Le guide ultime pour choisir et installer un miroir design (sans faire d’erreur)
Un miroir kartell peut transformer votre intérieur en un espace de pure élégance. Êtes-vous prêt à découvrir son charme unique ?

Lors d'une visite chez un ami, j'ai été fascinée par un miroir kartell qui illuminait la pièce avec une légèreté incroyable. Ce n'est pas qu'un simple objet, mais une œuvre d'art qui crée de la profondeur et de la pureté. Les lignes épurées et le design transparent évoquent une beauté intemporelle, faisant de chaque reflet un moment de magie.
Depuis des années que je suis architecte d’intérieur, j’ai vu passer un nombre incalculable de tendances. Certaines naissent, brillent, puis s’éteignent. Et puis il y a les objets qui, eux, ne se démodent jamais. Les miroirs design avec leur cadre en polymère en font partie.
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Franchement, au début, j’étais sceptique. Un miroir avec un cadre en plastique ? L’idée me semblait un peu… cheap. Je ne jurais que par le bois, le métal, les matériaux dits nobles.
Et puis, un projet a tout changé. Je devais repenser un appartement parisien typique, avec un long couloir étroit, sombre, sans la moindre fenêtre. Un vrai casse-tête. Sur une intuition, j’ai proposé un grand miroir rectangulaire avec un cadre en polycarbonate transparent. Le résultat a été une véritable révélation. Le miroir ne se contentait pas de refléter l’espace, il attrapait chaque parcelle de lumière pour la faire danser sur les murs. Le couloir a littéralement pris vie. J’ai compris ce jour-là que le secret n’était pas le matériau, mais la façon dont il était travaillé pour sculpter la lumière. Ce n’est pas juste de la déco, c’est un outil d’architecture.

Ce guide, c’est le résumé de ces années d’expérience (et de quelques erreurs, on va pas se mentir !) pour vous aider à choisir LE bon miroir, à le placer comme un pro et à ne pas vous arracher les cheveux au moment de la pose.
1. Comprendre le matériau pour ne pas se tromper
Parler de « plastique », c’est un peu réducteur. On parle ici de polymères de haute technologie. Connaître leurs petites différences, c’est la clé pour choisir un miroir qui correspond vraiment à vos besoins.
PMMA vs. Polycarbonate : Lequel choisir ?
Ces deux matériaux peuvent se ressembler, mais ils n’ont pas du tout les mêmes super-pouvoirs. Voici un petit tableau pour y voir plus clair :
Caractéristique | PMMA (Acrylique) | Polycarbonate |
---|---|---|
Clarté / Brillance | Exceptionnelle (plus que le verre) | Très bonne |
Résistance aux chocs | Bonne, mais peut casser | Exceptionnelle (quasi incassable) |
Résistance aux rayures | Sensible (à nettoyer avec douceur) | Plus résistant, mais pas infaillible |
Idéal pour… | Pièces calmes, recherche de brillance maximale | Lieux de passage, chambre d’enfants, sécurité maximale |
Je me souviens d’une cliente, jeune maman, qui avait craqué pour un modèle en polycarbonate pour sa chambre. Un jour, en trébuchant, elle est tombée contre. Elle m’a appelé, persuadée de devoir le jeter. Mais rien. Pas la moindre fissure. Le cadre avait absorbé le choc. C’est une tranquillité d’esprit qui n’a pas de prix.
Le secret ? Le moulage par injection
La perfection de ces miroirs vient d’un procédé industriel ultra-précis. On chauffe des granulés de polymère jusqu’à ce qu’ils deviennent fluides, puis on les injecte à haute pression dans un moule en acier poli. C’est ce qui permet d’obtenir ces formes complexes, lisses et sans aucun assemblage. C’est une qualité de finition impossible à obtenir artisanalement avec ces formes.

2. L’art de bien le placer : Lumière et perspective
Un miroir mal placé, c’est comme un potentiel gâché. Son emplacement doit être réfléchi pour décupler la lumière et agrandir visuellement l’espace.
Le hack du pro à tester tout de suite
Prenez n’importe quel petit miroir que vous avez sous la main (celui de votre sac à main fera l’affaire). Allez dans la pièce que vous voulez améliorer. Baladez-vous en orientant le miroir vers les murs, le plafond… En 30 secondes, vous allez découvrir des angles de réflexion surprenants et trouver l’endroit parfait où il captera le plus de lumière.
Jouer avec la lumière naturelle
La règle de base : placez votre miroir face à une fenêtre pour doubler la luminosité. C’est un classique redoutable dans les pièces un peu sombres. Sur un mur perpendiculaire à la fenêtre, l’effet est plus subtil, créant des reflets qui évoluent au fil de la journée. C’est magnifique.

