Fabriquer son étagère nid d’abeille : Le guide complet pour un résultat pro
Transformez votre salon en un espace vibrant et accueillant grâce à des idées déco simples et colorées à réaliser vous-même !

Chaque été, je redécouvre le pouvoir des accessoires colorés pour insuffler une nouvelle vie à mon salon. En ajoutant des coussins enjoués ou des touches de vert, je crée un havre de paix où il fait bon se détendre. Suivez-moi dans cette aventure créative et apprenez à personnaliser votre espace avec style.
Plus qu’un simple bricolage, une vraie pièce de déco
On est d’accord, monter un meuble en kit, c’est pratique. Mais franchement, il n’y a rien de comparable à la fierté de fabriquer quelque chose de ses propres mains. Surtout quand le résultat est aussi stylé et solide qu’une belle étagère en nid d’abeille.
Contenu de la page
- Plus qu’un simple bricolage, une vraie pièce de déco
- Le secret du nid d’abeille : une histoire d’angles et de bois
- Préparer l’atelier et les outils (la sécurité avant tout !)
- La fabrication pas à pas : de la planche à l’hexagone
- La touche finale : révéler la beauté du bois
- L’installation au mur : la dernière étape de sécurité
- la satisfaction, ça n’a pas de prix
- Galerie d’inspiration
Sur internet, on trouve des tutos à la pelle, souvent expédiés en deux minutes. Le problème ? Ils oublient souvent l’essentiel : les petites astuces de pro qui font toute la différence entre un bricolage qui aura l’air « fait maison » et un meuble dont tout le monde vous demandera où vous l’avez acheté.
Dans ce guide, on va aller plus loin que la simple notice. Je vais partager avec vous les techniques, les pièges à éviter et les conseils tirés de pas mal d’années passées dans l’atelier, au milieu des copeaux. C’est un projet parfait pour s’initier à des gestes plus précis et obtenir un résultat bluffant.

Avant de commencer : budget, temps et liste de courses
Une bonne préparation, c’est 50% du travail de fait ! Voici ce qu’il faut anticiper.
- Le temps : Soyez réaliste. En y allant tranquillement, comptez un bon week-end. Une journée pour les coupes et le premier collage, puis une autre pour l’assemblage final, le ponçage et la finition.
- Le budget : Ça dépend vraiment du bois choisi. Pour une petite composition de 3 ou 4 modules, attendez-vous à un budget entre 50€ (avec du pin et de l’huile de lin) et plus de 200€ si vous partez sur du chêne massif et une finition haut de gamme.
Votre liste de courses :
- Des planches de bois (on en parle juste après)
- De la colle à bois de qualité (type D2 pour l’intérieur, un pot coûte environ 8€)
- Une sangle à cliquet (indispensable, environ 15-20€ chez Castorama ou en ligne)
- Du papier de verre (grains 120 et 220)
- Le produit de finition : huile, cire, vernis ou peinture
- Pour la fixation : des vis et des chevilles adaptées à votre mur

Le secret du nid d’abeille : une histoire d’angles et de bois
La géométrie, c’est simple (quand on a la bonne astuce)
Pourquoi le nid d’abeille est si solide ? Grâce à la magie de l’hexagone. Pour en construire un parfait, il y a une seule règle d’or à retenir : chaque extrémité de vos planchettes doit être coupée à un angle parfait de 30 degrés.
Quand vous assemblerez deux coupes à 30°, l’angle interne de votre hexagone sera de 120°. Si cet angle n’est pas pile-poil à 30°, votre hexagone ne fermera pas correctement. C’est aussi simple (et aussi exigeant) que ça !
Quel bois choisir pour votre étagère ?
Le choix du bois va tout changer : le look, le prix, la facilité de travail… Voici les options les plus courantes, sans jargon technique.
Le pin massif est souvent le choix des débutants, et pour de bonnes raisons. Il est léger, facile à couper et vraiment pas cher (comptez entre 3€ et 7€ le mètre linéaire). Son seul défaut, c’est qu’il est tendre et marque facilement. Astuce : choisissez des planches avec le moins de nœuds possible.

