention ! Un claustra n’isole de rien (ni bruit, ni odeurs) et c’est un peu un attrape-poussière. Mon astuce nettoyage ? Un plumeau électrostatique pour l’entretien courant, et un chiffon microfibre à peine humide pour un nettoyage plus en profondeur. Et si vous avez des enfants, pensez sécurité : l’espacement entre les tasseaux ne doit pas permettre le passage d’une tête.

Le Mobilier de Séparation : la solution double-emploi
Utiliser un meuble est une idée géniale, surtout s’il est conçu pour. Une bibliothèque double-face ou un meuble sur mesure qui fait meuble TV d’un côté et buffet de l’autre sont des solutions incroyables.
Mais la sécurité est non négociable. Un meuble haut et peu profond utilisé comme cloison doit IMPÉRATIVEMENT être fixé, soit au mur, soit au sol et au plafond. La plupart des bibliothèques du commerce ont un fond très moche (une simple plaque fine) ; pensez qu’il sera visible !
Les Solutions Flexibles : Rideaux et Paravents
Pour les petits budgets ou les locataires, ce sont des options parfaites.
Le rideau : Idéal pour un coin nuit. Mon conseil : utilisez un rail de plafond plutôt qu’une tringle. C’est plus discret et le rideau monte jusqu’en haut, ce qui donne une impression de vraie cloison. Un tissu lourd en velours (environ 80-200€ pour une belle pièce) absorbera un peu le son, tandis qu’un lin léger sera purement visuel.

Le paravent : C’est l’option nomade. Il cache un bureau en désordre en deux secondes avant l’arrivée des invités. C’est plus un objet déco qu’une vraie séparation, mais ça fait le job psychologiquement.
le bon sens avant tout
Vous l’aurez compris, la « meilleure » solution n’existe pas. La meilleure solution, c’est celle qui répond à votre besoin, respecte votre logement et votre portefeuille.
Mon tout dernier conseil, et le plus important : prenez le temps de la réflexion. Posez un ruban de masquage au sol pour simuler l’emplacement de votre future cloison. Vivez avec pendant quelques jours. Est-ce que ça gêne le passage ? Est-ce que ça assombrit trop la pièce ?
Et si vous avez le moindre doute sur la solidité de votre plafond ou sur une fixation, faites appel à un professionnel. Son expertise vous garantira un projet non seulement beau, mais aussi sûr et durable. Et ça, ça n’a pas de prix.

Galerie d’inspiration


Au-delà de sa fonction, la séparation partielle joue avec notre perception. Un claustra ou une verrière mi-hauteur conserve la sensation de volume et la luminosité globale, tout en créant une bulle psychologique. C’est la solution idéale pour délimiter un coin bureau sans se sentir enfermé.


- Le bois : Tasseaux de chêne pour un look scandinave, noyer pour une touche chic, ou bambou pour l’exotisme.
- L’espacement : Des lattes serrées pour plus d’intimité, ou très espacées pour un effet purement graphique.
- La finition : Brut pour le naturel, vernis mat pour la protection, ou peint en noir pour un contraste audacieux.


Attention à la lumière : Une cloison pleine, même un meuble bibliothèque, peut assombrir radicalement l’un des deux nouveaux espaces. Avant de choisir, observez la course du soleil dans votre pièce. Une solution ajourée comme des lattes ou une verrière est souvent indispensable si une seule fenêtre est présente.


Selon une étude de l’Université de Harvard, les espaces de travail ouverts peuvent réduire les interactions en face à face de près de 70%, les gens cherchant à s’isoler avec des écouteurs. Une séparation visuelle, même légère, restaure un sentiment de territoire personnel.

Les rideaux ne sont pas que pour les fenêtres. Utilisés comme séparateurs, ils apportent douceur et flexibilité. Pour un rendu contemporain :
- Optez pour un rail de plafond discret, comme le système VIDGA d’IKEA, qui peut même suivre les angles.
- Choisissez un textile lourd et texturé (velours, lin épais) pour une meilleure isolation phonique et visuelle.


Une verrière, n’est-ce pas trop connoté


Bibliothèque KALLAX (IKEA) : Ultra-modulable et économique. Parfaite pour stocker et délimiter. Attention, son dos n’est pas toujours esthétique.
Étagère STRING SYSTEM : Design, aérienne et personnalisable. Elle laisse passer la lumière mais offre moins d’intimité visuelle. Un choix design avant tout.
Le premier est un mur de rangement, le second une frontière symbolique.


Le poids de l’acier est d’environ 7850 kg/m³, contre 2700 kg/m³ pour l’aluminium.
C’est pourquoi une verrière en aluminium est souvent plus facile à installer, surtout à l’étage sur un plancher ancien. Elle est aussi plus fine. L’acier, lui, offre cet aspect brut et massif authentique, mais exige des fixations irréprochables, comme l’article le souligne.


