Le salon marocain, c'est un peu comme un voyage dans le temps et l'espace. Quand j'y pense, je me souviens des soirées passées à discuter autour d'une table basse en bois brut, enveloppés par des couleurs vives et réconfortantes. Chaque détail, chaque accessoire raconte une histoire, une invitation à la convivialité et à l'évasion. Laissez-vous séduire par cette fusion d'authenticité et de modernité !
Plus qu’un décor, un véritable art de vivre
On va être honnête : un salon marocain, ce n’est pas juste une question de jolis coussins et de lanternes. C’est avant tout une philosophie. L’idée, c’est de créer un espace pensé pour l’accueil, la discussion, le partage. On oublie tout de suite le schéma classique du canapé qui fait face à la télé. Ici, on imagine des assises, les fameux sedari, qui courent le long des murs pour que les gens puissent se voir, échanger.
C’est un espace qui doit vivre. C’est pourquoi chaque décision, du sol au plafond, doit servir cette idée d’hospitalité. Il y a des techniques, des savoir-faire transmis par des maîtres artisans, où chaque geste a un sens. Cet héritage, ce n’est pas que de la déco, c’est ce qui donne une âme à la pièce. Alors, comment on s’y prend concrètement ?
1. Les fondations : La toile de fond de votre projet
Avant même de rêver aux couleurs et aux textures, il faut revenir à la base : les murs et le sol. C’est votre toile. Et franchement, une toile mal préparée, c’est la garantie d’un résultat décevant, peu importe le budget que vous mettez ensuite.
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J’ai vu des projets magnifiques gâchés par une préparation bâclée. Appliquer un enduit de luxe sur un mur humide, c’est littéralement jeter son argent par les fenêtres. La première étape, c’est donc un diagnostic sans concession. Vos murs sont-ils droits ? Sont-ils parfaitement secs ? Le sol est-il de niveau ?
Petit conseil : un hygromètre de base coûte entre 15 et 30 € dans n’importe quel magasin de bricolage. C’est un petit investissement qui peut vous éviter une catastrophe à plusieurs milliers d’euros en détectant un problème d’humidité invisible à l’œil nu. Si le taux d’humidité est trop élevé, il faut impérativement traiter la cause (remontées capillaires, infiltration) avant toute chose. N’hésitez pas à consulter un spécialiste de l’humidité si vous avez un doute.
2. Les murs : L’iconique tadelakt et ses alternatives futées
Le tadelakt, c’est le revêtement star des murs marocains. Une matière vivante, incroyablement douce, presque soyeuse, et imperméable. Mais attention, le vrai tadelakt, c’est tout un art.
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La magie du véritable tadelakt
Oubliez les peintures « effet tadelakt ». Le vrai de vrai, c’est un enduit à base de chaux de la région de Marrakech, une chaux très spécifique. Sa résistance vient d’un processus chimique naturel, la carbonatation, qui le fait durcir lentement au contact de l’air. L’application est un marathon physique qui demande un timing parfait, surtout au moment du polissage avec un galet de rivière. C’est là que la matière se révèle.
La touche finale ? L’application d’un savon noir qui, en réagissant avec la chaux, crée une couche protectrice imperméable et lui donne ce fameux aspect satiné. Un tadelakt authentique est un investissement : comptez entre 180 € et 350 € par mètre carré, pose par un artisan qualifié comprise. Pour un mur de 10 m², prévoyez au moins 3 à 5 jours de travail, séchage inclus.
Et pour l’entretien ? C’est plus simple qu’on ne le pense. Pour une tache de thé ou de café, une éponge douce avec un peu de savon noir dilué suffit. Surtout, jamais de produits chimiques ou abrasifs !
Des alternatives pour tous les budgets
Le tadelakt est hors budget ? Pas de panique. L’important est de garder l’esprit des matières naturelles. Une bonne peinture à la chaux (on en trouve de très belles chez des marques comme Ressource ou Farrow & Ball) offre déjà un rendu mat et velouté magnifique. En plus, elle laisse les murs respirer, c’est top pour la qualité de l’air.
