Le Carrelage Galet dans la Douche : Mon Avis d’Artisan (et les Secrets que Personne ne vous Dit)
Le carrelage galet transforme votre salle de bain en un espace chic et pratique. Prêt à découvrir ses avantages?

J'ai toujours rêvé d'une salle de bain qui évoque la sérénité d'une plage. En optant pour le carrelage galet, j'ai trouvé cette harmonie. Ce revêtement, à la fois esthétique et fonctionnel, attire de plus en plus les designers d’intérieur. Découvrez comment il peut sublimer votre espace tout en restant pratique.
On me pose souvent la question du carrelage galet. Franchement, je comprends l’attrait. Ça fait rêver, surtout pour une douche à l’italienne. Les photos dans les magazines sont superbes, ça évoque le spa, la nature, un vrai moment de détente… Sur le papier, c’est vendu.
Contenu de la page
- C’est quoi, au juste, ce fameux « carrelage galet » ?
- La Préparation : 95% du Travail se Fait AVANT la Pose
- Techniques de Pose : L’Art de ne Pas Voir les Raccords
- Le Joint : L’Étape qui Sépare le Rêve du Cauchemar
- ccc; padding: 8px; text-align: left; »>Caractéristique
- ccc; padding: 8px; text-align: left; »>Joint Époxy
- ccc; padding: 8px; »>Bon marché (env. 15-20€)
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- ccc; padding: 8px; »>Difficile, s’encrasse, noircit, moisit
- ccc; padding: 8px; »>Durabilité
- L’Entretien au Quotidien : La Vérité qui Fâche
- Alors, on les met où ces galets ? (Et surtout, où on ne les met pas)
- Budget, Temps et Alternatives Réalistes
- Un Choix de Cœur qui Exige de la Rigueur
- Galerie d’inspiration
Mais voilà, mon boulot, ce n’est pas de vendre du rêve. C’est de m’assurer que ce que je pose chez vous va durer, ne vous posera pas de problème et vieillira bien. Avec des années de chantiers derrière moi, j’ai vu des projets magnifiques en galets, mais aussi des galères qui ont viré au casse-tête pour les clients.
Alors, avant de craquer, j’ai envie de vous partager la VRAIE réalité du terrain. Pas de blabla commercial, juste l’avis honnête d’un pro. On va parler technique, préparation, pose, et surtout, l’enfer (ou pas) de l’entretien. Car un beau carrelage, c’est d’abord un carrelage bien posé et facile à vivre au quotidien.

C’est quoi, au juste, ce fameux « carrelage galet » ?
D’abord, mettons les choses au clair : ce ne sont pas des carreaux classiques. Il s’agit de vrais galets, polis par la nature, qui sont ensuite triés, parfois coupés, et collés sur une trame en nylon. Cette trame forme une plaque, généralement de 30×30 cm, qu’on pose un peu comme de la mosaïque. C’est ce qui rend la chose faisable.
Il y a deux grandes équipes :
- Les galets entiers : Ils sont ronds, bien bombés. C’est ce qui donne ce fameux effet de massage sous les pieds. Mais c’est aussi ce qui crée une surface très inégale avec des joints très profonds. On en reparlera…
- Les galets sciés (ou plats) : Ici, on a coupé le dessus du galet. La surface est donc plate. C’est bien plus confortable pour marcher au quotidien et, surtout, beaucoup plus simple à nettoyer. Le rendu est moins « sauvage » mais tellement plus pratique.
Petit conseil d’achat : La nature de la pierre est cruciale ! On trouve de tout : du marbre, du quartz, du granit… Une pierre poreuse comme certains marbres ou calcaires devra impérativement être traitée avec un produit hydrofuge pour ne pas se tacher à la moindre goutte de shampoing coloré. Un quartz, lui, sera quasi indestructible. Cette info est rarement mise en avant, alors n’hésitez pas à poser la question. Côté budget, attendez-vous à une fourchette large, allant de 50€ à plus de 150€ le m² selon la qualité et le type de pierre.

