Salle de bain sans carrelage : Le guide honnête (et sans catastrophes) d’un pro
Franchement, après plus de deux décennies sur les chantiers, j’en ai vu des modes passer. Le carrelage, c’est un peu le roi de la salle de bain, un choix sûr et fiable que je continue de poser très régulièrement. Mais, de plus en plus, on me demande autre chose. Une ambiance plus cosy, un style plus épuré, sans toutes ces lignes de joints qui peuvent vite faire penser à une piscine municipale.
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Et c’est une super idée ! Il existe des alternatives magnifiques qui peuvent transformer une simple salle d’eau en véritable cocon. Le problème ? Je suis aussi souvent appelé pour réparer les dégâts : des parquets qui gondolent comme un mauvais souvenir de vacances, des bétons qui se fissurent… La cause est presque toujours la même : on a été séduit par l’esthétique sans respecter la technique.
Alors, cet article, ce n’est pas un catalogue de tendances. C’est un partage d’expérience, sans filtre. Je vais vous expliquer comment ces matériaux vivent et réagissent, les étapes cruciales que je suis à la lettre, et je serai transparent sur les avantages, les inconvénients, et surtout, les budgets. Le but, c’est que vous fassiez un choix éclairé pour un résultat qui vous donnera le sourire pendant des années.

Le point de départ non-négociable : l’étanchéité absolue
Avant même de rêver à la couleur de votre futur sol, on doit parler du sujet qui fâche : l’étanchéité. L’eau, c’est l’ennemi public numéro un de votre maison. Une salle de bain est une pièce humide, et dans la zone de la douche ou de la baignoire, c’est carrément le déluge au quotidien. Si l’eau s’infiltre, c’est la porte ouverte aux moisissures, au pourrissement des structures et aux plâtres qui s’effritent.
J’ai déjà dû intervenir sur un chantier où il a fallu démolir et refaire un plancher entier à cause d’une douche à l’italienne mal étanchée. La facture pour le client ? Plus de 5000 €. Tout ça pour avoir voulu économiser 300 € sur la préparation. Ça fait réfléchir, non ?
Aucun revêtement de finition, même s’il est vendu comme « résistant à l’eau », ne peut se passer d’une véritable barrière en dessous. C’est la base de tout. Dans le métier, on utilise deux systèmes principaux :

- Le SPEC (Système de Protection à l’Eau sous Carrelage) : C’est souvent une natte souple qu’on vient coller au sol et aux murs. On traite les angles avec des bandes spéciales pour créer une sorte de « cuve » parfaitement étanche. C’est une barrière physique très efficace.
- Le SEL (Système d’Étanchéité Liquide) : Imaginez une sorte de peinture en résine, très épaisse, qu’on applique en deux couches croisées. Elle forme un film continu et souple. C’est ma solution favorite pour les douches à l’italienne.
Bon à savoir : Un kit d’étanchéité complet (SPEC ou SEL) pour une douche standard se trouve dans les grandes surfaces de bricolage comme Leroy Merlin ou Castorama et vous coûtera entre 150 € et 300 €. C’est le meilleur investissement que vous puissiez faire. Si un artisan vous propose de poser quoi que ce soit directement sur du placo, même hydrofuge, sans parler de ça… Fuyez !

1. Le parquet en bois : la chaleur, oui, mais sous contrôle
Du bois dans une salle de bain ? L’idée peut faire peur, et pourtant, c’est une solution incroyablement chaleureuse et agréable. Marcher pieds nus sur du bois chaud en sortant de la douche, c’est un confort que le carrelage ne pourra jamais offrir. Mais attention, c’est une option qui ne pardonne pas l’amateurisme.
Le bon bois et la bonne technique
On ne met pas n’importe quel bois ici. On privilégie les essences exotiques comme le teck, l’ipé ou le bambou massif. Pourquoi ? Parce qu’ils sont naturellement gorgés d’une résine huileuse qui les protège de l’humidité et des moisissures. Ce n’est pas pour rien que le teck est utilisé sur les ponts des bateaux depuis des lustres. À l’inverse, oubliez les bois européens comme le chêne ou le hêtre ; ils se tacheront et se déformeront à la première occasion.

