Syndrome du sauveur – bienvenu du côté obscur de l’altruisme
Avez-vous entendu parler du syndrome du sauveur ? Et avez-vous tendance à vouloir aider tout le monde, sans voir du résultat de vos efforts ? Peut-être qu’il n’y a même pas besoin de le faire. C’est quoi ce syndrome du « chevalier blanc’ et comment l’identifier et guérir. Les réponses sont à découvrir ci-dessous.
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Qu’est-ce que le syndrome du sauveur ?
En général, les gens considèrent la serviabilité comment un trait de caractère positif. Enfin, il n’y a rien de surnaturel dans le fait de vouloir aider les autres. Sauf qu’il y a une différence entre aider et sauver. Les tendances au sauvetage peuvent inclure des fantasmes d’omnipotence et aller très loin. Voilà quelques signes qui vous aideront à reconnaître ce syndrome.
Aider tout le monde n’est pas possible !
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Comment savoir si on a le syndrome du sauveur ?
La vulnérabilité vous attire
Vous pouvez être enclin à jouer « le chevalier blanc » dans le monde que vous vous êtes créé. Ainsi, dans vos relations, vous serez attiré par des personnes qui ont plus de problèmes que l’ordinaire. Cela peut être dû au fait que vous avez vous-même connu la douleur et la détresse et que vous avez alors de l’empathie pour les personnes qui souffrent.
Vous essayez de changer les gens
De nombreux sauveurs croient en leur pouvoir total d’influencer les autres. Vous pensez peut-être savoir ce qui est le mieux pour la personne en face. Vous pouvez lui recommander de changer de carrière ou de s’adonner à nouvelle occupation, mais hélas, cela ne marche que très rarement. Une personne ne peut en effet changer que lorsqu’elle désire cette transformation – on ne peut pas forcer une personne de ce faire. En plus, en souhaitant changer quelqu’un, on oublie souvent qu’il faut l’apprécier pour ce qu’il est avant tout.
Vous êtes toujours à la recherche d’une solution
Il faut surtout savoir que tous les problèmes n’ont pas forcément une solution immédiate. C’est par exemple le cas des maladies, des traumatismes et du deuil. Pourtant, les sauveurs pensent qu’ils doivent tout régler, à point qu’elles se soucient parfois plus du problème que les personnes concernées elles-mêmes. Toutefois, il suffit d’écouter, permettre à autrui d’exprimer ses sentiments et laisser le temps faire.
Ne proposez pas de solutions immédiates !
Vous faites trop de sacrifices personnels
Le complexe du sauveur peut impliquer le sentiment de masochisme moral et auto-sabotage. Cela inclut surtout le fait de sacrifier de sin temps, argent ou espace émotionnel pour aider des personnes qui ne souhaitent pas vraiment être aidées.
Vous aidez pour de mauvaises raisons
Si vous avez tendance d’être le sauveur dans toute situation, il est fort probable que vous ne respectiez assez vos limites personnelles. Vous aidez parce que « c’est la bonne chose à faire » et non puisque vous avez le temps et les ressources nécessaires. C’est-à-dire que vous négligez vos propres besoins, en les considérant comme moins importants. Cet élan est cependant souvent dû à des traumatismes et une incapacité de faire face aux difficultés et aux traumatismes de sa propre vie et passé.
Comment soigner le syndrome du sauveur ?
Puisque le syndrome du sauveur peut résulter sur un burnout, des relations perturbées, un sentiment d’échec et même des états dépressifs, il est très important de savoir comment le gérer.
Arrêtez, avant que cela n’affecte votre santé mentale !
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Écouter au lieu d’agir
Si quelqu’un soulève un problème, cela ne veut pas forcément dire qu’il cherche une solution. Peut-être qu’il a simplement voulu en parler à quelqu’un et vous devez répondre par une simple écoute active et empathique.
Offrir de l’aide sans pression
Au lieu de prendre contrôle de la situation et de faire pression sur eux, de façon qu’ils acceptent votre aide, pensez plutôt à leur laisser la possibilité de s’en sortir en autonomie. Faites leur savoir que vous serez à leurs côtés s’ils en ont besoin, mais sans leur proposer des solutions. N’oubliez pas que vous n’êtes responsable que de votre propre vie. Chacun possède son propre chemin de transformation émotionnelle.
Faites de l’auto-exploration
Chez certaines personnes, l’élan d’aider les autres est associé à du mal à affronter ses propres traumatismes et douleurs émotionnelles. Prenez alors le temps d’observer votre comportement pour identifier si vous n’alimentez par hasard un schéma néfaste. Au lieu d’aider les autres, afin d’augmenter votre propre valeur personnelle, pensez aux façons de changer votre propre vie.
Parlez à un thérapeute
Enfin, au cas où le syndrome vous met en difficulté de fonctionner dans la vie quotidienne et si vous sentez que vous aidez pour de mauvaises raisons, la thérapie serait la meilleure solution. Ce n’est pas toujours possible de s’en sortir soi-même et l’aide d’un professionnel est fort recommandé.
Développez plutôt votre capacité à écouter, plutôt que d’agir et proposer ce qui vous semble correct.