Carrelage de Salle de Bain : Le Guide Complet pour un Résultat Impeccable (et Sans Galères)
Alors, prêt à vous lancer dans le grand projet du carrelage de votre salle de bain ? C’est excitant, mais ça peut aussi faire un peu peur. Franchement, après plus de vingt ans à naviguer entre les chantiers, des appartements parisiens aux murs tordus aux constructions neuves millimétrées, j’ai vu à peu près toutes les situations possibles. Et laissez-moi vous dire un truc que les vendeurs en grande surface oublient souvent : un carrelage qui dure, ce n’est pas qu’une question de couleur ou de format. C’est avant tout une histoire de technique et de préparation.
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Le but ici, c’est simple. Je vais vous partager mes secrets de pro, sans le jargon compliqué. Pour que vous puissiez choisir intelligemment et, surtout, comprendre ce qui fait la différence entre un carrelage dont vous serez fier pendant 30 ans et un autre qui se fissurera au bout de deux ans. C’est parti !

Étape Zéro : On Casse Tout (ou presque) !
Avant même de rêver à vos nouveaux carreaux, il y a souvent une étape un peu ingrate : la dépose de l’ancien carrelage. C’est 90% des cas en rénovation. Pour ça, il vous faudra un minimum d’équipement : une bonne paire de lunettes de protection (non négociable !), des gants, une massette et un burin plat. Si vous pouvez louer un petit marteau-piqueur, votre dos vous remerciera.
Petit conseil de pro : Cherchez un carreau déjà un peu fissuré ou qui sonne creux. C’est votre point de départ. Une fois que vous avez réussi à enlever le premier, les autres viendront plus facilement. Le but est d’obtenir un mur ou un sol nu et le plus propre possible. C’est un travail poussiéreux, mais absolument essentiel.
Le Bon Matériau : Le Secret d’un Choix Malin
Une salle de bain, c’est un environnement hostile pour un revêtement. Entre l’eau, la vapeur, les produits de nettoyage et les chocs, mieux vaut ne pas se tromper de matériau. C’est la base de tout.

Grès Cérame : Le Champion Toutes Catégories
Honnêtement, le grès cérame, c’est le choix de la tranquillité pour une salle de bain. C’est un mélange d’argile et de silice, pressé comme jamais et cuit à une température infernale. Résultat ? Il est ultra-dense et n’absorbe quasiment pas l’eau (moins de 0,5% de porosité). Il résiste aux taches, aux produits chimiques et aux chocs. C’est le couteau suisse du carrelage.
On trouve principalement deux versions :
- Le grès cérame émaillé : C’est le plus courant. Un décor est appliqué sur le dessus. Il offre un choix de motifs et de couleurs infini. Son seul petit défaut : en cas de gros choc, l’éclat peut laisser voir la couleur de la pâte en dessous. Budget : Très accessible, on trouve de belles choses entre 20€ et 60€ le m².
- Le grès cérame pleine masse : Ici, le carreau est teinté dans la masse. La couleur est la même sur toute l’épaisseur. Si un éclat se produit, il est quasi invisible. C’est le plus robuste, idéal pour un sol à fort passage. Un peu plus cher, souvent entre 40€ et 80€ le m².

La Faïence : Uniquement sur les Murs, Jamais au Sol !
Attention, c’est une erreur classique ! La faïence est magnifique, avec des émaux brillants et de superbes décors. Mais elle est plus fragile et plus poreuse. Elle est conçue pour les murs, et UNIQUEMENT pour les murs. La poser au sol est une faute professionnelle. Elle se fissurerait en quelques mois. Donc on admire ses couleurs, mais on la laisse à la verticale. Côté prix, on est souvent dans la même fourchette que le grès cérame émaillé.
La Pierre Naturelle : Le Charme Exigeant
Marbre, ardoise, travertin… la pierre naturelle, c’est une touche d’authenticité incomparable. Chaque carreau est unique. Mais ce charme a ses contreparties. La pierre est poreuse par nature. Il faut impérativement la traiter avec un produit hydrofuge juste après la pose, puis régulièrement (tous les 2-3 ans). Elle est aussi très sensible aux produits acides (vinaigre, citron…). C’est un choix sublime pour quelqu’un de très soigneux, mais à réfléchir pour une salle de bain familiale. Le budget est aussi plus élevé, démarrant rarement sous les 60€/m² et pouvant grimper bien au-delà.

