Tapis Multicolore : Le Guide Complet pour Ne Pas Vous Tromper (et Faire un Achat Malin)
Rafraîchir votre intérieur n’a jamais été aussi simple ! Découvrez comment un tapis multicolore peut transformer votre espace en un véritable havre de joie.

Il y a quelque chose de magique à poser un tapis coloré dans une pièce. En un clin d'œil, l'atmosphère devient vibrante, presque vivante. En regardant mon salon, je me souviens de la première fois où j'ai ajouté un tapis aux motifs azteques. Ce simple choix a réussi à mélanger chaleur et créativité, transformant l'espace en un coin accueillant. Pourquoi ne pas oser cette touche de couleur dans votre maison ?
J’ai passé une bonne partie de ma vie les mains dans les fibres, à restaurer des pièces anciennes et à conseiller des gens, comme vous, qui veulent mettre un peu d’âme chez eux. Franchement, un tapis, c’est bien plus qu’un bout de tissu au sol. C’est ce qui ancre vos meubles, ce qui vous chatouille les pieds le matin. Et un tapis multicolore… c’est carrément le super-pouvoir pour transformer une pièce un peu tristoune en un lieu plein de vie.
Contenu de la page
- 1. La matière, c’est la base de tout !
- 2. L’art du tissage : Comment ne pas se faire avoir ?
- 3. Comment intégrer un tapis multicolore sans faute de goût ?
- 4. Le bon tapis, au bon endroit, à la bonne taille !
- 5. Entretien : Les gestes qui sauvent
- 6. Où acheter ? Avantages et inconvénients
- Galerie d’inspiration
Mais attention, pour bien le choisir, il faut jouer les détectives. Oubliez les modes qui durent six mois. On va parler matière, technique et entretien pour que votre tapis soit un compagnon de route, pas juste un achat impulsif. C’est parti ?
1. La matière, c’est la base de tout !
Avant même de flasher sur un motif, parlons de ce qui le compose. La fibre, c’est le squelette de votre tapis. Elle va déterminer son toucher, sa résistance et comment il va vieillir. Chaque matière a ses champions et ses points faibles.

La laine : La valeur sûre et increvable
Ce n’est pas un hasard si c’est la reine des tapis de qualité. La laine est une fibre naturellement « élastique ». Concrètement ? Vous pouvez mettre un meuble lourd dessus, et après un petit temps, elle retrouvera sa forme. J’ai vu des tapis en laine dans des entrées, après 20 ans de passage intensif et un bon nettoyage, ils étaient comme neufs.
Bon à savoir : la laine contient de la lanoline, une sorte de gras naturel qui la protège des taches. Un verre de vin rouge renversé ? Si vous agissez vite avec un chiffon absorbant, il y a de grandes chances que la tache ne s’incruste pas. C’est aussi une fibre difficilement inflammable, un vrai plus si vous avez une cheminée. Forcément, cette qualité a un prix, mais c’est un investissement sur le long terme.
La soie : Le luxe à l’état pur (avec un mode d’emploi)
La soie, c’est la haute couture du tapis. Elle permet de tisser des détails d’une finesse incroyable et possède cet éclat qui change avec la lumière. C’est une pure merveille. Mais, soyons clairs, on ne met pas un tapis en soie sous la table de la salle à manger. C’est une pièce de contemplation, parfaite pour une chambre ou un salon peu passant.

Attention ! La soie déteste l’humidité. Un nettoyage à l’eau mal fait peut laisser des auréoles pour toujours. Je me souviens d’un client qui a voulu « rafraîchir » son tapis en soie avec un nettoyeur vapeur pour moquette… Résultat : les couleurs ont bavé, un vrai désastre. Une réparation qui a fini par coûter plus cher que le tapis lui-même ! Pour la soie, l’appel à un pro n’est pas une option, c’est une obligation.
Le coton : Le héros discret
Le coton, vous le trouverez rarement en surface, sauf sur des petits tapis de bain. Son vrai rôle, c’est la structure. C’est la toile de fond (la chaîne et la trame) sur laquelle les brins de laine ou de soie sont noués. Pourquoi ? Parce qu’il est solide, stable et ne se déforme pas, garantissant que le tapis reste bien plat. Son seul ennemi : l’humidité stagnante, qui peut le faire moisir. Ne laissez jamais un tapis de qualité sur un sol mouillé !