Le hêtre, c’est le compromis parfait. C’est un bois clair, assez dur, avec un grain fin qui donne un rendu très lisse et moderne. Il est plus résistant que le pin et reste abordable (souvent entre 10€ et 15€ le mètre). Honnêtement, c’est un excellent choix pour un résultat qualitatif sans se ruiner.
Enfin, il y a le roi : le chêne. Il est lourd, ultra solide, avec un grain magnifique qui traverse les époques. Le travailler demande des outils bien affûtés et un peu plus de budget. Mais le résultat est tout simplement incomparable, une pièce que vous garderez à vie.
Petit conseil d’atelier : Pour la qualité, oubliez un instant les grandes surfaces de bricolage et cherchez une scierie locale ou un marchand de bois. Vous y trouverez des planches mieux séchées (ce qui évite qu’elles ne se tordent plus tard) et souvent de meilleurs conseils. Demandez du bois « raboté 4 faces » : il sera parfaitement droit et prêt à l’emploi.

Pour la taille, des planches de 18 à 20 mm d’épaisseur et de 12 à 15 cm de large sont idéales. C’est le juste équilibre entre élégance et robustesse.
Préparer l’atelier et les outils (la sécurité avant tout !)
Avant de brancher quoi que ce soit, on fait le ménage ! Un espace de travail propre et bien éclairé est la première règle de sécurité. Le désordre est le meilleur ami des accidents.
L’outil qui fait la différence : la scie à onglets
Pour des coupes d’angle parfaites et répétées, la scie à onglets est votre meilleure alliée. C’est un investissement, mais la précision est incomparable. Prenez le temps de la calibrer : réglez-la sur 30°, faites une coupe test sur une chute et vérifiez l’angle avec une équerre. Un demi-degré d’écart, et c’est tout votre projet qui sera bancal.
Et si je n’ai pas de scie à onglets ? Pas de panique. Option 1 : la location. Pour environ 40-50€ la journée (chez Kiloutou, Loxam…), vous avez une machine pro. C’est une super solution. Option 2 : la boîte à onglets manuelle. C’est faisable, mais… c’est très difficile d’être précis et constant. Réservez cette option si vous êtes patient et méticuleux !

Les protections : c’est non-négociable
On ne plaisante pas avec la sécurité. Jamais.
- Lunettes de protection : Toujours sur le nez. La sciure dans les yeux, ce n’est pas une légende.
- Protection auditive : Une scie, c’est bruyant. Un casque ou des bouchons d’oreilles, c’est indispensable pour protéger votre audition.
- Pas de gants ! C’est contre-intuitif, mais un gant peut se faire happer par la lame et entraîner votre main. On garde les mains nues et à bonne distance (15 cm minimum).
La fabrication pas à pas : de la planche à l’hexagone
Étape 1 : Le plan et le calcul du bois
Dessinez rapidement votre composition. Combien d’hexagones ? Comment les agencer ? Ça vous permettra de calculer la quantité de bois nécessaire. Par exemple, pour 3 hexagones dont les côtés font 20 cm, il vous faudra 18 segments (3×6). Soit 18 x 20 cm = 3,60 mètres de bois. Prévoyez toujours une marge : achetez 4 mètres pour être tranquille avec les chutes et les erreurs.

Étape 2 : La coupe en série, l’astuce qui change tout
Voici une technique de pro pour avoir des pièces parfaitement identiques sans mesurer à chaque fois. On va utiliser une butée.
- Coupez l’extrémité de votre planche à 30°.
- Retournez-la, mesurez la longueur de votre segment (ex: 20 cm) et coupez l’autre extrémité, toujours à 30°. Vous avez votre première pièce, le « master ».
- Maintenant, sans bouger cette pièce, fixez un petit bloc de bois (la butée) contre son extrémité libre.
- Retirez votre pièce master. Pour toutes les suivantes, il suffira de pousser la planche contre la butée et de couper. Zéro mesure, 100% précision. Rapide et efficace !
Au fait, ma toute première tentative d’hexagone a été un échec cuisant. J’étais sûr de mon angle, mais à l’assemblage… ça ne fermait pas. L’ensemble ressemblait plus à une patate qu’à une figure géométrique. Depuis ce jour, je fais toujours un test sur une chute. Toujours.