- Délimite l’espace sans travaux.
- Se déplace au gré de vos envies.
- Apporte une touche de matière naturelle ou un motif fort.
Le secret ? Le retour en grâce du paravent. Des modèles en cannage de chez HKliving aux panneaux de tissu fleuri de The Socialite Family, il redevient un atout déco majeur.

Intégrer des plantes grimpantes à une structure de séparation est une façon poétique de cloisonner. Sur une grille métallique ou un claustra en bois, un Pothos (Epipremnum aureum) ou un Philodendron scandens créera un mur végétal évolutif qui purifie l’air et change au fil des saisons.


Comment fixer une bibliothèque comme séparateur pour qu’elle ne bascule pas ?
La sécurité est primordiale, surtout avec des enfants. Même pour un meuble lourd, une fixation est indispensable. Utilisez des équerres discrètes pour l’ancrer au mur si elle est adossée d’un côté. Si elle est en plein milieu de la pièce (en


Le piège du


Les écrans Shoji japonais, traditionnellement en papier de riz (washi) sur un cadre en bois, sont conçus pour diffuser la lumière et non la bloquer, créant une ambiance douce et sereine.


La peinture est la solution la plus simple pour tricher. En peignant une bande de couleur audacieuse qui part d’un mur, traverse le plafond et redescend sur l’autre mur, vous créez une

J’ai un petit budget, le claustra est-il accessible ?
Absolument, si vous êtes un peu bricoleur ! Des tasseaux en pin ou en sapin achetés chez Castorama ou Leroy Merlin coûtent quelques euros pièce. Il suffit de les couper à la bonne hauteur, de les poncer et de les fixer à intervalles réguliers entre deux tasseaux horizontaux (un au sol, un au plafond). C’est un projet DIY très gratifiant pour un résultat bluffant.


Claustra en bois : Chaleureux, naturel, permet un jeu d’ombres et de lumière. Demande un entretien si le bois est brut.
Claustra en métal : Moderne, industriel, indestructible. Peut paraître froid si l’intérieur n’est pas réchauffé par d’autres matières.
Le choix dépend de l’ambiance recherchée : cocon scandinave ou loft new-yorkais ?


Le verre cannelé, star des années 30, fait un retour spectaculaire.
Son pouvoir est double : il laisse passer 90% de la lumière tout en floutant complètement la vision. C’est l’alternative parfaite au verre transparent pour une verrière de salle de bain ou pour séparer une chambre d’un salon dans un studio, alliant luminosité et intimité réelle.


- Aucune fixation au sol ni au plafond.
- Stabilité garantie par la pression.
- Installation et démontage en quelques minutes.
Le secret ? Les systèmes de cloisons sur vérins. Des marques spécialisées proposent des kits complets pour créer des claustras ou supports de verrière sans percer le moindre trou. Idéal pour les locataires !


- Corde ou macramé : Tendez des cordes du sol au plafond pour un effet bohème et léger.
- Panneaux de polycarbonate : Alvéolaire ou translucide, pour un look futuriste et une excellente diffusion de la lumière.
- Chaînettes métalliques : Un rideau de chaînes crée une séparation scintillante et très aérienne, parfaite pour un bar.

Le son, le grand oublié : Une cloison ajourée est une séparation visuelle, pas acoustique. Le bruit du mixeur passera à travers un claustra. Pour une isolation phonique, il faut de la masse : une bibliothèque bien remplie de livres, un rideau acoustique épais ou des panneaux spécifiques en feutre compressé sont des options plus efficaces.


Les briques de verre, comme les modèles de La Rochère, peuvent offrir une résistance au feu (30 à 60 minutes) et une isolation acoustique bien supérieure à une simple cloison en placo. Le look 80’s en moins, la modernité en plus.


- Verrière acier : Chiffon microfibre et produit à vitres. Pour le cadre, eau savonneuse, puis séchage immédiat pour éviter la rouille.
- Claustra bois brut : Dépoussiérage doux, jamais d’eau.
- Bois verni ou peint : Éponge humide bien essorée.
- Paravent tissu : Aspirateur avec brosse douce.


L’éclairage est votre meilleur allié pour magnifier votre séparation. Un bandeau LED placé le long du rail au sol ou au plafond d’un claustra va en souligner la verticalité et créer une ambiance spectaculaire le soir. Un spot dirigé sur un paravent texturé mettra en valeur sa matière. Ne négligez pas cette étape, c’est elle qui donne vie au projet une fois la nuit tombée.
Solution fixe (verrière, claustra) : Plus pérenne, aspect architectural fort. Le choix est définitif.
Solution mobile (paravent, meuble) : Flexible, s’adapte à l’évolution de vos besoins. Moins d’impact structurel.
Demandez-vous si votre besoin est temporaire ou s’il s’inscrit dans un réaménagement à long terme de votre espace.