Dessiner un Chat : Le Guide Complet pour Ne Plus Jamais Rater vos Croquis
Les chats m’ont toujours fasciné. Pas seulement pour leur compagnie, mais pour le défi qu’ils représentent, crayon en main. J’ai passé un temps fou à essayer de capturer leur souplesse, ce regard qui semble tout comprendre… et franchement, au début, mes chats ressemblaient plus à des pommes de terre avec des oreilles qu’à autre chose. Tout a changé quand j’ai appris à vraiment observer et à construire mon dessin.
Contenu de la page
- 1. Le Matériel : S’équiper sans se ruiner
- 2. L’Anatomie Simplifiée : Voir sous la fourrure
- 3. La Construction : Bâtir son chat pas à pas
- 4. La Tête : Le centre de l’expression
- 5. La Texture du Pelage : Suggérer, c’est la clé
- 6. Les Erreurs que j’ai Faites (pour que vous les évitiez)
- 7. Inspirations et Styles
- 8. Derniers Conseils Pratiques
- Galerie d’inspiration
Aujourd’hui, je veux partager avec vous les techniques qui marchent, celles que j’ai affinées sur le terrain. On ne va pas chercher de raccourcis magiques, mais plutôt apprendre à bâtir un chat crédible, étape par étape. Que vous vouliez immortaliser le vôtre ou simplement vous exercer, ces bases vous serviront toujours. Oubliez les tutos qui promettent un chef-d’œuvre en 5 minutes. Le dessin, c’est une question de patience et de méthode. C’est parti !
1. Le Matériel : S’équiper sans se ruiner
On peut dessiner avec trois fois rien, c’est vrai. Mais les bons outils peuvent vraiment faire la différence, surtout quand on débute. Pas de panique, on ne va pas vider un magasin d’art. Concentrons-nous sur l’essentiel.

Votre kit de départ pour moins de 20 €
Pour commencer, voici une petite liste concrète. Vous trouverez tout ça dans des magasins comme Rougier & Plé, Boesner, ou même en ligne et dans certaines grandes surfaces.
- Un trio de crayons : Prenez un 2H (pour les esquisses légères), un HB (le passe-partout) et un 2B ou 4B (pour les ombres profondes). Comptez environ 2 € par crayon de bonne qualité (type Faber-Castell).
- Du papier correct : Oubliez le papier d’imprimante. Un bloc de papier à dessin Canson ou équivalent, avec un grammage d’au moins 120 g/m², c’est l’idéal. Ça coûte dans les 8-10 €.
- Une gomme qui fait le job : La gomme mie de pain est votre meilleure amie. C’est une pâte qui absorbe le crayon sans abîmer le papier. Indispensable ! (environ 3-4 €).
Et voilà ! Pour moins cher qu’une place de ciné, vous avez de quoi vous lancer sérieusement.

Comprendre ses crayons
Juste pour que ce soit clair : les mines H (Hard) sont dures et claires, parfaites pour les traits de construction qui doivent s’effacer. Les mines B (Black) sont tendres, grasses et créent des noirs intenses pour donner du volume. Le HB, c’est le juste milieu. Avoir ce trio, c’est comme avoir trois pinceaux différents pour un peintre.
2. L’Anatomie Simplifiée : Voir sous la fourrure
La plus grosse erreur ? Dessiner les contours sans comprendre ce qu’il y a en dessous. C’est comme ça qu’on se retrouve avec des chats aux pattes en caoutchouc ou un corps sans volume, le fameux « chat-saucisse ». Pas besoin d’être vétérinaire, juste de visualiser trois formes clés.
Pensez à trois masses principales : la tête (une sphère), la cage thoracique (un gros ovale) et le bassin (un cercle plus petit). Ces trois blocs sont reliés par une colonne vertébrale d’une souplesse incroyable. C’est ce qui donne au chat ses poses si fluides.