Étape 3 : L’assemblage « à blanc » (sans colle)
Une fois vos pièces coupées, assemblez un hexagone sur une surface plane, sans colle. Observez bien les jonctions. Est-ce que tout se touche parfaitement ? Si vous voyez des petits jours, c’est le moment d’ajuster le réglage de votre scie, pas après avoir mis la colle.
Étape 4 : Le collage, le moment de vérité
Un bon collage est plus solide que le bois lui-même. Appliquez un fin filet de colle sur chaque face à assembler. Assemblez votre hexagone et entourez-le avec la sangle à cliquet. Serrez progressivement jusqu’à ce que les joints soient bien fermés. Un peu de colle va perler, c’est bon signe. Essuyez tout de suite cet excédent avec un chiffon humide. C’est mille fois plus simple que de le poncer une fois sec ! Laissez sécher plusieurs heures.
Étape 5 : Assembler les modules entre eux
Maintenant, on assemble la structure finale. C’est là que ça devient un peu délicat. La méthode la plus simple est la suivante :

- Attendez que votre premier hexagone soit parfaitement sec et solide.
- Positionnez le deuxième hexagone à côté, en utilisant un ou deux côtés du premier comme base.
- Appliquez de la colle sur toutes les faces qui seront en contact.
- Utilisez des serre-joints pour presser les modules les uns contre les autres. Vérifiez bien que les faces avant sont parfaitement alignées avant de serrer à fond.
- Laissez sécher complètement avant de continuer avec les autres modules.
La touche finale : révéler la beauté du bois
On y est presque ! Ne bâclez pas la finition, c’est elle qui va donner toute son âme à votre meuble.
Le ponçage : l’art de la patience
Le ponçage rend le bois doux, mais il prépare surtout la surface à recevoir la finition. Commencez avec un grain moyen (120) pour effacer les petites imperfections, puis passez à un grain fin (180 ou 220) pour un toucher soyeux. Poncez toujours dans le sens du fil du bois. Ensuite, dépoussiérez bien avec un aspirateur et un chiffon humide.

Huile, vernis ou peinture ?
Pour un rendu naturel, rien ne vaut une huile-cire (type Osmo). Elle nourrit le bois et donne un aspect mat ou satiné très chaleureux. Appliquez au chiffon, laissez pénétrer, et essuyez bien l’excédent. Le vernis, lui, crée un film protecteur très résistant, idéal contre les taches. Les vernis à l’eau modernes (comme ceux de V33) sont supers : ils sèchent vite et sans odeur. Enfin, la peinture est une option si vous voulez de la couleur. N’oubliez pas la sous-couche pour une bonne adhérence !
ATTENTION, c’est super important : les chiffons imbibés d’huile de lin ou de certaines huiles-cires peuvent s’enflammer tout seuls en séchant. Après usage, faites-les toujours sécher à plat à l’extérieur, ou plongez-les dans un seau d’eau avant de les jeter.
L’installation au mur : la dernière étape de sécurité
Votre étagère est prête, il faut maintenant la fixer solidement au mur. Une étagère qui tombe, c’est dangereux.

La fixation dépend de votre mur. Pour du Placo (le plus courant), utilisez des chevilles à expansion (type Molly). Elles offrent une tenue excellente. Si possible, essayez de viser un montant métallique derrière la plaque. Pour un mur en brique ou en béton, des chevilles classiques feront l’affaire. Dans le doute, demandez conseil dans votre magasin de bricolage ou faites appel à quelqu’un qui s’y connaît.
Fixez des petites équerres métalliques discrètes sous les hexagones du bas ou utilisez des fixations invisibles. Utilisez un niveau pour que tout soit parfaitement droit. Et n’oubliez pas : c’est une étagère pour de la déco, pas pour y stocker votre collection d’encyclopédies !
la satisfaction, ça n’a pas de prix
Voilà, vous l’avez fait. Ce projet demande un peu de patience, c’est vrai. Mais vous n’avez pas juste assemblé des planches. Vous avez appris à maîtriser un angle, choisi votre bois, réalisé une finition de qualité. Vous avez créé un meuble unique et durable.

Et cette satisfaction de transformer une matière brute en un objet beau et utile, ça, aucune notice de montage au monde ne pourra vous l’apporter.
Galerie d’inspiration


Pour donner vie à votre composition, ne surchargez pas les alvéoles. La règle d’or en décoration : laisser respirer les objets. Un bel objet unique par hexagone aura plus d’impact qu’un entassement. Pensez équilibre entre pleins et vides pour un résultat graphique et aérien.


