En tant qu'amoureuse du design, je me souviens de la première fois où j'ai croisé une chaise baroque dans un salon. Son allure majestueuse m'a fascinée. Qui aurait cru qu'un meuble ancien pourrait si bien s'intégrer dans un décor contemporain ? Les chaises baroques, avec leurs courbes gracieuses et leurs détails raffinés, apportent une touche de sophistication à n'importe quelle pièce.
Ah, la chaise baroque… On la voit absolument partout, des magazines de déco aux plateaux télé. C’est devenu une véritable icône. Mais franchement, cette popularité a un revers : on finit par tout mélanger. Le vrai, le faux, le neuf qui imite l’ancien à la va-vite. Mon but ici, ce n’est pas de vous faire un cours d’histoire de l’art ennuyeux. Non, je veux vous transmettre un savoir pratique, celui de l’artisan qui a vu passer des centaines de ces chaises entre ses mains.
Je vais vous donner mes astuces pour reconnaître une belle pièce, l’intégrer chez vous sans faire de faute de goût, et surtout, en prendre soin pour qu’elle traverse le temps.
Partie 1 : Dans les coulisses de la chaise baroque
Avant de foncer tête baissée, il faut comprendre l’esprit de ce meuble. Le style baroque, ce n’est pas juste une accumulation d’ornements. C’est un style né il y a plusieurs siècles dans le sud de l’Europe, qui cherchait à impressionner, à créer du théâtre. Une chaise n’était plus un simple objet pour s’asseoir, mais un élément de décor, un petit trône qui affirmait un statut.
Une structure étonnamment maligne
Le génie de ces chaises, c’est qu’elles doivent paraître dynamiques, presque légères, tout en étant incroyablement solides. Les artisans de l’époque utilisaient des bois massifs et denses. Le noyer était très recherché pour sa couleur chaude et la finesse qu’il permettait dans la sculpture. Le chêne, lui, était réservé aux structures qui devaient être à toute épreuve, tandis que le hêtre, plus docile, servait souvent de base pour les chaises qui allaient être peintes ou dorées.
Mais le vrai secret, c’est l’assemblage. Oubliez les vis et la colle industrielle. Tout reposait sur des systèmes de tenons et mortaises, verrouillés par des chevilles en bois. Ces chevilles, souvent légèrement coniques, étaient enfoncées en force et créaient une liaison qui pouvait durer des siècles. Pourquoi c’est si malin ? Parce que le bois vit, il bouge avec l’humidité. Cet assemblage lui permet de micro-mouvements sans casser. C’est de la mécanique de précision avant l’heure !
L’anatomie d’une chaise de grand style
Pour repérer une chaise baroque de facture classique, il y a quelques points à vérifier. C’est un peu comme un jeu des 7 erreurs.
Le piétement : Les pieds sont toujours travaillés, tournés ou sculptés. Ils sont souvent reliés par une traverse en forme de H ou de X. Attention, cette entretoise n’est pas que décorative, elle est essentielle à la stabilité. C’est elle qui empêche les pieds de s’écarter avec le temps.
L’assise : Généralement large et rectangulaire, elle était pensée pour le confort, même avec les vêtements volumineux de l’époque.
Le dossier : Il est haut, imposant, et légèrement incliné vers l’arrière pour donner une posture digne. Le sommet est presque toujours la partie la plus richement sculptée.
Les sculptures : C’est le point clé. Elles sont puissantes, symétriques et taillées directement dans la masse du bois, pas collées dessus. Cherchez des motifs classiques comme la feuille d’acanthe, la coquille ou la palmette.
Partie 2 : Vrai ou faux ? Mes trucs pour avoir l’œil
Le marché est une jungle. Entre les reproductions modernes, les belles copies du 19ème et les vraies pièces d’époque, comment s’y retrouver ? C’est une question d’observation, de toucher et de bon sens.
Les indices qui ne trompent pas (ou presque)
Une chaise qui a plusieurs siècles porte forcément les marques du temps. Approchez-vous, touchez, sentez.
