Salle de Bain Scandinave : Mes Secrets d’Artisan pour un Résultat Impeccable (et Durable !)
Transformez votre salle de bain en un havre de paix scandinave, où le confort et l’esthétique se rencontrent harmonieusement.

J'ai toujours été fascinée par la manière dont les Scandinaves réussissent à marier simplicité et fonctionnalité dans leur intérieur. En découvrant le design scandinave, je me suis rendue compte que chaque élément a son importance, même dans la salle de bain. Ce style, empreint de légèreté et de chaleur, invite à la détente tout en restant pratique.
J’ai passé un paquet d’années sur les chantiers, à voir les tendances défiler. Mais franchement, le style scandinave, ce n’est pas juste une mode. C’est une véritable philosophie, surtout dans une pièce aussi exigeante que la salle de bain. On imagine tout de suite le blanc, le bois clair, la simplicité… et c’est vrai. Mais ça, c’est juste la partie émergée de l’iceberg.
Contenu de la page
- La logique derrière le style : Lumière et humidité
- Bien choisir ses matériaux : Le nerf de la guerre
- Le cas d’école : Réussir sa douche à l’italienne (sans dégât des eaux !)
- Adapter le style scandinave à la française
- Pour tous les budgets : 3 approches pour votre projet
- Astuces de pro et dépannage courant
- La sécurité avant tout : Les points sur lesquels on ne transige PAS
- Galerie d’inspiration
Derrière cette esthétique épurée se cachent des choix techniques hyper importants pour gérer la lumière, l’humidité et, surtout, pour que ça dure. Je ne suis pas décorateur, mon truc, c’est le concret, ce qui se passe en coulisses : la préparation des supports, le choix des matériaux, les assemblages. C’est ça qui fait toute la différence entre une jolie salle de bain qui va mal vieillir et un espace sain et fonctionnel pour les décennies à venir.
Dans mon métier, j’ai appris une chose : la simplicité en apparence demande une rigueur de dingue à la conception. Une salle de bain scandinave réussie, ce n’est pas juste coller trois planches au mur. C’est comprendre pourquoi on le fait et, surtout, comment le faire correctement. C’est ce savoir-faire de terrain que je veux partager ici.

La logique derrière le style : Lumière et humidité
Avant même de sortir le moindre outil, il faut piger la logique. Dans les pays du Nord, les hivers sont longs et la lumière se fait rare. L’architecture a donc toujours cherché à la maximiser. Pour une salle de bain, souvent petite et parfois sans fenêtre, c’est un principe fondamental.
La gestion de la lumière : Le blanc n’est pas qu’une couleur, c’est un outil. Une surface blanche mate peut réfléchir plus de 85% de la lumière. C’est énorme ! En combinant un carrelage blanc, une peinture de qualité et de grands miroirs, on transforme littéralement la pièce. La lumière, naturelle ou artificielle, rebondit partout. L’espace paraît plus grand, plus propre. C’est un principe d’optique simple mais diablement efficace.
La gestion de l’humidité et de la chaleur : L’autre pilier, c’est le confort. Le bois est un isolant thermique naturel. Il n’est jamais froid au toucher, contrairement au carrelage. Marcher pieds nus sur un parquet traité, c’est une tout autre expérience. Mais voilà le hic : le bois et l’eau sont, à la base, des ennemis. Le bois « travaille » avec l’humidité, il gonfle et se rétracte. Le défi, c’est de maîtriser ce phénomène.

Et pour ça, pas de secret : il faut une ventilation irréprochable. Une VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) bien dimensionnée, ce n’est pas une option. Elle doit tourner en continu pour évacuer l’air humide avant qu’il ne s’infiltre dans les matériaux.
Bon à savoir : Une VMC « bien dimensionnée », ça veut dire quoi ? Pour une salle de bain standard de 6 m², par exemple, on vise un débit d’extraction d’au moins 90 m³/h. Cette information est toujours indiquée sur l’emballage du produit. C’est le minimum syndical pour garder un air sain.
Bien choisir ses matériaux : Le nerf de la guerre
Sur un chantier, le choix des matériaux, c’est 80% du résultat. Pour une salle de bain scandinave qui tient la route, on se concentre sur le bois, le carrelage et la robinetterie.
Le bois : L’erreur est interdite
C’est le cœur du style, mais aussi la source des plus gros ennuis potentiels. N’utilisez JAMAIS de pin non traité, de hêtre ou de chêne standard. Ils finiront tachés ou pourris en quelques mois.