La seule méthode de pose valable est la pose collée en plein, avec des joints « pont de bateau ». On colle chaque lame avec une colle polyuréthane spéciale, et on remplit l’espace entre elles avec un mastic noir souple. Ce joint assure l’étanchéité de surface et permet au bois de bouger un peu sans se déformer. La pose flottante est absolument interdite : l’eau stagnerait en dessous et bonjour les champignons.
Budget, entretien et faisabilité
Soyons clairs, c’est une solution haut de gamme. Le teck massif seul coûte déjà cher (à partir de 80-100€/m²), et la pose technique demande beaucoup de temps. Au total, attendez-vous à un budget entre 150 € et 250 € le m², pose comprise. Pour l’entretien, ma préférence va de loin à une finition huilée. L’huile nourrit le bois et permet des réparations locales faciles. Le vernis, lui, peut s’écailler et piéger l’eau en dessous, ce qui est une vraie galère à réparer.

- DIY ou pas ? Franchement, si vous n’êtes pas un bricoleur très expérimenté et ultra-méticuleux, confiez ce travail à un professionnel. La précision requise est énorme.
- Chauffage au sol : C’est compatible, mais complexe. Il faut choisir un bois stable et un système de chauffage basse température. C’est un sujet à discuter en détail avec votre parqueteur.
2. Le béton ciré : l’élégance minimaliste
Le béton ciré, avec son look continu et sans joints, est ultra tendance. Il agrandit l’espace et donne une touche très design. C’est un matériau que j’adore travailler pour son côté artisanal. Par contre, c’est aussi là où je vois le plus de ratés spectaculaires.
Ce qu’est VRAIMENT le béton ciré
Le « béton ciré » de salle de bain n’a rien à voir avec le béton d’une dalle. C’est un enduit décoratif très fin (2 à 3 mm d’épaisseur) composé d’un mortier et de résine. Son secret ne réside pas dans l’enduit lui-même, qui est poreux comme une éponge, mais dans son traitement de surface : un bouche-pores suivi de plusieurs couches d’un vernis très performant. Sans ce vernis, c’est la catastrophe assurée.

L’application est un art de la patience. Un pro sérieux mettra 4 à 5 jours pour réaliser une douche complète, en respectant scrupuleusement les temps de séchage entre chaque étape. Vouloir aller plus vite est le meilleur moyen de tout gâcher.
Budget, entretien et faisabilité
Pour un travail de qualité, comptez entre 100 € et 180 € le m² posé par un artisan. Méfiez-vous des devis trop alléchants, ils cachent souvent un vernis bas de gamme ou une préparation bâclée. Un kit de béton ciré de qualité professionnelle pour environ 5m² (incluant tout, du primaire au vernis) se trouve chez les revendeurs spécialisés et coûte entre 300 € et 500 €.
L’entretien est simple : un savon neutre et de l’eau. Surtout, JAMAIS de produits anticalcaires ou de Javel, qui attaquent le vernis et créent des taches.
- DIY ou pas ? Sur un plan de travail ou un mur décoratif, un bricoleur appliqué peut tenter l’aventure. Mais pour le sol d’une douche à l’italienne ? Je le déconseille vivement. Le risque d’erreur sur l’étanchéité finale est trop important.
- Chauffage au sol : Excellente nouvelle, le béton ciré adore le chauffage au sol ! Il a une très bonne inertie et diffuse une chaleur douce et agréable.
- Astuce sécurité : Un béton ciré lisse peut être glissant. Pour le sol de la douche, demandez toujours une finition de vernis antidérapante. C’est invisible mais ça change tout.

