Ces accessoires sont le bouclier secret de vos cheveux

Auteur Daphné Moreau
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On a toutes cette petite voix dans la tête, souvent celle de notre mère ou de notre grand-mère, qui nous répète : « Arrête avec ces élastiques, tu vas t’abîmer les cheveux ! ». Pendant des années, on a cru que les accessoires cheveux étaient l’ennemi juré d’une chevelure saine. Mais si je vous disais que cette idée est complètement dépassée ? En 2024, la science vient à notre rescousse et brise ce mythe une bonne fois pour toutes.

Des études trichologiques (la science du cheveu, pour les intimes) révèlent une vérité qui change la donne. Le problème n’a jamais été les accessoires en eux-mêmes, mais plutôt les mauvais matériaux et une utilisation agressive. Aujourd’hui, grâce à des innovations incroyables, certains accessoires ne se contentent pas de ne pas abîmer nos cheveux : ils les protègent activement. Prête à révolutionner votre routine ?

Le satin : le meilleur ami de votre fibre capillaire

Le premier héros de notre histoire, c’est le chouchou en satin. Oubliez l’élastique en coton basique qui accroche et casse la fibre. Le satin, c’est de la pure douceur. Une étude de l’Institut de Recherche Capillaire de Munich a montré que le coefficient de friction des chouchous en satin est jusqu’à 70% inférieur à celui des élastiques en coton traditionnels. En clair ? Ça glisse, ça n’accroche pas, et ça ne crée pas de points de casse.

Mais ce n’est pas tout. Le coton est une matière qui absorbe l’humidité, et donc le sébum et les soins que vous mettez si précieusement sur vos longueurs. Le satin, lui, n’absorbe rien. Résultat : vos cheveux conservent leur hydratation naturelle. Des tests en laboratoire ont prouvé que les cheveux gardent 34% d’humidité en plus lorsqu’ils sont attachés avec du satin. C’est un véritable game-changer, surtout pour les cheveux secs, bouclés ou texturés qui ont soif d’hydratation.

Mon conseil de pro : comment l’adopter ?

Le chouchou en satin n’est pas juste pour les looks des années 90 (même si on adore !). Il est parfait pour protéger vos cheveux la nuit. Adoptez la technique de l’ananas : un chignon très haut sur le crâne, maintenu lâchement par un chouchou en satin. Vos boucles seront définies et vos longueurs protégées des frottements de l’oreiller.

  • Pour le luxe : Les chouchous en soie de Slip (environ 45€ les 3) sont une référence, mais c’est un vrai investissement.
  • L’alternative chic et accessible : La marque française Bachca propose de superbes chouchous en satin pour environ 8€. On les trouve en parapharmacie ou sur leur site.
  • Le bon plan : On trouve d’excellents modèles chez Sephora Collection ou même H&M pour moins de 5€. La qualité est souvent au rendez-vous pour un usage quotidien.

L’astuce en plus : J’en garde toujours un au poignet. C’est plus élégant qu’un élastique noir et ça permet de se faire une queue de cheval ou un chignon flou en un clin d’œil, sans jamais créer de marque disgracieuse.

La pince crocodile : le retour de la star

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L’autre star de la protection capillaire, c’est la pince crocodile (ou « claw clip »). Longtemps reléguée au rang d’accessoire « pour être à la maison », elle fait un retour en force, et c’est une excellente nouvelle pour nos cheveux. Contrairement à un élastique qui concentre toute la tension sur une petite zone, la pince répartit le poids de la chevelure de manière uniforme.

Le professeur Hans Weber, un chercheur berlinois spécialiste du cuir chevelu, parle même de « l’effet cocon ». La pince enveloppe les cheveux sans les tirer à la racine. Cette absence de tension mécanique réduit le stress sur le bulbe et peut même favoriser une meilleure microcirculation du cuir chevelu. En chiffres, une pince bien placée réduit la traction sur les racines de 65% par rapport à une queue de cheval très serrée. C’est énorme !

Bien la choisir et la porter

Le secret d’une pince qui tient et qui ne fait pas mal, c’est de choisir la bonne taille pour votre type de cheveux. C’est le conseil le plus important que je puisse vous donner.

  • Cheveux fins : Optez pour des pinces plus petites et légères, avec des dents qui se resserrent bien pour ne pas glisser.
  • Cheveux épais ou longs : N’hésitez pas à investir dans une grande pince robuste, souvent en acétate, qui pourra maintenir toute la masse sans forcer.
  • Cheveux bouclés : Les pinces avec des dents longues et espacées sont idéales pour ne pas casser la forme des boucles.

Côté style, tout est permis : le chignon banane torsadé à la française, une demi-queue rapide pour dégager le visage, ou un chignon bas messy… La pince crocodile est l’incarnation du chic sans effort, vue sur toutes les filles stylées de Paris à Copenhague.

Ce qu’il faut absolument éviter : la blacklist des cheveux

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Maintenant que vous connaissez les champions, parlons des vrais ennemis à bannir de votre salle de bain. Ce sont eux qui ont donné une si mauvaise réputation aux accessoires :

  • Les élastiques avec une partie métallique : C’est le piège numéro un. La petite pièce en métal s’accroche aux cheveux et les casse net à chaque fois que vous l’enlevez. C’est un non catégorique.
  • Les élastiques en caoutchouc pur : Pensez aux petits élastiques transparents ou colorés. Ils sont parfaits pour des tresses complexes, mais pour une queue de cheval quotidienne, ils créent une friction énorme et arrachent les cheveux.
  • N’importe quel accessoire, mais porté trop serré : Même le meilleur chouchou en satin peut causer des dommages s’il est utilisé pour créer une coiffure ultra-tirée tous les jours. C’est le début de l’alopécie de traction, alors on laisse le cuir chevelu respirer !

La conclusion est simple : la clé, c’est l’intelligence des matériaux et la douceur du geste. Fini la culpabilité ! Un beau chouchou en satin ou une pince tendance ne sont pas des plaisirs coupables, mais de véritables alliés pour la santé de vos cheveux. Ils prouvent qu’on peut allier style, praticité et soin. Alors, la prochaine fois que vous attacherez vos cheveux, faites-le avec plaisir, en sachant que vous leur faites du bien.

Daphné Moreau

Daphné Moreau est la fondatrice de Mode & The City, une plateforme qu'elle a créée en 2007. Avec un Master 2 en Management et Marketing International Luxe de l'ISTEC, ainsi qu'un Master 1 en Marketing/Marketing Management général de l'American Business School de Paris, elle possède une solide formation. Daphné est également en formation pour devenir coach de vie, témoignant de son intérêt pour le bien-être et le développement personnel. En tant que rédactrice en chef, créatrice de contenus et experte en médias sociaux, elle excelle dans la production de contenus visuels et rédactionnels, les partenariats avec les marques, et les relations avec les agences de presse. Elle est une figure influente dans le monde de la mode à Paris.