Dompter la Pâte à Tartiner : Mes Secrets de Pro pour des Desserts Inratables
Nutella, un amour éternel ! Découvrez comment transformer vos moments gourmands avec nos recettes irrésistibles à base de cette pâte à tartiner emblématique.

Le Nutella a toujours eu une place spéciale dans ma cuisine. Récemment, j'ai redécouvert des recettes qui élèvent cette célèbre pâte à tartiner à un tout autre niveau. Que diriez-vous d'un Yorkshire Pudding garni de Nutella pour un brunch mémorable ou d'un cheesecake sans cuisson qui ravira vos invités ? Voici des idées sucrées qui transformeront chaque occasion en un moment de bonheur chocolaté.
Franchement, il faut que je vous avoue un truc. Pendant des années, j’ai un peu snobé la fameuse pâte à tartiner chocolat-noisette. Dans mon univers de pâtissier, formé à l’ancienne, on ne jurait que par le praliné maison et les chocolats grands crus. Pour mes mentors, ce produit du supermarché était une friandise pour enfants, rien de plus. Alors, quand j’ai ouvert ma propre boutique et que les clients me réclamaient des gâteaux avec CETTE pâte à tartiner, j’étais presque vexé.
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Et puis, j’ai compris. Ce n’est pas juste un ingrédient, c’est un souvenir d’enfance, une émotion pure. Le refuser, c’était refuser de faire plaisir. J’ai donc décidé de changer mon fusil d’épaule et de l’étudier comme un pro. Et croyez-moi, ce n’est pas un ingrédient si simple ! Mal utilisé, il peut transformer un dessert de rêve en une catastrophe huileuse. Aujourd’hui, je vous partage non pas des recettes à la chaîne, mais les VRAIES techniques pour le maîtriser. L’idée ? L’utiliser comme un atout, pas comme un raccourci facile.

Au cœur de la bête : pourquoi la pâte à tartiner est-elle si capricieuse ?
Avant de foncer tête baissée, il faut comprendre ce qu’on a dans le pot. Ce n’est pas du simple chocolat fondu, et sa composition explique 99% des ratés en cuisine.
En gros, c’est un mélange de sucre, d’huile végétale (souvent de l’huile de palme, solide à température ambiante), de noisettes, de cacao et de lait en poudre. Le vrai défi, c’est l’huile. C’est elle qui donne cette texture onctueuse, mais c’est aussi elle qui adore se séparer du reste à la chaleur. Si vous la chauffez trop fort ou la mélangez brutalement, votre préparation va « déphaser » : vous obtiendrez une flaque d’huile peu ragoûtante en surface. Il faut penser « émulsion », un peu comme pour une mayonnaise.
J’en ai fait les frais au début. Une ganache pour des choux, préparée à la va-vite en chauffant la pâte au micro-ondes avant d’y jeter de la crème froide… Une horreur. Tout a fini à la poubelle. Une leçon apprise à la dure !

SOS, ma préparation a tranché ! Pas de panique, ça arrive. Pour rattraper une ganache ou une crème qui s’est séparée, voici l’astuce de pro : ajoutez une cuillère à soupe de lait ou de crème liquide très chaude (pas bouillante) et, avec une spatule, mélangez très énergiquement en partant du centre. Le plus souvent, l’émulsion va repartir et vous sauverez votre préparation.
Les 3 techniques de base pour tout réussir
Avec le temps, j’ai mis au point des méthodes fiables que j’enseigne à tous mes apprentis. La clé, c’est toujours de maîtriser la température et la texture.
Technique 1 : Le cœur coulant parfait
Le fantasme ultime : un cookie ou un muffin qui, une fois ouvert, révèle un cœur de pâte à tartiner encore liquide. Si vous mettez juste une cuillère de pâte dans votre appareil à gâteau, elle va cuire, durcir ou être absorbée. L’astuce est d’une simplicité redoutable.

- Sur une plaque couverte de papier sulfurisé, déposez des petites noix de pâte à tartiner (environ 10-15g) à l’aide de deux cuillères.
- Placez la plaque au congélateur pendant au moins 1 heure. Vous obtiendrez des billes ultra-dures.
- Au moment de monter vos muffins, cookies ou fondants, il suffit de glisser une bille congelée au centre de la pâte crue avant d’enfourner.
Pourquoi ça marche ? Le cœur congelé mettra beaucoup plus de temps à fondre que la pâte à gâteau à cuire. Le gâteau a le temps de prendre sa forme pendant que la bille fond doucement à l’intérieur, sans brûler ni se mélanger. Simple, mais génial.
Technique 2 : La ganache stable et onctueuse
Pour napper un gâteau ou garnir des macarons, il vous faut une ganache lisse et qui se tient. Oubliez le micro-ondes, le secret est une émulsion douce avec de la crème chaude.
Ma recette de base, inratable :