La patine : Le bois ancien a une couleur profonde, riche, que les vernis modernes n’arrivent pas à imiter. Les zones les plus touchées (haut du dossier, accoudoirs) sont plus sombres, lustrées par des milliers de mains. C’est la fameuse « patine d’usage ».
Les petites imperfections : Une chaise parfaite est suspecte. Cherchez les petits trous de vrillettes (souvent anciens et inactifs), les légères fentes de séchage. C’est la preuve que le bois a vécu.
Le poids : Soulevez la chaise. Les bois anciens, séchés naturellement pendant des décennies, sont souvent plus denses et plus lourds que les bois modernes séchés au four en quelques semaines.
Le secret est souvent caché en dessous
Retournez la chaise ! C’est un réflexe à avoir. Je me souviens d’un client tout fier de sa trouvaille sur internet, une chaise « authentique » à un prix défiant toute concurrence… En la retournant à l’atelier, on a vu des vis cruciformes. Son visage s’est décomposé. C’est pour ça que je vous dis de TOUJOURS regarder en dessous !
Les chevilles : Cherchez les têtes des chevilles en bois. Elles ne sont jamais parfaitement rondes et peuvent dépasser d’un millimètre. Si vous voyez des vis, même cachées, ou des caches en plastique, c’est une copie récente.
La symétrie de la main : Une sculpture faite à la main n’est jamais mathématiquement parfaite. Comparez une feuille d’acanthe à gauche et à droite. Il y aura toujours de minuscules différences. Une sculpture faite à la machine est trop parfaite, elle est froide.
La garniture : Si vous le pouvez, regardez sous l’assise. Traditionnellement, on utilisait des sangles de jute, du crin de cheval et de la toile de lin. Si vous voyez de la mousse jaune ou verte en polyuréthane, la garniture a été refaite de façon moderne. Ça ne disqualifie pas la chaise, mais ça diminue sa valeur patrimoniale.
Bon à savoir : le budget ! Pour vous donner une idée claire des prix, voici quelques fourchettes : – Une chaise neuve « style baroque » en magasin : entre 80€ et 250€. – Une belle copie du 19ème siècle, en brocante ou sur Le Bon Coin : visez entre 250€ et 800€ selon l’état et la qualité. – Une pièce d’époque authentique chez un antiquaire sérieux : ça démarre rarement sous les 1500€ et le ciel est la limite pour les pièces exceptionnelles.
Partie 3 : Comment l’intégrer chez vous sans tomber dans le kitsch
La plus grande erreur ? Vouloir créer un « total look » baroque. À moins de vivre dans un château, le résultat est souvent lourd et prétentieux. Le secret, c’est le contraste.
Une seule belle chaise, ou une paire si l’espace le permet, aura mille fois plus d’impact.
Elle devient une sculpture, pas juste un meuble. Imaginez une chaise baroque en noyer massif, avec ses sculptures complexes, placée à côté d’une table basse minimaliste en béton ciré. C’est ce dialogue entre l’ancien et le moderne qui crée la magie. N’ayez pas peur de la couleur ! Un mur bleu canard ou vert forêt peut devenir un écrin sublime pour une chaise dorée. Inversement, une chaise ancienne retapissée avec un velours flashy ou un tissu à motifs géométriques peut réveiller un salon un peu trop sage.
Où la placer ? Dans une entrée, c’est la première impression, elle donne le ton. Dans le salon, près d’une bibliothèque, elle invite à la lecture. Dans une chambre, au pied du lit ou devant une coiffeuse, elle ajoute une touche de luxe et de romantisme. Évitez juste de la surcharger de coussins qui masqueraient ses lignes.
Astuce petit budget : pimper une chaise moderne
Vous avez trouvé une chaise « style baroque » pas chère mais un peu fade ? C’est une base de jeu géniale ! Un coup de peinture (une peinture à la craie donne un super effet mat velouté) dans une couleur audacieuse peut la transformer. Ensuite, changez le tissu de l’assise. C’est souvent juste quelques vis à défaire. Pour 30€ de tissu et un peu d’huile de coude, vous avez une pièce unique !
Partie 4 : L’art de l’entretien (et quand appeler à l’aide)
Posséder un meuble ancien, c’est en être le gardien. Un bon entretien est simple, mais une mauvaise manipulation peut faire des dégâts irréversibles.
