Les travaux de rénovation, voire d’agrandissement, vous le savez sans doute, c’est une initiative dont les aléas ne sont pas à sous-estimer. Parmi tous les petits détails que vous devez considérer avant de vous y lancer, il y a naturellement l’assurance habitation. Son rôle serait notamment de couvrir les dommages produits en cas de sinistre lié aux travaux. Bonne idée, vu que la reconstruction et le réaménagement d’un domicile sont liés à plusieurs risques et dégâts de nature variée. Zoom alors sur les garanties à souscrire pendant et après travaux… Cassez votre maison sans vous casser la tête !
Comment l’assurance habitation peut-elle couvrir les dommages de travaux ?
Assurance habitation pendant les travaux – ce que vous devez faire…
Avant même de commencer les travaux, on vous conseille d’en parler tout d’abord à votre assureur. Si le choix de souscrire ou pas à une assurance habitation ne se pose pas devant les locataires, il est fort recommandé aux propriétaires, libres de cette obligation, d’y souscrire également. Et non seulement puisque vous serez assuré contre un nombre de sinistres, en l’occurrence assez fréquente (3,5 M de dommages déclarés en 2019), mais encore pour plein de raisons subséquentes, dont les travaux de rénovation. Si vous envisagez d’entreprendre ces derniers par vous-même et sans avoir recours à l’aide d’un professionnel, la garantie responsabilité civile de votre assurance habitation vous indemnisera en cas d’éventuels dommages affectant votre bien immobilier. Si vous êtes en train de faire vos premières démarches vers une assurance, sachez qu’il existe même des « comparateurs d’assurance habitation » en ligne. Ceux-ci sont développés rien que pour vous aider à recenser la meilleure offre en fonction de vos besoins et budget.
Or, comme nous l’avons déjà suggéré, il est essentiel d’informer votre assureur des travaux planifiés, pour qu’il puisse vérifier si votre habitation est bien sujette à indemnisation en cas de travaux. Si votre contrat présente des lacunes et ne couvre donc pas tous les risques qu’une rénovation peut entraîner (vol, incendie, explosion, bris de glace), vous pouvez considérer la souscription d’une extension de garantie.
Premièrement, c’est à vous de parler à votre assureur
L’engagement du prestataire – ce que le maître d’oeuvre doit faire…
Au cas où vous vous tournez vers un professionnel pour effecteur les travaux à votre place, ce sera alors à lui de présenter les garanties associées. Vous pouvez choisir parmi ces 3 types de garanties principales d’une durée plus ou moins longue.
- La garantie de parfait achèvement engage légalement le professionnel ayant effectué les travaux, d’indemniser son client en cas de dommages constatés dans le délai d’un an suivant la fin de son intervention sur chantier.
- La garantie décennale est une assurance que le maître d’oeuvre se voit obligé de souscrire et respecter pour une période de 10 ans suivant les travaux. Elle concerne notamment tous les défauts de construction et les dommages qui en découlent. N’oubliez pas de demander un justificatif de cette garantie avant même que les travaux ne soient démarrés.
- La garantie biennale – touche par contre au bon fonctionnement de certains équipements qui ne font pas l’objet d’un intérêt de la garantie décennale. Elle protège pour une période de deux ans tout ce qui est plomberie, portes d’intérieur, appareils électriques fournis à la livraison, etc.
- L’assurance dommages-ouvrage serait nécessaire dans le cas où l’on parle de travaux plus importants que sont l’agrandissement d’une maison par extension par exemple. Elle vous permet d’être assuré en cas de graves défauts affectant la stabilité de la construction.
Et la maître d’oeuvre doit également présenter des garanties
Enfin, que ce passe-t-il de l’assurance habitation après les travaux…
Et puisque les travaux de rénovation ne font qu’augmenter la valeur de la propriété, il y aurait enfin besoin d’assurer cette valeur afin de la protéger. Pour ce faire, il convient de mettre à jour votre contrat d’assurance une fois les travaux achevés, pour que toute installation, équipement ou extension nouvellement acquis y soient inscrits. Sinon, vous risquez que le produit de vos travaux ne fasse pas l’objet du droit à l’indemnisation en cas de sinistre. N’hésitez pas alors une fois de plus, d’informer votre assureur sur les changements opérés, peu importe s’il s’agit de bien immobilier ou mobilier, une véranda ou un étage supplémentaire.
N’oubliez pas d’assurer ce qui est nouveau