Installer un Receveur Extra-Plat : Le Guide Complet Pour une Douche Parfaite (et Sans Fuites !)
Transformez votre salle de bains en un havre de paix moderne avec le receveur de douche extra plat. Pratique et élégant, il redéfinit l’esthétique !

Lorsque j'ai décidé de rénover ma salle de bains, le receveur de douche extra plat est rapidement devenu une évidence. Plus qu'un simple élément fonctionnel, il crée une atmosphère apaisante et chic, tout en rendant l'espace plus accessible. Imaginez un sol uniforme qui invite à la détente, sans les rebords encombrants qui font souvent obstacle.
Salut les bricoleurs ! Si vous êtes ici, c’est probablement que l’idée d’une douche moderne, épurée et presque sans marche vous fait de l’œil. Et vous avez raison ! Le receveur de douche extra-plat, c’est la star des salles de bains contemporaines. Fini les bacs profonds de nos grands-parents, on veut de l’ouverture et du style.
Contenu de la page
- La base de tout : Pente et évacuation, les deux points non négociables
- L’étanchéité : votre assurance vie contre les dégâts des eaux
- Le choix du matériau : un impact sur le prix, le toucher et la durée de vie
- Techniques de pose : les secrets pour que ça ne bouge pas
- La Checklist du Bricoleur Bien Préparé
- Quand faut-il savoir passer le relais à un artisan ?
- Galerie d’inspiration
Mais attention ! Derrière son apparence toute simple, ce type de receveur est un petit bijou de technologie qui ne pardonne pas l’amateurisme. Une pose ratée, et c’est la porte ouverte aux infiltrations, aux mauvaises odeurs, voire à une fissure en plein milieu du bac… (Oui, oui, ça arrive !).
Alors, pas de panique. L’idée ici, c’est de vous donner tous les conseils de terrain, sans blabla commercial. Juste le concret, pour que vous puissiez vous lancer sereinement ou simplement savoir quoi vérifier si vous faites appel à un pro. C’est parti !
La base de tout : Pente et évacuation, les deux points non négociables
On va commencer par le moins glamour mais le plus important : la physique. Avec un receveur si bas, si l’eau ne s’évacue pas à la perfection, tous les problèmes commencent. C’est la première chose à graver dans le marbre.

La pente, cette règle d’or
L’eau, elle obéit à la gravité, c’est aussi simple que ça. Votre tuyau d’évacuation doit donc avoir une pente pour que l’eau s’écoule naturellement vers la sortie. Les règles de l’art en plomberie sont claires : il faut au minimum 1 cm de pente par mètre de tuyau.
Mon conseil perso ? Ne jouez pas avec le minimum. Visez toujours 1,5 %, voire 2 %. Pourquoi ? C’est votre assurance anti-bouchon sur le long terme. Une pente un peu plus forte aide le tuyau à s’auto-nettoyer et empêche les résidus de savon de stagner. Franchement, pour le peu d’effort en plus, ça vous évitera bien des galères.
Le siphon extra-plat : le cœur du réacteur
Qui dit receveur extra-plat dit siphon adapté. Ces petites pièces sont géniales mais demandent de l’attention. Voici ce qu’il faut absolument vérifier avant d’acheter :
- Le débit d’évacuation : C’est LE chiffre à regarder. Un pommeau de douche classique consomme environ 12 litres/minute. Mais si vous craquez pour un grand ciel de pluie, on peut monter à 20, 30, voire 40 litres/minute ! Votre siphon DOIT avoir un débit supérieur. C’est marqué sur la boîte. Pour être tranquille, prenez un siphon qui annonce au moins 40 L/min. Un bon modèle de marque reconnue coûte entre 50€ et 80€. Ce n’est vraiment pas là qu’il faut chercher à économiser.
- Le diamètre de sortie : La plupart sortent en Ø40 mm, ce qui suffit pour une évacuation courte. Mais si votre tuyau doit courir sur plus de 2 mètres, passez directement en Ø50 mm. C’est une sécurité de plus pour garantir un bon flux.
- L’accès pour le nettoyage : Un bon siphon se démonte par le dessus. Vous devez pouvoir retirer facilement un petit godet pour enlever les cheveux et autres saletés. Un détail qui fait toute la différence au quotidien.