L’ennemi public numéro 1 ? Les bombes dépoussiérantes modernes pleines de silicones. Elles encrassent le bois et créent une pellicule grasse impossible à retirer. À la poubelle !
Dépoussiérer : Un simple chiffon microfibre légèrement humide suffit. Pour les sculptures, utilisez un pinceau doux, comme une brosse à poils de soie.
Nourrir le bois : Une ou deux fois par an, le bois a soif. J’utilise une cire d’abeille naturelle de bonne qualité. Franchement, pour quelques euros de plus, prenez une marque reconnue comme Liberon ou Les Frères Nordin, la différence est flagrante. Appliquez une fine couche, laissez sécher une heure, puis lustrez avec un chiffon de laine propre. Le bois retrouve toute sa profondeur.
Quand faire appel à un pro ? Soyons honnêtes, certaines choses ne s’improvisent pas. Si un pied bouge, ne le calez pas avec du carton ! C’est le signe d’un assemblage à revoir. Pour vous donner une idée, faire recoller un pied par un artisan coûte environ 80-150€. Si vous devez refaire toute la garniture de l’assise de manière traditionnelle, c’est un autre budget : comptez entre 300€ et 700€ selon le tissu, mais ça transfigure le meuble.
Attention ! Si vous décidez de décaper un meuble vous-même (ce que je déconseille), les peintures anciennes peuvent contenir du plomb. Portez toujours un masque, des gants et des lunettes dans un lieu bien aéré.
Partie 5 : Un petit tour d’Europe des styles
Le style baroque n’était pas uniforme. Sans entrer dans les détails, reconnaître quelques variations régionales peut être utile.
Le style italien : Souvent plus exubérant, plus théâtral, avec des formes très mouvementées et des sculptures presque torturées.
Le style flamand et hollandais : Plus sobre, plus bourgeois. Les structures sont massives, souvent en chêne foncé, avec des pieds tournés en spirale (torsadés) qui sont une de leurs signatures.
Le style anglais : Il développe une élégance plus légère et gracieuse, avec des pieds plus fins et des dossiers aux formes inspirées d’instruments de musique.
J’ai eu un jour un client qui pensait avoir une chaise française un peu bizarre. En l’examinant, j’ai reconnu les pieds torsadés et le bois typique d’un travail flamand. Connaître ces nuances, c’est apprécier toute la richesse de ces meubles.
Choisir avec la tête et le cœur
Au final, une chaise baroque, c’est bien plus qu’un objet tendance. C’est un morceau de patrimoine, le fruit du talent d’un artisan qui, il y a des siècles, a mis son âme dans un morceau de bois. Prenez le temps de la regarder, de la toucher. Qu’elle soit une authentique pièce de collection ou une belle copie, elle doit vous parler.
D’ailleurs, petite anecdote pour la route : à l’apogée de ce style, certaines chaises richement sculptées et dorées pouvaient coûter l’équivalent d’une petite ferme ! En suivant ces quelques conseils, vous ne choisirez pas seulement un meuble, vous adopterez un compagnon silencieux qui a beaucoup d’histoires à raconter.
Galerie d’inspiration
Une chaise baroque peut-elle s’intégrer dans un décor minimaliste ?
Absolument, c’est même un des contrastes les plus forts en décoration. Le secret est de la traiter comme une œuvre d’art. Dans une pièce aux murs blancs, avec un mobilier aux lignes pures (un canapé en lin simple, une table basse en métal filaire), une unique chaise baroque, par exemple en velours noir ou même peinte en couleur vive, devient le point focal dramatique. Elle brise la monotonie et raconte une histoire, sans surcharger l’espace.
« Le baroque, c’est la victoire de l’ornement sur la structure. »
Cette idée est la clé pour comprendre son âme. Ne cherchez pas la fonctionnalité brute, mais l’émotion. C’est un meuble qui n’est pas seulement fait pour s’asseoir, mais pour être regardé, pour théâtraliser un coin de la pièce, pour apporter une touche de fantaisie et d’opulence assumée.