Alors, on prend quoi ? On a deux options principales. D’un côté, les bois naturellement imputrescibles, comme les essences exotiques. Le teck est le roi incontesté, c’est ce qu’on utilise sur les ponts de bateaux, ce n’est pas pour rien. Il est dense, plein d’huiles naturelles qui le protègent. Par contre, préparez le portefeuille : on parle souvent de 150€ à plus de 250€ le mètre carré. L’acacia est une alternative un peu plus accessible et très correcte.
De l’autre côté, une solution plus locale et écologique : les bois traités thermiquement (THT). On prend des essences de chez nous, comme le frêne ou le pin, et on les chauffe à très haute température. Ce processus modifie leur structure et les rend incroyablement stables et résistants à l’eau. C’est une option géniale, souvent plus abordable, entre 80€ et 150€/m². Un sol de douche en frêne THT bien posé ne bougera pas d’un millimètre pendant des années. Ces bois spécifiques se trouvent rarement en grande surface de bricolage ; il vaut mieux aller voir chez des revendeurs spécialisés ou des scieries.

Pour la finition, oubliez tout de suite les vernis. Avec l’humidité, ils vont finir par craquer, et l’eau s’infiltrera en dessous, faisant pourrir le bois de l’intérieur. La seule bonne méthode, c’est la saturation avec une huile pour bois. Elle nourrit le bois en profondeur sans créer de film en surface. L’entretien est simple : un coup d’huile une à deux fois par an, et c’est reparti.
Le carrelage : La base saine
Pour les zones en contact direct avec l’eau, le carrelage reste la solution la plus sûre. On vise la simplicité : des carreaux blancs unis, type « métro » ou, encore mieux, de grands formats (60×60 cm ou plus). L’avantage des grands carreaux ? Moins de joints, donc moins d’entretien et une impression d’espace. Pour le sol, surtout dans la douche, choisissez impérativement une finition mate et antidérapante (norme A+B au minimum pour une douche).
Et s’il vous plaît, ne négligez pas les joints ! Les joints ciment classiques sont poreux et finissent toujours par noircir. Pour la douche, utilisez un joint époxy. C’est plus cher (comptez le double du prix d’un joint classique) et un peu plus technique à poser, mais franchement, c’est la paix pour des années. Il est 100% étanche et ne se tache pas.

Le cas d’école : Réussir sa douche à l’italienne (sans dégât des eaux !)
Une vraie douche de plain-pied, c’est un ouvrage technique. C’est là que je vois le plus de catastrophes. Attention, ça ne se fait pas en un week-end ! En comptant la chape, l’étanchéité, les temps de séchage et la pose, un pro y passera facilement 4 à 5 jours.
1. La pente : C’est la base. Le sol de la douche doit avoir une pente de 2% (soit 2 cm par mètre) vers le siphon. Sinon, l’eau stagne. Le plus simple pour un non-pro est d’utiliser un receveur à carreler, qui intègre déjà la pente.
2. L’étanchéité : Je le répète : le carrelage n’est PAS étanche. La vraie barrière contre l’eau se trouve DESSOUS. C’est ce qu’on appelle un Système de Protection à l’Eau sous Carrelage (SPEC). On utilise soit des nattes d’étanchéité en rouleau (ma méthode préférée, c’est propre et rapide), soit des résines liquides (SEL) à appliquer en plusieurs couches. Ne faites JAMAIS l’impasse là-dessus.

Astuce de pro peu connue : Une fois votre étanchéité posée et sèche (natte ou résine), faites un test de mise en eau ! Bouchez l’évacuation, remplissez la douche de quelques centimètres d’eau et laissez comme ça pendant 24 heures. Si le niveau n’a pas bougé et que le voisin du dessous ne sonne pas à votre porte, vous pouvez carreler l’esprit tranquille. C’est une sécurité énorme.
Pas la peine d’installer un sauna pour avoir l’esprit nordique. On peut adapter. Une cabine de douche avec une option hammam, par exemple, peut recréer cette sensation de chaleur humide. Ou, plus simplement, installer un plancher chauffant électrique sous le carrelage. C’est un confort absolument incroyable en sortant de la douche en hiver, et le coût d’installation est devenu très raisonnable (environ 50-70€/m² pour le matériel).
Pour tous les budgets : 3 approches pour votre projet
On peut se faire plaisir sans forcément un budget illimité. Il faut juste être malin.