Créer l’illusion et agrandir l’espace
Un miroir n’agrandit une pièce que s’il reflète quelque chose d’intéressant. Évitez à tout prix de le placer face à un mur vide ! L’idéal, c’est qu’il reflète une autre pièce, une bibliothèque, ou une jolie vue. Dans un couloir, placez-le sur un des grands murs pour donner une impression de largeur.
Attention au piège classique : ne placez jamais deux miroirs face à face, sauf si vous voulez créer un effet « galerie des glaces » volontaire et très maîtrisé. Sinon, c’est vite déroutant.
3. La fixation : L’étape à ne pas rater
Même si ces miroirs sont bien plus légers que leurs équivalents en bois massif, une fixation bâclée est la garantie d’une catastrophe. Un miroir qui tombe, ça fait des dégâts, et c’est dangereux. Croyez-moi, la sécurité, ce n’est pas négociable.
Votre liste de courses pour une pose parfaite :
- Un niveau à bulle (indispensable pour ne pas l’accrocher de travers)
- Un crayon de papier
- Une perceuse avec les bonnes mèches (bois, béton…)
- Un détecteur de matériaux. C’est le meilleur investissement que vous puissiez faire, ça coûte une trentaine d’euros chez Leroy Merlin ou Castorama et ça vous évitera de percer dans un câble électrique ou un tuyau.
- Les bonnes chevilles, adaptées à votre mur !

Le mini-tuto pour accrocher votre miroir en 5 étapes faciles :
Étape 1 : Le scan du mur. AVANT TOUTE CHOSE, passez le détecteur de matériaux à l’endroit où vous voulez percer. Je me suis fait avoir une fois au début de ma carrière, j’ai percé une gaine électrique… Grosse frayeur et disjoncteur qui saute. Plus jamais.
Étape 2 : Le repérage. Une fois la zone sécurisée, déterminez la hauteur. Règle générale : le centre du miroir à hauteur des yeux (environ 1,65m du sol). Si c’est au-dessus d’un meuble, laissez 15-20 cm d’espace. Marquez vos points de perçage au crayon, en vérifiant avec le niveau à bulle.
Étape 3 : Le perçage. Choisissez la bonne cheville selon votre mur. C’est 90% de la réussite !
– Mur creux (Placo) : Cheville métallique à expansion (type Molly) OBLIGATOIRE. Oubliez les chevilles en plastique, ça ne tiendra pas. – Mur plein (béton, brique) : Une bonne cheville en nylon suffit. – Mur friable (plâtre ancien) : Pensez au scellement chimique pour une sécurité absolue.

Étape 4 : L’installation. Insérez la cheville (et utilisez la pince à expansion pour les Molly), puis vissez votre attache en laissant un petit espace pour y glisser le miroir.
Étape 5 : L’accrochage. Posez délicatement le miroir. Prenez du recul. Admirez. C’est fait !
4. Comment l’intégrer à votre style (et à votre budget)
Ces miroirs sont de vrais caméléons. Dans un intérieur classique, type haussmannien, le contraste entre les moulures anciennes et la modernité pure d’un cadre transparent est absolument sublime. Dans une maison en bord de mer, osez les cadres colorés (bleu, vert, orange) qui feront écho à l’extérieur. Et dans un chalet à la montagne, un modèle rond et plissé viendra adoucir la chaleur du bois.
Et si le budget ne suit pas ?
Soyons honnêtes, ces pièces de créateur représentent un certain investissement. Un grand modèle rectangulaire d’inspiration baroque peut facilement coûter entre 600€ et 900€ chez les revendeurs agréés. On les trouve dans les boutiques de design spécialisées ou sur les sites officiels des marques.

L’alternative maligne : Si votre budget est plus serré, ne désespérez pas ! De nombreuses grandes enseignes de bricolage ou de décoration proposent des miroirs qui s’inspirent de ce style, avec des cadres en acrylique très réussis. Pour un budget compris entre 80€ et 200€, vous pouvez trouver des modèles très sympas qui apporteront une touche de modernité similaire.
5. L’entretien : Les gestes qui sauvent
La principale menace pour ces matériaux, c’est la rayure. Mais avec les bons gestes, votre miroir restera impeccable pendant des années.
Le protocole de nettoyage simple et efficace :
- Dépoussiérage : Avec un plumeau ou un chiffon microfibre ultra-doux et SEC.
- Nettoyage : Un autre chiffon microfibre propre, juste humidifié à l’eau claire (déminéralisée, c’est encore mieux pour éviter les traces de calcaire).
- Séchage : Essuyez immédiatement avec un troisième microfibre, sec et propre. Ne laissez jamais sécher à l’air libre.
À BANNIR ABSOLUMENT :
J’insiste, car j’ai vu des miroirs ruinés en une seconde. N’utilisez JAMAIS :