Les fibres synthétiques : Pratiques et accessibles
Honnêtement, le polypropylène, le nylon ou le polyester ont tout à fait leur place. Pour une salle de jeu, une chambre d’ado ou même une terrasse couverte, c’est un choix malin. Les couleurs sont vives, ça résiste à presque tout et se nettoie d’un coup d’éponge. Pour un grand tapis de salon (genre 2x3m), vous pouvez vous en sortir pour 100€ à 300€ chez des enseignes comme Leroy Merlin ou sur des sites spécialisés. Le compromis ? Elles n’ont pas la résilience de la laine et vont s’aplatir plus vite sous les meubles. Et les couleurs, bien que flashy, n’auront jamais la profondeur des teintures naturelles.
2. L’art du tissage : Comment ne pas se faire avoir ?
La technique de fabrication a un impact direct sur le prix, la durée de vie et le charme du tapis. Savoir faire la différence, c’est votre meilleur atout.

Le Duel : Noué Main vs. Touffeté Main
Ce sont les deux que l’on confond le plus souvent, pourtant, c’est le jour et la nuit. Voici comment y voir clair :
- Le Noué Main (l’Artisanal) : Chaque brin est noué à la main sur la structure. Un travail de patience qui peut prendre des mois. Durée de vie : Une vie entière, et même plus. C’est le tapis que vous transmettrez. Fourchette de prix (2x3m) : Ça commence autour de 1500€ et ça peut monter très, très haut. Comment le reconnaître : Retournez-le ! Le dessin doit être aussi net au dos que sur le dessus.
- Le Touffeté Main (le Semi-Artisanal) : L’artisan utilise un pistolet pour « injecter » la laine dans un canevas. Le tout est fixé au dos par une couche de latex et une toile. Durée de vie : 10 à 15 ans, limitée par le séchage du latex. Fourchette de prix (2x3m) : Plus accessible, entre 400€ et 900€. Comment le reconnaître : Le dos est toujours caché par une toile de protection (souvent en coton gris ou beige).

Le Test en 30 secondes en magasin
Vous avez un doute ? Faites ce test ultra simple :
- Retournez un coin du tapis. Est-ce que le motif est parfaitement visible et identique à l’avant ? Si oui, c’est un excellent signe.
- Regardez les franges. Font-elles partie intégrante du tapis (le prolongement des fils de la structure) ? Ou ont-elles l’air d’avoir été cousues dessus ? Si elles font partie du tapis, bingo, c’est très probablement un noué main.
C’est une astuce simple qui vous évitera de payer le prix d’un noué main pour un touffeté.
Le Tissé plat (Kilim, Soumak…) : Léger et plein de caractère
Ici, pas de « poils ». C’est un tissage, ce qui rend le tapis fin, léger et souvent réversible. Les kilims, avec leurs motifs géométriques et leurs couleurs franches, sont parfaits pour une salle à manger (les chaises glissent bien dessus) ou même en tenture murale. Côté budget, pour une pièce authentique de belle taille, comptez entre 500€ et 1500€.

3. Comment intégrer un tapis multicolore sans faute de goût ?
C’est la grande peur : que le tapis multicolore transforme le salon en chapiteau de cirque. Pas de panique, c’est simple.
- La règle de l’écho : C’est ma préférée. Choisissez une ou deux couleurs secondaires de votre tapis et répétez-les par petites touches dans la pièce : un coussin, un vase, une affiche… Ça crée une harmonie visuelle instantanément.
- Laissez-lui la vedette : Si votre tapis est la pièce forte, calmez le jeu autour. Un canapé aux tons neutres (gris, beige, blanc cassé), des murs sobres… Le tapis devient alors une œuvre d’art qui illumine le reste.
- Pensez aux matières : Un tapis coloré très texturé, comme un Boucherouite, se mariera à merveille avec des matières lisses et simples autour, comme du bois clair, du métal ou un canapé en lin.
4. Le bon tapis, au bon endroit, à la bonne taille !
Le plus beau tapis du monde aura l’air ridicule s’il est mal dimensionné. C’est l’erreur numéro un !