Velours de coton : Toucher doux, aspect mat et profond, idéal pour une ambiance cosy. Demande un brossage régulier dans le sens du poil.
Velours de soie ou synthétique : Plus brillant et luxueux, il accroche superbement la lumière. Un peu plus délicat, il est parfait pour une chaise d’apparat.
Le choix dépend de l’usage : le coton pour le quotidien, la soie pour l’exception.
Pensez au-delà de la salle à manger ou du salon. Une chaise baroque dépareillée est spectaculaire dans une salle de bain spacieuse pour y poser ses vêtements, en guise de chaise de bureau pour glamouriser le télétravail, ou même dans une entrée comme un accueil majestueux. Son pouvoir décoratif est trop fort pour la cantonner à un seul usage.
Vérifier la stabilité (s’asseoir doucement et bouger).
Inspecter les assemblages : un léger jeu est normal sur une pièce ancienne, mais des jointures qui baillent sont un mauvais signe.
Regarder sous l’assise : la présence de sangles d’origine ou d’une toile de jute est souvent un gage de qualité.
Traquer les trous de vrillettes (petits trous ronds dans le bois).
L’erreur commune : Le total look baroque. Associer table, chaises, commode et miroirs dans le même style peut vite transformer une pièce en décor de film d’époque un peu kitsch. La solution : La règle du
La réinterprétation la plus célèbre est sans doute la chaise Louis Ghost de Philippe Starck pour Kartell (2002). En la fabriquant en polycarbonate transparent, Starck a gardé la silhouette médaillon iconique du style Louis XVI (un proche cousin du baroque) mais l’a dématérialisée, la rendant moderne, presque ironique. C’est la preuve que cette forme classique est intemporelle et peut dialoguer avec les matériaux les plus contemporains.
Pour un effet spectaculaire, osez une couleur forte et inattendue. Un fauteuil baroque repeint en rose fuchsia, jaune citron ou bleu Klein devient une sculpture pop. Pour un résultat parfait, choisissez une peinture laquée brillante qui accentuera les courbes. Les peintures de chez Farrow & Ball ou Little Greene offrent des nuanciers riches et des finitions impeccables pour ce type de projet audacieux.
Apporte une touche de sophistication instantanée.
Crée un contraste stylistique audacieux.
Sert de point focal et de sujet de conversation.
Le secret ? Un tissu résolument moderne. Oubliez les motifs floraux classiques et osez un imprimé graphique, un motif animalier (zèbre, léopard) ou même un tissu uni texturé d’un créateur comme Designers Guild ou Pierre Frey pour un choc visuel réussi.
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Comment nettoyer un revêtement en velours ?
Le velours déteste l’eau ! Pour un entretien régulier, utilisez une brosse douce ou l’embout brosse de l’aspirateur, toujours dans le sens des fibres. En cas de tache, la terre de Sommières est votre meilleure alliée. Saupoudrez généreusement, laissez agir plusieurs heures (voire une nuit), puis aspirez. Elle absorbe les graisses et les liquides sans laisser d’auréole.
Une chaise baroque n’est pas qu’un objet, c’est une présence. Son dossier haut crée une sorte d’alcôve protectrice, invitant à une posture plus droite, presque royale. C’est l’assise parfaite pour un coin lecture, près d’une cheminée, où l’on prend le temps. L’expérience est moins celle du confort avachi que celle d’une élégance habitée.
Pour moderniser une vieille chaise baroque chinée, le capitonnage est un détail qui change tout.
Les boutons : Remplacer les boutons classiques par des strass Swarovski ou des clous de tapissier en métal brossé.
La technique : Un capitonnage bien serré donne un aspect plus
Pièce ancienne : Souvent en bois massif (noyer, hêtre), avec une patine unique, de petites imperfections charmantes et un assemblage par chevilles. Son histoire est son principal atout.
Reproduction de qualité : Propose des finitions impeccables (laques, couleurs vives) et des tissus modernes. Idéale pour un usage intensif sans la fragilité de l’ancien. Des marques comme Kare Design en proposent de très expressives.
Le choix se fait entre le charme de l’authentique et la praticité du neuf.