- De produits à vitres : L’alcool ou l’ammoniac qu’ils contiennent attaquent le plastique et peuvent le rendre opaque.
- D’éponges, même le côté doux : C’est trop abrasif.
- De papier essuie-tout : Ses fibres de bois sont comme du papier de verre microscopique.
En suivant ces conseils, vous ferez bien plus qu’acheter un miroir. Vous investirez dans un objet qui va transformer votre espace. Et si jamais vous avez un doute, n’hésitez pas à faire appel à un pro. Un bel objet mérite une pose parfaite !
Galerie d’inspiration


Pour un effet maximal, le centre du miroir doit être positionné à hauteur des yeux, soit environ 1,65 m du sol. Cette règle simple évite de devoir se pencher ou se hisser sur la pointe des pieds et assure un reflet naturel et confortable, que le miroir soit dans une entrée ou un salon.

- Pour le cadre en PMMA : Un simple chiffon microfibre doux et de l’eau savonneuse suffisent. Évitez les produits à base d’alcool ou les nettoyants pour vitres qui peuvent le ternir à long terme.
- Pour le verre : Utilisez votre produit à vitres habituel, mais vaporisez-le sur le chiffon plutôt que directement sur le miroir pour éviter que le liquide ne s’infiltre entre le cadre et le verre.

Le secret de l’effet « Ghost » : Le designer Philippe Starck a conçu la collection François Ghost pour Kartell avec un cadre en polycarbonate transparent coloré. L’idée ? Créer un

« Le miroir est probablement l’objet le plus narcissique que nous ayons créé. Il fallait le rendre un peu plus humble, plus intelligent. » – Philippe Starck

Un miroir face à la porte d’entrée, bonne ou mauvaise idée ?
En Feng Shui, c’est déconseillé. On dit qu’il repousse l’énergie positive (le Chi) qui essaie d’entrer. Préférez le placer sur un mur adjacent à la porte. Il accueillera la lumière et l’énergie, les diffusant dans la maison plutôt que de les renvoyer à l’extérieur.

Miroir transparent ou coloré ?
Transparent : Idéal pour un effet de discrétion absolue et de légèreté. Le cadre s’efface pour laisser toute la place au reflet et à la lumière, comme sur le modèle iconique Louis Ghost.
Coloré : Il devient un véritable point focal décoratif. Un cadre jaune ou fuchsia sur un mur blanc crée un contraste audacieux et énergisant. C’est un parti-pris fort.
Le choix dépend si vous voulez que le miroir se fonde dans le décor ou qu’il en soit la star.

Jouer avec l’accumulation est une tendance forte. Pour une composition murale réussie, mélangez les formes et les tailles.
- Associez un grand miroir rectangulaire comme le François Ghost de Kartell avec plusieurs petits miroirs ronds ou ovales.
- Gardez une cohérence : soit la même couleur de cadre, soit le même matériau.
- Tracez d’abord la composition au sol pour visualiser l’équilibre avant de percer les murs.

Le PMMA, ou polyméthacrylate de méthyle, transmet jusqu’à 92% de la lumière visible, soit plus que le verre traditionnel.
C’est cette propriété qui donne aux cadres de miroirs en PMMA transparent une brillance et une clarté incomparables. La lumière ne fait pas que les traverser, elle est capturée et magnifiée, ce qui explique cet effet cristallin si recherché.

- Il décuple la sensation d’espace.
- Il ajoute une touche de couleur vibrante.
- Il devient une œuvre d’art murale.
Le secret ? Oser un grand miroir coloré, comme le modèle Only Me de Starck pour Kartell, dans un espace monochrome. Il casse la monotonie et structure instantanément la pièce.

Si les formes géométriques sont des classiques, la tendance est aux miroirs aux contours organiques, dits « puddle » (flaque) ou « pond » (étang). Leurs lignes douces et asymétriques apportent une touche poétique et naturelle, rompant avec la rigidité des intérieurs contemporains. Ils fonctionnent particulièrement bien dans des ambiances bohèmes ou scandinaves.

Comment fixer un miroir lourd sur un mur en Placo® ?
Oubliez les clous et les vis classiques. La solution réside dans les chevilles Molly. Conçues pour les cloisons creuses, elles s’expanse derrière la plaque de plâtre lors du vissage, offrant un point d’ancrage solide. Choisissez un modèle supportant au moins le double du poids de votre miroir pour une sécurité optimale.

