Meuble Double Vasque : Le Guide Complet Pour Ne Pas Se Planter (Même en Bricolant !)

Plus qu’un meuble, une révolution pour vos matins

On connaît tous la scène : le réveil sonne, et c’est la course dans la salle de bain. Qui a le droit au lavabo en premier ? Où poser ses affaires ? C’est souvent là que l’idée d’un meuble double vasque commence à germer. Et franchement, ce n’est pas du luxe, c’est une vraie solution qui peut changer le quotidien d’une famille.

Mais attention, pour que le rêve ne tourne pas au cauchemar, il faut bien préparer son coup. Un meuble mal choisi ou, pire, mal installé, peut vite devenir une galère. Après avoir passé des années sur les chantiers de salle de bain, j’ai vu à peu près toutes les erreurs possibles. Mon but ici, c’est de vous partager les conseils de terrain, ceux que je donne à mes clients pour qu’ils fassent les bons choix et qu’ils comprennent les étapes clés de l’installation.

1. Avant même de regarder les catalogues : les questions qui sauvent un projet

La phase de préparation, c’est 90 % de la réussite du projet. C’est gratuit, ça demande juste un peu de temps et un mètre ruban, et ça vous évitera des tonnes de problèmes. Ne sautez JAMAIS cette étape.

Mesurez l’espace… VRAIMENT

Première chose à faire : mesurez la largeur exacte de votre mur. Un meuble double vasque standard fait entre 120 cm et 150 cm de large. Mais ne voyez pas trop grand ! Il faut pouvoir circuler.

Pensez à l’espace de « dégagement ». Je recommande toujours de laisser au moins 70 cm libres devant le meuble. C’est le minimum vital pour ouvrir un tiroir et se brosser les dents sans jouer des coudes. Au fait, pensez aussi au débattement de la porte de la salle de bain ! Croyez-moi, j’ai vu des clients installer un superbe meuble… qui empêchait la porte de s’ouvrir complètement. Une erreur bête qu’un simple croquis à la main permet d’éviter.

Et la hauteur ? La norme se situe entre 85 et 90 cm du sol fini. C’est une valeur sûre, notamment si vous pensez à la revente un jour. Bien sûr, si vous êtes très grand, vous pouvez l’adapter un peu.

Votre mur est-il prêt pour ça ?

C’est l’étape la plus critique, surtout pour un meuble suspendu. Un meuble double vasque, une fois rempli de produits et avec les vasques pleines, peut facilement peser 80 à 100 kg. Votre mur doit encaisser ça.

• Mur porteur (béton, parpaing) : C’est le scénario idéal. Le mur est un roc. Avec de bonnes chevilles et des tirefonds, ça ne bougera pas d’un millimètre.
• Cloison en plaques de plâtre (Placo) : C’est le cas le plus courant aujourd’hui. Et c’est là qu’il faut être vigilant. Une simple plaque de BA13 ne supportera jamais un tel poids. Deux solutions :
  1. La meilleure : fixer le meuble sur les montants métalliques de la structure.
  2. Si ce n’est pas possible, il faut utiliser des chevilles spécifiques pour charges lourdes (type Molly). Et on ne lésine pas sur la quantité ! Visez au moins 4 à 6 points de fixation avec des chevilles supportant chacune 40 kg. C’est votre assurance anti-arrachement.

Astuce peu connue : pour trouver les montants métalliques dans votre mur en Placo, pas besoin d’être un pro. Un simple aimant puissant (comme ceux qu’on trouve dans les vieux disques durs) glissé sur le mur s’arrêtera net sur les vis des montants. Sinon, un détecteur de matériaux basique coûte entre 20€ et 40€ en grande surface de bricolage et vous resservira toujours.