La Préparation : 95% du Travail se Fait AVANT la Pose
En carrelage, on dit souvent que la préparation du support, c’est 80% de la réussite. Pour les galets dans une douche, je dirais que c’est 95%. Si on se rate ici, le résultat sera catastrophique, c’est garanti.
L’étanchéité : ce n’est pas une option, c’est une OBLIGATION.
Attention, idée reçue : le carrelage et ses joints ne sont PAS étanches. Jamais. L’eau finit toujours par s’infiltrer. Ce qui protège vraiment votre maison, c’est la couche invisible en dessous. On utilise ce qu’on appelle un Système d’Étanchéité Liquide (SEL) ou des nattes d’étanchéité. C’est une membrane qu’on applique sur la chape et les murs. C’est une étape qui doit respecter les règles de l’art à la lettre. Une étanchéité mal faite, et c’est le dégât des eaux assuré. Honnêtement, si vous n’êtes pas un bricoleur très averti, laissez faire un pro pour cette partie.

La pente : la meilleure amie de votre douche.
L’eau doit s’écouler vers la bonde, c’est la base. La norme, c’est une pente de 2% minimum (soit 2 cm de dénivelé par mètre). Avec les galets et leur surface chaotique, l’eau a tendance à stagner. Je recommande toujours de forcer un peu la pente si c’est possible. La moindre flaque deviendra un nid à calcaire et à saletés.
La liste de courses du pro :
Ne partez pas au magasin à l’aveugle ! Pour un chantier galets dans les règles, voici ce qu’il vous faut :
- Étanchéité : Un kit de Système d’Étanchéité Liquide. Cherchez des marques reconnues comme Weber (Weber.sys protect) ou Parexlanko.
- Colle : IMPÉRATIVEMENT une colle classée C2S1. Le « C2 » garantit une haute adhérence et le « S1 » une souplesse qui absorbe les micro-mouvements. Pensez à des références comme Webercol Flex ou Keraflex de Mapei. Comptez environ 30-40€ le sac de 25 kg.
- Joint : On y vient, mais retenez déjà ce mot : ÉPOXY.

Techniques de Pose : L’Art de ne Pas Voir les Raccords
Le plus grand défi avec les plaques de galets ? Faire en sorte qu’on ne voie pas le quadrillage des plaques de 30×30. C’est ce qui différencie un travail pro d’un travail d’amateur.
La fameuse « technique du puzzle » :
Le secret est de casser les lignes droites. C’est un peu fastidieux, mais le résultat en vaut la peine. Voici un mini-tuto :
- Posez à sec : Avant de coller, disposez toutes vos plaques au sol pour visualiser l’ensemble.
- Cassez les bords : Avec un cutter, découpez la trame pour retirer 2 ou 3 galets sur les bords de chaque plaque, de manière aléatoire.
- Emboîtez : Lors de la pose définitive avec la colle, emboîtez les plaques les unes dans les autres, en utilisant les espaces que vous venez de créer. Le motif devient naturel et homogène. Magique !
Le double encollage : non négociable.

Avec les galets, il est hors de question de juste mettre de la colle au sol. Il faut faire un double encollage : on applique la colle sur le sol avec un peigne cranté (un U9 de 10mm est idéal), ET on « beurre » généreusement l’envers de la plaque de galets. Oui, ça consomme plus de colle, mais c’est la seule façon de garantir qu’il n’y a aucun vide sous les pierres, qui sont des points de faiblesse.
Le Joint : L’Étape qui Sépare le Rêve du Cauchemar
C’est l’étape la plus technique et la plus cruciale. Pour une douche en galets, il n’y a, pour moi, qu’une seule option viable.
Le duel : Joint Ciment vs. Joint Époxy
Je suis catégorique : dans une douche, c’est joint époxy obligatoire. Je refuse personnellement les chantiers si le client insiste pour un joint ciment. Laissez-moi vous expliquer pourquoi avec un petit tableau :

ccc; padding: 8px; text-align: left; »>Caractéristique | ccc; padding: 8px; text-align: left; »>Joint Époxy | |
---|---|---|
ccc; padding: 8px; »>Bon marché (env. 15-20€) | ccc; padding: 8px; »>Étanchéité | ccc; padding: 8px; »>Totalement étanche et non poreux |
ccc; padding: 8px; »>Difficile, s’encrasse, noircit, moisit | ccc; padding: 8px; »>Durabilité | Excellente, ne bouge pas |
Je me souviens encore d’un client qui voulait économiser 200€ sur le budget total en optant pour un joint ciment. Six mois plus tard, il m’a rappelé, dépité : les joints étaient noirs, impossibles à récupérer. Il a fini par tout regretter… Le joint époxy (cherchez des marques comme Kerakoll Fugalite Bio ou Mapei Kerapoxy) est un investissement, pas une dépense. C’est la garantie de votre tranquillité.

