Accessoires de Salle de Bain : Le Guide pour Ne Plus Jamais Se Tromper
Transformez votre salle de bain en un espace élégant avec des accessoires uniques qui reflètent votre style personnel.

Choisir des accessoires pour votre salle de bain peut sembler anodin, mais c'est en réalité une occasion de révéler votre personnalité. Je me souviens avoir passé des heures à sélectionner le bon pot pour mes plantes, cherchant la couleur parfaite qui apporterait une touche de fraîcheur. Chaque détail compte, alors laissez libre cours à votre créativité !
J’ai passé un temps fou sur les chantiers, à concevoir et rénover des intérieurs, et je peux vous dire une chose : la salle de bain, c’est vraiment une pièce à part. C’est un concentré de technique et d’intimité où le moindre détail a son importance. On a tendance à se focaliser sur le carrelage ou la vasque, mais franchement, ce sont les accessoires qui transforment une pièce juste fonctionnelle en un véritable cocon.
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Ce sont eux, la touche finale. Celle qui trahit (ou sublime) la qualité de tout le reste.
Au fil des projets, j’ai vu les mêmes erreurs se répéter encore et encore. Des porte-serviettes arrachés, des finitions noires qui s’écaillent après six mois, des métaux qui piquent de rouille… Ces galères viennent presque toujours d’un manque d’infos. On craque pour un look, sans se demander si l’objet va survivre à l’humidité et à l’usage quotidien. Alors, mon but ici est simple : vous filer les clés que j’ai mis des années à acquérir. On va parler matériaux, pose et petits détails qui font toute la différence. Pour que vos choix soient beaux, oui, mais surtout malins et durables.

1. Le choix du matériau : le nerf de la guerre
Dans une salle de bain, l’eau est reine. Vapeur, éclaboussures, condensation… C’est l’ennemi juré de pas mal de matériaux. Comprendre leurs petites particularités, c’est la première étape pour ne pas se planter.
L’inox, le choix de la raison (mais pas n’importe lequel !)
L’inox, c’est le grand classique. Sauf que… tous les inox ne se valent pas. Pour une salle de bain, il vous faut de l’inox 304 (parfois appelé A2). Il contient ce qu’il faut de chrome et de nickel pour ne pas rouiller dans un environnement humide. L’inox 316 (ou A4) est encore un cran au-dessus, c’est la qualité marine, mais c’est souvent excessif sauf si vous vivez en bord de mer.
Pourquoi c’est si important ? J’ai vu des porte-serviettes vendus pour de l’inox à 15€ se couvrir de points de rouille en moins d’un an. La raison est simple : c’était souvent un métal bas de gamme avec une micro-couche de chrome qui n’a pas tenu. Un vrai accessoire en inox 304 est massif. Un bon test en magasin : prenez-le en main. S’il est lourd, c’est bon signe !

Bon à savoir :
- Finition brossée : C’est mon chouchou. Moderne, pratique, il masque bien mieux les traces de doigts et les petites rayures du quotidien.
- Finition poli miroir : Très chic, mais il faut être un peu maniaque pour que ça reste impeccable sans traces d’eau.
Côté budget, attendez-vous à payer le prix de la tranquillité. Un porte-serviettes de qualité en inox 304 massif se trouvera généralement entre 60€ et 120€, là où une imitation vous coûtera moins de 20€. L’investissement en vaut vraiment la peine.
Le laiton, la tradition qui a du style
Le laiton, c’est un alliage de cuivre et de zinc. Son super-pouvoir ? Il ne rouille JAMAIS. C’est le matériau de prédilection pour la robinetterie haut de gamme, et pour cause. Brut, il développe une jolie patine avec le temps, ce qui lui donne un charme fou dans les intérieurs de caractère.
Aujourd’hui, on le trouve surtout avec des finitions :

- Chromée : Le plus courant. Une couche de chrome est déposée sur le laiton massif.
- Noir mat, doré brossé, etc. : Ces couleurs tendances sont obtenues soit par une laque, soit par un procédé appelé PVD. Attention, c’est le jour et la nuit ! La laque bas de gamme s’écaillera au premier choc. Le PVD (Physical Vapor Deposition) est une coloration dans la masse, ultra résistante. C’est plus cher, mais ça ne bougera pas. Demandez cette info au vendeur !
Petit conseil : Pour nettoyer une finition noire mate, oubliez les produits agressifs. Un chiffon microfibre humide avec une goutte de savon noir ou de liquide vaisselle doux, et c’est tout. Ça évitera de ruiner la surface.
Le bois, la touche de chaleur (sous conditions)
Le bois, c’est magnifique. Mais c’est aussi le matériau le plus sensible à l’humidité. Pour ne pas que votre joli accessoire se transforme en éponge à moisissures, il faut bien choisir l’essence :