3. Le tadelakt : l’âme du Maroc
Le tadelakt, c’est bien plus qu’un enduit. C’est une matière vivante, une tradition ancestrale. Son étanchéité ne vient pas d’un vernis mais d’un processus physique (le polissage avec un galet qui serre les grains de la chaux) et chimique (une réaction entre la chaux et le savon noir qui crée une barrière hydrophobe).
Attention aux imitations ! Beaucoup de produits « façon tadelakt » sont de simples enduits à la chaux sans commune mesure avec la technique authentique. Le vrai tadelakt est un travail long, physique, qui demande un savoir-faire rare.
Budget, entretien et faisabilité
Ici, on est dans le domaine du luxe et de la passion. Le matériau est rare et les vrais artisans (les maâlems) sont peu nombreux. Le budget démarre rarement en dessous de 200 € à 300 € le m² et peut monter bien plus haut. Pour une petite salle de bain, un artisan peut y passer une semaine entière.

- DIY ou pas ? La réponse est simple : non. N’y songez même pas. C’est un art qui demande des années de pratique.
- Entretien : Le tadelakt est très durable mais il faut le « nourrir » tous les ans avec une cire à base de savon noir pour préserver son aspect et son étanchéité.
En le bon choix est un choix informé
Vous l’aurez compris, une salle de bain sans carrelage est un projet superbe, à condition de ne pas prendre les choses à la légère. Le secret d’un résultat qui dure, c’est 90% de travail invisible (la préparation, l’étanchéité) et 10% de finition.
Alors, avant de signer un devis, devenez un client averti. Voici 5 questions à poser à votre artisan :
- Quel système d’étanchéité (SPEC ou SEL) allez-vous mettre en place sous le revêtement, surtout dans la douche ?
- (Pour le béton ciré) : Quel type de vernis de protection est prévu ? Est-il bien bi-composant et adapté aux zones humides ?
- (Pour le parquet) : La pose est-elle bien collée en plein, et les joints de type « pont de bateau » ?
- Combien de jours de chantier prévoyez-vous au total, en comptant tous les temps de séchage obligatoires ?
- Concrètement, comment devrai-je nettoyer et entretenir ce revêtement pour qu’il reste beau longtemps ?
Un vrai pro sera ravi de vous expliquer ses choix techniques. C’est la meilleure garantie pour vous assurer une tranquillité d’esprit qui, elle, n’a pas de prix.

Galerie d’inspiration


Le Tadelakt n’est pas juste un enduit, c’est une expérience. Hérité des hammams marocains, ce mélange de chaux poli au galet et traité au savon noir offre une surface douce, chaude et légèrement moirée. Complètement imperméable et fongicide, il transforme les murs de douche en une œuvre d’art sensuelle et continue.

Béton ciré : Appliqué en plusieurs couches fines (environ 2-3 mm), il est idéal pour recouvrir un ancien carrelage. Sa mise en œuvre est technique et demande un support parfaitement stable. Marques de référence : Marius Aurenti, Mercadier.
Microciment : Plus récent et plus flexible grâce à sa composition polymère, il adhère sur presque tous les supports et résiste mieux à la micro-fissuration. Son épaisseur est similaire, mais il est souvent jugé plus résistant pour les zones de fort passage comme le sol. Marques : Kerakoll, Topciment.
Le choix dépendra de votre support existant et de la souplesse recherchée.

- Épongez immédiatement toute flaque d’eau stagnante sur un parquet huilé.
- Pour le nettoyage courant, utilisez un savon doux, comme le Savon Noir de Briochin, très dilué dans de l’eau.
- N’utilisez jamais de nettoyants abrasifs, à base d’ammoniaque ou de javel.
- Réappliquez une fine couche d’huile de protection (type Osmo ou Rubio Monocoat) une fois par an sur les zones les plus sollicitées pour nourrir le bois et raviver son éclat.


Peut-on vraiment poser du parquet dans la zone de douche ?
Oui, mais à des conditions très strictes. Il ne s’agit pas d’un parquet classique. On parle ici de bois exotiques naturellement imputrescibles comme le teck, l’ipé ou le jatoba. La pose doit être de type

Selon une étude du Houzz & Home 2023, la salle de bain est la deuxième pièce la plus rénovée (26% des projets), juste après la cuisine. Les surfaces sans joints y sont une tendance de fond, privilégiées pour l’esthétique et la facilité d’entretien.