Pour vous aider à choisir, voici un petit comparatif rapide :
Critère
Tadelakt Authentique
Peinture à la Chaux
Prix/m² (fourni/posé)
180€ – 350€
40€ – 80€
Difficulté (pour un bricoleur)
Très difficile (pro requis)
Moyenne (faisable avec soin)
Durabilité
Excellente (des décennies)
Bonne (retouches possibles)
Rendu
Profond, nuancé, satiné
Mat, velouté, poudré
Attention ! La chaux est un produit caustique. Si vous vous lancez, le port de gants et de lunettes de protection est absolument non négociable pendant l’application.
3. Le sol : Entre la fraîcheur du zellige et la chaleur du bois
Le sol, c’est ce qui ancre tout le décor. Traditionnellement, on opte pour des matériaux qui apportent de la fraîcheur.
Le zellige, une mosaïque qui vibre
Le zellige, c’est ce petit carreau d’argile émaillée, taillé à la main, où chaque pièce est unique. Sa vraie beauté réside dans sa pose : bord à bord, sans joint visible. Ça crée une surface continue qui joue avec la lumière comme aucune autre. Forcément, ça ne pardonne aucun défaut. La chape doit être IM-PEC-CABLE, parfaitement plane.
Un vrai zellige a un coût, bien sûr. Il faut compter entre 100 € et 200 € le mètre carré pour les carreaux, sans la pose qui demande un vrai spécialiste. C’est un choix pour la vie. Côté entretien, c’est un jeu d’enfant : de l’eau, du savon noir, et c’est tout. Évitez juste les produits acides qui pourraient abîmer l’émail à la longue.
D’autres options pour le sol
On trouve aujourd’hui de très beaux grès cérame imitation zellige. L’astuce pour un rendu crédible ? Cherchez des modèles avec des bords volontairement irréguliers et des variations de teintes dans chaque boîte. Fuyez les imitations trop parfaites, trop uniformes.
Une autre piste est le bejmat, un pavé de terre cuite plus rustique qui apporte énormément de chaleur. Et pourquoi pas un beau parquet en bois massif ? Le contraste entre la minéralité des murs à la chaux et la chaleur du bois est souvent du plus bel effet, surtout dans nos intérieurs européens.
4. Le mobilier : Penser pour la convivialité
La pièce maîtresse, c’est le seddari, cette longue banquette basse qui invite à la détente. Son confort est primordial.
Les secrets d’un seddari confortable
La structure doit être solide. Fuyez les panneaux de particules et préférez une structure en bois massif (même du simple pin) qui durera une vie. Pour les dimensions, l’expérience montre que l’idéal est :
Profondeur d’assise : 70 à 80 cm. Ça permet de s’y lover avec des coussins ou de s’asseoir en tailleur.
Hauteur d’assise (matelas inclus) : 40 à 45 cm. C’est la hauteur d’une chaise standard, donc ergonomique.
Pour le matelas, le nerf de la guerre, c’est la densité de la mousse. Ne descendez JAMAIS en dessous d’une mousse de 35 kg/m³. L’idéal est une mousse Haute Résilience (HR) de 35 ou 40 kg/m³. C’est la garantie d’une assise qui ne se tassera pas en deux ans. Pour une banquette de 3 mètres, prévoyez un budget entre 250 € et 450 € juste pour la découpe de mousse sur mesure. Vous pouvez trouver ça sur des sites spécialisés en ligne.
Au centre, une ou plusieurs tables basses, des poufs en cuir pour la flexibilité, et le tour est joué.
5. L’éclairage et les textiles : La touche finale qui change tout
C’est ici que l’âme de votre salon va se révéler. L’éclairage et les tissus sculptent l’ambiance.
Une lumière douce et multiple
L’erreur classique ? Un plafonnier unique et trop puissant. Pensez plutôt à multiplier les sources de lumière douce et indirecte. Une grande lanterne centrale, oui, mais suspendue un peu bas (vers 2,10 m du sol) et équipée d’une ampoule à lumière chaude (2700K max). Complétez avec des appliques et des lampes à poser.
AVERTISSEMENT SÉCURITÉ : Beaucoup de lanternes artisanales ne sont pas aux normes électriques européennes. Le câblage est souvent trop fin et sans prise de terre. Le risque de court-circuit et d’incendie est réel. Faites TOUJOURS vérifier et recâbler vos luminaires par un électricien qualifié. Demandez-lui d’installer un DCL (Dispositif de Connexion Luminaire) au plafond. C’est la norme, c’est sûr et ça simplifie la vie.
