Double Vasque : Le Vrai Guide pour une Installation Réussie (et sans galères)
Un lavabo à double vasque transforme votre salle de bains en un espace fonctionnel et stylé. Découvrez pourquoi il est un incontournable du design moderne.

Rien de tel qu’un moment matinal partagé autour d’un lavabo à double vasque. Je me souviens de ces instants où ma sœur et moi nous préparions côte à côte, chacune profitant de son espace. Ce meuble ne se limite pas à la praticité, il incarne aussi l’élégance et la symétrie, apportant une touche de modernité à votre salle de bains.
Installer une double vasque ? Plus qu’un simple meuble, un vrai projet.
On est d’accord, une double vasque dans la salle de bain, ça change la vie. Fini la bousculade du matin ! Ça donne tout de suite une allure plus chic, plus spacieuse. Mais attention, derrière le rêve se cache un projet technique qui ne pardonne pas les erreurs.
Contenu de la page
- Installer une double vasque ? Plus qu’un simple meuble, un vrai projet.
- 1. Avant de craquer pour un modèle : l’espace et le mur, vos priorités absolues
- 2. La plomberie : le réseau caché qui fait toute la différence
- 3. Le choix des matériaux : un compromis entre look, budget et entretien
- 4. L’installation : les gestes qui comptent
- 5. La sécurité, on ne plaisante pas avec ça
- Galerie d’inspiration
Franchement, j’ai vu trop de situations virer au cauchemar : des meubles suspendus qui s’arrachent du mur en pleine nuit, des évacuations qui font des bruits bizarres et qui refoulent… Bref, des clients dépités par des choix faits un peu trop vite. Ce que je veux partager ici, ce n’est pas un catalogue de modes. C’est du concret, du vécu. Les points techniques essentiels à vérifier avant, pendant, et après la pose pour que votre installation soit celle qu’on oublie. Celle qui fonctionne parfaitement, qui se nettoie d’un coup d’éponge et qui ne bougera pas d’un millimètre. Alors, avant de vous lancer, prenez un café et lisez la suite. Ça pourrait vous éviter bien des tracas.

1. Avant de craquer pour un modèle : l’espace et le mur, vos priorités absolues
L’erreur la plus fréquente, et la plus critique, se passe bien avant de parler plomberie. C’est de choisir un meuble magnifique mais totalement inadapté à votre pièce ou, pire, à votre mur.
Les dimensions, c’est pas juste des chiffres, c’est votre confort
On rêve tous du modèle XXL vu en magasin, mais la réalité de la pièce doit toujours l’emporter. Voici les cotes à avoir en tête pour ne pas regretter votre achat :
- Largeur du meuble : Le minimum vital, c’est 120 cm. En dessous, vous allez jouer des coudes. Pour être vraiment à l’aise à deux, visez plutôt entre 140 et 160 cm. Ça vous laisse un petit espace au centre pour poser vos affaires, ce qui est super pratique au quotidien.
- Distance entre les vasques (l’entraxe) : Il faut compter entre 70 et 90 cm entre le centre de chaque bonde. C’est la garantie que deux personnes peuvent s’utiliser les lavabos en même temps sans se transformer en contorsionnistes.
- Espace devant le meuble : Laissez au moins 70 cm de libre devant. C’est non négociable pour ouvrir les tiroirs en grand, se pencher sans se cogner, et tout simplement respirer. Mesurez bien la distance entre le mur et l’obstacle en face (porte de douche, mur, etc.).
- Le petit jeu latéral : Si votre meuble est coincé entre deux murs, ne le prenez JAMAIS aux dimensions exactes. Laissez 3 à 5 cm de chaque côté. Ce petit espace est crucial pour faciliter la pose et permettre de passer un coup de chiffon.