- Ingrédients : 200g de pâte à tartiner, 100g de crème liquide entière (minimum 30-35% de matière grasse). Prenez de la crème fleurette, celle du rayon frais, surtout pas de la légère !
- Préparation :
- Mettez la pâte à tartiner dans un saladier.
- Faites chauffer la crème dans une casserole jusqu’à frémissement (pas d’ébullition !).
- Versez un tiers de la crème chaude sur la pâte. Avec une spatule (maryse), mélangez en petits cercles au centre. Un « noyau » brillant va se former : c’est l’émulsion qui démarre. On utilise une spatule et non un fouet pour éviter d’incorporer de l’air ; on veut du lisse, pas de la mousse.
- Ajoutez le deuxième tiers, continuez de mélanger en élargissant les cercles.
- Versez le reste et mélangez jusqu’à obtenir une texture parfaitement lisse et brillante.
Laissez-la refroidir à température ambiante, puis au frigo pour qu’elle prenne. Elle est parfaite pour un drip cake ou entre deux coques de macaron.

Technique 3 : Le marbrage sans bavure
Pour un cake ou un brownie, on veut de beaux rubans de pâte, pas une couleur marronnasse uniforme. Le piège, c’est de trop mélanger.
La méthode est simple : versez votre pâte à gâteau dans le moule. Faites tiédir légèrement votre pâte à tartiner (15 secondes au micro-ondes) pour la fluidifier. Versez-en des cuillères sur le dessus. Ensuite, avec la lame d’un couteau, faites juste 3 ou 4 grands zigzags dans la pâte. Et c’est tout. Vraiment. La retenue est la clé d’un beau marbrage.
Application : Du tiramisu revisité à la babka de compétition
Maintenant qu’on a les bases, voyons ce que ça donne dans des recettes concrètes.
Le Tiramisu gourmand (mais équilibré)
Un tiramisu à la pâte à tartiner peut vite devenir écœurant. Le secret, c’est le contraste. Voici une version qui fonctionne, avec les quantités pour environ 6 personnes.
- Ingrédients : 3 gros œufs, 100g de sucre, 500g de mascarpone de qualité (ça coûte dans les 3-4€ mais ça change tout), 250g de pâte à tartiner, 200ml de café expresso fort (non sucré !), 1 paquet de biscuits cuillère, une lichette de liqueur de noisette (facultatif), du cacao en poudre et une poignée de noisettes torréfiées.
- La crème : Séparez les blancs des jaunes. Fouettez les jaunes avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Incorporez le mascarpone. Montez les blancs en neige ferme et incorporez-les délicatement.
- Le montage : Ne mélangez pas la pâte à tartiner à la crème ! Détendez-la plutôt avec 2-3 cuillères de lait pour la rendre plus souple. Dans vos verrines, alternez : biscuits trempés rapidement dans le café (avec la liqueur si vous aimez), une couche de crème, une fine couche de pâte à tartiner détendue, quelques éclats de noisettes torréfiées pour le croquant, et on recommence. Terminez par la crème et poudrez de cacao juste avant de servir. Laissez prendre au moins 4 heures au frigo.

La fameuse Babka marbrée
Attention, projet du week-end ! Cette brioche est incroyable, mais elle demande du temps. Prévoyez de commencer la veille.
Le secret réside dans la pâte à brioche (une bonne recette classique fera l’affaire) et surtout dans le façonnage. Une fois votre pâte étalée en rectangle, tartinez une FINE couche de pâte à tartiner, roulez en boudin, puis placez ce boudin 15 minutes au congélateur. Ça le raffermit et permet une découpe nette. Ensuite, coupez-le en deux dans la longueur, tressez les deux brins (côté coupé vers le haut pour un max d’effet) et laissez pousser une deuxième fois dans le moule (environ 1h30-2h dans un endroit tiède).
LA cuisson (l’info qui manque toujours !) : Préchauffez le four à 180°C (thermostat 6). Enfournez pour environ 30-35 minutes. La brioche doit être bien dorée. Pour la touche finale, badigeonnez-la d’un sirop (50g d’eau + 50g de sucre, portés à ébullition) à la sortie du four. Ça la rend brillante et ultra-moelleuse.