- Au salon : L’idéal, c’est que tous les meubles (canapé, fauteuils) aient au moins leurs pieds avant sur le tapis. Ça crée une « île » cohérente. Un tapis trop petit qui flotte au milieu donne une impression de désordre.
- Dans la salle à manger : Le tapis doit dépasser de la table d’au moins 60-70 cm de chaque côté. Pourquoi ? Pour que vous puissiez reculer votre chaise sans que les pieds arrière s’accrochent au bord du tapis. Et ça, c’est un vrai cauchemar au quotidien, croyez-moi.
- Dans la chambre : Un grand tapis qui dépasse largement du lit de chaque côté et au pied, c’est le grand luxe. Sinon, deux belles descentes de lit, c’est aussi une excellente option.
L’accessoire indispensable : le sous-tapis
Je le dis et je le répète : ce n’est pas une option ! Un bon sous-tapis antidérapant (qu’on appelle aussi thibaude) coûte entre 20€ et 60€ et il va :

- Vous sauver la vie : Il empêche le tapis de glisser (surtout les kilims).
- Protéger votre tapis : Il amortit les chocs et l’usure par frottement.
- Protéger votre sol : Il évite les rayures sur le parquet.
C’est le meilleur investissement que vous puissiez faire pour accompagner votre tapis.
5. Entretien : Les gestes qui sauvent
L’aspiration : en douceur !
Une à deux fois par semaine, c’est parfait. Mais, s’il vous plaît, désactivez la brosse rotative de votre aspirateur ! Elle est trop agressive et arrache les fibres. Aspirez toujours doucement dans le sens du poil (caressez-le, vous sentirez un sens doux et un sens rêche).
SOS Tache : la recette qui marche
Un accident ? Pas de panique. Ne frottez JAMAIS. Tamponnez avec du papier absorbant. Pour beaucoup de taches sur la laine, ma petite recette perso : dans un bol, mélangez 1 volume de vinaigre blanc pour 10 volumes d’eau gazeuse. Imbibez un chiffon propre, tamponnez doucement la tache de l’extérieur vers l’intérieur, puis séchez en tamponnant avec un chiffon sec. Testez toujours sur un coin caché avant !

Le grand nettoyage : quand appeler les pros ?
Tous les 3 à 5 ans, un nettoyage en profondeur s’impose. Oubliez les machines de location qui mouillent tout et laissent la crasse au fond. Un vrai nettoyage professionnel se fait par immersion. C’est plus cher, oui (comptez entre 20€ et 35€ le m²), mais c’est la seule façon de vraiment régénérer un tapis de qualité sans l’abîmer.
D’ailleurs, le truc le plus simple que vous pouvez faire AUJOURD’HUI pour votre tapis ? Allez le pivoter de 180 degrés. Ça prend 2 minutes et ça équilibrera son usure face au soleil.
6. Où acheter ? Avantages et inconvénients
Le lieu d’achat est aussi un choix stratégique.
- Boutiques spécialisées : Le top pour le conseil et la qualité (surtout pour le noué main). Les vendeurs sont souvent des passionnés. Le prix est plus élevé, mais le service et l’expertise sont là.
- Grandes surfaces (bricolage, déco) : Idéal pour les tapis synthétiques ou en fibres naturelles à petit budget. Le choix est large, mais le conseil est souvent limité. Parfait pour un premier achat sans risque.
- En ligne : On trouve de tout, du meilleur comme du pire. Regardez bien les politiques de retour ! C’est crucial, car la couleur sur votre écran n’est jamais exactement la couleur réelle. Lisez les avis avec un œil critique.
- Brocantes et vide-greniers : On peut y faire des affaires incroyables, mais il faut avoir l’œil. Inspectez-le sous toutes les coutures pour repérer l’usure, les trous de mites ou les taches incrustées.
Pour finir, n’ayez pas peur d’oser ! Un tapis multicolore, c’est une déclaration. C’est de la joie que vous mettez au sol. Soyez curieux, posez des questions, touchez les matières. Un bon tapis, c’est un achat du cœur autant que de la raison. C’est un morceau d’artisanat qui va vivre avec vous, et qui, s’il est bien choisi, vous le rendra au centuple pendant des années.

Galerie d’inspiration



Ma pièce est déjà pleine de couleurs, puis-je quand même oser le tapis multicolore ?
Absolument, c’est une excellente idée pour lier l’ensemble ! Le secret est de choisir un tapis qui reprend au moins une ou deux des teintes déjà présentes (un coussin, un pan de mur, une œuvre d’art). Il agira comme un pont visuel, un chef d’orchestre qui harmonise les différents éléments. Pensez-y comme la touche finale qui justifie et unifie vos choix audacieux.