- Le projet sans compromis : Plancher en teck massif, murs en grès cérame grand format, douche à l’italienne parfaite, meuble sur mesure… C’est un projet qui ne bougera pas pendant 30 ans.
- Le projet malin et durable : On mise sur la sécurité avec du carrelage au sol et dans la douche. On peut choisir un très beau grès cérame imitation bois clair pour le sol (c’est bluffant et zéro entretien !). On réserve le vrai bois pour un mur hors d’eau ou pour le meuble vasque.
- Le projet à budget maîtrisé : L’astuce est de ne jamais rogner sur ce qui est invisible : plomberie, électricité, étanchéité. On économise sur les finitions. Un carrelage mural blanc simple et des accessoires en bois (porte-serviettes, caillebotis) peuvent faire merveille. Un plan de toilette en stratifié imitation bois de bonne qualité peut aussi faire illusion.
Astuces de pro et dépannage courant
Un problème que je vois tout le temps : les joints en silicone qui noircissent. C’est le signe d’une mauvaise ventilation ou d’un produit bas de gamme. La seule solution, c’est de tout refaire proprement.

- Enlever : Coupez l’ancien joint avec un cutter ou un outil spécial. Grattez bien tous les résidus.
- Dégraisser : Nettoyez la zone avec de l’alcool à brûler pour une surface parfaitement propre et sèche.
- Appliquer : Posez un nouveau joint de silicone sanitaire de qualité, marqué « anti-moisissures ».
- Lisser : L’astuce infaillible, c’est de tremper son doigt dans de l’eau savonneuse (avec du produit vaisselle) avant de lisser. Le joint sera parfait et ne collera pas au doigt !
La sécurité avant tout : Les points sur lesquels on ne transige PAS
Je termine par le plus important. Une salle de bain, c’est la pièce la plus risquée de la maison à cause du mélange eau/électricité.
1. Électricité : La norme NFC 15-100 est très stricte, et ce n’est pas pour rien. Elle définit des volumes de sécurité où rien n’est permis. Soyons clairs : si vous n’êtes pas électricien qualifié, ne touchez à RIEN. Faites appel à un pro. Et un dernier truc : demandez TOUJOURS à votre électricien son assurance décennale. C’est un réflexe que les particuliers oublient, mais c’est votre seule garantie en cas de problème.

2. Glissade : Le sol doit être antidérapant, point. Surtout avec des enfants ou des personnes âgées. Visez un carrelage classé R10 au minimum.
3. Plomberie : Utilisez du matériel de qualité et faites tester tous les raccords encastrés sous pression avant de refermer les murs. Une micro-fuite aujourd’hui, c’est un énorme dégât des eaux demain.
Voilà, vous avez les clés. Créer une salle de bain scandinave, c’est un projet magnifique. Mais cette simplicité repose sur une technique impeccable. Planifiez bien, choisissez les bons matériaux et n’ayez pas honte de faire appel à un artisan pour les étapes critiques. La tranquillité d’esprit, ça n’a pas de prix.
Galerie d’inspiration


Le détail qui change tout : le noir mat. Utilisé avec parcimonie sur la robinetterie (comme les gammes Essence de Grohe ou TARA de Dornbracht), les cadres de miroir ou les poignées de meubles, il crée un contraste graphique puissant. C’est la touche contemporaine qui vient souligner la douceur du bois et la pureté du blanc, empêchant l’ensemble de paraître fade.


Plus de 90% des designers s’accordent à dire que l’éclairage peut faire ou défaire un espace. Dans une salle de bain scandinave, c’est non négociable.
Au-delà du simple luminaire, pensez en termes de couches : un plafonnier général, des appliques près du miroir pour un éclairage sans ombre (idéalement entre 3000 et 4000 Kelvins pour une lumière neutre et flatteuse), et pourquoi pas, une bande LED sous le meuble vasque pour un effet flottant et une ambiance tamisée le soir.


Le bois au sol dans une pièce d’eau, est-ce vraiment raisonnable ?
Oui, si l’on choisit la bonne essence et le bon traitement. Oubliez le hêtre ou le pin non traité. On se tourne vers des bois exotiques naturellement imputrescibles comme le teck ou l’ipé. Une alternative européenne plus durable ? Le chêne ou le frêne thermo-chauffé. Ce procédé les rend extrêmement stables et résistants à l’humidité. La finition à l’huile saturante, à renouveler une fois par an, est essentielle pour nourrir le bois et le protéger en profondeur.