L’étanchéité : votre assurance vie contre les dégâts des eaux
Avec un receveur posé au ras du sol, la jonction entre le bac et les murs est une zone ultra sensible. Un simple joint silicone ne suffit PAS ! C’est une erreur de débutant qui peut coûter très cher.
Les pros utilisent ce qu’on appelle un Système de Protection à l’Eau sous Carrelage (SPEC). En gros, c’est une sorte de peinture caoutchouteuse (souvent bleue ou grise) qu’on applique au rouleau sur les murs de la douche, avant de poser le carrelage. On l’applique en deux couches croisées et on renforce les angles avec des bandes spéciales. Cette barrière invisible est votre meilleure protection.
Bon à savoir : Un kit complet d’étanchéité (produit liquide + bandes de renfort) se trouve facilement dans les grandes surfaces de bricolage comme Leroy Merlin ou Castorama pour un budget de 40€ à 70€. Ça couvre largement une douche standard.

Le choix du matériau : un impact sur le prix, le toucher et la durée de vie
Résine, céramique, acrylique… Le choix est vaste. Il n’y a pas de mauvais matériau, juste celui qui est adapté à votre projet et à votre budget. Voici un petit tableau pour y voir plus clair :
Matériau | Fourchette de Prix (pour 90x120cm) | Le Gros + | Le Gros – | Idéal pour… |
---|---|---|---|---|
Résine / Solid Surface | 250€ – 600€+ | Recoupable, chaud au toucher, grand choix de couleurs/textures. | Assez lourd, sensible aux rayures (mais réparable). | Les rénovations avec des dimensions non standards et un look moderne. |
Céramique | 200€ – 400€ | Ultra durable, très facile à nettoyer, résistant aux rayures. | Très lourd, froid au toucher, non recoupable et peut être glissant. | Ceux qui cherchent la durabilité avant tout, dans du neuf ou une pose simple. |
Acrylique | 100€ – 250€ | Très léger, le plus abordable, pas froid au toucher. | Moins rigide (support parfait exigé !), plus sensible aux rayures. | Les budgets serrés et les poses à l’étage où le poids est un critère. |

Techniques de pose : les secrets pour que ça ne bouge pas
Il y a deux grandes méthodes. Le choix dépendra surtout de votre sol.
1. La pose surélevée : la plus simple et la plus courante
Ici, on pose le receveur directement sur le sol existant. Vous aurez une petite marche de 3 ou 4 cm, ce qui est un excellent compromis esthétique et technique.
La clé, c’est la préparation du support. Le sol doit être parfaitement plan, stable et propre. Je dis bien PARFAITEMENT. Utilisez un grand niveau à bulle (1m50 ou 2m, si possible) pour vérifier. Si ce n’est pas le cas, pas de panique ! C’est le moment de faire un ragréage. C’est un enduit autolissant qui coûte une vingtaine d’euros le sac et qui vous créera une surface idéale.
Pour le collage, oubliez les simples plots de colle. C’est la meilleure façon de fissurer un receveur en résine. J’ai déjà vu un bac de 160 cm se fendre en deux à cause de ça… La bonne méthode : un lit complet de mortier-colle souple (type C2S1), étalé avec un peigne à grosses dents (10 mm). Ça assure un soutien total et uniforme.

2. La pose encastrée : le rêve de la douche à l’italienne
C’est le top de l’esthétique, le vrai plain-pied. Mais c’est aussi bien plus technique, car il faut creuser le sol pour y nicher le receveur et son évacuation. C’est ce qu’on appelle un décaissement.
Attention, zone rouge ! On ne s’amuse pas à creuser une dalle en béton, surtout dans un immeuble. C’est un élément de structure. Sans l’avis d’un bureau d’études techniques, c’est prendre un risque énorme pour le bâtiment. En maison neuve, c’est différent, on peut le prévoir dès la construction.
Si c’est impossible chez vous, l’alternative est l’estrade technique. On surélève juste la zone de douche de 10-15 cm pour y cacher la plomberie. C’est une solution très maligne et fiable.
Le joint silicone : la touche finale qui change tout
Un joint mal fait, et c’est tout le travail qui perd de sa superbe. Utilisez toujours un silicone sanitaire anti-moisissures de bonne qualité.