Bon à savoir : Le classement UPEC
En France, on a cette norme super pratique. C’est un peu le décodeur secret pour évaluer la résistance d’un carrelage de sol. Pour une salle de bain privative, visez au minimum un classement U2s P2 E3 C2. Ça garantit une bonne résistance à l’usure, aux chutes d’objets, à l’eau et aux produits d’entretien. Demandez-le, c’est un gage de qualité !
La Pose : 80% de Préparation, 20% de Fierté
Un carrelage, aussi cher soit-il, posé sur un support mal préparé, c’est l’échec garanti. La durabilité de votre projet se joue dans les coulisses, bien avant la pose du premier carreau.
Le Support : La Toile de Fond de votre Chef-d’œuvre
Votre sol ou votre mur doit être propre, sec, sain et surtout, parfaitement plat. On vérifie avec une grande règle en alu. Si vous avez plus de 5 mm de creux sous une règle de 2 mètres, il faut corriger. Au mur, on utilise un enduit de redressement. Au sol, c’est l’étape du ragréage : un mortier auto-lissant qui va créer une surface parfaite. Un sac de 25 kg coûte environ 25€ chez Castorama ou Leroy Merlin et couvre à peu près 5 m² sur une épaisseur de 3 mm.

L’Étanchéité : L’Assurance Vie de Votre Maison
C’est LE point le plus crucial, surtout dans la douche. Non, les joints en ciment ne sont pas 100% étanches ! L’eau finit toujours par s’infiltrer. Pour protéger vos murs et le plancher, il faut appliquer une protection à l’eau SOUS le carrelage. On appelle ça un SPEC (Système de Protection à l’Eau sous Carrelage). Ce sont des résines bleues ou vertes qu’on applique au rouleau. On n’oublie pas les bandes de renfort dans les angles !
Ne zappez JAMAIS cette étape. Des marques comme Weber ou Parexlanko proposent des kits complets pour environ 50€ à 80€ pour 5 m². C’est le prix de la tranquillité. Un dégât des eaux vous coûtera dix fois plus cher.
La Colle et les Joints : Le Duo de Choc
Toutes les colles ne se valent pas. Pour faire simple :
- C1 : Colle de base, pour de la petite faïence sur un mur bien droit.
- C2 : Colle améliorée. C’est celle qu’il vous faut dans 90% des cas pour du grès cérame.
- S1 ou S2 : Indique la souplesse. Indispensable sur un plancher chauffant ou si vous posez sur un ancien carrelage.
Exemple concret : vous posez un carreau 60×60 en grès cérame sur un sol avec chauffage au sol ? Il vous faut impérativement une colle classée C2 S1. C’est non négociable.

Pour les joints, le joint époxy est le top du top (étanche, anti-taches), mais il est très technique à poser. Pour un bricoleur, un bon joint ciment hydrofugé de qualité fera très bien l’affaire.
Astuce d’artisan : Pour faire une découpe propre autour d’un tuyau, utilisez une pince perroquet (ou pince à bec de perroquet). Grignotez le carreau petit à petit pour créer un arrondi parfait. C’est bien plus simple qu’avec une meuleuse pour les débutants !
Le Look : Quand l’Esthétique Rencontre le Pratique
Maintenant qu’on a la technique, parlons style, mais avec un œil d’expert.
- Les grands formats (60×60 cm et plus) : Très tendance, ils agrandissent l’espace. Mais ils ne pardonnent aucun défaut de planéité du support. La moindre bosse et vous aurez un décalage entre deux carreaux.
- Les petits formats (mosaïque, 20×20 cm) : Idéaux pour créer une pente dans une douche à l’italienne et pour un look rétro. L’inconvénient ? Beaucoup, beaucoup de joints à entretenir.
- La finition : Au sol, oubliez le brillant, c’est une patinoire dès que c’est mouillé. Visez une finition mate ou structurée, avec un indice antidérapant R10 au minimum. C’est la sécurité avant tout.
- La couleur : Le blanc et le clair, c’est lumineux mais on voit tout (cheveux, poussière). Le noir et le foncé, c’est très chic mais les traces de calcaire sont impitoyables. Les teintes moyennes (gris, beige, imitation bois ou béton) sont les plus faciles à vivre au quotidien. Elles camouflent tout !