L’Entretien au Quotidien : La Vérité qui Fâche
Soyons directs : un sol de douche en galets est le revêtement le plus contraignant à entretenir. C’est le prix à payer pour cette esthétique unique.
La surface irrégulière et les innombrables joints retiennent absolument tout : calcaire, résidus de savon, cheveux… L’eau s’évacue moins bien. Pour garder ce sol propre, il faut une discipline quasi militaire.
Ma routine conseillée (et non-négociable) :
- Après CHAQUE douche : Rincez le sol à l’eau claire pour évacuer le savon et passez un coup de raclette pour chasser le maximum d’eau.
- Une fois par semaine : Nettoyage à la brosse. Attention ! Si vos galets sont en pierre naturelle (marbre, calcaire), n’utilisez JAMAIS de produits acides comme le vinaigre blanc ou les anticalcaires du commerce. Ils rongeraient la pierre. Optez pour un nettoyant au pH neutre (le Fila Cleaner Pro est une super référence) ou simplement du savon noir très dilué.
Comparez ça à un grand carreau de carrelage où un coup d’éponge suffit… C’est un vrai critère de choix.

Alors, on les met où ces galets ? (Et surtout, où on ne les met pas)
Malgré tout, le galet a sa place quand il est utilisé intelligemment.
Où je dis OUI :
- Sol de douche à l’italienne : C’est son usage star, à condition que la pose soit parfaite (pente, étanchéité, double encollage, joint époxy).
- Frise décorative murale : En petite touche, pour créer une bande verticale dans la douche, mais idéalement hors de la zone de projection d’eau directe.
- Sol de salle de bain (hors douche) : Moins de contraintes, mais l’entretien reste un point de vigilance pour la poussière.
Où je dis NON, JAMAIS :
- Les murs complets d’une douche : Une pure folie pour le nettoyage. Le calcaire va se nicher sur chaque relief. C’est un enfer à entretenir au quotidien.
- Une crédence de cuisine : Vous imaginez nettoyer les projections de sauce tomate dans les joints des galets ? Laissez tomber.

Budget, Temps et Alternatives Réalistes
Un projet en galets, ça coûte cher. Très cher. Il faut être transparent.
- Le temps : C’est le facteur clé. Pour moi, une douche en galets standard, c’est facile deux à trois jours de travail pleins (préparation, pose, jointoiement). Pour le même espace avec un carrelage classique, une grosse journée suffit.
- Le budget total : Attention, ça pique. Pour une douche en galets de 1m x 1m, un artisan vous facturera probablement entre 900€ et 1600€ (matériel et pose inclus). En comparaison, la même douche en carrelage grand format coûterait plutôt entre 500€ et 800€. Ça donne à réfléchir, non ?
L’alternative maligne : Si vous aimez le look mais pas les contraintes, regardez du côté du carrelage en grès cérame imitation galets. Ce sont des carreaux classiques, plats, faciles à poser et à entretenir, qui reproduisent le motif. On perd le relief, mais on gagne une tranquillité d’esprit incomparable.