La solidité du mur : le point qui peut tout faire basculer (littéralement)
C’est l’aspect le plus sous-estimé. Un meuble double vasque suspendu, rempli de produits et avec un plan un peu lourd (en quartz par exemple), peut vite dépasser les 150 kg. La fixation doit être absolument parfaite.
Je me souviens d’une intervention en urgence… un couple avait posé un superbe meuble avec plan en pierre sur un mur en placo avec des chevilles classiques. En pleine nuit, tout s’est effondré. Un bruit assourdissant, le plan fendu, les vasques en mille morceaux, la plomberie arrachée… Un vrai carnage, évitable avec une bonne préparation.
Bon à savoir : comment connaître la nature de votre mur ? C’est simple. Tapez dessus. Ça sonne creux ? C’est sûrement du Placo. Ça sonne plein et mat ? C’est du solide (brique, parpaing).
- Sur du Placo (plaques de plâtre) : Oubliez les chevilles Molly seules. Ça ne tiendra pas sur le long terme. La seule solution vraiment fiable, c’est de poser un renfort. Idéalement, une traverse en bois massif vissée entre les montants métalliques du mur, pile à la hauteur des fixations hautes du meuble. Si le mur est déjà fermé, il faut l’ouvrir pour poser ce renfort. C’est un peu de travail en plus, mais c’est l’assurance vie de votre installation. Un plaquiste vous facturera ça entre 150€ et 300€, mais c’est un investissement indispensable.
- Sur un mur porteur (brique, parpaing) : Là, c’est plus simple. Des tirefonds de 8 ou 10 mm avec des chevilles de qualité feront parfaitement l’affaire.
- Sur des carreaux de plâtre : C’est un peu plus friable. Pour une charge aussi lourde, je recommande sans hésiter un scellement chimique. On perce, on injecte une résine spéciale qu’on trouve en cartouche dans n’importe quel magasin de bricolage, on insère une tige filetée, et une fois sec, c’est indestructible.

2. La plomberie : le réseau caché qui fait toute la différence
Une fois le mur prêt, on attaque la tuyauterie. Une plomberie bien pensée, c’est simple : on ne l’entend pas, elle ne fuit pas, et elle est facile à entretenir.
Les arrivées d’eau : simple et efficace
Deux vasques = deux robinets, donc quatre alimentations à prévoir (deux pour l’eau chaude, deux pour la froide). Aujourd’hui, le multicouche est le matériau roi pour ça. C’est rigide, fiable et bien plus simple à poser que le cuivre traditionnel. Du multicouche de 16 mm de diamètre, c’est parfait.
Le conseil de pro qui sauve la vie : Installez TOUJOURS des petits robinets d’arrêt (un pour l’eau chaude, un pour la froide) sous chaque vasque. Le jour où vous avez une petite fuite ou que vous devez changer un robinet, vous coupez l’eau localement en 10 secondes sans priver toute la maison. C’est un détail qui coûte 15€ et qui vous évitera une crise de nerfs.

L’évacuation : l’erreur classique du bricoleur
C’est ici que je vois le plus de ratés. Le défi, c’est de raccorder les deux siphons à l’unique sortie dans le mur (souvent en diamètre 40 mm).
- La mauvaise méthode : Utiliser un simple raccord en T. L’eau qui s’écoule d’une vasque va créer un appel d’air et remonter dans l’autre. Résultat : des « glouglous » incessants, un écoulement lent, voire des remontées d’eau sale. À fuir !
- La bonne technique : Utiliser une culotte en Y (ou à 45°). Imaginez une voie d’insertion sur l’autoroute. Ce raccord guide les deux flux d’eau dans la même direction, sans qu’ils se percutent. L’écoulement devient fluide et silencieux. Vous trouverez cette pièce pour moins de 10€ au rayon plomberie de chez Leroy Merlin ou Castorama, et ça change tout.
- La pente, la pente, la pente ! Une évacuation, ça marche par gravité. Visez une pente de 1 à 2 cm par mètre, pas plus, pas moins. C’est le secret pour éviter les bouchons et les mauvaises odeurs. Un petit niveau à bulle est votre meilleur ami pour cette étape.