Et voici mon astuce de pro, celle que beaucoup oublient : AVANT de faire le joint, mettez du poids dans le receveur ! Remplissez deux ou trois seaux d’eau (environ 30-40 kg) et posez-les dedans. Faites votre joint silicone pendant que le bac est en charge. Pourquoi ? Parce que le receveur (surtout en résine ou acrylique) fléchit très légèrement sous votre poids. En faisant le joint ainsi, il ne sera jamais en tension et restera parfaitement étanche pendant des années. Ensuite, un coup de doigt trempé dans l’eau savonneuse pour un lissage parfait, et le tour est joué.
La Checklist du Bricoleur Bien Préparé
Avant d’aller au magasin, un petit récapitulatif pour ne rien oublier.
- La liste de courses (matériaux) :
- Votre receveur
- Le siphon extra-plat à haut débit
- Tuyau PVC (Ø40 ou Ø50 mm) et colle PVC
- Mortier-colle souple (sac de 25kg)
- Kit d’étanchéité SPEC
- Cartouche de silicone sanitaire
- (Optionnel) Sac de ragréage
- La boîte à outils indispensable :
- Niveau à bulle (le plus grand possible)
- Mètre, crayon
- Truelle et peigne à colle (dents de 10 mm)
- Malaxeur pour la colle
- Pistolet à silicone
- Scie circulaire avec disque diamant (si vous devez couper un receveur en résine)
- Question temps : Pour une pose surélevée classique, comptez un week-end complet en étant seul et méticuleux. N’oubliez pas les temps de séchage ! L’étanchéité liquide demande souvent 12 à 24 heures avant d’être recouverte. Lisez bien les notices !
- Toucher à une dalle en béton (décaissement).
- Travailler sur un vieux plancher en bois qui semble fragile.
- Garantir une étanchéité parfaite en appartement (bonjour les relations avec les voisins du dessous !).
- Un receveur extra-plat n’est pas un receveur à carreler : il a déjà sa propre pente intégrée.
- Vérifiez toujours la planéité de votre sol avec une grande règle de maçon avant même de déballer le receveur.
- Assurez-vous que la bonde fournie est compatible avec le débit de votre future colonne de douche (surtout pour un ciel de pluie !).
- Atout : Il est souvent recoupable sur le chantier pour un ajustement parfait aux dimensions de votre espace.
- Vigilance : Il est sensible à certains produits d’entretien trop agressifs ou colorants (teintures pour cheveux).
- Une surface visuellement continue, sans rupture.
- Une accessibilité totale, idéale pour les personnes à mobilité réduite.
- Une sensation d’espace décuplée, même dans une petite salle de bains.
- Nettoyage quotidien à l’eau savonneuse (savon de Marseille ou savon noir).
- Utilisez toujours le côté doux de l’éponge.
- Pour le calcaire : vinaigre blanc dilué, rincez abondamment.
- Jamais d’eau de Javel, d’ammoniaque ou de produits en poudre.
- Cela agrandit visuellement l’espace.
- Cela facilite grandement le nettoyage.
- Une sensation de massage doux et naturel.
- Une sécurité antidérapante bien supérieure.
- Un look organique et sophistiqué.
- Niveau à bulle (1m minimum) et règle de maçon (2m).
- Pistolet à cartouche (pour colle et silicone).
- Spatule crantée (pour le mortier-colle C2S1).
- Scie cloche adaptée au diamètre de la bonde.
- Disqueuse avec disque diamant si vous devez recouper un receveur en résine.
- Optez pour une simple paroi fixe (type walk-in).
- Choisissez un verre traité anticalcaire pour un entretien facilité.
- Les profilés noirs ou laiton brossé sont très tendance et structurent l’espace.
Quand faut-il savoir passer le relais à un artisan ?
Le « faire soi-même », c’est gratifiant, mais il faut être honnête avec ses compétences. Si vous êtes un bon bricoleur, poser un receveur surélevé est tout à fait faisable.
Par contre, si votre projet implique de :
… alors, je vous conseille vivement de faire appel à un professionnel qualifié. Le coût de son intervention est une assurance tranquillité. Demandez plusieurs devis et vérifiez qu’il possède bien une assurance décennale. Un pro sérieux vous la montrera sans discuter. C’est le gage d’un travail fait dans les règles de l’art, qui tiendra dans le temps.
Galerie d’inspiration
Le choix du matériau est crucial et va au-delà de l’esthétique. La résine minérale, souvent appelée Solid Surface, est très en vogue. Des marques comme Fiora ou Acquabella proposent des textures incroyables (imitation ardoise, bois…) et sont teintées dans la masse, ce qui rend les éclats quasi invisibles. C’est un vrai plus par rapport à l’acrylique ou la céramique.