Plus de 70% de la perception d’une pièce est influencée par les couleurs présentes au sol et sur les murs.
Un tapis multicolore n’est donc pas un simple accessoire, c’est un outil puissant pour définir l’ambiance. Une pièce aux murs neutres peut devenir dynamique et joyeuse, ou au contraire plus sophistiquée, simplement par le choix du tapis qui ancre le décor.


Attention à la taille : L’erreur la plus commune est de choisir un tapis trop petit. Dans un salon, il doit au minimum accueillir les pieds avant de votre canapé et de vos fauteuils. Un tapis généreux agrandit l’espace et crée une zone de convivialité cohérente, plutôt qu’un « timbre-poste » flottant au milieu de la pièce.



Pour un rendu graphique et contemporain, regardez du côté des tapis en polypropylène. Faciles à nettoyer et très résistants, ils sont parfaits pour les zones de grand passage comme la salle à manger ou une chambre d’enfant. Des marques comme Benuta ou La Redoute Intérieurs proposent des designs audacieux à des prix accessibles, imitant parfois l’aspect de la laine sans sa fragilité.


- Vérifiez la hauteur des mèches (le « poil »).
- Pensez à l’ouverture de vos portes.
- Demandez un échantillon si possible.
Le conseil d’ami ? Avant d’acheter en ligne, délimitez la taille du futur tapis au sol avec du ruban de masquage. Cela vous donnera une idée très concrète de son emprise visuelle dans la pièce.


Le Boucherouite : Tissé traditionnellement au Maroc à partir de textiles recyclés, chaque tapis est une pièce unique, une explosion de couleurs et de textures asymétriques. C’est l’option idéale pour une touche bohème authentique qui raconte une histoire.
Le Kilim : Tissé à plat, il est plus léger et souvent réversible. Ses motifs géométriques et ses couleurs vives sont parfaits pour apporter une note ethnique chic et structurer un espace, que ce soit au sol ou en tenture murale.



« La couleur est un pouvoir qui influence directement l’âme. » – Vassily Kandinsky


Le « débourrage » d’un tapis neuf en laine est un phénomène normal. Pendant les premières semaines, il va perdre un excédent de fibres. Pas de panique ! Passez l’aspirateur régulièrement (sans la brosse rotative au début pour ne pas agresser les fibres) et ce phénomène s’estompera naturellement. C’est un signe de la générosité de la matière.


Osez la superposition ! Placer un tapis multicolore plus petit et à forte personnalité (comme un tapis berbère Azilal) sur un grand tapis neutre en jute ou en sisal est une technique de styliste. Cela permet de délimiter un coin lecture ou d’ajouter de la texture et de la profondeur à votre sol sans surcharger visuellement toute la pièce.



- Il camoufle mieux les petites taches et la poussière.
- Il crée un point d’ancrage visuel fort pour le mobilier.
- Il apporte une atmosphère chaleureuse et enveloppante.
Le secret ? Un tapis multicolore à dominante sombre (bleu nuit, bordeaux, vert forêt) est parfait pour rendre un grand salon plus intime et cosy.


La règle du rappel : Pour une harmonie parfaite, piochez 2 ou 3 couleurs de votre tapis et dispersez-les en petites touches dans la pièce. Un coussin jaune, un vase bleu, une affiche avec une pointe de rouge… Cela crée un fil conducteur visuel subtil et élégant qui donne l’impression que tout a été pensé dans les moindres détails.


Comment nettoyer un tapis multicolore sans que les couleurs ne dégorgent ?
Testez toujours votre produit nettoyant sur une zone discrète (un coin sous un meuble). Pour les taches, tamponnez immédiatement avec un chiffon propre et de l’eau gazeuse. Pour un nettoyage en profondeur, privilégiez un nettoyage professionnel à sec, surtout pour les fibres naturelles comme la laine ou la soie, afin de préserver l’éclat des pigments.



Les tapis tuftés main permettent des designs complexes et colorés à un coût plus modéré que le noué main. Le motif est inséré dans un canevas à l’aide d’un pistolet à tufter. C’est une excellente technique pour des tapis graphiques ou à motifs floraux exubérants, comme ceux que l’on trouve chez des éditeurs comme Toulemonde Bochart ou Serge Lesage.