Le Budget Réaliste : Plus que le Prix des Carreaux
Le prix au mètre carré, ce n’est que le début. Pour une salle de bain de 5m², voici une idée du budget « caché » :
- Ragréage (si besoin) : ~25€
- Kit d’étanchéité SPEC : ~60€
- Colle C2 (2 ou 3 sacs) : ~50-75€
- Mortier-joint : ~15€
- Profilés de finition, croisillons… : ~30€
On arrive vite à 150-200€ de fournitures, sans compter les carreaux ! Et si vous faites appel à un pro ? La pose seule se négocie généralement entre 40€ et 80€ le mètre carré, selon la complexité du chantier. Oui, faire appel à un artisan a un coût, mais c’est le prix de la garantie (décennale) et de la tranquillité d’esprit. Une erreur de débutant sur l’étanchéité peut coûter tellement plus cher à réparer…
Au final, réussir son carrelage, c’est un peu comme une bonne recette de cuisine. Il faut les bons ingrédients (matériaux), le bon matériel, et surtout, ne pas sauter les étapes de préparation. Prenez votre temps, respectez les temps de séchage. C’est un investissement pour des décennies, alors autant bien le faire. Votre future salle de bain vous le rendra au centuple !

Galerie d’inspiration


La couleur du joint change tout ! Oubliez le blanc par défaut qui grise avec le temps. Un joint gris ciment ou anthracite avec des carreaux clairs crée un rythme graphique moderne. Pour une touche de luxe, osez un joint assorti à votre robinetterie, comme un ton laiton ou bronze. Les mortiers-joints colorés de marques comme Weber ou Mapei offrent une palette infinie pour personnaliser votre projet jusqu’au dernier détail.

Saviez-vous que le grès cérame pleine masse, non émaillé, possède un taux d’absorption d’eau inférieur à 0,5% ? C’est ce qui en fait le champion incontesté pour le sol des douches à l’italienne, garantissant une étanchéité et une durabilité maximales.


Comment donner une impression d’espace dans une petite salle de bain ?
Jouez avec l’illusion d’optique. Privilégiez de grands carreaux (60×60 cm ou plus), même dans un petit volume. Moins de lignes de joint agrandissent visuellement la pièce. Une pose verticale de carreaux rectangulaires étirera la hauteur sous plafond. Enfin, les finitions brillantes ou satinées réfléchiront la lumière, augmentant la sensation d’espace.

Option A : Joint ciment. Le choix classique et économique. Il est robuste et facile à appliquer, mais peut être poreux et sujet aux taches s’il n’est pas traité avec un hydrofuge.
Option B : Joint époxy. Plus cher et plus technique à poser, ce joint à base de résine est totalement étanche, anti-taches et anti-moisissures. Un investissement judicieux pour la zone de douche ou la crédence du lavabo.
Notre recommandation : un mix des deux pour optimiser budget et performance.

Le charme imparfait du Zellige marocain séduit de plus en plus. Chaque carreau est unique, avec des nuances et des irrégularités qui captent la lumière de façon singulière. Idéal pour une crédence ou un mur d’accent, il apporte une touche artisanale et chaleureuse. Pour un résultat authentique, cherchez des fournisseurs spécialisés comme Popham Design ou Zellige & Co qui importent le savoir-faire traditionnel.