- Un montage évolutif : Commencez avec trois ou quatre modules.
- Un assemblage asymétrique : Évitez la pyramide parfaite pour un look plus organique et moderne.
- Une touche de couleur : Peignez l’intérieur d’un seul hexagone avec une couleur vive (un jaune safran, un bleu canard…) pour créer un point focal surprenant.
L’astuce ? Votre étagère peut grandir avec vos envies. Rien ne vous empêche de fabriquer de nouveaux modules dans un an pour étendre la composition.


Comment obtenir cette finition satinée et naturelle qu’on voit dans les magazines ?
Le secret réside souvent dans une huile-cire de qualité. Contrairement au vernis qui crée un film en surface, l’huile pénètre le bois pour le nourrir de l’intérieur. Elle met en valeur le veinage et offre un toucher soyeux incomparable. Des marques comme Rubio Monocoat ou Blanchon proposent des produits exceptionnels, très faciles à appliquer avec un simple chiffon.


Selon une étude de 2019 sur le design biophilique, intégrer des formes et des matériaux naturels dans notre intérieur peut réduire le stress de 15%.
Votre étagère en bois aux formes inspirées des ruches n’est donc pas seulement un meuble. C’est un petit pas vers un habitat plus apaisant, qui nous reconnecte à des schémas que la nature perfectionne depuis des millions d’années.


Le piège classique : l’angle de coupe imprécis. Même un demi-degré d’écart sur une coupe se multiplie par 12 sur un hexagone complet ! Résultat : un jour béant impossible à combler proprement. Prenez le temps de calibrer parfaitement votre scie à onglet à 30° et faites toujours un test sur des chutes de bois avant d’attaquer vos planches définitives.


Pin maritime : Économique et facile à travailler, il est parfait pour un premier projet. Son aspect clair et ses nœuds apparents s’intègrent bien dans un style scandinave ou bohème.
Chêne massif : Plus cher et plus dense, il demande une lame de scie bien affûtée. Le résultat est incomparable en termes de noblesse et de durabilité. Idéal pour un meuble signature dans un intérieur chic ou industriel.


Avant l’assemblage final, pensez à la fixation murale. Pour une composition lourde ou un mur en plaques de plâtre, les traditionnelles chevilles Molly sont une valeur sûre. Prévoyez de percer les trous de fixation sur les planches du haut de certains hexagones avant de les coller ensemble. Ce sera bien plus simple que d’essayer de le faire une fois la structure montée.


- Le ponçage : Ne le négligez jamais entre les étapes. Un léger ponçage au grain 220 après la première couche de finition (vernis ou huile) permet d’éliminer les fibres du bois qui se sont relevées et d’obtenir un toucher parfaitement lisse.
- La colle : Essuyez immédiatement les bavures de colle à bois avec une éponge humide. Une fois sèche, elle est très difficile à faire disparaître et empêchera la finition de pénétrer uniformément.


« La perfection est atteinte, non pas lorsqu’il n’y a plus rien à ajouter, mais lorsqu’il n’y a plus rien à retirer. » – Antoine de Saint-Exupéry
Cette citation s’applique magnifiquement à la forme hexagonale. Sa pureté géométrique se suffit à elle-même. C’est la structure parfaite pour mettre en valeur vos objets, pas pour les dominer.


Et si on jouait avec la profondeur ?
Rien ne vous oblige à utiliser des planches de même largeur pour tous vos modules. En alternant des hexagones de 10 cm et d’autres de 15 cm de profondeur, vous créerez un relief dynamique. Cette variation capte la lumière différemment et donne une impression de mouvement et de complexité à votre mur.


Le choix de la colle est crucial. Optez pour une colle à bois vinylique à prise progressive (classification D2, comme la Sader Prise Progressive ou la Titebond Original). Elle vous laissera quelques minutes pour ajuster parfaitement vos angles lors du serrage avec la sangle, un luxe que les colles à prise rapide ne vous offriront pas.


Ne jetez pas les petites chutes triangulaires issues de vos coupes à 30° ! Elles peuvent être assemblées pour créer des dessous-de-verre géométriques, des mini-socles pour des statuettes ou même collées sur une planche pour former un tableau en relief. Le DIY, c’est aussi l’art de ne rien gaspiller.

Pour un look bicolore subtil, envisagez de ne peindre que la tranche de vos planches. Une fois assemblée, l’étagère révélera un fin liseré de couleur qui soulignera sa géométrie sans masquer la beauté du bois. Un gris anthracite, un laiton doré ou même un noir mat peuvent apporter une touche d’élégance inattendue.