Attention à l’échelle : Une erreur fréquente est de choisir un miroir trop petit pour le meuble qu’il surplombe. La règle d’or est que le miroir ne doit pas être plus large que le meuble (console, buffet, cheminée). Idéalement, sa largeur devrait mesurer entre les deux tiers et les trois quarts de la largeur du meuble pour un équilibre visuel parfait.

Les miroirs peuvent augmenter la perception de la taille d’une pièce de près de 50% lorsqu’ils sont placés stratégiquement pour refléter une source de lumière ou une longue perspective.

Le polycarbonate, souvent utilisé pour les lunettes ou les boucliers, est jusqu’à 250 fois plus résistant aux chocs que le verre. C’est pourquoi un miroir avec un cadre en polycarbonate, comme le François Ghost, est un choix judicieux pour les lieux de passage ou les maisons avec des enfants : il allie esthétique design et durabilité à toute épreuve.

Ces miroirs design sont-ils adaptés à une salle de bain ?
Absolument. Le PMMA et le polycarbonate sont des matériaux non poreux et totalement insensibles à l’humidité et à la vapeur d’eau. Contrairement à un cadre en bois qui pourrait gonfler ou en métal qui pourrait rouiller, un cadre en polymère conservera son aspect et sa couleur intacts pendant des années dans une atmosphère humide.

Miroir teinté ou classique ?
Miroir classique : Il a une fonction pratique avant tout. Il offre un reflet fidèle et maximise la luminosité. C’est le choix de la raison pour une salle de bain ou une entrée.
Miroir teinté (bronze, fumé) : Plus décoratif, il crée une ambiance feutrée, presque mystérieuse. Le reflet est adouci, moins direct. Parfait dans un salon ou une chambre pour une atmosphère chic et tamisée.
L’un est un outil, l’autre est une ambiance.

- Refléter un mur vide ou un passage sans intérêt.
- Le placer face à une source de désordre (un bureau, un coin buanderie…).
- L’accrocher trop haut, coupant le haut des têtes.
- Ignorer le reflet des sources lumineuses qui peut créer des éblouissements.

Le point essentiel : Pensez au reflet comme à un tableau vivant. Avant de fixer votre miroir, tenez-le contre le mur et déplacez-vous dans la pièce. Que reflète-t-il ? Idéalement, il devrait encadrer une belle vue (une fenêtre, une plante, une œuvre d’art) ou une perspective intéressante pour agrandir l’espace, et non le coin le moins photogénique de votre intérieur.

- Une transparence cristalline.
- Une grande légèreté.
- Une excellente résistance aux UV (ne jaunit pas).
Le secret ? C’est le PMMA. Ce polymère, aussi appelé verre acrylique, est le matériau de choix pour les cadres qui doivent être brillants, purs et durables, comme ceux des miroirs Only Me de Kartell.

Placer un miroir au-dessus d’une console d’entrée ou d’un buffet n’est pas qu’esthétique, c’est aussi fonctionnel. Il crée un point d’accueil visuel, un endroit où l’on peut déposer ses clés tout en jetant un dernier coup d’œil à sa tenue. La surface du meuble, reflétée, devient une scène pour y exposer une lampe, un vase ou quelques beaux livres.

Saviez-vous que la couleur d’un cadre en polymère n’est pas une simple couche de peinture ? Les pigments sont mélangés directement à la matière première avant l’injection dans le moule.
Cette technique, dite de

Un miroir n’est pas qu’un objet, c’est un acteur de l’espace. En reflétant la lumière naturelle, il peut transformer un couloir sombre en un lieu de passage lumineux. Pour un effet optimal, placez un grand miroir sur le mur le plus long d’un couloir, ou au fond pour repousser visuellement le mur et donner une impression de profondeur infinie.

Comment choisir entre un cadre en PMMA ou en polycarbonate ?
Le PMMA (acrylique) offre une brillance et une clarté optique supérieures, parfait pour un effet cristal. Le Polycarbonate, lui, est quasi incassable. Pour une chambre d’enfant ou un lieu de fort passage, la résistance du polycarbonate est un atout sécurité majeur. Pour un salon où l’esthétique prime, la pureté du PMMA est souvent privilégiée.
Un détail qui change tout : l’épaisseur du cadre. Un miroir avec un cadre fin et minimaliste, comme le modèle All Saints de Kartell, apporte une touche d’élégance discrète. À l’inverse, un cadre large et travaillé, comme celui du François Ghost, affirme sa présence et devient une pièce décorative à part entière. Le choix dépend de la personnalité que vous souhaitez donner à votre mur.