Petit exercice pratique, là, maintenant : Prenez une feuille. Dessinez un grand ovale (la cage thoracique) et un cercle plus petit à côté (le bassin). Reliez-les par une ligne courbe en forme de S. Voilà, vous avez la base d’un chat qui s’étire ! C’est aussi simple que ça au début.
Un autre point essentiel : les pattes. Le chat marche sur la pointe des doigts. Le talon (le jarret) est haut et ne touche jamais le sol. Rien que de savoir ça, ça évite de dessiner des pattes qui semblent cassées. Avant de tracer, prenez cinq minutes pour regarder des vidéos de chats qui marchent au ralenti. L’observation, c’est 80% du travail.
3. La Construction : Bâtir son chat pas à pas
Les professionnels ne commencent JAMAIS par les détails. Ils construisent. C’est la méthode la plus sûre pour un résultat qui tient la route.
- La ligne d’action : Avec votre crayon 2H, tracez une seule ligne fluide qui capture l’énergie de la pose. Du crâne au bout de la queue. Cette ligne garantit que votre chat ne sera pas raide comme un piquet.
- Placer les masses : Sur cette ligne, dessinez vos trois formes de base (tête, cage thoracique, bassin). Leur taille et leur espacement définissent la pose.
- L’armature des membres : Utilisez des segments pour marquer les articulations des pattes. Respectez les angles. À ce stade, ça ressemble à un bonhomme en fil de fer. C’est normal !
- Donner du volume : Reliez ces formes. Pensez en cylindres pour les pattes et la queue. Votre chat prend enfin forme. Vous pouvez maintenant estomper doucement les traits de construction avec votre gomme mie de pain.
Bon à savoir : N’ayez pas peur de passer du temps sur cette étape. Un bon conseil est de consacrer 70% de votre temps de dessin à la construction. Si votre croquis dure 30 minutes, passez au moins 20 minutes sur cette armature. Le reste, c’est de la décoration !

4. La Tête : Le centre de l’expression
Une tête réussie, c’est 80% du dessin qui prend vie. Ici, la précision est de mise.
Commencez par un cercle. Tracez une ligne horizontale à mi-hauteur pour les yeux, et une ligne verticale pour la symétrie du nez et de la bouche. Les yeux ne sont pas des citrons posés à plat, mais des billes dans leurs orbites. Dessinez la paupière qui les enveloppe pour donner de la profondeur. Et surtout, n’oubliez pas le reflet, cette petite touche de blanc qui donne vie au regard. Placez-le au même endroit sur les deux yeux.
Les oreilles, elles, sont des radars à émotions. Observez bien comment elles s’attachent sur le crâne, sur les côtés et un peu vers l’arrière. Quant aux moustaches, ne les dessinez pas comme des fils de fer. Elles partent de coussinets bien précis et s’affinent au bout. Pour un effet naturel, tracez-les d’un geste rapide et sûr.

5. La Texture du Pelage : Suggérer, c’est la clé
J’ai vu tellement de débutants s’épuiser à dessiner chaque poil… pour un résultat souvent plat et rigide. Le secret, c’est de suggérer la fourrure, pas de la copier.
Vos coups de crayon doivent suivre la forme du corps, comme si vous caressiez le chat. Pour la technique, variez les plaisirs. Imaginez un Sphynx ou un Siamois : utilisez votre crayon H pour des traits très courts et serrés afin de suggérer la peau ou le poil ras. Maintenant, pour un Maine Coon, sortez votre 4B ! Faites des gestes longs, souples, qui se chevauchent. Petite astuce : utilisez la pointe de votre gomme pour « dessiner » des mèches de lumière dans les zones sombres. Ça crée un volume incroyable.
6. Les Erreurs que j’ai Faites (pour que vous les évitiez)
On apprend de ses ratés. Voici les plus courants :
- Le chat « flottant » : Des pattes qui ne semblent pas supporter son poids. La solution : toujours bien ancrer les pattes au sol et respecter l’anatomie.
- Le syndrome des « yeux autocollants » : Des yeux plats, sans vie. La solution : pensez en sphères et n’oubliez jamais le reflet de lumière.
- Le pelage « tapis-brosse » : Une texture uniforme qui aplatit le dessin. La solution : variez la direction et la longueur de vos traits pour suivre les volumes.
- Le « chat-saucisse » : Un corps tout d’un bloc, sans distinction entre cage thoracique et bassin. La solution : toujours, toujours commencer par les trois masses séparées.

