Salle de Bain Esprit Campagne : Mes Secrets de Pro pour un Résultat qui Dure (Vraiment)
Depuis plus de vingt ans que je mets les mains dans le plâtre et la plomberie, des appartements parisiens aux vieilles maisons de campagne, j’ai vu passer un paquet de modes. Mais franchement, l’esprit « campagne chic », lui, il ne bouge pas. Pourquoi ? Parce que ce n’est pas juste une question de déco. C’est une quête d’authenticité, de matériaux qui respirent et d’un certain confort sans chichis.
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Mais attention ! Transposer cette ambiance dans une salle de bain, la pièce la plus technique de la maison, c’est une autre paire de manches. On ne parle pas juste d’un pot de peinture et de quelques paniers en osier. C’est un vrai projet qui doit marier le beau et le durable. Alors, je vous partage mon expérience du terrain, les erreurs à éviter absolument et les astuces qui font la différence entre une jolie photo sur Pinterest et une pièce fonctionnelle pour les vingt prochaines années.

Les Fondations : L’Humidité, votre Ennemie Jurée
Avant même de flasher sur une vasque ou une couleur, on doit parler technique. Une salle de bain, c’est chaud et humide. Le paradis pour les moisissures et la dégradation des matériaux. Ignorer ça, c’est signer pour des problèmes coûteux plus tard.
La ventilation : ce n’est pas une option, c’est une obligation
Je ne compte plus les chantiers où je découvre des lambris tout neufs, déjà noircis par l’humidité. La cause est quasi toujours la même : une ventilation aux abonnés absents. Le petit aérateur qui se lance avec la lumière ? Oubliez, ça ne suffit pas.
Pour une salle de bain, surtout si vous rêvez de bois, il vous faut une VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée). C’est elle qui va garantir un renouvellement constant de l’air. Le top ? Une VMC simple flux hygroréglable, qui ajuste sa puissance selon le taux d’humidité de la pièce. C’est un investissement, bien sûr. Comptez entre 400€ et 800€, pose comprise, pour un système de qualité. Mais honnêtement, c’est le prix de la tranquillité pour votre maison et votre santé.

L’étanchéité : la barrière invisible (et vitale)
Le style campagne adore le bois, la chaux, les matières naturelles… qui, elles, détestent l’eau en continu. Derrière votre joli carrelage ou votre lambris, il doit y avoir une protection. Dans notre jargon, on parle de SPEC (Système de Protection à l’Eau sous Carrelage). C’est une sorte de peinture caoutchouteuse qu’on applique au rouleau sur les murs de la douche et autour de la baignoire. On renforce les angles avec des bandes spéciales. C’est invisible à la fin, mais c’est l’étape la plus importante.
Bon à savoir : un carrelage n’est PAS étanche. Ses joints, eux, sont poreux. L’eau finit toujours par s’infiltrer. Sans cette barrière, elle attaque le placo, le bois… et là, bonjour les dégâts. Ne zappez jamais cette étape ! Pour une douche standard, un kit d’étanchéité (membrane liquide + bandes) se trouve facilement chez Castorama ou Leroy Merlin pour environ 50€ à 80€. C’est le meilleur investissement de votre chantier. D’ailleurs, c’est une étape qu’un bon bricoleur peut réaliser lui-même en suivant bien la notice. Comptez ensuite 24 heures de séchage avant de pouvoir poser votre carrelage.