Laissez-moi vous raconter une petite histoire qui m’a vacciné à vie. Un jour, un client a insisté pour que j’installe un lourd meuble en pierre sur un mur en carreaux de plâtre, sans renfort. J’ai prévenu, mais j’ai cédé. Deux mois plus tard, coup de fil : le meuble s’arrachait littéralement du mur. Une leçon apprise dans la douleur. Depuis, si je n’ai pas 100% confiance dans le mur, je refuse le chantier.

Plomberie et électricité : les contraintes invisibles

Jetez un œil derrière votre meuble actuel. Où sont les arrivées d’eau et l’évacuation ? Idéalement, elles doivent être à peu près centrées par rapport au futur meuble. Si ce n’est pas le cas, pas de panique. La plupart des meubles ont ce qu’on appelle un « vide sanitaire » à l’arrière, un espace vide qui donne de la flexibilité pour les raccordements.

Pour l’électricité, c’est beaucoup plus strict. Les normes de sécurité dans une salle de bain ne sont pas là pour faire joli. La règle d’or : aucune prise de courant à moins de 60 cm d’un point d’eau (douche ou vasque). Ne jouez jamais avec ça. L’eau et l’électricité, ça ne pardonne pas.

2. Le choix des matériaux : entre le look et la durée de vie

Votre meuble va vivre dans un environnement humide, plein de vapeur et d’éclaboussures. Le choix des matériaux est donc un investissement.

Pour y voir plus clair, voici un petit tableau récapitulatif :

Comparatif rapide des matériaux (Vasque + Plan de travail)

Céramique
Les + : Le grand classique. Ultra résistante aux rayures et aux produits, facile à nettoyer.
Les – : Attention aux chocs, un objet lourd peut la fêler.
Entretien : Le plus simple, une éponge et c’est tout.
Budget : € – €€

Résine de synthèse (Solid Surface)
Les + : Look moderne, plan et vasques moulés sans joint (super hygiénique), réparable si rayée (on peut poncer !).
Les – : Peut se rayer plus facilement, sensible aux taches de teinture pour cheveux.
Entretien : Facile, mais il faut agir vite sur les taches.
Budget : €€ – €€€

Pierre naturelle (Marbre, granit…)
Les + : Luxueux, chaque pièce est unique.
Les – : Poreuse ! Doit être traitée (hydrofuge) régulièrement. Très sensible aux acides (citron, vinaigre) qui laissent des marques.
Entretien : Exigeant. Il faut ré-appliquer un protecteur tous les ans.
Budget : €€€ – €€€€

Pour la structure du meuble (le caisson), fuyez l’aggloméré standard qui gonfle à la moindre goutte d’eau. Le top du top, c’est le MDF hydrofuge (souvent teinté en vert dans la masse). C’est le meilleur rapport qualité-prix. Un meuble d’entrée de gamme en agglo vous coûtera 300-600€, alors qu’un bon MDF hydrofuge se situe plutôt entre 700€ et 1500€. Le bois massif (teck, chêne) est magnifique mais demande un entretien annuel (huile ou vernis) pour bien vieillir.

3. Allez, on se lance ! L’installation étape par étape

Bon à savoir : pour un bricoleur qui débute, prévoyez un bon week-end complet. Si vous êtes plus aguerri, une grosse journée peut suffire. La précision, c’est la clé.

La liste de courses et la boîte à outils

Pour éviter les 10 allers-retours au magasin de bricolage (on l’a tous fait !), voici votre liste :

• Courses : Cartouche de silicone spécial salle de bain (anti-moisissures !), ruban de masquage, chevilles adaptées à votre mur, 2 siphons, 2 flexibles d’alimentation, un kit de raccordement pour double évacuation (ça simplifie la vie).
• Outils : Mètre, crayon, niveau à bulle (ou un niveau laser, le luxe !), perceuse-visseuse, forets adaptés (béton, carrelage…), pistolet à silicone, une pince à expansion si vous utilisez des chevilles Molly, et des clés plates.