7. Inspirations et Styles
Le chat est un sujet universel. Au Japon, par exemple, le style « kawaii » joue sur des proportions enfantines : grosse tête, grands yeux, petit corps. Pour obtenir cet effet, il suffit de placer les yeux très bas sur le visage.
D’un autre côté, pensez à certaines affiches européennes classiques, où la silhouette du chat est capturée avec une économie de moyens remarquable. Juste quelques lignes noires audacieuses pour suggérer l’élégance et le mystère. Étudier ces approches minimalistes peut vraiment enrichir votre propre style. L’idée n’est pas de copier, mais de comprendre comment d’autres ont résolu les problèmes de forme et d’expression.
8. Derniers Conseils Pratiques
Dessiner est une activité géniale, mais pensez à votre confort. Ayez un bon éclairage (qui ne vient pas de face, pour éviter les ombres) et levez-vous pour vous étirer de temps en temps.
Une fois votre dessin terminé, le graphite reste fragile. Pour le protéger, vous pouvez utiliser un fixatif en bombe. Attention, c’est un produit à utiliser dans un lieu bien aéré. Astuce de système D : pas de fixatif pro sous la main ? Une bombe de laque à cheveux premier prix peut dépanner pour éviter que ça ne bave. Faites un test sur un brouillon avant, bien sûr !

Enfin, si vous utilisez une photo comme référence (ce qui est une excellente idée !), assurez-vous qu’elle est libre de droits, surtout si vous comptez partager votre œuvre. Des sites comme Unsplash ou Pexels sont des mines d’or pour ça.
Pour conclure, dessiner un chat est un exercice merveilleux. Ne vous découragez pas. Chaque dessin, même raté, est une leçon. Alors remplissez vos carnets, amusez-vous avec les formes, et vous verrez qu’avec un peu de méthode, vos pommes de terre se transformeront en félins pleins de vie.
Galerie d’inspiration


Le secret de l’anatomie : Oubliez la forme globale et pensez au squelette. Un chat n’est pas une masse molle, mais une structure articulée. Visualisez la cage thoracique (une sphère) et le bassin (une autre sphère) reliés par une colonne vertébrale incroyablement souple, comme un ressort. C’est cette connexion qui donne au chat sa fluidité et vous évitera de dessiner une simple patate à oreilles.


Le plus petit des félins est un chef-d’œuvre.
Cette observation de Léonard de Vinci, lui-même un observateur passionné de l’anatomie féline, nous rappelle que chaque détail compte. Ses carnets sont remplis de croquis de chats saisis sur le vif, étudiant leurs postures de combat, de repos ou de jeu. Une inspiration intemporelle pour tout dessinateur.

Comment saisir un chat qui ne tient pas en place ?
Renoncez à dessiner un portrait figé. Optez pour le « gesture drawing » ou dessin gestuel. Utilisez un crayon 4B pour sa fluidité et, en 15 à 30 secondes, ne cherchez qu’à capturer la ligne d’action principale : l’arc de son dos, la courbe de sa queue, la direction de son saut. Ne vous souciez pas des détails. Accumulez des dizaines de ces croquis rapides pour imprégner votre main de son mouvement.


Pour suggérer le pelage sans y passer des heures, variez vos techniques :
- Les hachures : De petits traits rapides qui suivent la direction du poil.
- L’estompe : Frottez délicatement une zone au graphite avec un doigt ou une estompe en papier pour créer une base douce et floue.
- Le gommage : Utilisez la pointe fine d’une gomme mie de pain pour « dessiner » des poils de lumière dans une zone sombre.