- Une sensation d’espace amplifiée, même dans une petite pièce.
- Une surface douce au toucher, sans la froideur du carrelage.
- Une hygiène parfaite, sans joints qui noircissent.
Le secret ? Un revêtement continu comme le Mortex ou le Tadelakt, qui enveloppe la pièce et gomme les angles pour un effet cocon immédiat.


Erreur fatale : N’utilisez JAMAIS de produits anticalcaires ou de vinaigre blanc sur un sol en béton ciré ou un enduit à la chaux. Leur acidité attaque la couche de protection (le

L’eau est une ennemie silencieuse. Avant la catastrophe, certains signes peuvent vous alerter sur un défaut d’étanchéité :
- Des plinthes qui gondolent ou se décollent légèrement du mur.
- Une odeur persistante d’humidité ou de moisi, même après aération.
- L’apparition de petites cloques ou d’un écaillement de la peinture sur les murs adjacents, même à l’extérieur de la salle de bain.
- Des joints de silicone qui se décollent ou noircissent très rapidement malgré le nettoyage.

Le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) estime que près de 50% des dégâts des eaux dans l’habitat proviennent des pièces humides.
C’est pourquoi l’étape de l’étanchéité sous le revêtement n’est pas une option, mais une assurance. Un Système d’Étanchéité Liquide (SEL) comme le Weber.sys Protec ou une natte d’étanchéité type Schlüter-KERDI sont des investissements minimes face au coût d’une réparation de structure.


Au-delà de l’esthétique, le choix d’un sol sans carrelage est une affaire de sensations. Imaginez sortir de la douche et poser les pieds non pas sur une surface froide et dure, mais sur un parquet en chêne huilé, légèrement tiède, dont vous sentez la texture vivante sous la voûte plantaire. Ou la continuité minérale et douce d’un béton ciré qui se prolonge sans obstacle du sol aux murs. C’est un luxe sensoriel qui change radicalement la perception de la pièce, la transformant d’un espace fonctionnel en une véritable bulle de bien-être.