Le mot portugais
Important : La mise en lumière. Une chaise baroque placée dans un coin sombre perd tout son impact. Dirigez un spot orientable vers elle depuis le plafond, ou placez un lampadaire fin et design à ses côtés. Le jeu de lumière sur les courbes du bois et la texture du tissu révélera toute sa complexité et son volume.
Pour conserver la beauté d’un bois doré ou argenté, la douceur est de mise. Dépoussiérez avec un plumeau ou un pinceau très souple. N’utilisez jamais de produits chimiques ou de chiffons humides qui pourraient dissoudre la fine feuille de métal ou altérer la mixtion (la colle). Pour les taches, un simple passage avec une gomme mie de pain peut suffire.
Ne sous-estimez pas le pouvoir d’un simple coussin. Ajouter un petit coussin carré ou rectangulaire sur l’assise d’une chaise baroque peut la transformer. Optez pour un contraste total : un coussin en fausse fourrure sur une chaise laquée noire, un coussin en lin brut sur du velours rouge, ou un coussin à motif géométrique pour une touche finale résolument 21ème siècle.
Une chaise baroque est-elle fragile ?
Une pièce d’époque bien entretenue est incroyablement robuste grâce à sa conception en bois massif et ses assemblages traditionnels. Les reproductions modernes, cependant, varient énormément. Celles d’entrée de gamme utilisent souvent des bois tendres ou de l’aggloméré, avec des agrafes et de la colle. Elles sont plus décoratives que fonctionnelles et ne supporteront pas un usage quotidien intensif.
Un bois trop léger ou sonnant creux.
Des sculptures grossières, manquant de finesse et de détails.
Des agrafes visibles sous l’assise à la place d’une finition cloutée ou galonnée.
Le détail qui ne trompe pas ? La qualité du tissu. Un velours fin et dense ou un jacquard de belle facture est souvent le signe que le fabricant n’a pas fait de compromis sur le reste.
Laqué Noir : Intemporel, graphique, un peu rock. Il sublime les formes de la chaise et s’associe facilement avec toutes les couleurs.
Finition Cérusée : Plus douce, style
Les hôtels de luxe et les restaurants branchés adorent la chaise baroque pour son pouvoir d’évocation. Ils l’utilisent souvent en version
Pour rafraîchir une structure en bois peint sans tout décaper, une solution simple existe.
Nettoyez la chaise avec un dégraissant doux (type lessive St Marc diluée).
Égrenez légèrement la surface avec un papier de verre très fin (grain 240) pour favoriser l’accroche.
Appliquez une ou deux couches d’une peinture de rénovation sans sous-couche, comme celles de la gamme
La durée de vie d’un rembourrage en mousse de polyuréthane est d’environ 10 ans. Celle d’un rembourrage traditionnel en crin animal peut dépasser 50 ans.
Lorsque vous achetez une chaise ancienne, une assise un peu ferme n’est pas un défaut ! C’est souvent le signe d’un garnissage d’origine de grande qualité, qui a simplement besoin d’être recouvert d’un nouveau tissu, alors qu’une assise affaissée sur un modèle récent signale une mousse bas de gamme à remplacer entièrement.
Un détail d’expert : le galon de finition. C’est la bande de tissu ou de passementerie qui cache les agrafes ou les clous fixant le tissu à la structure. Sur une belle pièce, ce galon est posé avec une précision millimétrique. Un galon mal collé, qui gondole ou dont les raccords sont visibles, trahit souvent une confection rapide et moins soignée. C’est un petit détail qui en dit long sur la qualité globale.
Décoratrice Contemporaine & Chasseuse de Tendances Ses spécialités : Design moderne, Éclairage d'ambiance, Mobilier design
Chloé a l'œil pour repérer les tendances avant qu'elles n'arrivent dans les magazines. Après plusieurs années dans le merchandising visuel pour de grandes enseignes, elle s'est lancée dans le conseil déco. Son appartement lyonnais est un véritable showroom où elle teste toutes ses idées avant de les partager. Fascinée par l'impact de la lumière sur nos émotions, elle collectionne les luminaires vintage qu'elle mélange avec des pièces ultra-modernes. Son secret ? Ne jamais suivre les règles à la lettre.