- Une chaleur douce et homogène sous les pieds.
- Aucun radiateur disgracieux qui encombre l’espace mural.
- Un séchage plus rapide du sol après la douche.
Le secret ? Un plancher chauffant électrique. Facile à installer sous un carrelage ou même un parquet compatible, il est l’atout confort invisible qui sublime l’expérience minimaliste scandinave.


Pour éviter l’effet ‘laboratoire’ du tout blanc, la texture est votre meilleure alliée. Pensez au relief d’un carrelage ‘Zellige’ pour la crédence, à la trame visible d’une serviette en lin gaufré, à la surface légèrement rugueuse d’une vasque en céramique artisanale, ou encore au veinage d’un meuble en chêne brossé. C’est ce dialogue entre les matières qui donne de la profondeur et de la chaleur à la simplicité.


Une douche de 5 minutes consomme en moyenne 60 litres d’eau. Les pommeaux de douche modernes à aération peuvent réduire ce chiffre de près de 50% sans sacrifier la sensation de pression.
L’esprit scandinave est aussi synonyme de respect de la nature. Opter pour un pommeau éco-responsable (comme ceux de la gamme hansgrohe EcoSmart) s’inscrit parfaitement dans cette philosophie de consommation raisonnée, alliant confort, design et durabilité.


Le rangement est la clé de l’épure. Une niche de douche carrelée, discrète et intégrée au mur, est bien plus élégante qu’un serviteur en plastique. Prévoyez-la lors de la conception des cloisons : une profondeur de 10 cm est suffisante pour y loger shampoings et savons, libérant ainsi l’espace visuel et pratique.


Alternative au bois massif : le bambou. Techniquement une herbe, ce matériau partage l’esthétique chaleureuse du bois clair mais présente des avantages uniques pour la salle de bain. Il est extrêmement résistant à l’humidité, se régénère très vite (atout écologique) et est souvent plus abordable. Des marques comme Tikamoon en proposent de très belles déclinaisons pour les meubles vasques.


Huile vs. Vernis pour le meuble en bois :
Finition huilée : Nourrit le bois en profondeur, lui donne un aspect mat et très naturel. Permet des retouches locales faciles en cas de rayure. Demande un entretien régulier (une nouvelle couche d’huile tous les ans).
Finition vernie (aquaréthane) : Crée un film protecteur en surface, très résistant à l’eau et aux taches. L’aspect est un peu plus satiné. En cas de dommage important, un ponçage complet est nécessaire.
Pour un puriste qui aime le contact avec la matière, l’huile est incomparable.


N’oubliez pas les plantes ! Elles apportent la touche de vie indispensable. Mais toutes ne supportent pas l’humidité et le manque de lumière. Voici trois championnes :
- Le Zamioculcas (Plante ZZ) : Tolère très bien l’ombre et les oublis d’arrosage.
- La Sansevieria (Langue de belle-mère) : Purifiante, elle se contente de peu de lumière et d’eau.
- L’Asparagus Fern : Adore l’humidité ambiante et apporte une légèreté vaporeuse.


Le concept danois de ‘Hygge’ ne se résume pas aux plaids et aux bougies. C’est le sentiment de confort, de bien-être et de convivialité dans les gestes du quotidien.
Dans la salle de bain, cela se traduit par un sol chauffant, des serviettes épaisses et douces, un éclairage que l’on peut tamiser, et peut-être un petit banc en bois pour poser ses affaires. C’est penser la pièce non comme une zone technique, mais comme un refuge personnel.


Point important : la ventilation. Une VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) efficace est le poumon invisible de votre salle de bain. Un modèle hygroréglable, qui adapte son débit au taux d’humidité, est un investissement judicieux. Il prévient l’apparition de moisissures, protège vos meubles en bois et assure un air plus sain, garantissant la pérennité de votre installation.


Un miroir rond ou rectangulaire ?
Le miroir rectangulaire, surtout s’il est grand et sans cadre, maximise la perception de l’espace et la diffusion de la lumière. Le miroir rond, très tendance, apporte de la douceur et casse les lignes droites du mobilier et du carrelage. Pour un look scandinave affirmé, un grand miroir rond avec une fine lanière de cuir ou un cadre en bois clair est un choix parfait.


Le carrelage métro blanc est un classique, mais pour une touche d’originalité, pensez à la pose. Au lieu de l’alignement classique, une pose en chevron (herringbone) ou en décalé vertical apporte un dynamisme graphique subtil sans trahir l’esprit minimaliste. Le tout avec un joint gris perle plutôt que blanc pour mieux dessiner le motif.