Le pouvoir des textiles
Mélangez ! Velours, laine, lin, coton… C’est ce mix de textures qui crée la richesse. Pour les tapis, un beau tapis berbère peut définir tout l’espace. Comment reconnaître un vrai d’une copie en synthétique ? Le vrai est en laine, il est lourd, un peu irrégulier, et le dessous révèle le nouage à la main. Les imitations sont trop légères, trop parfaites et sentent parfois le plastique. Faites confiance à votre instinct (et au poids !).
6. Les erreurs à éviter absolument
Pour finir, quelques pièges à déjouer, basés sur des erreurs souvent vues sur le terrain.
L’effet « souk » ou « musée » : Le plus grand danger est de vouloir tout mettre. Un salon marocain réussi est souvent épuré. Choisissez quelques pièces fortes et laissez-les respirer. Moins, c’est souvent plus.
Oublier le confort : Une banquette sublime mais dure comme du bois ne sera jamais utilisée. Le confort d’abord !
Ignorer l’architecture du lieu : On ne décore pas un appartement haussmannien comme une maison moderne. Le style marocain doit dialoguer avec le lieu, pas le déguiser. Parfois, quelques touches suffisent.
Quand faire appel à un pro ? Pour des techniques comme le tadelakt ou le zellige, un artisan qualifié vous évitera bien des déceptions. Avant de l’engager, posez-lui quelques questions-clés : « Avec quelle type de chaux travaillez-vous ? », « Pouvez-vous me montrer des photos de chantiers finis ? », « Comment préparez-vous le support mural ? ». Ses réponses vous en diront long sur son sérieux.
Créer un salon marocain est un projet fantastique. C’est un voyage. En prenant le temps de choisir les bons matériaux et en respectant les savoir-faire, vous créerez bien plus qu’un décor : un espace qui a une âme, un lieu où il fait bon vivre et recevoir.
Galerie d’inspiration
Le véritable luxe, c’est l’espace et la lumière.
Cette philosophie est au cœur du salon marocain. Plutôt que de surcharger la pièce d’objets, pensez à la circulation. Un grand tapis Beni Ouarain définira la zone de convivialité, mais laissez le sol respirer autour. Les miroirs, surtout ceux en laiton martelé, ne servent pas qu’à décorer ; ils captent et redistribuent la lumière naturelle, agrandissant visuellement l’espace et lui donnant vie tout au long de la journée.
Comment obtenir cette fameuse lumière chaude et tamisée ?
Le secret réside dans la multiplication des sources lumineuses indirectes. Oubliez le plafonnier unique et éblouissant. Combinez une suspension basse en métal ajouré au-dessus de la table, des appliques murales qui projettent des ombres délicates, et une ou deux lampes à poser sur des sellettes. Optez pour des ampoules à température de couleur très chaude (autour de 2200K) et de faible intensité. C’est cette pénombre chaleureuse qui invite à la confidence.
La superposition est un art. Pour les textiles, ne vous contentez pas d’un seul niveau de texture. Voici comment créer une richesse visuelle et tactile :
Au sol : Superposez un petit tapis Boucherouite coloré en diagonale sur un grand tapis Beni Ouarain neutre.
Sur les assises : Mixez des coussins en velours profond, d’autres en sabra (soie de cactus) aux reflets changeants, et quelques-uns brodés plus traditionnels.
Les plaids : Un jeté de canapé en laine pomponnée, négligemment posé, ajoute une touche finale de confort.
Le détail qui change tout : le parfum. Un salon marocain authentique sollicite tous les sens. Au-delà du visuel, l’ambiance olfactive est primordiale. Évitez les parfums de synthèse. Privilégiez un diffuseur d’huiles essentielles de fleur d’oranger ou de cèdre de l’Atlas, faites brûler un peu d’encens (bakhoor) avant l’arrivée de vos invités, ou disposez simplement un bouquet de menthe fraîche dans un verre à thé.
Saviez-vous que le Bleu Majorelle, indissociable du Maroc pour beaucoup, a été breveté par le peintre français Jacques Majorelle en 1937 pour son jardin à Marrakech ?