Du Sol au Plafond : Les Bonnes Techniques pour Chaque Matériau
Ok, maintenant que les bases sont saines, on peut s’amuser. Mais chaque matériau a ses propres règles du jeu pour survivre dans une salle de bain.
Les murs : bien plus que de la déco
- Le lambris en bois : Un grand classique. Pour qu’il tienne la route, prenez un bois qui résiste à l’humidité (châtaignier, mélèze, ou même du teck). Le pin traité fonctionne mais fait moins authentique. Mon conseil de pro : traitez TOUJOURS les deux faces de chaque lame avec une huile ou un vernis marin avant la pose. Et surtout, posez-le sur des tasseaux pour laisser 1 à 2 cm d’air derrière. Cet espace permet au bois de sécher et d’éviter de pourrir.
- Le carrelage : Le style « métro » est sympa, mais pour un look plus authentique, pensez à la terre cuite artisanale ou aux zelliges. Le point crucial ? Les joints. Pour les douches, j’oriente de plus en plus mes clients vers des joints époxy. Oui, c’est plus cher et plus technique à poser qu’un joint ciment classique, mais ils sont 100% étanches et ne moisissent JAMAIS. C’est un vrai confort sur le long terme.
- Les enduits et peintures : La peinture est la solution la plus simple. Prenez une peinture spéciale pièces humides, de finition satinée (plus lavable que le mat). Pour un rendu plus « waouh », un enduit à la chaux ou un tadelakt sont sublimes. La chaux respire et combat naturellement les bactéries. Le tadelakt, lui, est une technique d’expert. C’est un budget conséquent (on parle de plusieurs centaines d’euros au m²), mais le résultat est incomparable.

Le sol : choisir entre le charme et la praticité
Ah, le sol… un vrai dilemme. On le veut beau, mais il doit être anti-dérapant et résistant à l’eau. Voici les options, sans filtre.
Le parquet en bois massif, c’est le rêve de beaucoup. C’est possible, mais exigeant. On utilise la technique dite du « pont de bateau » : des lames de bois exotique (teck, le plus souvent) collées, avec des joints noirs souples entre chaque lame. C’est un travail de précision qui assure l’étanchéité. Côté budget, c’est du haut de gamme, souvent plus de 100€/m² sans la pose, et l’entretien à l’huile doit être régulier.
Ensuite, il y a le champion du compromis : le carrelage imitation bois en grès cérame. Franchement, les imitations d’aujourd’hui sont bluffantes de réalisme. Vous avez l’aspect chaleureux du bois sans les galères d’entretien. C’est le choix malin, parfaitement compatible avec un chauffage au sol et avec des prix accessibles, entre 30€ et 70€ le mètre carré pour de très beaux produits.

Et enfin, les fameux carreaux de ciment. Leur charme rétro est indéniable. Mais attention, un vrai carreau de ciment est poreux comme une éponge. Le traitement est OBLIGATOIRE : un produit bouche-pores avant la pose, puis plusieurs couches de traitement hydrofuge après. J’ai eu un client qui a voulu faire l’économie sur ça… six mois plus tard, ses carreaux étaient tachés à vie. Pour des vrais, comptez entre 60€ et 120€/m², sans oublier le coût du traitement.
Solutions Pratiques et Maîtrise du Budget
Un beau projet, c’est avant tout un projet maîtrisé. Rénover une salle de bain complète prend du temps, entre la démolition, la plomberie, l’électricité, les temps de séchage et les finitions, tablez sur deux à trois semaines de travaux si vous faites appel à des pros.
Le charme de la récup’ : transformer un vieux meuble
Chiner un vieil établi ou une commode pour en faire un meuble vasque, c’est une super idée. Mais ça se prépare ! Voici une petite check-list pour ne pas vous planter :