Alors, on la fait maison, cette pâte à tartiner ?
La grande question : est-ce que ça vaut le coup de la faire soi-même ? Honnêtement, ça dépend.
Côté goût, il n’y a pas photo. Une version maison est beaucoup plus intense en noisette, moins sucrée. On contrôle la qualité des ingrédients. Côté budget, c’est plus cher. Comptez entre 8 et 12 euros d’ingrédients (bonnes noisettes, bon chocolat) pour faire un pot de 400g. Côté temps, il faut un bon mixeur et un peu de patience. Et pour la conservation, c’est 2-3 semaines au frigo, pas des mois dans le placard.
Ma recette rapide : Torréfiez 250g de noisettes (15 min à 160°C). Mixez-les dans un robot puissant jusqu’à obtenir une pâte liquide (ça peut prendre 10 minutes). Ajoutez 150g de chocolat au lait fondu, 80g de sucre glace, 1 pincée de sel et 2 cuillères à soupe de lait en poudre. Mixez une dernière fois. C’est prêt !

Bon à savoir : toutes ces techniques fonctionnent aussi avec d’autres pâtes à tartiner du commerce, y compris les versions bio ou sans huile de palme. Il faudra juste parfois ajuster un peu les quantités, car leur texture peut être légèrement différente.
Un dernier mot sur la sécurité
On parle de gourmandise, mais on ne rigole pas avec la sécurité. Manipulez les sirops chauds avec une extrême prudence. Soyez hyper vigilant avec les allergènes (noisettes, lait, soja…). Et surtout, respectez la chaîne du froid : un tiramisu ou toute crème à base d’œufs crus se conserve au frigo et se consomme sous 48h. C’est non négociable.
Voilà, vous avez maintenant toutes les clés pour voir ce fameux pot d’un autre œil. En comprenant l’ingrédient et en utilisant les bonnes astuces, vous pouvez créer des desserts vraiment bluffants. La pâtisserie, après tout, c’est fait pour partager des émotions et créer de beaux souvenirs. Alors, à vous de jouer !

Galerie d’inspiration




Option A : Nutella®. L’iconique. Très sucrée, texture ultra-lisse grâce à l’huile de palme. Parfaite pour une saveur régressive et une tenue impeccable dans les recettes.
Option B : Nocciolata Rigoni di Asiago. Bio, sans huile de palme, avec un goût de noisette plus prononcé et une texture légèrement plus dense.
Notre conseil : Pour un goût d’enfance pur, optez pour la première. Pour une touche plus




Pour un cœur coulant parfait dans un muffin ou un fondant, ne versez pas la pâte à tartiner liquide. Déposez plutôt des cuillerées sur du papier sulfurisé et placez-les au congélateur pendant au moins 30 minutes. Vous obtiendrez des palets solides à insérer directement au centre de votre pâte avant cuisson. Résultat garanti sans bavure.




L’ancêtre de la pâte à tartiner, le Gianduja, est né à Turin au début du 19e siècle pour pallier une pénurie de cacao imposée par Napoléon. Les chocolatiers ont eu l’idée d’y ajouter des noisettes du Piémont, abondantes et moins chères.




Faut-il conserver son pot de pâte à tartiner au réfrigérateur ?
Surtout pas ! Le froid fait durcir l’huile végétale qu’elle contient, ce qui la rend granuleuse et difficile à étaler. De plus, cela peut emprisonner l’humidité et altérer son goût. La meilleure place est dans un placard, à l’abri de la lumière et de la chaleur, où elle conservera son onctuosité légendaire.