3. Le choix des matériaux : un compromis entre look, budget et entretien
Le look c’est bien, mais la facilité d’entretien au quotidien, c’est mieux. Voici un petit résumé pour y voir plus clair.
Comparatif rapide des matériaux (plan + vasques)
Céramique :
- Prix : € (le plus abordable, comptez 200€-500€ pour un plan-vasque de 120 cm)
- Point fort : Indestructible au quotidien. Résiste aux rayures, aux taches, aux produits. Le choix de la tranquillité.
- Point faible : Sensible aux gros chocs (un objet lourd qui tombe peut l’ébrécher).
Résine de synthèse / Solid Surface :
- Prix : €€ (à partir de 400€, peut monter vite)
- Point fort : Permet des designs modernes, toucher doux, réparable en cas de rayure. Le top pour l’hygiène quand c’est un plan-vasque moulé (aucun joint).
- Point faible : Attention aux résines bas de gamme (en gelcoat) qui peuvent jaunir et se rayer facilement.
Quartz (composite) :

- Prix : €€€ (souvent au-delà de 800-1000€ pour le plan seul)
- Point fort : Le look de la pierre sans les inconvénients. Non poreux, ultra résistant aux taches et facile à nettoyer. Le meilleur des deux mondes.
- Point faible : C’est lourd, très lourd ! Le renfort mural est absolument obligatoire.
Pierre naturelle (marbre, granit…) :
- Prix : €€€€ (le plus cher)
- Point fort : Beauté unique et intemporelle.
- Point faible : C’est un matériau poreux. Il faut le traiter avec un produit hydrofuge 1 à 2 fois par an, sinon la moindre tache (maquillage, savon) s’incruste à vie. Et c’est aussi très lourd.
4. L’installation : les gestes qui comptent
Une fois le matériel choisi, la pose doit être méticuleuse. Prévoyez un bon week-end si vous êtes bricoleur, pour ne pas travailler dans le stress. Un pro y passera peut-être une journée, mais mieux vaut voir large.
La boîte à outils du bricoleur :
Pour vous lancer, il vous faudra au minimum : un niveau à bulle (ou un laser, le top !), une perceuse-visseuse, des forets adaptés à votre mur, un jeu de clés plates, un pistolet à silicone, un mètre et un crayon. Rien d’exotique, mais tout est indispensable.

- Le traçage : La hauteur standard pour le dessus du plan de travail se situe entre 85 et 90 cm du sol. L’astuce ? Tenez-vous devant l’emplacement et mimez le geste de vous laver les mains. Votre dos doit rester confortablement droit. Marquez cette hauteur au laser ou avec un grand niveau, c’est la base de tout.
- Le joint silicone : L’étape finale qui garantit l’étanchéité ! Un joint mal fait, et c’est l’infiltration assurée derrière le meuble. Mon secret de pro pour un joint parfait : posez du ruban de masquage de chaque côté de la future ligne du joint. Appliquez le silicone (spécial sanitaire anti-moisissures !), lissez avec votre doigt trempé dans de l’eau savonneuse, puis retirez délicatement le ruban avant que ça ne sèche. Le résultat est net et professionnel !
- Le test final : Une fois tout raccordé, ouvrez les robinets d’arrêt, puis ceux des vasques. Remplissez complètement les deux vasques, puis videz-les en même temps pour mettre l’évacuation sous pression. Pendant ce temps, passez une feuille de papier essuie-tout sur chaque raccord. C’est le meilleur détecteur de fuite qui soit. Si le papier reste sec, bravo !