- Poncez le meuble à blanc pour enlever toute ancienne finition.
- Traitez contre les insectes si besoin (un produit préventif ne fait jamais de mal).
- Appliquez une couche de « fond dur » pour bloquer les pores du bois.
- Protégez avec au moins 3 couches de vernis polyuréthane haute résistance, type « marin » ou « plan de travail ».
- Étanchéifiez parfaitement la découpe pour la vasque et la robinetterie avec un joint silicone généreux avant la pose.
Le piège à éviter N°1 : la hauteur ! Les vieux meubles sont souvent bien plus bas que nos standards actuels. Vérifiez que la hauteur finale (meuble + vasque) se situe entre 85 et 90 cm. Votre dos vous remerciera tous les matins.
DIY ou Pro : savoir quand passer la main
On peut être bon bricoleur, mais la salle de bain ne pardonne aucune erreur. Soyons clairs : – Ce que vous POUVEZ faire vous-même : La démolition, la peinture (hors zone de douche), le montage de meubles en kit, et même l’application du système d’étanchéité (le SPEC) si vous êtes méticuleux. – Là où il faut VRAIMENT un pro : Toute la plomberie, l’électricité, la pose d’un receveur de douche, et la pose de carrelage sur une grande surface. Une fuite ou un court-circuit peuvent avoir des conséquences dramatiques, et votre assurance ne vous couvrira pas si le travail n’est pas fait dans les règles de l’art.

La Touche Finale : les Détails qui Changent Tout
Une fois le gros du travail fait, ce sont les détails qui vont donner vie à votre projet.
La baignoire îlot : entre rêve et réalité
La baignoire sur pieds, c’est l’icône du style. Mais avant de craquer, deux vérifications s’imposent. Primo, le poids. Une baignoire en fonte pèse plus de 150 kg à vide. Ajoutez 200 L d’eau (200 kg) et une personne, et vous dépassez les 400 kg sur une petite surface.
J’ai le souvenir d’un chantier où le client avait craqué pour un modèle magnifique… sur un plancher de vieille longère. On a dû tout stopper et faire venir un ingénieur structure pour vérifier. Une précaution qui a littéralement sauvé le salon du dessous ! Secundo, la plomberie : l’arrivée d’eau et l’évacuation doivent venir du sol, ce qui implique de gros travaux si ce n’est pas déjà prévu.

Un Dernier Mot sur la Sécurité (Parce que c’est VITAL)
Mon rôle, c’est aussi de prévenir. Une belle salle de bain doit avant tout être sûre. – L’électricité : Je me répète, mais c’est essentiel. Tout doit être fait par un électricien qualifié qui respecte les normes de sécurité (distances, protection différentielle 30mA…). On ne joue pas avec l’eau et l’électricité. – Les glissades : Pour le sol, choisissez un carrelage avec une classification antidérapante (cherchez la norme R, un R10 est un bon minimum).
Ce style campagne, c’est un retour au naturel. Mais pour qu’il fonctionne dans une salle de bain, il faut le bâtir sur des fondations techniques irréprochables. Mon conseil final est simple : prenez le temps. Discutez avec des artisans, touchez les matériaux, planifiez. Une salle de bain réussie, c’est celle qui est encore belle et fonctionnelle dans dix ans, parce qu’elle a été pensée pour durer.

Galerie d’inspiration


La robinetterie est la bijouterie de votre salle de bain. Pour un style campagne authentique, osez le laiton non verni. Il se patinera naturellement avec le temps, gagnant en caractère et en âme, contrairement à une finition chromée, souvent trop froide et moderne.


- Une vieille échelle en bois pour suspendre les serviettes.
- Un banc de ferme bas pour poser un livre ou une bougie près de la baignoire.
- Des dames-jeannes pour une touche de verre coloré.
- Un ancien miroir de barbier, piqué par le temps.
Le secret ? Chiner des pièces qui racontent une histoire, pas seulement des objets décoratifs.


Peut-on vraiment mettre un meuble ancien en bois dans une salle de bain ?
Oui, à condition de le préparer ! La clé est de le poncer entièrement, puis d’appliquer au minimum trois couches d’un vernis marin de haute qualité, comme le vernis Le Tonkinois ou V33 Spécial Pièces Humides. Insistez sur le plateau et les pieds, les zones les plus exposées. C’est ce qui le protégera efficacement des éclaboussures et de l’humidité ambiante.