Le marbrage parfait est un art qui demande de la délicatesse. L’objectif n’est pas de mélanger, mais d’entrelacer. Pour un cake ou un brownie :
- Versez la moitié de votre pâte nature dans le moule.
- Ajoutez des cuillères de pâte à tartiner (légèrement tiédie si besoin).
- Recouvrez avec le reste de la pâte nature.
- Plongez la lame d’un couteau ou une pique à brochette et dessinez un
L’erreur de débutant : L’ajouter directement dans une préparation chaude (crème pâtissière, appareil à flan…). Le choc thermique va presque à coup sûr la faire
Plus de 70% de la production mondiale de noisettes est utilisée par l’industrie de la confiserie, notamment pour les pâtes à tartiner.
Cela souligne l’importance de cet ingrédient clé. Pour une version maison encore plus gourmande, faites torréfier vous-même vos noisettes du Piémont ou du Lot-et-Garonne. Le processus libère leurs huiles et intensifie leur parfum, donnant une profondeur de goût incomparable à votre pâte à tartiner DIY.
Pour sublimer la dégustation, pensez aux accords :
- Le classique : un grand verre de lait froid.
- Le raffiné : un espresso bien serré pour contraster avec le sucre.
- L’audacieux : un verre de Frangelico, une liqueur de noisette italienne, pour un effet
- Une texture qui craque sous la dent.
- Un goût de biscuit au beurre addictif.
- Une simplicité de préparation déconcertante.
Le secret ? Un croustillant praliné express. Mélangez simplement votre pâte à tartiner avec des crêpes dentelle de type Gavottes® grossièrement émiettées. Idéal comme base pour un cheesecake sans cuisson ou en insert dans une mousse.
Pour donner une dimension plus
Comment rendre la pâte à tartiner plus liquide pour un nappage sans la brûler ?
Oubliez le micro-ondes, trop agressif. La meilleure technique est le bain-marie très doux. Placez la quantité désirée dans un bol résistant à la chaleur, posé sur une casserole d’eau frémissante (l’eau ne doit pas toucher le fond du bol). Remuez doucement avec une spatule en silicone jusqu’à obtenir la consistance parfaite. C’est la méthode pro pour un résultat lisse et brillant.
Astuce anti-gaspi : Votre pot est presque vide ? Ne le jetez pas ! Versez du lait bien chaud à l’intérieur, refermez le couvercle et secouez énergiquement (attention, c’est chaud !). Vous obtiendrez un délicieux chocolat chaud instantané et un pot parfaitement rincé.
Option A : Crème de marrons. Sucrée, onctueuse, elle apporte une saveur de châtaigne unique. Parfaite pour un marbrage avec une pâte à gâteau au yaourt.
Option B : Beurre de cacahuètes. Plus dense et avec une touche salée, il crée un contraste audacieux dans les brownies ou les cookies.
Pour une douceur automnale, la crème de marrons est reine. Pour un twist américain et gourmand, le
Une tendance émergente en food pairing : l’association de la pâte à tartiner avec des fromages à pâte molle comme le brie ou le camembert sur du pain grillé, créant un surprenant équilibre sucré-salé-umami.
Pour un tiramisu revisité, la pâte à tartiner peut remplacer une partie du cacao en poudre. Mais pour un visuel net, ne la mélangez pas à la crème mascarpone. Étalez plutôt une fine couche de pâte (légèrement tiédie pour la fluidifier) directement sur les biscuits imbibés de café, avant de recouvrir avec la crème. Vous obtiendrez une strate gourmande et bien définie à la découpe.
- 100g de pâte à tartiner chocolat-noisette.
- 20g d’huile de coco vierge.
- Une pincée de fleur de sel.
Faites fondre doucement ces trois ingrédients au bain-marie. Versez sur une boule de glace : le nappage durcira instantanément au contact du froid pour créer une coque craquante !
La pâte à tartiner n’est pas un substitut 1 pour 1 du chocolat de couverture dans les recettes de ganache ou de glaçage. Sa composition est trop différente.
- Elle contient beaucoup plus de sucre, ce qui peut rendre votre dessert écœurant.
- Elle est riche en huile, pas en beurre de cacao, ce qui affecte la texture et la tenue.
- Elle ne
- Une texture incroyablement fondante.
- Un parfum puissant de noisette et de chocolat.
- Une recette qui se passe (presque) de farine.
Le secret ? La Torta Caprese revisitée. Remplacez une partie de la poudre d’amandes par de la poudre de noisettes et incorporez de la pâte à tartiner à l’appareil pour un moelleux incomparable.
Selon une étude de marché, le segment des pâtes à tartiner
Rien n’évoque mieux le réconfort que l’odeur d’une crêpe chaude garnie de pâte à tartiner fondante. Pour intensifier cette expérience sensorielle, ajoutez une demi-gousse de vanille grattée ou une pincée de cannelle à votre pâte à crêpes. Le mariage des épices chaudes avec le parfum chocolat-noisette est tout simplement divin.
Peut-on l’utiliser pour faire des cookies fourrés ?
Absolument, c’est même l’une de ses meilleures utilisations ! Le secret est le même que pour les muffins : congelez des petites billes de pâte à tartiner pendant une heure. Ensuite, enveloppez chaque bille congelée dans votre pâte à cookie avant de former vos boules. À la cuisson, le cœur va fondre sans se mélanger à la pâte, créant une surprise coulante à la dégustation.
Pour alléger une mousse ou une crème au beurre à base de pâte à tartiner :
- Montez une meringue italienne et incorporez-la délicatement pour un résultat aérien.
- Ajoutez du fromage frais type Philadelphia® ou du mascarpone pour la texture et une légère acidité.
- Incorporez une purée de fruit non sucrée (poire, banane) pour diluer le sucre et ajouter de la saveur.
Le détail qui change tout : Pour une finition professionnelle sur un gâteau nappé, ne vous contentez pas de l’étaler. Une fois le nappage posé, ajoutez quelques noisettes du Piémont torréfiées et grossièrement concassées, ainsi qu’une pincée de fleur de sel de Guérande. Le croquant et la pointe de sel vont réveiller le palais et casser la rondeur du sucre.
Pâte à tartiner maison : Contrôle total sur le sucre, la qualité des noisettes et du chocolat. Goût plus intense et
À Naples, la