La pose, pas à pas

1. Coupez l’eau ! C’est la première chose à faire à l’arrivée générale. Ouvrez les robinets pour vider les tuyaux.
2. Tracez et percez. Utilisez votre niveau pour tracer une ligne parfaitement horizontale pour le haut de votre meuble. Reportez les points de fixation, percez, et installez vos chevilles.
3. Fixez le meuble. Vissez-le au mur sans serrer à fond. Vérifiez une dernière fois le niveau, ajustez si besoin, puis serrez fermement. Parfois, un mur n’est pas parfaitement droit ; de petites cales peuvent aider à le mettre d’aplomb.
4. Posez le plan de vasque. Appliquez un cordon de silicone sur le dessus du caisson avant de poser le plan. Ça le colle et ça l’étanchéifie.
5. Le joint silicone magique. C’est l’astuce de pro que mes clients adorent pour un joint parfait : collez du ruban de masquage de chaque côté du futur joint (contre le mur et sur le plan). Appliquez le silicone, lissez avec votre doigt trempé dans de l’eau savonneuse, puis retirez le ruban IMMÉDIATEMENT. Le résultat est bluffant de propreté.
6. La plomberie. Montez les robinets sur le plan de vasque AVANT de le poser, c’est bien plus simple. Raccordez les flexibles et les siphons. Serrez les éléments en plastique à la main, ça suffit et ça évite de les fendre.

Une fois que tout est raccordé, remettez l’eau doucement. Passez un papier essuie-tout sur chaque raccord pour détecter la moindre petite fuite. Si c’est sec, bravo !

4. Le Plan B : solutions aux petits pépins fréquents

• « Mon tiroir ferme de travers. » Pas de panique. Les tiroirs modernes ont des petites vis de réglage sur les côtés des coulisses. Jouez avec pour ajuster la hauteur et l’alignement.
• « Ça fuit sous la vasque ! » Ne serrez pas plus fort ! C’est souvent un joint mal positionné. Dévissez, vérifiez que le joint est propre et bien plat, puis revissez à la main, fermement mais sans forcer.
• « Le meuble est arrivé avec un petit éclat. » Problème hyper courant ! Surtout, ne l’installez pas. Prenez des photos tout de suite et contactez le service client du vendeur. Parfois, pour un défaut minime, ils vous enverront un stylo de retouche et vous proposeront un dédommagement.
• « L’eau s’écoule mal. » C’est sûrement le siphon qui est bouché par des cheveux. La plupart ont une partie basse qui se dévisse. Mettez un seau en dessous, dévissez, nettoyez et remontez. C’est à faire une fois par an.

Alors, on le fait soi-même ou on appelle un pro ?

Installer un meuble double vasque, c’est un projet super gratifiant. Si vous êtes un bon bricoleur, que votre mur est sain et que la plomberie est au bon endroit, vous pouvez totalement vous lancer. La satisfaction est immense.

Soyons honnêtes, cependant. Je vous conseille FORTEMENT de faire appel à un professionnel si :

• Vous devez toucher à la plomberie (déplacer les arrivées d’eau).
• Vous avez un doute sur la solidité de votre mur.
• Le projet implique de toucher à l’électricité.
• Vous avez opté pour un meuble très lourd en pierre naturelle.

Faire appel à un artisan qualifié, c’est un coût, bien sûr. Il faut compter en général entre 400€ et 800€ pour la pose seule, selon la complexité du chantier. Mais c’est le prix de la tranquillité d’esprit. Un travail bien fait durera des décennies et vous apportera du confort chaque matin. Et ça, ça n’a pas de prix.

Galerie d’inspiration

Vasques à poser ou intégrées : que choisir ?

La vasque intégrée, moulée dans le plan de toilette, offre une surface lisse, sans joints, ultra facile à nettoyer. C’est le choix de la praticité absolue. La vasque à poser, elle, est un véritable objet décoratif. Elle permet plus de fantaisie dans les formes (ronde, carrée, bol) et les matières (céramique colorée, pierre, verre). Côté installation, la vasque à poser exige une découpe précise du plan et souvent une robinetterie plus haute ou murale.