Le point de rupture : L’étanchéité périphérique. C’est la jonction entre le receveur et les murs. Utiliser une bande d’étanchéité type Schlüter-KERDI-KEBA, marouflée dans un SPEC (Système de Protection à l’Eau sous Carrelage), est la seule garantie professionnelle contre les infiltrations. Un simple joint silicone n’est PAS suffisant à long terme.
Plus de 60% des dégâts des eaux dans une maison proviennent de la salle de bain, avec en tête les défauts d’étanchéité de la douche.
Le receveur en résine séduit, mais il faut connaître ses spécificités. Il offre un toucher plus chaud et moins glissant que la céramique.
Poser le receveur directement sur la chape ou sur pieds ?
Si la configuration de votre évacuation le permet (encastrée dans la dalle), la pose collée directement sur une chape maigre parfaitement plane est idéale. Elle offre une stabilité maximale. Les pieds réglables sont une solution pratique pour surélever le bac et faire passer l’évacuation, mais ils exigent une attention minutieuse au réglage pour éviter tout
Céramique : Inrayable, très facile à nettoyer et résistant aux produits chimiques. Son principal défaut est sa froideur au toucher et sa fragilité aux chocs (risque d’éclat de l’émail).
Acrylique : Léger, chaud au toucher et naturellement peu glissant. Il est cependant plus sensible aux rayures et peut se déformer s’il n’est pas parfaitement supporté sur toute sa surface.
La norme antidérapante PN (pour
Le secret ? L’encastrement total du receveur pour obtenir une véritable douche à l’italienne. Cela demande une réservation dans la chape, une étape à anticiper absolument lors d’une construction ou d’une rénovation lourde.
Oubliez le blanc sanitaire ! La tendance est aux couleurs qui ancrent la douche dans le décor. Un receveur gris anthracite ou effet béton ciré crée un look industriel chic, tandis qu’un ton sable ou terre cuite apporte une chaleur méditerranéenne. Coordonnez-le à la robinetterie (noir mat, laiton brossé) pour un résultat digne d’un magazine.
Pour entretenir un receveur en résine à finition mate :
Le détail qui change tout : La grille d’évacuation. Ne la négligez pas. De nombreuses marques comme Kinedo ou Leda proposent des grilles assorties à la couleur du receveur pour une discrétion absolue, ou au contraire des finitions contrastées (inox brossé, noir mat) qui s’accordent à la robinetterie. C’est la touche finale.
Associer un receveur extra-plat à un carrelage grand format (60×60 cm ou plus) permet de limiter le nombre de joints au sol.
Pensez à utiliser des joints époxy pour le carrelage de la zone douche : ils sont totalement étanches et ne moisissent pas.
Un receveur extra-plat est-il forcément accessible aux PMR (Personnes à Mobilité Réduite) ?
Pas automatiquement. Pour être conforme, l’installation doit garantir l’absence totale de ressaut (encastrement obligatoire) ou une marche inférieure à 2 cm. L’espace de douche doit aussi mesurer au minimum 90 x 120 cm et prévoir une zone de giration. Le receveur extra-plat est une excellente base, mais c’est l’ensemble de l’aménagement qui le rend accessible.
Receveur extra-plat : Solution
La taille moyenne d’un receveur de douche vendu en France est passée de 80×80 cm à 120×90 cm en moins de 10 ans.
Cette évolution traduit une quête de confort. Les grands receveurs (jusqu’à 180 ou 200 cm de long) permettent de créer un espace douche avec une zone
Le secret ? Les receveurs à texture
Le joint silicone entre le receveur et le carrelage mural est un point faible connu. Pour une finition parfaite et durable, utilisez un silicone de haute qualité (spécial salle de bains, anti-moisissures) et lissez-le avec un outil adapté, pas avec le doigt mouillé ! C’est ce qui garantit un cordon régulier et bien adhérent sur les deux bords.
La boîte à outils indispensable :
L’astuce de pro : Le test d’étanchéité
Un receveur en résine minérale de 140×90 cm peut peser plus de 50 kg !
Prévoyez d’être deux pour la manipulation et la pose. Son poids est un gage de stabilité et de robustesse, mais il impose des précautions lors de l’installation pour ne pas l’abîmer ni se blesser.
La paroi de douche est le partenaire esthétique du receveur extra-plat. Pour accentuer l’effet d’ouverture :
Pourquoi certains receveurs en résine coûtent 200€ et d’autres 800€ ?
La différence se joue sur plusieurs points : l’épaisseur et la composition de la résine (un noyau en MDF est moins qualitatif qu’une résine pleine masse), la qualité du
Receveur posé : Légèrement surélevé par rapport au sol (de 2 à 4 cm). Plus simple à installer car l’évacuation passe sous le receveur sans creuser la dalle.
Receveur encastré : À fleur de sol pour un effet