Le papier teinté, votre allié secret. Un papier gris ou beige, comme le Canson Mi-Teintes, offre un avantage majeur : il vous donne d’emblée une valeur moyenne. Vous n’avez plus qu’à ajouter les ombres avec votre crayon graphite et, surtout, les hautes lumières avec un crayon blanc ou une craie. Le contraste est immédiat et votre chat gagne en volume de façon spectaculaire.


Point important : Les moustaches ne sont pas de simples poils. Elles poussent sur des coussinets charnus (les patons) et sont rigides. Ne les dessinez pas comme des spaghettis mous ! Pour un rendu réaliste, tracez-les d’un geste vif et rapide, partant de la base vers la pointe, et assurez-vous qu’elles dépassent bien de chaque côté de la tête.


Crayon graphite : Idéal pour le détail fin, le contrôle des valeurs et les dégradés subtils. Parfait pour un rendu réaliste et précis.
Fusain : Imbattable pour des noirs profonds, des effets de matière et un style plus expressif et rapide. Plus salissant, il est parfait pour des études de masse et de lumière.
Le choix dépend de votre intention : la précision chirurgicale ou l’émotion brute.

- Une expressivité décuplée.
- Des reflets qui semblent vivants.
- Un volume instantané.
Le secret ? Oser le noir absolu dans la pupille et la touche de lumière parfaite avec un stylo gel blanc comme le Uni-ball Signo Broad ou une pointe de gouache blanche. C’est ce contraste qui donne vie au regard.


Un chat possède 53 vertèbres, contre 33 pour l’être humain.
Cette incroyable flexibilité de la colonne vertébrale est la clé de leurs postures fluides et de leur capacité à se contorsionner. Quand vous dessinez, pensez à cette colonne comme à une chaîne souple plutôt qu’à une tige rigide. Exagérez ses courbes pour donner plus de vie et de dynamisme à votre croquis.