Ce bleu outremer, à la fois intense et apaisant, est parfait pour un mur d’accent ou pour des éléments décoratifs forts comme des poteries ou des menuiseries. Il se marie à merveille avec les tons ocre, le blanc et les touches de métal doré pour un contraste saisissant, à la fois moderne et profondément enraciné dans l’histoire artistique du pays.
Alternative au Tadelakt : le zellige. S’il est souvent associé aux salles de bains et aux cuisines, le zellige a toute sa place dans un salon. Utilisez ces petits carreaux de terre cuite émaillée pour habiller le contour d’une cheminée, créer une plinthe graphique ou même pour le plateau d’une table basse sur mesure. L’irrégularité de leur surface capte la lumière de manière unique, ajoutant une vibration subtile à la pièce.
Une acoustique douce et feutrée.
Une sensation de confort enveloppant.
Une isolation naturelle contre le froid du sol.
Le secret ? L’accumulation de tapis de haute qualité. Ne lésinez pas sur la qualité de la laine. Un véritable tapis marocain noué à la main n’est pas seulement un objet de décoration, c’est un investissement qui transforme radicalement l’ambiance sonore et le confort d’une pièce.
Erreur fréquente : vouloir tout acheter dans le même style et créer un décor de
Pensez au son. L’ambiance d’un riad n’est jamais complètement silencieuse. L’élément aquatique est central. Si une fontaine murale est un projet trop ambitieux, une petite fontaine d’intérieur autonome, posée sur une console, peut suffire. Le murmure discret de l’eau a un effet incroyablement apaisant et couvre les bruits parasites, créant une bulle de sérénité propice à la détente et à la discussion.
Selon des artisans de Fès, il faut environ 10 ans de pratique pour qu’un Maâlem (maître artisan) maîtrise parfaitement la découpe des zelliges, un savoir-faire transmis de génération en génération.
Focus Matériau : Le bois de thuya. Ce bois précieux, reconnaissable à son odeur poivrée et à ses motifs uniques (la
Mon salon est petit, le style marocain n’est-il pas trop chargé ?
Au contraire ! La clé est d’adopter l’esprit, pas d’accumuler. Optez pour des banquettes basses (sedari) qui libèrent le volume visuel en hauteur. Utilisez un grand miroir pour agrandir l’espace. Choisissez une palette de couleurs claires (blancs cassés, beiges, sables) inspirée des maisons côtières d’Essaouira et réservez les couleurs vives et les motifs à quelques coussins ou à un seul tapis. Le style marocain, c’est aussi l’art de l’épure.
Ne sous-estimez pas le pouvoir des métaux. Le Maroc est le royaume du travail du métal, et chaque finition a son caractère.
Le laiton martelé : Chaleureux et solaire, il est parfait pour les grands plateaux de service, les suspensions et les miroirs. Il apporte une touche de lumière dorée.
L’argent ou le maillechort : Plus froid et raffiné, il est traditionnellement utilisé pour les théières et les sucriers. Idéal pour les petits détails précieux.
Le fer forgé : Brut et graphique, on le retrouve dans les moucharabiehs, les bases de table ou les lanternes d’extérieur.
Le cuir naturel : Souvent utilisé pour les poufs de Marrakech, il est teinté avec des pigments végétaux. Sa couleur peut varier du blond miel au cognac profond. Il se patine magnifiquement avec le temps.
Le kilim : Un pouf recouvert d’un fragment de tapis kilim recyclé est une pièce unique. Il apporte instantanément de la couleur, des motifs géométriques et une texture riche et plate.
Notre conseil : le pouf en cuir est un classique intemporel, tandis que le pouf en kilim est une option plus bohème et personnelle.
L’art de l’assise : la hauteur des sedari est cruciale. Traditionnellement très basses, elles favorisent une posture détendue. Pour un confort moderne, visez une hauteur d’assise finie (structure + matelas) entre 35 et 40 cm. C’est plus bas qu’un canapé standard (45-50 cm), mais cela reste confortable pour se relever tout en conservant l’esprit convivial et proche du sol du salon marocain.
La cérémonie du thé à la menthe n’est pas qu’une boisson, c’est le principal symbole de l’hospitalité marocaine. Le refuser est considéré comme une impolitesse.