Saviez-vous que certaines essences de bois, comme le teck ou le robinier, contiennent des oléorésines naturelles qui les rendent quasi imputrescibles ?
C’est pourquoi on les utilise pour les ponts de bateau. Pour un plan vasque ou un caillebotis de douche, investir dans ces bois massifs, c’est s’assurer une tranquillité d’esprit pour des décennies, bien au-delà des solutions en pin traité.

Le détail qui change tout : l’interrupteur. Oubliez le plastique blanc standard. Optez pour des modèles en porcelaine ou en laiton à l’ancienne, comme ceux de la marque Fontini ou Legrand collection Céliane avec une plaque en bois ou en ardoise. C’est une petite dépense qui ancre immédiatement la pièce dans un univers plus authentique.


Ne sous-estimez pas le pouvoir des textiles. Un simple rideau de douche en lin lavé (plutôt qu’en plastique) ou des serviettes épaisses et moelleuses dans des tons de terre (terracotta, lin, argile) suffisent à réchauffer l’atmosphère et à apporter la touche de confort rustique indispensable.


Tomettes anciennes : Inégalables pour leur patine et leur chaleur, mais poreuses. Elles exigent un traitement hydrofuge et oléofuge après la pose, et un entretien avec du savon noir.
Grès cérame imitation : Bluffant de réalisme aujourd’hui, non poreux, facile à nettoyer et compatible avec un chauffage au sol. Moins d’âme, mais beaucoup moins de contraintes.
Le choix de la raison (grès) contre celui du cœur (tomette).


L’éclairage est crucial pour éviter l’effet « musée ». Pensez-le en trois couches :
- Général : Un plafonnier discret ou des spots intégrés.
- Fonctionnel : Des appliques de chaque côté du miroir pour un éclairage sans ombre, idéal pour se préparer. Les modèles de chez Zangra ou Astro Lighting sont parfaits.
- D’ambiance : Une petite lampe à poser sur un meuble ou une applique à variateur pour les moments de détente dans le bain.

« La véritable élégance champêtre réside dans l’imperfection maîtrisée. Une fissure dans une vasque en pierre, la patine d’un robinet, le grain irrégulier du bois… ce sont ces détails qui donnent une âme à un lieu. » – Anonyme, antiquaire en Provence.


Envie de verdure sans vous tromper ?
Misez sur des plantes qui aiment l’humidité et la lumière tamisée des salles de bain. Le Zamioculcas (plante ZZ) est quasi indestructible, le Fougère de Boston adore la vapeur de la douche, et l’Aspidistra, surnommée « plante des débits de boisson », supporte très bien l’ombre. Elles apporteront une touche de vie sans effort.


- Des murs respirants qui régulent l’humidité.
- Une surface douce et chaleureuse au toucher.
- Un rendu sans joints, pour une sensation d’espace.
Le secret ? Des enduits à la chaux comme le Tadelakt ou le Marmorino. Ils offrent une alternative superbe au carrelage, mais attention, leur application demande le savoir-faire d’un artisan spécialisé.


Le bon blanc n’est pas le blanc pur. Pour un esprit campagne, les blancs cassés, crayeux ou légèrement grisés sont vos meilleurs alliés. Chez Farrow & Ball, pensez à « Wimborne White » pour la douceur ou « School House White » pour un côté plus neutre. Ils créent une toile de fond lumineuse sans la froideur clinique d’un blanc optique.

Un Français consomme en moyenne 148 litres d’eau par jour, dont près de 40% dans la salle de bain.
Installer un mitigeur thermostatique avec un limiteur de débit (comme les modèles EcoSmart de Hansgrohe) ou une douchette à aérateur peut réduire la consommation d’eau jusqu’à 50% sans sacrifier le confort. Un geste pour la planète et pour votre portefeuille.


Pour les murs, pensez au soubassement. Peindre ou carreler uniquement la partie basse du mur (sur 90 cm à 1,20 m de hauteur) et laisser la partie haute en peinture ou enduit clair est une technique classique des maisons anciennes. Cela protège les zones les plus exposées aux éclaboussures tout en allégeant visuellement l’espace.