Plus de 60% des couples déclarent que le partage de la salle de bain est une source de micro-tensions matinales. La double vasque agit directement sur ce point de friction quotidien.

Au-delà de l’aspect pratique, c’est un investissement pour la sérénité du foyer. Chaque personne dispose de son espace défini, de ses produits à portée de main, transformant la routine en un rituel plus apaisé et personnel.

Le détail qui change tout : la robinetterie. Ne la considérez pas comme un simple accessoire. Une finition en laiton brossé apportera une touche chaleureuse et vintage, tandis que le noir mat, très tendance, signera un style industriel ou contemporain. Des marques comme Grohe ou Hansgrohe proposent des modèles avec des technologies d’économie d’eau (EcoSmart, EcoJoy) sans sacrifier la pression.

• Nettoyage facilité au sol
• Sensation d’espace et de légèreté
• Design résolument moderne

Le secret d’un meuble suspendu qui dure ? Il ne tient pas par magie ! Assurez-vous que votre mur porteur soit en brique, parpaing ou béton. Pour une cloison en plaques de plâtre (type Placo), un renfort (généralement une planche de bois) est indispensable entre les montants métalliques, précisément à la hauteur des fixations du meuble.

Pensez à la symétrie de l’éclairage. Plutôt qu’un seul point lumineux central qui crée des ombres disgracieuses, préférez deux appliques murales encadrant le miroir ou positionnées au-dessus de chaque vasque. Visez un Indice de Rendu des Couleurs (IRC) supérieur à 90 pour une lumière proche de celle du jour, essentielle pour le maquillage ou le rasage.

Plan de toilette en bois massif : Chaleureux et authentique, il demande un traitement hydrofuge régulier (huile ou vernis marin) pour résister à l’humidité.

Plan de toilette en quartz : Non poreux, ultra-résistant aux rayures et aux taches, il imite la pierre naturelle sans ses contraintes. C’est un choix premium et durable.

Le quartz, comme celui de Silestone ou Compac, offre une tranquillité d’esprit inégalée en termes d’entretien.

« Le véritable luxe, c’est d’avoir son propre espace, même dans un lieu partagé. La double vasque matérialise cette idée. » – Propos d’architecte d’intérieur.

Ne négligez pas la plomberie sous le meuble. Pour deux vasques, il vous faudra un système d’évacuation double. L’option la plus propre est d’utiliser deux siphons distincts qui se rejoignent via un raccord en Y dans une seule évacuation murale. Cela prévient les problèmes de désamorçage et les remontées d’odeurs. Les siphons plats, comme le modèle

Pour optimiser le rangement dans vos tiroirs, pensez compartimenté.

• Utilisez des organiseurs en bambou ou en plastique pour délimiter les zones (maquillage, rasage, soins).
• Un tapis antidérapant au fond du tiroir empêchera les objets de glisser.
• Réservez les tiroirs du haut pour les produits du quotidien et ceux du bas pour le stock ou les serviettes.

L’erreur de débutant : choisir la hauteur du miroir au hasard. La règle est simple : le centre du miroir doit se trouver à hauteur des yeux, soit environ 1,65 m du sol. Pour un grand miroir unique, assurez-vous que les plus petits et les plus grands de la maison puissent s’y voir confortablement. Pour deux miroirs, centrez chacun au-dessus de sa vasque.

Un meuble double vasque dans une salle de bain de moins de 5m² ?

C’est possible en jouant sur la profondeur. Optez pour un modèle de faible profondeur (autour de 40-45 cm au lieu des 50-55 cm standards). Des marques comme Jacob Delafon (collection Struktura) ou Lapeyre proposent des solutions compactes. Associez-le à des vasques semi-encastrées et à de la robinetterie murale pour libérer le plan de toilette et accentuer l’impression d’espace.