Dédiez un coin de votre salon à ce rituel. Un grand plateau en laiton ciselé, une théière en maillechort (berrad), des verres à thé colorés (kissane) et un sucrier assorti. Même lorsque vous ne servez pas le thé, cet ensemble constitue un point focal décoratif et authentique, rappelant la vocation première de la pièce : l’accueil.
Apporte une touche de couleur et de géométrie.
Permet d’ajouter des places assises d’appoint.
Sert de repose-pieds ou de mini table basse.
Le secret ? La qualité du rembourrage. Un pouf qui s’affaisse perd tout son intérêt. Traditionnellement, ils sont remplis de chutes de tissus ou de vieux vêtements, ce qui donne un résultat dense et lourd. Pour une option plus légère, utilisez un mélange de bourre de polyester et de billes de polystyrène pour un bon compromis entre tenue et confort.
Mise en valeur : La Sabra, ou soie de cactus. Ce textile brillant et soyeux est en réalité une viscose issue de la fibre d’aloe vera ou d’agave. Ses reflets changeants captent la lumière comme aucun autre tissu. Idéal pour des coussins ou des chemins de table, il apporte une touche de préciosité. Attention aux imitations en polyester ; la vraie sabra a un toucher plus frais et une brillance plus subtile.
Peut-on intégrer une bibliothèque dans un salon marocain ?
Absolument, mais en réinterprétant l’idée. Au lieu d’une grande bibliothèque classique, pensez aux niches murales, typiques de l’architecture marocaine. Qu’elles soient en forme d’arc ou simplement rectangulaires, peintes dans une couleur contrastante ou laissées ton sur ton, elles sont parfaites pour accueillir quelques beaux livres, des objets de collection et des céramiques de Fès ou de Safi. Elles rythment le mur sans l’alourdir.
Les plantes sont essentielles pour faire le lien avec l’extérieur, comme dans un patio de riad. Pensez verticalité et feuillage graphique.
Le palmier Kentia : Élégant et facile d’entretien, il apporte une touche exotique sans être envahissant.
L’oranger Calamondin : En pot, il peut vivre en intérieur et offre le parfum de ses fleurs et la couleur de ses petits fruits.
Le Strelitzia nicolai (Oiseau de paradis géant) : Ses grandes feuilles graphiques créent un impact visuel fort.
Tendance actuelle : le
Option A – Tadelakt véritable : Un enduit à la chaux poli au galet, imperméable, à la surface douce et légèrement ondulée. Un rendu incomparable, mais une pose technique et coûteuse réservée à un artisan spécialisé (maâlem).
Option B – Peinture à la chaux : Des marques comme Bauwerk Colour ou Ressource proposent des peintures riches en pigments naturels qui imitent l’aspect mat et nuancé de la chaux. Plus facile et économique à appliquer, elle offre un effet poudré très proche.
Pour un mur d’accent ou un budget maîtrisé, la peinture à la chaux est une excellente alternative.
Ne négligez pas les portes. Une simple porte de communication peut devenir un élément décoratif majeur. Vous pouvez la peindre d’une couleur vive (Bleu Majorelle, Terracotta), y ajouter des heurtoirs en laiton ou, pour un projet plus ambitieux, la remplacer par une porte ancienne chinée au Maroc, richement sculptée ou cloutée. C’est un détail qui ancre immédiatement le décor dans son univers.
Comment marier le style marocain avec une cheminée classique ?
Transformez-la en point focal. Si le conduit est moderne, envisagez de l’habiller de zellige ou d’un enduit texturé type tadelakt. L’âtre peut être garni de grandes lanternes en métal à la place des bûches en été. Sur le manteau, oubliez la symétrie. Préférez une composition asymétrique avec un grand miroir ancien, quelques poteries brutes et une plante retombante.
Designer d'Intérieur & Consultante en Art de Vivre Domaines de prédilection : Aménagement intérieur, Éco-conception, Tendances mode
Après des années passées à transformer des espaces de vie, Laurine a développé une approche unique qui marie esthétique et fonctionnalité. Elle puise son inspiration dans ses voyages à travers l'Europe, où elle découvre sans cesse de nouvelles tendances et techniques. Passionnée par les matériaux durables, elle teste personnellement chaque solution qu'elle recommande. Entre deux projets de rénovation, vous la trouverez probablement en train de chiner dans les brocantes ou d'expérimenter de nouvelles palettes de couleurs dans son atelier parisien.