Un Choix de Cœur qui Exige de la Rigueur
Le carrelage galet, ça peut être absolument sublime. Mais c’est un choix qui doit être fait en connaissant toutes les cartes. Ce n’est pas un revêtement « pratique ». Il exige une pose irréprochable et un entretien constant.
Je le redis une dernière fois : la réalisation d’une douche à l’italienne, surtout avec des galets, n’est pas un projet de bricolage du dimanche. Une fuite peut causer des dégâts monstrueux, et les assurances ne vous couvriront pas si les travaux ne sont pas conformes aux règles de l’art. Si vous engagez un pro, demandez-lui comment il compte s’y prendre (étanchéité, colle, joint). Un bon artisan sera fier de vous expliquer sa méthode.
Au final, pesez bien le pour et le contre. Parfois, la solution la plus simple est aussi la plus sage.
Galerie d’inspiration


Au-delà de l’esthétique, pensez au son. L’eau qui s’écoule sur de vrais galets ne produit pas le même bruit que sur une céramique lisse. C’est un détail subtil qui participe pleinement à l’expérience spa et à la sensation d’immersion dans la nature.

Le secret d’un jointoiement réussi : La double passe. Un premier passage pour remplir les interstices en profondeur, suivi, après une première prise, d’un second pour lisser et obtenir une surface homogène. C’est le geste pro qui évite les micro-fissures et les zones creuses où l’eau pourrait stagner.

- Un confort inégalé : La surface naturellement bombée des galets entiers offre un massage plantaire unique à chaque douche.
- Une adhérence naturelle : La texture irrégulière et les nombreux joints en font un revêtement intrinsèquement antidérapant, même mouillé.
Leur atout majeur ? Transformer la douche en un véritable moment de détente sensorielle.


Saviez-vous que la surface des joints dans une douche à l’italienne en galets peut représenter jusqu’à 15% de la surface totale au sol ? C’est 3 à 4 fois plus qu’avec un carrelage grand format.
Cette particularité explique pourquoi le choix du mortier-joint et son traitement hydrofuge ne sont pas des détails, mais bien le cœur de la durabilité de votre installation.

Puis-je vraiment poser des galets moi-même ?
Oui, si vous êtes un bricoleur averti. La pose des plaques est simple, mais le véritable défi réside dans le masquage des raccords entre les trames pour éviter l’effet

Galets de rivière : Souvent en quartz ou en granit, ils sont très denses et peu poreux. Leur palette de couleurs est naturelle, allant du gris au beige. Parfaits pour un look authentique et une robustesse à toute épreuve.
Galets de marbre : Plus luxueux, avec des veines et des coloris plus marqués (blanc, noir, vert). Attention, le marbre est une pierre calcaire donc plus poreuse. Un traitement hydrofuge et oléofuge, comme le Fila MP90 ECO XTREME, est absolument indispensable.


Pour un entretien simplifié, le choix du joint est crucial. Pensez au joint époxy (type Weber.epox easy ou Laticrete SpectraLOCK). Plus cher à l’achat et plus technique à poser, il est non poreux, totalement étanche, et résiste aux moisissures et aux produits chimiques. Un investissement initial qui garantit une tranquillité d’esprit pour des années.

Les galets noirs, souvent en basalte, peuvent avoir tendance à blanchir sous l’effet du calcaire.
Pour contrer ce phénomène, un entretien régulier avec un savon noir ou un nettoyant au pH neutre est recommandé. Après nettoyage, l’application d’un produit ravivant

L’erreur classique est de choisir une couleur de joint trop contrastée. Pour un rendu naturel et fluide, optez pour un ton sur ton ou une couleur très proche de celle des galets. Un joint gris moyen avec des galets gris est idéal. Un joint blanc avec des galets noirs créera un effet graphique très marqué, mais qui peut vite fatiguer le regard et souligner la moindre imperfection.


- Le test de la goutte d’eau : Pour savoir quand retraiter vos galets, versez quelques gouttes d’eau dessus. Si elles perlent et restent en surface, la protection est encore active. Si la pierre s’assombrit et absorbe l’eau, il est temps d’appliquer une nouvelle couche de produit hydrofuge.
- Fréquence : En moyenne, tous les 1 à 2 ans selon l’usage et la dureté de l’eau.

Attention à la pente ! C’est LE point technique non négociable pour une douche en galets. La surface étant irrégulière, la pente d’évacuation doit être légèrement supérieure à la norme (2% au lieu de 1-1.5%) pour assurer un écoulement parfait de l’eau et éviter toute stagnation, source de calcaire et de moisissures.