5. La sécurité, on ne plaisante pas avec ça
Une salle de bain, c’est une zone humide où l’eau et l’électricité cohabitent. La sécurité est la priorité numéro un.
La règle d’or en électricité est simple : aucune prise de courant 230V standard ne doit être installée à moins de 60 cm des bords d’une vasque. C’est une zone de sécurité pour éviter tout risque d’électrocution. Si vous avez le moindre doute, faites appel à un électricien qualifié. On ne joue pas avec ça.
Pensez aussi à la ventilation ! Une bonne VMC est essentielle pour évacuer l’humidité, protéger votre meuble et éviter les moisissures sur les murs et les joints.
Alors, je le fais moi-même ou j’appelle un pro ?
Honnêtement, un bricoleur averti peut tout à fait poser une double vasque si les arrivées et l’évacuation sont déjà au bon endroit. Par contre, je vous conseille VRAIMENT de faire appel à un professionnel si vous devez :

- Modifier la plomberie dans les murs.
- Renforcer un mur en Placo.
- Toucher au circuit électrique.
- Manipuler et poser un plan de travail très lourd en pierre ou en quartz.
Vouloir économiser quelques centaines d’euros sur la pose peut parfois coûter des milliers en réparations. À méditer…
Voilà ! Vous avez maintenant toutes les cartes en main. Une double vasque bien installée, c’est un confort incroyable au quotidien. Ça demande juste de la méthode et de ne pas brûler les étapes. Un projet réussi est toujours un projet bien préparé.
Galerie d’inspiration


Un seul grand miroir ou deux modèles distincts au-dessus d’une double vasque ?
Le grand miroir unifie l’espace et maximise la sensation de volume, idéal dans une salle de bain de taille moyenne. C’est le choix de la simplicité. Les deux miroirs, eux, délimitent clairement les espaces personnels et apportent un rythme graphique. Parfait pour un look plus

Vasque à poser : Sculpturale et affirmée, elle devient un objet déco. Idéale pour personnaliser un simple plan. Attention à l’entretien autour de la base, qui peut être un piège à calcaire.
Vasque intégrée : Moulée directement dans le plan, elle offre des lignes pures et un nettoyage imbattable d’un seul coup d’éponge. C’est le choix de la praticité absolue.
Le verdict : l’intégrée pour la vie de famille, la posée pour une signature design.

La robinetterie noire mate n’est pas une tendance passagère, c’est une affirmation de style qui crée un point de contraste graphique immédiat.

Pensez à l’éclairage comme un élément technique à part entière. La pire erreur est le spot unique au plafond. La solution pro ?
- Un éclairage fonctionnel : deux appliques verticales de part et d’autre des miroirs, à hauteur de visage, pour une lumière homogène sans ombres.
- Un éclairage d’ambiance : un ruban LED sous le meuble suspendu pour un effet de lévitation et une lumière douce la nuit.

Le secret d’un bois qui dure : Un meuble en chêne ou en teck apporte une chaleur incomparable. Mais en milieu humide, le traitement est roi. Oubliez les vernis basiques qui s’écaillent. Optez pour des finitions huilées, comme l’huile-cire Rubio Monocoat, qui nourrissent le bois en profondeur, résistent à l’eau et se retouchent localement sans ponçage. Votre meuble vieillira avec grâce, pas avec angoisse.

- Optimisation totale du grand tiroir supérieur.
- Accès simplifié pour le nettoyage et l’entretien.
- Moins de découpes complexes à réaliser dans le meuble.
Le secret ? Le siphon gain de place. Cet accessoire malin, comme le modèle de Wirquin, déporte l’évacuation contre le mur du fond, libérant un volume précieux juste sous la bonde. Un must absolu pour les meubles suspendus.

Une double vasque signifie deux fois plus de produits à ranger. Ne sacrifiez pas le rangement à l’esthétique. Privilégiez les meubles avec de grands tiroirs à sortie totale plutôt que des portes. L’organisation interne avec des séparateurs modulables est la clé pour que chacun ait son espace et pour éviter le chaos matinal.

