Liquide Vaisselle Maison : La Recette Qui Marche Vraiment (et Dégraisse !)
Transformez votre routine de nettoyage avec une recette de liquide vaisselle maison. Économique, écolo et si simple à réaliser !

Fabriquer son propre liquide vaisselle, c'est comme redécouvrir la magie des gestes simples. Je me souviens des astuces de ma grand-mère, qui utilisait toujours des ingrédients naturels pour préserver la planète et sa santé. En concoctant votre propre produit, vous ne ferez pas que briller votre vaisselle, mais aussi votre conscience écologique.
Franchement, qui n’a jamais été tenté de fabriquer son propre liquide vaisselle ? On voit passer des recettes partout, ça a l’air simple, écolo, économique… J’ai passé des années dans mon atelier, les mains dans le savon, à tester, rater, et recommencer. Et je peux vous le dire : faire un liquide vaisselle maison, c’est facile. Mais en faire un qui lave vraiment et qui ne se transforme pas en bloc de béton ou en eau trouble au bout de deux jours, c’est une autre histoire.
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Alors, oubliez les mélanges approximatifs. Ici, on va faire les choses bien. Je vous partage la méthode qui fonctionne dans ma cuisine depuis un bon moment, celle qui dégraisse les poêles sans chichis. On va parler des bons ingrédients, des vraies techniques, et surtout, des erreurs à ne PAS commettre. C’est parti !
Les ingrédients clés : pas de magie, juste de la bonne chimie
Pour un produit efficace, il faut comprendre avec quoi on travaille. Chaque ingrédient a un rôle précis, et c’est leur synergie qui fait le job.

La base lavante : le savon, le vrai ! Le cœur du réacteur, c’est le savon. Un bon savon, c’est juste de l’huile et un agent alcalin. Le résultat, c’est une molécule super maline qui adore le gras et l’eau en même temps, ce qui lui permet d’emporter la saleté. Pour notre recette, deux options se détachent :
- Le savon de Marseille traditionnel : L’authentique, le cube vert (huile d’olive) ou blanc (souvent coprah). Cherchez celui qui porte le poinçon « 72 % d’huiles ». C’est un gage de pureté. On le trouve facilement en droguerie, en magasin bio ou même au rayon des savons de certains supermarchés.
- Le savon noir liquide : Déjà sous forme de pâte, il est super pratique et très dégraissant. Assurez-vous simplement qu’il soit pur, sans glycérine ajoutée, car ça pourrait nuire à la texture finale.
Personnellement, je préfère râper mon propre savon de Marseille. Ça me donne un contrôle total sur la qualité de ma base.

Le super dégraissant : les cristaux de soude Attention, ici c’est crucial. Les cristaux de soude (carbonate de sodium) ne sont PAS du bicarbonate de soude. C’est un produit bien plus puissant, très alcalin. Son super-pouvoir ? Il attaque les graisses cuites et tenaces pour les transformer en une sorte de savon, ce qui les rend hyper faciles à rincer. C’est l’ingrédient qui fait toute la différence sur une poêle bien grasse.
Petit conseil sécurité qui n’est pas négociable : les cristaux de soude sont irritants. On enfile des gants de ménage et des lunettes de protection pour les manipuler. C’est une règle d’or dans mon atelier, ça doit l’être dans votre cuisine. On ne rigole pas avec ça ! On trouve ce produit au rayon droguerie ou produits d’entretien, souvent pour moins de 5€ le kilo.
L’assistant polyvalent : le bicarbonate de soude Lui, c’est le cousin plus doux. Le bicarbonate est légèrement abrasif, parfait pour décoller les petits résidus sans rayer vos assiettes. Et en plus, c’est un champion pour neutraliser les mauvaises odeurs. Il ne dégraisse pas, mais il parfait le travail des autres.

L’erreur de débutant : le vinaigre blanc DANS la recette On lit ça partout, et pourtant, c’est une hérésie chimique ! Le savon et les cristaux de soude sont basiques (alcalins). Le vinaigre est acide. Si vous mélangez les deux, ils se neutralisent. Vous fabriquez de l’eau salée et annulez tout le pouvoir nettoyant. C’est du gaspillage pur et simple. Le vinaigre, gardez-le pour l’eau de rinçage : il fait des miracles contre le calcaire et fait briller les verres comme jamais.
La recette qui fonctionne (enfin !)
Après pas mal d’essais, voici la formule qui donne un super équilibre entre efficacité, texture et conservation. La clé, c’est la précision, alors sortez votre balance de cuisine !
Pour les plus pressés, voici le résumé : Dissoudre 50g de savon de Marseille dans 1L d’eau chaude. Hors du feu, ajouter 20g de cristaux de soude et 15g de bicarbonate. Laisser reposer 12h. C’est tout !