Passez au numérique ? L’application Procreate sur iPad est un incontournable. Pour retrouver les sensations du dessin traditionnel, commencez avec ces deux brosses natives :
- Crayon 6B (dans la catégorie
Ne dessinez pas « un chat », mais « ce chat ». A-t-il une oreille légèrement déchirée ? Une tache particulière sur le nez ? Une façon de tenir sa queue qui lui est propre ? Ce sont ces imperfections et ces particularités qui transforment un dessin générique en un portrait touchant et personnel.
Mon chat est entièrement noir, comment lui donner du volume ?
C’est un excellent exercice ! Oubliez les contours. Concentrez-vous sur les reflets. La lumière sculpte la forme du chat sur son pelage sombre. Observez les zones où la fourrure attrape la lumière (le haut du crâne, l’arrondi du dos) et rendez-les avec des gris moyens, en laissant le reste dans un noir profond. La forme naîtra de la lumière, pas du trait.
- Simplifiez les pattes : Au début, dessinez-les comme de petits chaussons ou des moufles. La structure est plus importante que les détails des doigts.
- Attention à la symétrie : Un visage de chat parfaitement symétrique paraît robotique et sans vie. Introduisez de légères asymétries dans les yeux, les oreilles ou les motifs du pelage.
- Ne dessinez pas chaque poil : Suggérez la texture par des zones d’ombre et de lumière, en ne détaillant que quelques mèches sur les bords pour créer l’illusion.
L’erreur classique : Dessiner les oreilles comme deux triangles posés sur une boule. En réalité, elles s’intègrent au crâne. Pensez-y comme des cornets qui s’enroulent et dont la base est située sur le côté de la tête, pas sur le dessus. Observez comment elles pivotent pour suivre un son ; cela vous aidera à comprendre leur connexion au crâne.
Stylo-pinceau (Pentel Pocket Brush) : Permet de varier l’épaisseur du trait en un seul geste, idéal pour un dessin vivant et calligraphique. Parfait pour capturer l’énergie.
Feutre fin calibré (Sakura Pigma Micron 0.3) : Offre une ligne constante et nette. Excellent pour un style plus illustratif, cartoonesque ou pour des détails précis.
L’un est pour le geste, l’autre pour le contrôle.
Le poster du « Chat Noir » de Théophile Steinlen (1896) est l’une des représentations félines les plus célèbres de l’histoire de l’art.
Analysez-le : Steinlen n’a pas eu besoin de détails hyperréalistes. La puissance de la silhouette, l’arc du dos et l’intensité du regard suffisent à capturer l’essence mystérieuse et indépendante du chat. Une leçon magistrale sur le pouvoir de la forme simplifiée.
Inspirez-vous des maîtres. L’artiste japonaise Foujita était célèbre pour ses encres de chats, tracées avec une ligne incroyablement fine et délicate. Il parvenait à rendre la douceur du pelage et la grâce du mouvement avec une économie de moyens stupéfiante. Recherchez ses œuvres pour une leçon d’élégance et de minimalisme.
Comment protéger mon dessin au crayon de la bavure ?
Une fois votre œuvre terminée, il faut la « fixer ». Utilisez une bombe de fixatif pour dessin, disponible dans toutes les boutiques d’art (marques comme Krylon, Sennelier ou Winsor & Newton). Tenez la bombe à 30 cm de votre feuille, à la verticale, et pulvérisez en fines couches horizontales, puis verticales. Laissez sécher quelques minutes. Votre graphite ne bougera plus.
Le défi du crayon unique : Laissez de côté votre set de crayons et essayez de réaliser un dessin complet avec un seul crayon 2B. Cet exercice vous forcera à explorer toute la gamme de valeurs possibles d’un seul outil, en jouant uniquement sur la pression de votre main et la superposition des couches. C’est l’un des meilleurs moyens pour maîtriser le dégradé.
- Un regard perçant : Les yeux du chat sont capables de refléter la moindre source lumineuse.
- Une silhouette expressive : L’arc du dos et la position de la queue en disent long sur son humeur.
Le secret pour capturer l’émotion ? Concentrez-vous sur ces deux éléments. Un simple changement dans l’inclinaison des paupières ou la courbe de la queue peut transformer un chat paisible en un prédateur aux aguets.
Les vibrisses d’un chat (ses moustaches) sont des organes tactiles si sensibles qu’ils peuvent détecter les plus infimes changements dans les courants d’air.
Quand vous les dessinez, ne les considérez pas comme une décoration. Elles sont un lien direct entre le chat et son environnement. Donnez-leur une direction et une intention, comme si elles exploraient l’espace autour d’elles. C’est un détail qui ajoute une dose de réalisme et de vie.
L’espace négatif, votre meilleur outil. Au lieu de vous concentrer sur le contour du chat, dessinez les formes de l’espace qui l’entoure : l’air entre ses pattes, le triangle formé par sa queue enroulée, le vide sous son ventre. Votre cerveau est moins habitué à interpréter ces formes, ce qui vous force à observer les proportions plus justement. C’est une technique contre-intuitive mais redoutablement efficace.
Un chat qui dort est le modèle parfait : il est immobile ! C’est l’occasion d’étudier la douceur. Oubliez les lignes dures. Utilisez le côté de votre mine pour poser de larges aplats d’ombre. Concentrez-vous sur les courbes douces, le poids du corps qui s’affaisse, la texture du pelage qui semble se fondre dans le support. C’est un exercice de patience et de sensibilité.
Quelle est la meilleure photo de référence ?
Celle qui a un éclairage clair et défini. Évitez les photos prises au flash, qui aplatissent les volumes, ou celles trop sombres où les détails se perdent. Une photo prise près d’une fenêtre, avec une lumière latérale, est idéale : elle sculpte les formes du chat, crée des ombres claires et des lumières franches, vous donnant toutes les informations nécessaires pour un dessin en volume.
Pensez au-delà du réalisme. Pourquoi ne pas explorer un style plus graphique ?
- Style Kawaii : Tête surdimensionnée, grands yeux, corps simplifié et proportions enfantines.
- Style minimaliste : Une seule ligne continue qui dessine la silhouette du chat, sans jamais lever le crayon.
- Style géométrique : Construisez votre chat à partir de cercles, de triangles et de rectangles pour un rendu moderne et stylisé.