Selon une étude sur l’habitat, une salle de bain bien conçue peut augmenter la valeur perçue d’une maison de près de 5%. La double vasque est un des éléments clés de cette valorisation.
Cela signifie que votre investissement n’est pas seulement pour votre confort quotidien. C’est un véritable atout en cas de revente, perçu comme un équipement haut de gamme et un gage de fonctionnalité par les potentiels acheteurs.

Une seule évacuation pour deux vasques, est-ce une bonne idée ?
Techniquement, c’est possible en reliant les deux siphons avec un raccord en Y. C’est une solution fréquente pour simplifier la plomberie. Toutefois, les plombiers recommandent souvent deux évacuations distinctes. Cela garantit un meilleur écoulement, réduit les bruits de

- Robinetterie murale : Libère totalement le plan de travail pour un look épuré et un nettoyage facile. Son installation est cependant plus complexe et coûteuse car elle nécessite un encastrement dans la cloison.
- Robinetterie sur plage : Plus classique et simple à installer ou à remplacer. Le choix de modèles est immense, mais elle occupe un peu d’espace sur le plan de toilette.

L’espace oublié : La zone centrale entre les deux vasques est la plus précieuse. C’est l’endroit idéal pour intégrer une prise de courant sécurisée (type Legrand Plexo), parfaite pour le sèche-cheveux. C’est aussi là que vous poserez les produits partagés. Un plan de 140 cm vous garantit au moins 20 cm de

Transformer un buffet ou une commode vintage en meuble double vasque est une option pleine de cachet. Les points de vigilance :
- La hauteur : Visez une hauteur finale (meuble + vasque posée) entre 85 et 90 cm.
- La solidité : Renforcez impérativement le plateau supérieur pour supporter le poids des vasques pleines d’eau.
- Le traitement : Appliquez plusieurs couches d’un vernis marin polyuréthane pour une protection totale contre l’humidité.

Céramique : Le grand classique. Ultra-résistante aux rayures et aux produits chimiques, facile à nettoyer et économique. Son look est intemporel, comme sur les modèles de Villeroy & Boch.
Solid Surface (type Corian®) : Toucher soyeux et aspect mat très contemporain. Permet des designs sur-mesure sans joints apparents. Réparable en cas de rayure, mais plus sensible aux taches colorées.
Pour un usage familial intense, la céramique reste une valeur sûre. Pour un projet design, le Solid Surface est inégalé.

Pour une vasque à poser, le bec du robinet doit se situer environ 15 cm au-dessus du rebord de la vasque pour éviter les éclaboussures et permettre de se laver les mains confortablement.

- Un meuble de qualité, conçu pour l’humidité.
- Une robinetterie de marque reconnue (Grohe, Hansgrohe…).
- Un plan de travail robuste.
Où faire des économies sans sacrifier la qualité ? Sur les vasques elles-mêmes. Un modèle basique en céramique de chez Ikea ou Leroy Merlin fera parfaitement l’affaire, surtout si l’accent est mis sur un beau meuble et une robinetterie design.

Au-delà du bois, d’autres matériaux signent un style. Le béton ciré offre un look industriel, mais demande une protection hydrofuge parfaite. Le quartz, comme celui de Silestone, apporte un luxe intemporel et une résistance quasi totale, mais pèse lourd sur le budget et sur le mur. Une alternative pointue : le Fenix NTM®, un stratifié innovant au toucher ultra-mat, anti-traces de doigts, dont les micro-rayures se réparent avec la chaleur.

Pour recréer l’ambiance
Point important : La robinetterie. Ne lésinez pas sur sa qualité. Une cartouche en céramique de bonne facture est la garantie d’une manipulation souple et sans fuites pendant des années. Les marques comme Jacob Delafon ou Roca investissent dans cette pièce d’usure invisible mais essentielle. Un mitigeur bas de gamme commencera à goutter ou deviendra dur à manœuvrer bien plus vite, annulant toute économie de départ.