Saviez-vous que la viscose est aussi appelée « soie artificielle » ? Elle est fabriquée à partir de cellulose de bois.
Si elle offre un brillant et une douceur spectaculaires à un prix bien inférieur à la soie, elle est aussi beaucoup plus fragile. La viscose craint l’eau (qui peut laisser des auréoles jaunâtres) et ses fibres s’écrasent facilement. À réserver pour une chambre ou un salon à très faible passage.


Le point sur l’échelle : Un grand motif sur un tapis peut dynamiser une grande pièce, mais risque de « manger » un petit espace. Inversement, un petit motif répétitif peut paraître fouillis de loin. Dans un petit salon, préférez un tapis avec 2 ou 3 grandes plages de couleurs bien définies plutôt qu’une multitude de petits détails.



Pour un look design : Osez les tapis inspirés de l’art abstrait. Des formes organiques, des éclaboussures de couleurs, des lignes audacieuses… Des créateurs comme Paul Smith pour The Rug Company ou les collections de cc-tapis transforment le sol en une véritable toile de maître. C’est une pièce forte qui devient le point de départ de toute la décoration.


- Un tapis rond adoucit les angles et fonctionne à merveille sous une table ronde ou dans une entrée carrée pour casser la linéarité.
- Un tapis rectangulaire structure l’espace et suit naturellement la ligne d’un canapé ou d’un lit.
- Un tapis de forme organique devient une sculpture au sol, idéal pour un look contemporain et inattendu.


La bonne sous-couche : C’est l’assurance vie de votre tapis ! Un bon antidérapant (en feutre ou caoutchouc naturel) non seulement sécurise le tapis, mais il crée aussi une couche d’air qui facilite le passage de l’aspirateur, protège les fibres de l’usure prématurée contre le sol dur et ajoute un confort moelleux inestimable.



Un tapis tissé main de 2×3 mètres peut nécessiter plus de 1 500 heures de travail.
Ce chiffre explique la différence de prix avec un tapis mécanique. Chaque nœud est un geste, chaque imperfection est une signature. C’est l’achat d’un savoir-faire et d’une pièce qui traversera les générations.


Pensez au-delà du sol ! Un beau tapis multicolore, surtout s’il est léger comme un Kilim ou un Sumak, peut devenir une tête de lit spectaculaire ou une tenture murale qui réchauffera un grand mur blanc et améliorera l’acoustique de la pièce. C’est une astuce simple pour un impact décoratif maximal.


Tapis à dominante chaude (rouge, orange, jaune) : Il créera une atmosphère énergisante, conviviale et accueillante. Parfait pour un salon où l’on reçoit.
Tapis à dominante froide (bleu, vert, violet) : Il apportera une sensation de calme, de sérénité et d’espace. Idéal pour une chambre ou un bureau.
L’équilibre est souvent trouvé dans un tapis qui mixe les deux, avec une dominante qui donne le ton.



Pour un entretien écologique, saupoudrez votre tapis de bicarbonate de soude ou de Terre de Sommières. Laissez agir plusieurs heures, puis passez l’aspirateur. Ces poudres naturelles absorbent les odeurs et ravivent les couleurs sans produits chimiques agressifs, une solution parfaite pour les tapis en fibres naturelles.


- Le tapis doit être plus large que le lit et dépasser d’au moins 50 cm de chaque côté.
- Alternative : deux descentes de lit colorées de chaque côté pour un effet plus léger.
- Un tapis rond au pied du lit peut créer un coin lecture cosy avec un fauteuil.
L’objectif ? Avoir les pieds sur une surface douce et chaleureuse dès le réveil.


N’ayez pas peur des icônes. Un tapis multicolore signé par un grand nom du design, comme le modèle « Toile de Jouy » revisité par India Mahdavi pour la Cogolin, n’est pas juste un tapis. C’est un investissement, une pièce de conversation qui ancre votre intérieur dans une histoire de la décoration et du bon goût.

Le saviez-vous ? Le premier aspirateur, inventé en 1901, a été surnommé « Puffing Billy ». Son invention a radicalement changé l’hygiène des intérieurs et la durabilité des tapis en permettant un dépoussiérage en profondeur.