Le matériel : – Une grande casserole (inox, surtout pas d’alu !) – Une balance de cuisine – Un fouet – Gants et lunettes (on l’a dit !) – Un flacon pompe d’environ 1L
Les ingrédients pour 1 litre : – 1 litre d’eau (si elle est très calcaire chez vous, prenez de l’eau déminéralisée) – 50 g de copeaux de savon de Marseille – 20 g de cristaux de soude – 15 g de bicarbonate de soude – Optionnel : 15-20 gouttes d’huile essentielle (citron, tea tree…). Attention, certaines huiles peuvent être toxiques pour les animaux, notamment les chats. En cas de doute, zappez cette étape.
Le processus, pas à pas :
- Préparez le savon : Râpez finement vos 50g. Plus c’est fin, plus la dissolution sera rapide et homogène.
- Chauffez l’eau : Faites chauffer l’eau dans la casserole jusqu’à ce qu’elle frémisse, mais sans la faire bouillir.
- Dissolvez le savon : Ajoutez les copeaux dans l’eau chaude et remuez au fouet jusqu’à ce que tout soit parfaitement fondu. Le liquide doit être laiteux et sans grumeaux.
- Incorporez les poudres : Retirez la casserole du feu. Mettez vos gants et lunettes ! Versez LENTEMENT les cristaux de soude en remuant, puis le bicarbonate. Mélangez bien pour tout dissoudre.
- LAISSEZ REPOSER : C’est l’étape la plus importante. Couvrez et laissez refroidir à température ambiante pendant au moins 12 heures, voire 24h. Ne touchez à rien, ne mettez pas au frigo. La patience est la clé d’une belle texture gel.
- Mise en bouteille : Votre produit a dû épaissir. S’il est trop compact, ajoutez un tout petit peu d’eau chaude et mélangez. Une fois la consistance parfaite, ajoutez les huiles essentielles (si vous en utilisez) et transvasez dans votre flacon.
Bon à savoir : Parlons argent ! Cette recette vous coûtera moins de 0,80€ le litre. Comparez ça aux 2€ ou 3€ d’un produit de marque en supermarché… Le calcul est vite fait. Et pour la conservation, votre liquide vaisselle se garde sans problème 3 à 4 semaines à température ambiante.

Ah, et une dernière chose importante : ne vous attendez pas à une montagne de mousse ! Les industriels ajoutent des agents moussants qui ne lavent pas plus, c’est surtout pour le marketing. Votre produit nettoiera et dégraissera parfaitement, même avec une mousse discrète.
Au secours, ça a raté ! Le guide de dépannage
Même avec de l’expérience, on a parfois des surprises. Pas de panique, presque tout se rattrape.
Votre produit est un bloc de béton ? C’est un classique ! Vous avez sûrement mis un peu trop de savon. Remettez le tout dans la casserole, cassez le bloc, ajoutez 200 ml d’eau chaude et faites fondre à feu très doux en remuant. Laissez refroidir lentement à nouveau.
C’est aussi liquide que de l’eau ? Donnez-lui du temps. Parfois, la gélification prend 24 bonnes heures. Si après ce délai c’est toujours pareil, réchauffez doucement et ajoutez 10g de savon en plus. Laissez reposer.

Le produit se sépare en deux phases ? L’émulsion n’a pas tenu. Sortez mon arme secrète d’artisan : le mixeur plongeant. Quelques impulsions directement dans la préparation froide, et hop, tout rentre dans l’ordre. Magique !
Et pour le lave-vaisselle ? Surtout pas la même chose !
Règle d’or : JAMAIS de produit moussant dans un lave-vaisselle. Vous risquez une inondation de mousse dans votre cuisine et d’endommager la machine. Pour le lave-vaisselle, on fabrique une poudre super simple.
Dans un grand bocal EN VERRE et parfaitement hermétique (c’est crucial pour éviter que l’humidité ne transforme tout en un bloc dur), mélangez simplement 150g de cristaux de soude, 150g d’acide citrique, 100g de percarbonate de sodium et 50g de gros sel. Secouez bien. Mettez une ou deux cuillères à soupe par lavage. Et pour le rinçage, du vinaigre blanc pur dans le compartiment dédié. C’est tout !
L’alternative maline : la pâte concentrée
J’entends souvent parler de congeler le liquide en glaçons, mais honnêtement, c’est plus galère qu’autre chose. Le savon gèle mal et la texture peut être bizarre à la décongélation. Je vous propose bien mieux : une pâte lavante super concentrée.

Suivez la même recette, mais avec seulement 250 ml d’eau. Vous obtiendrez une pâte épaisse à conserver dans un pot à large ouverture. Pour faire la vaisselle, il suffit de prélever l’équivalent d’une demi-cuillère à café sur votre éponge humide. C’est ultra économique et ça prend zéro place.
Voilà, vous avez toutes les cartes en main. Soyez juste réaliste : ce produit est un champion du quotidien, mais pour le plat à gratin oublié depuis trois jours, un coup de pouce avec un produit du commerce plus costaud sera peut-être nécessaire. Le fait-maison, c’est génial, mais l’important, c’est de se simplifier la vie. Alors maintenant, à vous de jouer, avec soin et plaisir !
Galerie d’inspiration

Le flacon en verre ambré : C’est l’option la plus chic, digne d’une boutique d’apothicaire. Son principal atout ? Le verre teinté protège votre préparation des UV, ce qui est crucial si vous y ajoutez des huiles essentielles pour le parfum. Il est durable et se nettoie parfaitement entre deux tournées. On en trouve de très beaux chez Muji ou sur des sites spécialisés en cosmétique maison.
La bouteille en PET recyclé : Plus légère et surtout incassable, c’est l’alternative sécurité, idéale dans une cuisine où ça bouge. Facile à presser et souvent dotée d’une pompe plus efficace que les modèles en verre, elle est ultra-pratique au quotidien. Pensez à réutiliser un ancien flacon de liquide vaisselle écologique (type Ecover ou L’Arbre Vert) après un bon nettoyage.
Notre conseil : le verre pour le style, le PET pour la vie de famille !