La tendance est aux matériaux qui évoquent le bien-être. Un plan de toilette en chêne clair, associé à des vasques en céramique blanche et une robinetterie noire mate, crée un contraste à la fois doux et graphique. C’est l’esprit

Saviez-vous que le Corian®, inventé par DuPont, est un matériau de choix pour les plans sur-mesure ? Thermoformable, il permet de créer des plans avec vasques moulées sans aucun joint apparent, offrant une hygiène parfaite et un design épuré.

Vous avez chiné une belle enfilade vintage ? Transformez-la en un meuble double vasque unique !

• Renforcez la structure si nécessaire et protégez le bois avec plusieurs couches de vernis polyuréthane marin.
• Faites découper le plateau par un menuisier pour y encastrer les vasques.
• Adaptez les tiroirs supérieurs pour laisser passer la plomberie.

Un projet DIY ambitieux mais au résultat incomparable.

L’astuce pro : Vérifiez la portée du bec de votre robinet. Il doit arriver juste au-dessus de la bonde de la vasque. Un bec trop court et l’eau éclabousse sur le rebord arrière ; un bec trop long et vous vous cognerez les mains en vous lavant. C’est un détail technique qui conditionne tout le confort d’utilisation.

Le budget vous freine ? Pensez au

• Les tiroirs profonds permettent de stocker flacons et serviettes à la verticale.
• Une vision totale du contenu dès l’ouverture, plus besoin de s’accroupir.
• Moins d’objets perdus au fond d’un placard.

Le secret ? Exigez des coulisses à sortie totale (full-extension) et un système d’amortisseur

Robinetterie murale : Très esthétique et libère totalement le plan de toilette, facilitant le nettoyage. Son installation est plus complexe car elle doit être encastrée dans la cloison. À prévoir impérativement avant la pose du carrelage ou des panneaux muraux.

Robinetterie sur plan : L’option classique, plus simple et rapide à installer. Le choix de modèles est immense.

Le choix dépendra de votre style et de l’ampleur des travaux que vous êtes prêt à engager.

La qualité d’un meuble en bois aggloméré ou MDF se juge à un mot :

Les finitions mates, notamment sur les meubles sombres, sont très élégantes mais peuvent marquer les traces de doigts. Certains fabricants, comme Fenix NTM, proposent des surfaces innovantes super-mates, anti-traces et qui peuvent même être réparées thermiquement des micro-rayures.

Un seul grand miroir ou deux modèles distincts ?

Un grand miroir panoramique agrandit visuellement l’espace et unifie la composition. C’est idéal pour les salles de bain qui manquent de volume. Deux miroirs identiques, un au-dessus de chaque vasque, structurent l’espace et créent un rythme plus personnel, rappelant les coiffeuses d’antan. Ce choix permet aussi d’intégrer des éclairages individuels plus facilement.

Pensez aux prises électriques ! L’installation d’une double vasque est le moment idéal pour intégrer des prises de courant discrètes. Soit de part et d’autre du meuble, soit, plus astucieux, directement à l’intérieur d’un tiroir ou d’un placard pour y laisser brosse à dents électrique et rasoir en charge, à l’abri des regards.

Le confort acoustique : un détail souvent oublié. Les systèmes de tiroirs et de portes avec amortisseurs (soft-close) ne sont pas un gadget. Ils évitent les claquements bruyants, surtout le matin quand l’un des deux se prépare avant l’autre. C’est une contribution discrète mais réelle à la quiétude de la maison.

• Une vasque en céramique fine (type Fineceramic® de Roca)
• Un plan de toilette en Fenix® mat
• Des façades sans poignées avec ouverture

  Attention au poids ! Un meuble double vasque, surtout avec un plan en pierre ou en quartz et deux vasques pleines, peut peser plus de 100 kg. Pour un meuble suspendu, le choix des chevilles est crucial et dépend de la nature de votre mur. Chevilles Molly pour le Placo (avec renfort !), chevilles à expansion pour la brique creuse, et scellement chimique pour les murs pleins peu fiables. Ne faites aucune économie sur la qualité des fixations.