- Des lignes de joint parfaitement fines et régulières.
- Une surface quasi continue, idéale pour un look minimaliste.
- Un nettoyage facilité, avec moins de place pour la saleté.
Le secret ? Opter pour des carreaux dits

Point crucial : Le calepinage. C’est le plan de pose de votre carrelage. Ne négligez jamais cette étape ! Dessiner votre plan à l’échelle vous permet de centrer le motif, de prévoir les coupes dans les zones les moins visibles (sous un meuble, derrière la porte) et surtout, de commander la bonne quantité de carreaux (+10% pour les pertes !). Un bon calepinage est la différence entre un résultat amateur et un fini professionnel.

La tendance est aux carreaux XXL : les formats 80×80 cm, 120×120 cm et même 60×240 cm ne sont plus réservés aux hôtels de luxe.
L’avantage ? Un effet visuel spectaculaire et une sensation d’espace décuplée. Attention cependant : leur poids et leur format exigent une préparation de support impeccable, un double encollage systématique et souvent, des outils de manipulation spécifiques comme des systèmes à ventouses. Un travail qui ne s’improvise pas.


Ne sous-estimez pas le classement UPEC. C’est une norme française qui évalue la résistance d’un carrelage à 4 critères :
- U : Usure à la marche
- P : Poinçonnement (chute d’objets, talons)
- E : Comportement à l’Eau
- C : Résistance aux agents Chimiques
Pour une salle de bain familiale, visez au minimum un classement U2 P2 E3 C2 pour le sol.

Peut-on vraiment poser du carrelage sur un ancien carrelage ?
Oui, c’est possible et c’est un gain de temps considérable ! À condition que l’ancien carrelage soit parfaitement adhérent (sondez-le, rien ne doit sonner creux), stable et propre. Il faudra d’abord le dégraisser à fond, puis appliquer un primaire d’accrochage spécifique (comme le Weberprim AD) avant de coller les nouveaux carreaux. Attention à la surépaisseur générée au niveau des portes !

- Une niche de douche parfaitement étanche.
- Des angles droits impeccables.
- Un gain de temps considérable à la pose.
Le secret des pros ? Utiliser des panneaux de construction prêts à carreler comme ceux de Wedi ou Schluter-KERDI-BOARD. Ces éléments en mousse rigide sont légers, 100% étanches et peuvent être découpés sur mesure pour créer des niches, des bancs ou des habillages de baignoire facilement.


La norme PEI (Porcelain Enamel Institute) mesure la résistance à l’abrasion de la surface émaillée des carreaux, sur une échelle de 1 à 5. Pour le sol d’une salle de bain privée, un PEI 2 (passage modéré) suffit. Pour une salle de bain familiale avec accès direct sur l’extérieur, un PEI 3 est plus prudent.

Erreur à éviter : Choisir un carrelage de sol trop glissant. Pour les zones humides, et surtout dans la douche, la sécurité prime. Cherchez l’indice de glissance pieds nus, noté de A à C. La classe B est un excellent compromis pour la douche, tandis que la classe A convient au reste de la pièce. Pour les personnes à mobilité réduite, visez la classe C.


Finition mate : Chic et contemporaine, elle ne reflète pas la lumière et masque mieux les traces de calcaire. Elle est cependant un peu plus sensible aux taches grasses.
Finition brillante : Elle agrandit l’espace en réfléchissant la lumière, est très facile à nettoyer mais rend les traces d’eau et les petites rayures plus visibles.
L’idéal ? Un sol mat pour la sécurité et des murs brillants pour la lumière.

Pensez au-delà du carrelage. La sensation sous les pieds est primordiale dans une salle de bain. Intégrer un plancher chauffant électrique sous les carreaux transforme l’expérience. Marcher sur un sol chaud en sortant de la douche est un luxe abordable qui apporte un confort inégalé, surtout avec des carreaux en grès ou en pierre, naturellement froids au toucher.