- Le teck : Le champion incontesté. Il est naturellement gorgé d’une résine qui le protège. Pas besoin de grand-chose.
- Le bambou : Une super option écologique qui résiste bien à l’humidité.
- Les bois traités : Des essences comme le chêne ou le frêne peuvent convenir, à condition d’avoir subi un traitement thermique ou d’être protégées par plusieurs couches d’un VRAI vernis de qualité marine.
L’erreur de débutant : Utiliser un accessoire en pin ou en hêtre juste huilé. C’est la catastrophe assurée. Pour le vernis, cherchez en magasin de bricolage (type Castorama ou Leroy Merlin) du « vernis marin » ou « vernis pour bateau ». Comptez environ 30€ le pot. Appliquez au moins 3 couches fines, en insistant sur les bords et les trous de vis.
2. La pose : là où tout peut basculer
Vous pouvez acheter le plus bel accessoire du monde, s’il est mal fixé, c’est l’échec. La solidité, c’est la clé.

Dans quel mur vous percez ?
C’est LA première question à se poser.
- Placo (plaque de plâtre) : OBLIGATOIREMENT des chevilles à expansion type Molly. N’essayez même pas avec des chevilles en plastique classiques pour un porte-serviettes, ça s’arrachera. Pour les poser, il vous faut une pince à expansion (un petit investissement de 15€ qui change la vie).
- Brique creuse ou parpaing : Cheville à expansion ou scellement chimique pour les charges lourdes.
- Béton : Une bonne cheville nylon et une perceuse à percussion feront l’affaire.
- Carrelage : Le cas le plus délicat. L’astuce de pro pour ne pas le fendre : collez un morceau de scotch de peintre à l’endroit du trou. Ça empêche le foret de déraper. Utilisez un foret spécial carrelage (pointe diamant ou carbure) et percez LENTEMENT, sans la fonction percussion. Une fois le carreau traversé, utilisez la cheville adaptée au mur qui se trouve derrière.

Les bonnes hauteurs, le secret du confort
Voici quelques repères, à adapter bien sûr à votre taille :
- Porte-serviettes : La barre du haut entre 1,20 m et 1,40 m du sol.
- Dérouleur papier toilette : À environ 70-80 cm du sol, et un peu en avant de la cuvette.
- Gobelet / Distributeur de savon : Laissez au moins 15 cm de libre sous l’accessoire pour pouvoir nettoyer le plan de travail facilement.
3. L’harmonie visuelle : oubliez les kits tout faits !
Les ensembles complets vendus en grande surface, c’est la solution de facilité. Mais ça manque souvent de personnalité. Un intérieur réussi, c’est rarement le résultat d’un kit.
Le secret, c’est la cohérence, pas l’uniformité. Choisissez un fil conducteur :
- La finition : C’est le plus simple. Partez sur du noir mat pour la robinetterie, le porte-serviettes et les patères. Puis, ajoutez une touche de matière différente avec un gobelet en grès ou un petit plateau en teck.
- La forme : Votre robinet est tout en courbes ? Choisissez des accessoires aux formes douces. Il est très carré et graphique ? Optez pour des lignes droites et épurées.
D’ailleurs, n’oubliez pas la lumière ! Une finition chromée va briller sous un spot, tandis qu’un noir mat va absorber la lumière et donner une ambiance plus douce. N’hésitez pas à demander des échantillons pour voir le rendu avec votre propre éclairage.

4. La sécurité : le point non négociable
La salle de bain est une zone à risques. Deux choses sont primordiales.
- L’électricité : La norme NF C 15-100 est très stricte sur les distances à respecter pour tout appareil électrique (sèche-serviettes, miroir éclairant…). Franchement, à moins d’être électricien, ne touchez pas à ça vous-même. C’est un travail de pro, point final.
- Le verre : Si vous optez pour une étagère ou une tablette en verre, exigez du verre de sécurité trempé (type Securit). En cas de casse, il se fragmente en petits morceaux non coupants. J’ai déjà vu une étagère en verre bas de gamme achetée sur le net exploser sous le poids de trois flacons. Croyez-moi, vous ne voulez pas vivre ça. Une bonne épaisseur (6 à 8 mm minimum) est aussi un gage de solidité.
En résumé : investir dans la tranquillité
Choisir ses accessoires, c’est bien plus qu’une question de déco. C’est un vrai arbitrage entre le style, la fonction et la durabilité. En prenant le temps de comprendre ce que vous achetez et en respectant quelques règles de base, vous vous offrez la tranquillité pour des années.