Pour un look contemporain, mariez les galets avec des carreaux XXL. Utilisez les galets au sol de la douche pour la texture et la sécurité, et des carreaux de grand format (60×120 cm ou plus) sur les murs. Ce contraste de matières et d’échelles crée un effet visuel saisissant, où la zone de douche devient un véritable cocon texturé au sein d’une salle de bain épurée.


Et si on utilisait les galets ailleurs que par terre ?
Absolument. Une frise verticale dans la douche, l’habillage d’une niche murale ou même le tablier de la baignoire sont d’excellentes options. Sur un mur, l’entretien est bien plus simple et l’effet visuel reste spectaculaire, apportant une touche de matière brute sans les contraintes du sol.

Inspiration balinaise : les salles de bain en extérieur utilisent massivement les galets pour leur connexion directe à la nature.
Recréez cette ambiance en associant vos galets à des éléments en bois exotique (teck, bambou) pour le mobilier ou un caillebotis, et à une végétation luxuriante comme des fougères ou des orchidées qui apprécient l’humidité.

Vrais galets : Sensation unique, aspect 100% naturel, mais joints nombreux et entretien rigoureux.
Carrelage


- Un nettoyage hebdomadaire avec une brosse souple et un produit au pH neutre.
- Un séchage de la surface avec une raclette après chaque douche pour limiter les dépôts de calcaire.
- Une vérification annuelle du traitement hydrofuge.
Le secret ? La régularité. Mieux vaut un petit nettoyage fréquent qu’un grand décapage annuel.

L’astuce de pro : Avant de coller les plaques de galets, posez-les

Pensez à l’éclairage pour sublimer vos galets. Un éclairage rasant depuis le bas du mur (avec des spots LED étanches encastrés) accentuera le relief et la texture de chaque pierre, créant un jeu d’ombres et de lumières spectaculaire le soir venu.


Les galets sciés (plats) offrent 90% de l’esthétique des galets ronds pour seulement 50% des contraintes d’entretien.

Vous aimez le look mais pas le budget ?
- Le béton ciré : Offre un aspect minéral continu, sans joints, pour un style très contemporain.
- Le carrelage imitation pierre naturelle : Les technologies d’impression permettent aujourd’hui d’avoir des rendus bluffants de réalisme sur du grès cérame, facile à entretenir.
- Les sols souples en vinyle : Certaines gammes, comme celles de Gerflor ou Tarkett, proposent des imitations galets surprenantes, parfaites pour une rénovation rapide et économique.

Le calcaire est l’ennemi public n°1 de vos galets ?
Si votre eau est très dure, privilégiez des galets clairs (blancs, beiges) sur lesquels les dépôts de calcaire seront moins visibles que sur des galets noirs ou foncés. L’installation d’un adoucisseur d’eau peut également être une solution radicale pour protéger durablement votre investissement.


Un point sur la colle : Utilisez impérativement un mortier-colle blanc (type C2S1), surtout pour les galets clairs ou en marbre. Une colle grise pourrait transparaître par capillarité et altérer la couleur de la pierre, créant des taches disgracieuses et irréversibles.

- Une surface parfaitement plane et stable.
- Une étanchéité irréprochable sous le carrelage (natte ou Système d’Étanchéité Liquide).
- Une pente marquée vers l’évacuation.
La clé d’un sol en galets qui dure des décennies ? C’est ce qu’il y a dessous. La préparation du support est encore plus importante que la pose des galets eux-mêmes.

Selon la Fédération Française du Bâtiment, plus de 60% des sinistres dans les salles de bain sont liés à des défauts d’étanchéité, souvent au niveau du sol de la douche.
Avec les nombreux joints d’un sol en galets, ce risque est accru. Ne faites jamais l’impasse sur une solution d’étanchéité certifiée sous votre revêtement, comme les systèmes Schlüter-KERDI ou Weber.sys protec.
Les chutes de plaques de galets ne sont pas perdues ! Utilisez-les pour créer un rappel décoratif : une crédence au-dessus du lavabo, le fond d’une niche de rangement, ou même pour customiser un cadre de miroir. C’est le petit détail créatif qui assure une parfaite harmonie dans votre salle de bain.