- Une composition harmonieuse
- Une structure visuellement légère
- Un entretien simplifié
Le secret ? Pensez votre étagère comme une plante grimpante. Laissez-la se développer sur le mur de manière organique, en laissant des espaces vides entre certains modules. L’ensemble paraîtra plus grand et mieux intégré.


Option A – Fond plein : Fermer l’arrière des hexagones avec une fine plaque de contreplaqué (3 mm) offre un rendu très fini. C’est l’occasion de jouer avec la couleur en peignant le fond, par exemple avec une teinte Farrow & Ball pour un effet chic.
Option B – Sans fond : Laisser les modules ouverts sur le mur est plus minimaliste. Cela allège la structure et met en valeur la couleur de votre mur, qui devient partie intégrante du design de l’étagère.
Notre conseil : Mixez les deux pour un rythme visuel encore plus riche !


Une imperfection dans l’assemblage ? Un nœud dans le bois qui a sauté ?
Inspirez-vous de l’art japonais du Kintsugi. Au lieu de masquer le défaut, sublimez-le ! Remplissez la fissure avec une pâte à bois teintée d’or ou de noir. Ce qui était une erreur devient alors un détail unique qui raconte l’histoire de votre création et la rend encore plus précieuse.


Le bambou n’est pas un bois, c’est une herbe. Mais pour le bricolage, ses planches offrent une alternative écologique intéressante.
Plus dur que le chêne, extrêmement stable et renouvelable rapidement, le bambou est un matériau de choix pour une étagère nid d’abeille. Son veinage linéaire et sa teinte claire apportent une touche zen et contemporaine. On en trouve de plus en plus facilement en grande surface de bricolage.


L’odeur du pin fraîchement coupé, la douceur du bois après le dernier ponçage, la satisfaction de voir la forme naître entre ses mains… Au-delà de l’objet fini, la fabrication de cette étagère est une expérience sensorielle. Prenez le temps, mettez de la musique, et savourez chaque étape de ce dialogue avec la matière.


Défi budget serré : le bois de palette. C’est une excellente source de bois gratuit ou très bon marché. Le travail sera plus long (démontage, retrait des clous, rabotage) mais le résultat peut être spectaculaire, avec un charme rustique et authentique. Assurez-vous simplement que les palettes portent le sigle


Pensez à l’éclairage ! Un simple ruban LED adhésif dissimulé sur la tranche supérieure d’une rangée d’alvéoles peut transformer votre étagère en une source de lumière d’ambiance le soir. Choisissez une lumière chaude (autour de 2700K) pour une atmosphère cosy et mettez en valeur les objets qu’elle contient.


- Mini-plantes succulentes ou tillandsias (filles de l’air).
- Une belle céramique artisanale.
- Un livre de poche à la couverture graphique.
- Un souvenir de voyage qui a du sens.
- Une petite enceinte nomade comme la Beosound A1 de Bang & Olufsen.


Mon premier hexagone n’est pas parfait, dois-je tout jeter ?
Surtout pas ! C’est le module le plus important car il servira de gabarit pour les autres. S’il n’est pas parfait, tous les autres seront également imparfaits et l’assemblage final sera un cauchemar. Prenez le temps de le refaire jusqu’à obtenir un hexagone dont les côtés opposés sont parfaitement parallèles. C’est la clé de la réussite.


Point sécurité : La sangle à cliquet est votre meilleure amie, mais elle peut être redoutable. Serrez progressivement et uniformément pour ne pas écraser les angles de votre bois. Une bonne astuce est de placer des petites cales en bois ou des morceaux de carton épais sous les coins en plastique de la sangle pour répartir la pression et éviter de marquer vos belles planches.


Fait surprenant : Pour une rigidité maximale avec un minimum de matière, la nature a choisi l’hexagone. C’est la forme qui permet de paver une surface avec le plus petit périmètre total.
En choisissant cette forme, vous ne suivez pas seulement une tendance déco, vous utilisez un principe d’optimisation structurelle vieux de millions d’années. Efficace et beau, tout simplement.
Le bois est une matière vivante. Avec le temps et l’exposition à la lumière, sa couleur va évoluer. Un pin clair va joliment dorer, un chêne va prendre des teintes ambrées… C’est ce qu’on appelle la patine. C’est un processus naturel qui donne au meuble son caractère et son âme. Ne le voyez pas comme un vieillissement, mais comme une maturation.