Alors, avant de sortir la carte bleue, voici la checklist express :
- Le matériau : Est-ce bien de l’inox 304, du laiton massif, ou un bois adapté ?
- Le poids : L’objet semble-t-il lourd et robuste en main ? (C’est souvent un bon signe !)
- La finition (si colorée) : Est-ce une finition PVD (top) ou une simple laque (méfiance) ?
- Les fixations : Sont-elles fournies et ont-elles l’air de qualité ? (Sinon, prévoyez d’en acheter des adaptées).
- La garantie : Le fabricant offre-t-il une garantie de plusieurs années sur la corrosion ou la finition ?
Avec ça, vous êtes paré pour faire des choix non seulement beaux, mais surtout intelligents. Votre salle de bain vous remerciera !
Galerie d’inspiration


Le détail qui change tout : l’harmonie des finitions. Assurez-vous que la finition de votre robinetterie (ex: laiton brossé) soit exactement la même que celle de votre porte-serviettes, patère ou porte-balayette. Un décalage, même léger, peut trahir un manque de soin. Des marques comme Gessi ou Vola proposent des gammes complètes pour une cohérence parfaite.

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Saviez-vous que le laiton massif est naturellement antimicrobien ? Les ions de cuivre présents à sa surface éliminent les bactéries en quelques heures.
C’est un avantage hygiénique non négligeable pour des objets que l’on manipule quotidiennement, comme les distributeurs de savon ou les poignées. Un choix à la fois esthétique, durable et sain.

Pour une touche de douceur et de naturel, pensez au bois. Mais attention, pas n’importe lequel ! Le teck, le bambou ou le chêne thermo-traité sont des essences qui supportent très bien l’humidité. Une petite étagère, un caillebotis de douche ou un simple tabouret peuvent instantanément réchauffer l’ambiance, contrastant superbement avec la froideur de la céramique.


- Des serviettes toujours sèches et chaudes.
- Moins d’humidité ambiante, donc moins de risques de moisissures.
- Un point de chaleur d’appoint appréciable en hiver.
Le secret ? Le sèche-serviettes. Qu’il soit électrique, à eau chaude ou mixte, c’est un accessoire qui bascule du confort au luxe fonctionnel. Les modèles de chez Acova ou Zehnder allient performance et design sculptural.

Noir mat : Finition star des salles de bains contemporaines, elle demande un soin particulier. Évitez les poudres à récurer et les éponges abrasives qui la rayeraient sans retour. Un simple chiffon microfibre humide avec un peu de savon noir ou de vinaigre blanc dilué suffit à enlever les traces de calcaire et de savon sans altérer sa profondeur.

Le porte-papier toilette, un détail ?
Pas seulement. Son emplacement est crucial pour l’ergonomie. La norme le situe à environ 20-25 cm du devant de la cuvette et à une hauteur de 65 cm du sol. Qu’il soit avec ou sans couvercle, mural ou sur pied, pensez d’abord au confort d’utilisation avant de craquer pour un modèle purement esthétique.

Une douche de 10 minutes peut libérer jusqu’à 2 litres d’eau sous forme de vapeur dans l’air, saturant rapidement une petite pièce en humidité.
C’est précisément pour cette raison que le choix de matériaux inoxydables ou traités contre la corrosion n’est pas une option, mais une nécessité absolue pour la longévité de vos accessoires.


Laiton massif : Plus lourd, il ne rouillera jamais (il peut s’oxyder avec le temps, créant une patine recherchée) et sa couleur est dans la masse. Un investissement sur le long terme.
Zamak (alliage de zinc) plaqué : Plus léger et moins cher, sa durabilité dépend entièrement de la qualité de son placage (chrome, PVD noir…). Un choc ou une rayure peut exposer le métal de base à la corrosion.
Pour les pièces maîtresses, privilégiez le laiton.

Au-delà de l’inox et du laiton, les matériaux composites comme le Corian® ou le Krion® s’invitent dans les accessoires. Tablettes, porte-savons ou même vasques sont moulés dans cette résine minérale. L’avantage ? Une surface non poreuse, douce au toucher, facile à nettoyer et réparable en cas de rayure. Un look minimaliste et technique assuré.

- Le mécanisme de la pompe : est-il en métal ou en plastique chromé ? Le métal sera plus durable.
- La facilité de remplissage : l’ouverture est-elle assez large pour éviter les déversements ?
- La stabilité : un modèle à poser avec une base large et un poids conséquent évitera les chutes.

Point important : la visserie fournie. C’est souvent là que les fabricants rognent sur les coûts. Les vis et chevilles bas de gamme livrées avec un accessoire peuvent être inadaptées à votre mur (placo, brique, carrelage…). N’hésitez pas à investir quelques euros de plus dans des chevilles de qualité (type Molly, Fischer) adaptées à votre support. C’est la garantie que votre porte-serviettes ne s’arrachera pas au premier coup de coude.
Ne négligez pas la puissance des textiles. Un simple changement de serviettes peut modifier toute l’atmosphère. Pour un effet spa, optez pour des serviettes épaisses en coton égyptien ou en bambou, dans des teintes neutres (blanc, grège, gris anthracite). Pour une touche de peps, osez des motifs graphiques ou des couleurs vives qui rappellent un détail de votre décoration.