La tendance ‘Japandi’ est la rencontre parfaite entre l’épure scandinave et l’esthétique zen japonaise. Pensez à des bois plus sombres comme le noyer, des lignes encore plus basses et épurées, des touches de noir plus franches et l’intégration d’éléments naturels bruts comme une branche ou un galet. C’est le minimalisme qui atteint un niveau supérieur de sérénité.


- Résistant à l’eau et aux chocs.
- Facile à nettoyer.
- Offre une continuité visuelle du sol aux murs.
La solution ? Le béton ciré. Appliqué par un professionnel, il crée une surface sans joint, idéale pour une douche à l’italienne. Ses teintes neutres, du gris clair au beige sable, se marient à merveille avec le bois clair et le blanc de l’esprit nordique.


Pour une salle de bain sous les toits, la clé est d’utiliser la pente. Placez la baignoire îlot sous la partie la plus basse pour un coin cosy, et réservez la hauteur maximale pour la douche et l’espace devant la vasque. Un grand Velux® au-dessus de la baignoire offre une vue sur le ciel, transformant le bain en un moment d’évasion.


Les panneaux de bois à tasseaux (ou ‘fluted panels’) sont devenus un élément signature du design scandinave moderne.
Utilisés sur un seul mur, derrière la vasque ou pour habiller un meuble, ils apportent du relief, un jeu d’ombres et de lumière, et une chaleur acoustique. Ils permettent de créer un point focal fort tout en conservant une palette de matériaux très naturelle.


Erreur à éviter : négliger la quincaillerie. Des charnières qui rouillent, des glissières de tiroir qui grippent ou des poignées bas de gamme peuvent ruiner l’expérience d’un meuble par ailleurs qualitatif. Privilégiez des marques reconnues comme Blum ou Hettich pour les mécanismes intérieurs. C’est le genre de détail invisible qui fait la différence sur le long terme.


Le textile fait l’ambiance. Pour un style scandinave authentique, remplacez les serviettes en éponge classique par des modèles en coton gaufré ou en lin lavé. Plus légers, ils sèchent plus vite et leur texture naturelle apporte une touche d’élégance brute. Un simple tapis de bain en bois (type caillebotis en teck) finit parfaitement le décor.


Une touche de couleur, est-ce permis ?
Absolument, mais avec subtilité. Le vert sauge, le bleu grisé ou le terracotta clair sont des couleurs inspirées de la nature nordique. Utilisez-les sur un seul pan de mur, ou via des accessoires (porte-savon, serviettes, un vase). Des peintures de qualité comme celles de Farrow & Ball ou Ressource offrent des finitions mates poudrées qui absorbent la lumière et donnent une profondeur incomparable.


- Crée une ambiance spa instantanée.
- Diffuse une odeur naturelle et apaisante.
- Agit comme un élément sculptural.
Le geste simple ? Suspendre une branche d’eucalyptus frais à la pomme de douche. La vapeur d’eau chaude libèrera ses huiles essentielles, transformant votre douche quotidienne en une séance d’aromathérapie.


Vasque à poser ou vasque intégrée ?
Vasque à poser : Souvent ronde ou ovale, elle a un côté plus sculptural, presque artisanal. Elle met en valeur le plan de toilette sur lequel elle repose. Idéale pour un look un peu plus bohème ou vintage.
Vasque intégrée : Moulée dans le même matériau que le plan (comme le Corian® ou la céramique), elle offre une surface parfaitement lisse, sans aucun joint. C’est le choix du minimalisme absolu et de la facilité d’entretien.


Les premiers carreaux ‘métro’ ont été créés pour le métro de Paris en 1904. Leur surface biseautée et brillante a été conçue pour réfléchir au mieux la lumière artificielle des tunnels.
C’est cette capacité à maximiser la luminosité qui en a fait un choix évident pour les salles de bain, bien au-delà de Paris, et qui explique son adoption massive dans le design scandinave, où chaque source de lumière compte.

Pour les petits budgets, le meuble GODMORGON d’IKEA est une base excellente et quasi-incontournable. Le secret pour le personnaliser ? Changez les poignées pour un modèle en cuir ou en laiton, remplacez le plan vasque standard par un plan en chêne massif sur mesure sur lequel vous poserez une vasque bol, et le tour est joué. Vous obtenez un look unique pour une fraction du prix d’un meuble de designer.