Le Terrazzo fait son grand retour ! Ce matériau composite, fait de fragments de pierre naturelle et de marbre coloré agglomérés avec du ciment, n’est plus cantonné aux sols des années 50. Aujourd’hui, on le trouve sous forme de carreaux de grès cérame imitation Terrazzo (chez Marazzi ou Fap Ceramiche par exemple), offrant l’esthétique unique avec la facilité d’entretien d’un carrelage moderne.


- Utilisez des colles et joints à faible émission de COV (Composés Organiques Volatils), portant l’étiquette A+.
- Privilégiez les carreaux certifiés par un écolabel européen, garantissant un cycle de production plus respectueux.
- Cherchez des collections contenant un pourcentage de matériaux recyclés ; de nombreuses marques comme Mirage ou Emilgroup en proposent.
- Si possible, choisissez des fabricants locaux pour réduire l’empreinte carbone du transport.

Comment entretenir un carrelage noir mat sans laisser de traces ?
Le secret réside dans l’acidité et la douceur. Oubliez les détergents agressifs. Une solution d’eau chaude avec un peu de vinaigre blanc est parfaite pour dissoudre le calcaire. Surtout, utilisez une raclette de douche après chaque utilisation sur les murs et séchez le sol avec une serpillère microfibre pour éviter que les gouttelettes ne laissent des auréoles blanches en séchant.

Le carrelage est l’un des revêtements les plus hygiéniques. Sa surface non-poreuse empêche le développement des acariens et des moisissures, ce qui en fait un choix de premier ordre pour les personnes souffrant d’allergies.


Pour une salle de bain, le carrelage mural (la faïence) et le carrelage de sol (le grès cérame) ne sont pas interchangeables.
- La faïence : Plus légère, plus poreuse et plus facile à couper, elle est exclusivement réservée aux murs. Ne la posez jamais au sol, elle ne résisterait pas aux passages et aux chocs.
- Le grès cérame : Très dense et résistant, il convient parfaitement pour le sol. Il peut bien sûr être également posé sur les murs, offrant une belle continuité visuelle.

Pose droite ou en chevron ?
Pose droite : Classique, sobre et rapide à mettre en œuvre. Elle convient à tous les styles et minimise les chutes de carrelage.
Pose en chevron : Pour des carreaux rectangulaires (format lame de parquet). Elle apporte un dynamisme et une élégance folle, mais attention : elle est plus complexe, nécessite plus de coupes et donc environ 15% de carrelage en plus.
Un choix qui impacte à la fois l’esthétique et le budget.

Astuce budget : Le carrelage le plus cher n’est pas forcément le meilleur partout. Faites-vous plaisir avec des carreaux d’exception (mosaïque, Zellige, carreaux à motifs) sur une petite surface pour créer un point focal : le mur de la douche, la crédence du lavabo ou une bande décorative. Pour le reste des murs et le sol, optez pour un grès cérame de qualité mais plus sobre, comme un modèle uni de chez Porcelanosa. L’effet sera tout aussi spectaculaire, le portefeuille en plus.


Le format hexagonal, ou

N’oubliez jamais le SPEC ! Le Système de Protection à l’Eau sous Carrelage est une membrane liquide (souvent de couleur bleue ou verte) à appliquer au rouleau sur les murs de la douche avant la pose. Ce n’est pas une option, c’est une obligation pour garantir l’étanchéité des murs en placo et éviter des dégâts des eaux catastrophiques.
- Une colle-mortier adaptée au format de vos carreaux (fluide pour les grands formats).
- Un peigne à colle avec la bonne taille de dents (par exemple, 10 mm pour un carreau de 60×60 cm).
- Des croisillons auto-nivelants : un système de cales et de clips qui assure une planéité parfaite entre les carreaux. Un must pour les grands formats et les non-experts !
- Une carrelette de qualité ou, mieux, un coupe-carreaux électrique à eau pour les coupes complexes et le grès cérame épais.