- Avec un parquet en bois clair (chêne, frêne) : Osez la robinetterie noire mate pour un contraste graphique et moderne. La marque Jacob Delafon propose des gammes comme
Parquet massif : Constitué d’une seule pièce de bois, il est extrêmement durable et peut être poncé de nombreuses fois. Pour la salle de bain, seules les essences exotiques denses et résistantes à l’humidité (Teck, Bambou Moso) sont viables, avec une pose collée obligatoire.
Parquet contrecollé
Le Wabi-Sabi, c’est l’art de trouver la beauté dans l’imperfection et l’authenticité des matériaux qui vivent.
Un sol en béton ciré qui se patine légèrement avec le temps, un bois qui révèle son grain unique… ces surfaces imparfaites racontent une histoire et apportent une âme que les matériaux industriels standardisés ne pourront jamais imiter.
Quelle couleur choisir pour un béton ciré ?
Oubliez le simple gris ! Les fabricants comme Mercadier ou AD LUCEM proposent des nuanciers avec des dizaines de teintes obtenues par des pigments naturels. Pensez à l’orientation de votre pièce : un gris chaud ou un beige rosé réchauffera une salle de bain exposée au nord. Un vert sauge ou un bleu profond créera une ambiance spa apaisante. Demandez toujours un échantillon, car la couleur finale dépendra de la lumière et de la finition choisie.
Le conseil du pro : Pour la finition d’un parquet de salle de bain, je ne jure que par les huiles-cires de nouvelle génération. Contrairement à un vernis qui crée un film en surface (et peut s’écailler), une huile comme la Rubio Monocoat Oil Plus 2C se lie moléculairement aux fibres du bois. Résultat : une protection en profondeur, non filmogène, facile à retoucher localement en cas de rayure et qui préserve le toucher naturel du bois.
Loin de l’image du lino d’antan, le sol vinyle modulaire de luxe (LVT) est une alternative bluffante. En lames ou en dalles, il imite le bois ou la pierre avec un réalisme saisissant, texture comprise. Des marques comme Gerflor (gamme Virtuo) ou Quick-Step (gamme Alpha Vinyl) proposent des produits 100% étanches, compatibles avec le chauffage au sol, et bien plus chauds et silencieux qu’un carrelage. La pose est rapide et le budget maîtrisé.
Un dégât des eaux coûte en moyenne 1500€ à l’assuré, sans compter les désagréments. (Source : France Assureurs)
Ce chiffre souligne l’importance de ne pas lésiner sur la préparation. Un artisan sérieux ne commencera jamais la pose d’un parquet ou d’un béton sans avoir appliqué une barrière étanche certifiée, comme un SPEC (Système de Protection à l’Eau sous Carrelage) ou une natte. C’est la fondation invisible de votre tranquillité.
Pour une douche à l’italienne avec un sol continu, un détail technique est non-négociable : la pente.
- Elle doit être de 2% minimum (soit 2 cm de dénivelé par mètre) pour assurer une évacuation parfaite de l’eau vers le siphon.
- Cette pente n’est pas créée par le revêtement de finition (béton, résine…), mais par la chape ou le receveur à carreler qui se trouve en dessous.
- Un oubli ou un mauvais calcul, et c’est la douche-pataugeoire assurée, avec de l’eau qui stagne et finit par s’infiltrer.
- Une surface parfaitement lisse, sans aucun pore.
- Une résistance absolue aux produits chimiques et aux taches.
- Disponible dans une infinité de couleurs, y compris des finitions métallisées ou pailletées.
Le secret ? La résine époxy. Souvent utilisée pour les sols industriels, elle offre une finition ultra-contemporaine et une hygiène irréprochable pour le sol d’une douche ou les murs.
Pour protéger un plan vasque en bois brut, le vernis est roi. Voici les étapes clés :
- Poncez légèrement la surface avec un papier de verre grain fin (240).
- Dépoussiérez et dégraissez avec un chiffon imbibé d’alcool à brûler.
- Appliquez au pinceau deux à trois couches d’un vernis marin ou d’un vernis spécial plan de travail (type V33).
- Laissez sécher complètement entre chaque couche en égrenant légèrement. Votre meuble est paré pour des années !
Attention au piège des appellations commerciales. Un
Tadelakt marocain : Comptez entre 180 et 300€/m². Ce prix élevé inclut un savoir-faire artisanal rare et de nombreuses heures de travail (plusieurs couches, polissage…). C’est un choix de luxe et d’authenticité.
Carrelage haut de gamme + pose : Un carreau de grande marque en grès cérame de grand format peut coûter 80-150€/m², auquel s’ajoute le prix de la pose par un carreleur qualifié (40-60€/m²). Total : 120-210€/m².
Le Tadelakt reste plus cher, mais offre une esthétique et un toucher incomparables.
Comment réparer une rayure ou un petit impact sur mon sol en béton ciré ?
Pas de panique ! C’est l’un des avantages de ce matériau. Pour un petit défaut, il suffit de commander un kit de retouche auprès de votre fabricant (il contient un peu de matière et de vernis). On nettoie la zone, on applique une infime quantité de béton avec une petite spatule, on laisse sécher, on ponce très légèrement pour lisser, puis on réapplique la couche de protection. La retouche peut rester légèrement visible au début mais s’estompera avec la patine naturelle du sol.
Inspirez-vous des spas scandinaves pour une salle de bain qui respire la sérénité. L’équation est simple : un sol en bois clair, comme du frêne ou du chêne blanchi, des murs blancs ou peints dans une teinte très douce (un gris perle de Farrow & Ball, par exemple), une vasque simple en céramique blanche et un minimum d’accessoires. La lumière, naturelle ou artificielle, devient un élément clé pour sublimer la pureté des lignes et la noblesse des matériaux.