Le noir mat, compatible avec le style campagne ?
Absolument, s’il est utilisé par touches subtiles pour moderniser et souligner. Pensez à une robinetterie noire, aux montants d’une verrière de douche ou à des cadres de miroir fins. Il crée un contraste graphique qui met en valeur la chaleur du bois et la texture des matériaux naturels, sans dénaturer l’ensemble.


Vasque en pierre naturelle : Unique, sculpturale, elle est la pièce maîtresse. Mais elle est lourde, plus chère et peut être poreuse (attention aux produits de beauté colorés ou aux huiles).
Vasque en céramique : Plus abordable, très facile d’entretien, résistante aux taches et aux rayures. Son aspect est plus uniforme, moins « brut ».
La pierre pour le cachet, la céramique pour la sérénité.

Pensez au rangement suspendu pour libérer l’espace au sol et donner une impression de légèreté. Une simple étagère en chêne brut fixée avec des équerres en fonte, ou un petit meuble apothicaire mural chiné, est parfait pour accueillir jolis flacons et petites serviettes d’invités.


Le secret d’un carrelage réussi : la largeur des joints. Pour un look authentique avec des carreaux type métro ou tomettes, des joints légèrement plus larges (3-4 mm) et dans une teinte douce comme le gris perle ou le beige sont souvent plus adaptés que des joints extra-fins blancs qui peuvent donner un aspect trop moderne et quadrillé.


- Un savon de Marseille ou d’Alep sur un porte-savon en bois.
- Des bougies aux senteurs végétales : pin, eucalyptus, lavande.
- Un diffuseur avec quelques gouttes d’huile essentielle de cèdre de l’Atlas.


Ne négligez pas la porte. Une porte de grange sur rail coulissant est une excellente option pour économiser de l’espace et renforcer le style. Si vous conservez une porte classique, la peindre dans une couleur douce (un vert sauge, un gris-bleu) et changer la poignée pour un modèle en fer forgé peut transformer son apparence.

La première baignoire sur pieds (clawfoot tub) a été créée en 1883 par l’Américain John Michael Kohler, en émaillant une auge en fonte pour chevaux.
Cet objet, né de l’ingéniosité rurale, est devenu l’icône indémodable du bain chic et confortable. Son installation au centre de la pièce ou près d’une fenêtre en fait une véritable invitation à la détente.


Le sol est un élément clé. Si le parquet massif vous effraie, les carrelages en grès cérame imitation bois ont fait des progrès spectaculaires. Des marques comme Marazzi ou Porcelanosa proposent des lattes avec des textures et des nuances quasi indiscernables du vrai bois, la résistance à l’eau et la facilité d’entretien en plus.


Pour les murs de la douche, une alternative au carrelage est le panneau mural. Des marques comme Jacob Delafon ou Schulte proposent des panneaux décoratifs imitation pierre, béton ou même bois, parfaitement étanches et sans joints. La pose est rapide et l’entretien ultra-simple : un coup d’éponge suffit.


Miroir chiné : Son cadre doré ou en bois sculpté apporte une chaleur et une histoire inégalables. Attention cependant, son tain peut être piqué et le bois doit être protégé de l’humidité.
Miroir neuf de style : Il offre une réflexion parfaite et souvent des fonctionnalités modernes (anti-buée, éclairage intégré). Moins d’âme, mais plus de praticité.
Une astuce : encadrer un miroir neuf simple avec des tasseaux de bois ancien pour allier les deux mondes.
Pour les accessoires, mélangez les textures naturelles. N’hésitez pas à associer un panier en jonc de mer pour le linge sale, un tabouret en bois brut, des bocaux en verre pour les cotons, et une brosse pour le corps en fibres végétales. C’est cet ensemble de petites choses simples qui crée la richesse visuelle du style campagne.